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Le.blog.catholique.de.Véronique (Blog personnel)

enseignements

Toute épreuve...

26 Septembre 2015, 20:18pm

Publié par Véronique

Toute épreuve est enseignement et appel.

Véronique

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"Ouvre-toi !" - Homélie (Textes liturgiques : Is 35,4-7 ; Ps 145 ; Jc 2,1-5 ; Mc 7,31-37)

6 Septembre 2015, 17:52pm

Publié par Véronique

Dimanche 6 septembre2015 - 23° dimanche du Temps ordinaire

Textes liturgiques : Is 35,4-7 ; Ps 145 ; Jc 2,1-5 ; Mc 7,31-37

« Prenez courage, ne craignez pas, voici votre Dieu […] Il vient lui-même et va vous sauver » (Is 35, 4) Ce message d’espérance que lance le prophète Isaïe et que nous avons entendu comme première lecture se réalise dans le Christ Jésus. C’est lui qui prend l’initiative, c’est lui qui vient. c’est lui qui nous sauve.

Ce matin, nous sommes venus dans cette chapelle pour accueillir Celui qui vient, pour accueillir notre salut. Avons-nous conscience, frères et sœurs, de la nécessité pour chacun d’entre nous d’être sauvé ? Ce verbe “sauverˮ a deux sens, il signifie à la fois être tiré d’un mauvais pas, être délivré d’un ennui, mais il signifie aussi “faire vivreˮ. Et il nous faut accueillir les deux sens ensemble : laisser Dieu nous tirer d’un mauvais pas et le laisser nous faire vivre de sa vie.

Anastasis Bien sûr par la grâce de notre baptême, nous sommes déjà sauvés en germe et en espérance. Mais encore faut-il que nous soyons fidèles aux promesses de notre baptême, encore faut-il que nous accueillons au plus profond de nous-mêmes le salut qui nous est proposé en Jésus-Christ. Oui, pour une part, nous sommes sauvés, mais pour une part, nous avons encore à être sauvés. Qui d’entre nous oserait prétendre qu’il est évangélisé jusque dans les profondeurs les plus ultimes de son être ?

Laissons résonner en nous l’apostrophe sévère que nous lance l’apôtre Jacques dans la deuxième lecture. Imaginons qu’entrent dans cette chapelle par une porte un grand de ce monde et par l’autre un pauvre mendiant, ou un migrants syrien ou africain, saurions-nous les accueillir l’un et l’autre avec les mêmes honneurs ? Nos critères d’accueil, de rencontre de l’autre, sont-ils ceux du monde ou ceux de l’Évangile ? Je crois que nous pouvons aisément reconnaître que l’Évangile n’a pas encore pénétré dans toutes les fibres de notre être et que nos reflexes sont plus souvent humains qu’évangéliques. Oui, frères et sœurs, nous avons encore besoin d’être sauvés. C’est pourquoi il nous faut accueillir le Sauveur qui vient, qui se donne à nous par sa Parole et par son Pain.

Dans l’Évangile de ce jour, Jésus poursuit sa route en pays païens de Tyr à Sidon, dans les territoires de la Décapole « On lui amène un sourd muet et on le prie de poser la main sur lui  » (Mc 7, 32). Admirable confiance de ces personnes, dont on ne nous dit rien d’ailleurs ; admirable confiance de ceux qui « amènent » l’homme à Jésus. « Amener à Jésus et le prier de poser la main » Quelle belle prière, celle qui consiste à « amener à Jésus » en lui demandant seulement de poser la main sur lui.

Il y a là, frères et sœurs, une belle définition de la prière d’intercession. C’est une invitation pour nous à évangéliser notre prière d’intercession. Bien souvent, quand nous faisons des prières d’intercession, sans nous en rendre compte, nous donnons des ordres à Dieu : « fais ceci ; fais cela ; donne la guérison à telle personne ; fais que telle personne ait du travail ; fais que mon petit-fils ait son diplôme ; etc. » Finalement nous donnons des ordres à Dieu pour qu’il soit à notre service. Car nous savons mieux que Lui ce qui nous convient et ce qui convient aux autres. Nous nous faisons le centre… Saint Jean de la Croix, dans son Cantique Spirituel (CS B, strophe 2, § 8) nous indique de quelle manière intercéder. Il nous donne d’abord l’exemple de la Vierge Marie à Cana qui se contente de présenter la situation : « Ils n’ont plus de vin » (Jn 2, 3), puis il évoque les sœurs de Lazare, au lieu d’envoyer demander au Sauveur la guérison de leur frère, se bornèrent à lui représenter : « celui qu’il aimait était malade  » (Jn 11, 3) ».

Présenter simplement la situation pour que Dieu puisse agir selon les desseins de son amour , pour que son Règne puisse advenir dans cette situation ; pour que son Nom soit sanctifié dans cette situation, pour que sa volonté soi faire… Il y a là un chemin de conversion de nos mentalités et de nos manières de faire pour évangéliser nos prières d’intercession. Amener simplement la situation ou la personne au Seigneur, au Sauveur pour qu’il pose sa main sur elle. « Non pas ma volonté, mais ta volonté… » Silencieusement, discrètement dans le secret de ma prière, “amenerˮ à Jésus et le supplier de “toucher de sa mainˮ n’est-ce pas là un acte de charité

Avec discrétion, Jésus se retire à l’écart avec l’homme qui lui a été amené. Jésus ne veut pas faire du sensationnel, du spectaculaire… mais il veut faire vivre. Nous sommes sans doute un peu déroutés de voir Jésus poser des actes très concrets : « il lui mit les doigts dans les oreilles et prenant de la salive, lui toucha la langue, puis les yeux levés au ciel, il soupira » (Mc 7, 33-34). Réalité corporelle de notre foi. Le Verbe de Dieu a pris chair de la Vierge Marie, dont nous fêtons la nativité dans quelques jours. Il a pris un corps d’homme et cela donne une extraordinaire dignité à notre corps tel qu’il est et quel qu’il soit. Les gestes de Jésus nous rappellent que la foi ne se vit pas seulement au niveau de notre intelligence, de notre compréhension des choses. La foi se vit également au niveau de notre corps  : à travers l’eau de notre baptême, l’onction d’huile de notre confirmation ou de notre ordination, le pain et le vin de nos eucharisties… Notre foi s’expérimente de manière corporelle à travers les sacrements, à travers des signes corporels de génuflexions, d’agenouillement, etc.

Jésus lève les yeux pour invoquer le Père et recevoir la force de l’Esprit Saint. Son soupir est un gémissement, une prière qui jaillit dans ce cri « effata, c’est-à-dire ouvre-toi  » (Mc 7, 34). Jésus ne s’adresse pas ici aux oreilles ou à la langue, il s’adresse à l’homme lui-même. Il lui demande de s’ouvrir. Comme le proclame magnifiquement saint Augustin : « ce Dieu qui t’a créé sans toi, ne veut pas te sauver sans toi ». Le Sauveur veut nous voir collaborer à notre Salut. Et notre collaboration consiste simplement à nous ouvrir intérieurement à l’accueil de ce Salut. Consentir à être sauvé ; mais c’est la prière de Jésus à son Père, qui nous obtient la grâce de cette ouverture intérieure.

Cet « effata » faisait partie du rite du baptême. Aujourd’hui, il est laissé à l’initiative du prêtre. Le rituel du baptême précise : « si on le juge bon, le célébrant peut reprendre ici un geste de Jésus dans l’Évangile : il touche les oreilles et la bouche de l’enfant en disant : Effata, ouvre-toi. Le Seigneur Jésus a fait entendre les sourds et parler les muets, qu’il te donne d’écouter sa Parole et de proclamer la foi pour la louange et la gloire de Dieu le Père. » Laissons résonner cet « effata » dans notre cœur, dans notre corps, dans tout notre être en cet aujourd’hui de Dieu. À l’écart dans le secret de notre cœur, laissons Jésus mettre ses doigts dans nos oreilles et sa salive sur notre langue.

Que le Christ Jésus ouvre nos oreilles pour que nous puissions entendre sa Parole et la laisser prendre corps en nous, qu’il délie notre langue pour que nous puissions chanter avec lui la gloire du Père et devenir les témoins de ses merveilles au cœur du monde En venant à nous, le Sauveur nous recrée ; il nous restaure dans notre humanité ; il nous donne de communiquer en écoutant et en parlant : écouter Dieu et lui parler, écouter les hommes et leur parler. Pour ce Salut qui est déjà là et qu’il nous faut sans cesse accueillir et qui vient, rendons-lui grâce dans cette eucharistie. Amen.

fr. Didier-Marie de la Trinité, ocd

Source : http://www.carmel.asso.fr/Homelie-23o-Dim-TO-ouvre-toi.html

 

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La dictature mondiale et la théorie du genre qui tuent l’homme et la femme actuellement - père Daniel Ange

31 Août 2015, 15:37pm

Publié par Véronique

Une émission sur KTO, du mois de décembre 2014, avec le père Daniel Ange.

Il parle notamment de son dernier livre, aux éditions du Jubilé :

"Eblouissante sexualité, pourquoi te dynamiter ?".

(Pour les malentendants – une partie de la vidéo que j’ai transcrit au mieux)

 

Lorsque nous serons devant Jésus : « Tu savais ça et tu n’as rien dit… »

La dictature mondiale et la théorie du genre qui tuent l’homme et la femme actuellement (à partir de 20’56)

« Nous sommes dans le combat des derniers temps, parce que le démon attaque l’humanité dans son cœur même, dans tout ce qui touche à la vie, à l’amour, et donc il détruit l’humanité de l’intérieur.

Tu en arrives au point où tu ne sais même plus ce que c’est un homme ou une femme.

Donc on avait déjà cassé tous les repères pour les jeunes : y a plus de vérité, d’erreur, de mal, de bien… tout ça c’est des vieux trucs complètement périmés. Les deux seuls pôles de référence qui restaient encore : un homme est un homme, et une femme est une femme et ensemble ça fait un enfant… TAC, TAC, il ne reste plus rien ! C’est le nihilisme total, tu peux te référer à rien !

Et c’est notre Pape François qui a des paroles d’une force qui n’ont été reproduites pratiquement nulle part dès son homélie de Pontificat :

« Il y a des Hérode qui trament des dessins de mort défigurant le visage de l’homme et de la femme… Je suis contre toutes les formes d’expérimentations éducatives sur les enfants. On ne peut pas faire des expériences avec des enfants et des jeunes, ils ne sont pas des cobayes de laboratoires. Les horreurs de la manipulation éducative des dictatures génocidaires du 20ème siècle (nazisme et communisme) n’ont pas disparue. On fait marcher les jeunes sur la voie dictatoriale de la pensée unique. On se demande si l’enfant va à l’école ou dans un camp de concentration. On se pose la question « quel monde avons-nous légué à nos enfants ? », mais la vraie question est « quels enfants nous avons légué au monde ? ». »

On ne sait plus ce qu’est un enfant, sa fabrication, tout ce que vous savez, GPA, PMA… et donc on ne peut pas se taire sans avoir du sang sur les mains, quand je vais paraître devant Jésus, en disant : « Tu savais ça et tu n’as rien dit… ».

Quand on sait on a plus le droit de se taire.

 

(Manif pour tous) à 23’12 : « C’est fantastique, en France on a vécu un véritable miracle. Il y a trois, quatre ans, cinq ans on n’aurait jamais imaginé tout un peuple d’un million et demi, presque quatre fois de suite, cinq fois de suite, dans les rues de Paris, cela était impensable, et c’est là que tu vois qu’il y a toute une génération, que l’Esprit Saint suscite des anticorps contre tous ces virus de mort. Et c’est tout un peuple qui se lève, qui se relève, qui se rebelle… la vraie rébellion parce que nous sommes dans une véritable dictature au niveau mondial. Ce n’est pas propre à la France, je te ferai voir les documents de l’ONU et les documents de l’UE, etc, cette apogée, jusqu’aux pays d’Afrique pour avoir des sous de l’ONU ils doivent enseigner le gender dans leurs écoles.

« Tout ça vous le dénoncez dans votre livre ? » (le journaliste)

« Absolument. Je donne des faits concrets, je donne tous les documents, parce que des gens sont tellement aveugles et sourds, qu’ils te rétorquent « Tout ça c’est des rumeurs, c’est des rumeurs. ». Donc j’ai dû prouver que ce n’est pas des rumeurs. J’ai du même envoyer à un grand nombre d’évêques, des photocopies pornographiques de ce qu’on donne à nos enfants en Suisse, en Allemagne, etc. En Allemagne, les parents qui refusent d’envoyer leurs enfants au cours d’éducation ou plutôt de perversion sexuelle, sont mis en prison. Vous vous rendez compte. Comme si leur passé nazi n’avait pas suffi.

On est en pleine dictature idéologique vous voyez. Et que le Pape a raison de crier.

Et devant tout ça, comment voulez-vous que je me taise ? C’est impossible !

Et comme disait le cardinal Sin, aux Philippine sur la dictature : « Si l’épiscopat se serait tue, on serait accusé à tout jamais de complicité avec le mal, parce que neutralité = complicité. ».

Et donc c’est pour ça que mes derniers livres, je ne peux pas rester indifférent. Parce que quels jeunes on va avoir demain ?

Il faut qu’on construire en France 10000 hôpitaux psychiatriques pour nos ados de demain. 50% des enfants qui ont été transgendé, transgendré, dans les Kids Gender Clinics (orthographe ?) aux Etats Unis, ont déjà fait une tentative de suicide à l’âge de 14 ans, évidemment. Et pour moi c’est la rébellion contre le réel, c’est leur refus Luciférien tout simplement du réel, du corps… c’est l’enfant qui est attaqué.

On va fêter Noël dans quelques jours et tout gravite autour de l’enfant.

Une nuit de Noël, Jean-Paul II c’est écrié, c’est sorti de son cœur : « Dans chaque enfant à naître ou déjà né, il y a certainement Jésus. Il y a Jésus. ».

Donc tu défends Jésus. L’Eglise défend Jésus. En chaque enfant, et tous ces enfants confiés à l’Eglise, l’Eglise doit les protéger contre ce qui les détruit de l’intérieur. Tout gravite autour de l’Incarnation, de l’Enfant.

Et donc devant un tirant, tu es fort, parce que tu t’agenouilles devant l’Enfant de Noël.

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"Mon enfant, toi qui lis ces lignes..."

28 Août 2015, 17:06pm

Publié par Véronique

Extrait du Volume-5-A ‘’ Amour pour tous les miens-Jésus’’ * Je suis l’Amour, soyez amour

 

« Mon enfant, toi qui lis ces lignes, tu n’appartiens pas à ce monde sans vie, tu es à moi pour mon monde. Par ton consentement, tu entres en l’amour inconditionnel.

 

Soyez bons envers vous-mêmes et cessez de vous maintenir dans la noirceur. Il est là le temps de l’amour : Dieu est venu pour vous sauver de la mort éternelle, et vous ne vivez pas encore ce temps. À quand votre ouverture à la vie ? Choisis incrédules, vous vous dites enfants de Dieu et vous vous condamnez à errer dans une vie sans profondeur, sans vraiment d’amour. Vous ne voyez que ce que vous voulez voir, vous ne comprenez que ce que vous voulez comprendre.

Votre ferveur à aimer Dieu n’est qu’en surface. Vous que mon Père a choisis pour entrer dans un monde d’amour, combien de temps vais-je vous endurer encore ? Ce temps vous est donné pour revenir au Christ, comme mon Père le veut.

Marchez ensemble vers moi, ne vous dites pas meilleurs que ceux qui blasphèment mon Nom, que ceux qui disent que je n’existe pas, que ceux qui vont vers des rites divinatoires, eux sont dans l’ignorance, mais vous, vous savez qui je suis. Je vous parle par mes prophètes de ce temps afin que vous marchiez ensemble, pas seuls.

Qu’est-ce qu’il y a en vous pour que vous demeuriez dans votre souffrance ? Votre aveuglement. Vous ne voyez pas votre vie telle elle est. Votre vie appartient à celui qui est mort sur la Croix, et vous devez consentir à mourir en moi, le Sauveur du monde. Mais combien pensent que renoncer à eux-mêmes pour suivre les pas du Christ n’est pas réaliste ! Vous avez connu un monde de pouvoir et vous avez ce pouvoir en vous : votre volonté qui veut, qui obtient, qui connaît, qui force, qui tue.

Oui, vous tuez votre propre vie à force de vouloir. Une volonté stimulée par ce monde où le mal règne vous amène à ne plus vous comprendre. Vous savez ce qui est bon, et vous devez le vivre afin d’atteindre la vie éternelle. Que savez-vous de la vie éternelle ? Rien, car vous n’avez pas pénétré la vie éternelle.

 

– La vie éternelle est la splendeur de Dieu : Dieu est la Lumière, l’Amour, la Présence, la Tendresse, la Bonté, la Douceur, la Connaissance, la Beauté.
– Dieu est tout : Dieu seul est la Vie, Dieu seul est l’Éternel.
– Pénétrer la vie éternelle : c’est entrer dans le pouvoir immense de Dieu pour vivre le bonheur, et sans fin est ce bonheur.

– Le bonheur éternel fait jaillir toute connaissance : tout ce que Dieu a créé de visible et d’invisible est dans la connaissance, et tous perçoivent la lumière infinie de l’amour de Dieu.
– Être éternel : c’est savourer le savoir de Dieu, c’est vivre le pouvoir de Dieu, c’est être en Dieu.
– Dieu sait tout, voit tout, peut tout : c’est la vie éternelle qui se vit en Dieu.

 

Qui suit les pas du Christ a la vie éternelle. Voulez-vous suivre les pas du Christ ? Mes enfants, lisez la Bible et vivez-la. Faites des efforts d’amour pour aimer ceux que Jésus aime. Accompagnez vos frères et vos sœurs, là où ils sont rendus, afin de les aider à suivre les pas du Christ. Jésus a été là où on ne voulait pas de lui. Vous, voulez-vous aller vers vos frères et vos sœurs qui ne veulent pas de vous ? Jésus a été vers ceux qui ne l’aimaient pas alors qu’il savait qu’il était pour être crucifié. Pourquoi Dieu a-t-il permis que vous viviez avec ceux qui ne veulent pas vous aimer ? Par amour pour eux.

 

Tout comme moi, semez l’amour où il n’y en a pas et tous ceux qui ont été créés pour être sur cette terre recevront. Faut-il les priver de ma Parole qui fait germer l’amour ? Ma Parole est en vous et elle est en eux. Souvenez-vous que vous aviez besoin d’amour comme eux ont besoin d’amour. Cette nourriture est puissante, elle vient de mon Père pour chacun de vous. Jésus est Dieu, et je savais que vous étiez pour souffrir à cause d’enfants qui n’étaient pas pour écouter la Parole qui guérit, mais j’ai donné ma Vie par amour pour tous les enfants du Père.

 

Mes enfants, je suis la Parole, en moi il y a tant d’amour pour chacun de vous. Mon amour est sans limites et votre amour doit l’être aussi. Par moi, vous allez apprendre à entrer dans cette puissance d’amour qui vous ouvre à l’amour sans faille. Il est urgent de le vivre : ce temps est à l’apogée d’un monde d’amour. C’est moi qui me sers de vous pour le faire voir et c’est moi qui vous ouvre à l’amour inconditionnel.

 

Jésus vous dit : « Mon enfant, toi qui lis ces lignes, tu n’appartiens pas à ce monde sans vie, tu es à moi pour mon monde. Par ton consentement, tu entres en l’amour inconditionnel. Parce que tu es créé à mon Image, tu deviens ce que je suis par la grâce. Tu accomplis ta vie en moi et ton esprit est en l’Esprit de Dieu. Toutes tes pensées, tous tes regards, toutes tes écoutes, toutes tes paroles, toutes tes actions, tous tes sentiments ont la saveur de l’amour, puisque je suis l’Amour. »

« Grande est ma puissance et ma puissance est en toi : tu as en toi un pouvoir d’amour et ce pouvoir est en le Pouvoir de Dieu. Pour être en ce pouvoir d’amour, il faut que tu t’ouvres à l’amour inconditionnel et il faut que tu le vives, et tu ne pourras le vivre qu’en étant docile à tout ce que je te montre. Ma Mère va te donner des grâces afin que tu sois docile à mes paroles.

 

« Je suis en tous les enfants de mon Père. C’est Dieu le Père qui, en sa pensée, vous a créés : tous vous êtes ensemble. L’amour est en chacun de vous et cet amour est du Tout-Puissant. Comprends que lorsque tu n’as pas un amour inconditionnel pour un enfant créé, l’amour en toi est comme asphyxié : il manque d’air, l’amour. L’amour ne reçoit pas son plein d’amour qui vient de l’amour de tous les créés par l’Amour.

 

« L’amour donne et l’amour reçoit. Dieu le Père donne son amour à son Fils et le Fils qui reçoit redonne l’amour à son Père et leur amour forme le Saint-Esprit. C’est la puissance de l’Amour : nous sommes l’Amour. Vous avez tous l’amour en vous. Toi et même tous ceux qui ont de la difficulté à aimer, vous avez le même amour en vous. Si tu ne donnes pas de l’amour à un seul enfant créé, tu ne reçois pas de lui l’amour que tu dois recevoir pour donner de l’amour parfait, alors ton être connaît un manque de puissance. C’est une faiblesse qui t’habite à cause de ton ignorance face à l’amour qui est en toi.

«Tu as besoin de tous les enfants créés pour vivre en cette puissance qui est l’amour que Dieu t’a donné. Tu dois vivre ton consentement : ‘Oui, Dieu, je t’aime et j’aime tous ceux que tu as créés. Tu es la Puissance d’amour et ils ont été créés par ta puissance.’ Mon enfant, cette puissance est l’amour et l’Amour a fait d’eux des êtres d’amour. Ils sont l’amour et ils ont la puissance de l’amour en eux, tout comme toi qui as cette puissance. Lorsque je suis mort sur la Croix, je t’ai montré qu’il fallait que tu aimes tes frères et tes sœurs sans condition.

 

« Mon amour inconditionnel a vaincu la haine. Rien sur la terre n’est plus puissant que mon amour. Ma mort a fait de vous des êtres prêts à vivre l’amour inconditionnel capable de vaincre le mal. Le mal ne peut pénétrer l’amour, et il est en toi cet amour. Ma miséricorde est l’amour. Lorsque tu es miséricorde envers quelqu’un qui te blesse, tu te couvres d’une armure d’amour et ta blessure se change en acte d’amour. Tu te montres fort par le bien devant les attaques de Satan qui s’est servi de cette personne pour atteindre non seulement toi, mais tous les créés de mon Père.

 

« Satan vous hait. Il connaît vos manques d’amour envers vos frères et vos sœurs. C’est lui qui s’est servi de votre consentement : celui de connaître le bien et le mal pour vous atteindre. La noirceur est sur la terre, mais l’amour est en toi, en tous les créés de mon Père. Par ma mort, je vous ai libérés de la servitude du péché. Aujourd’hui, regarde ma mort et vis ma victoire en t’aimant sans condition. Ne dis pas que c’est difficile : le chemin étroit est celui qui te conduit en toute assurance vers ce qui est vrai. Lorsque tout est facile, tu oublies qui tu es et ce qui t’habite est laissé pour compte.

 

« Satan a perdu, il ne peut rien contre l’amour qui t’habite. Tu as cette force en toi et elle est puissante lorsque tu es tout amour pour les uns et pour les autres. Je suis mort sur la Croix par amour pour toi, par amour pour eux. Ma Croix, je l’ai aimée, elle était imprégnée d’amour pour toi et pour eux. Voilà pourquoi mes paroles te nourrissent. Je te les donne, reçois-les, et à ton tour donne-les, et les enfants de mon Père les recevront par l’amour qui est en eux.»

 

Oui, mes enfants, lorsque vous aimez inconditionnellement tous les créés de Dieu, mes paroles vous nourrissent tous, tel il en est pour vos actions. Elles sont nourries par l’amour et elles nourrissent les actions que font tous les enfants de Dieu, même s’ils ont des manquements envers leurs frères et leurs sœurs, car leur amour n’est pas mort, il est en eux. Vos bonnes actions enveloppent leurs actions, c’est la puissance de l’amour : cette puissance est agissante.

 

Lorsque vos actions sont faites avec un amour conditionnel, réalisez-vous que vous vous faites souffrir puisque vous êtes l’amour ? Puisque vous êtes créés à mon Image, ce que vous êtes est une ressemblance ternie par votre attitude envers vos semblables.


– Je suis Dieu, et tout ce que je suis est parfait : vous êtes créés, et par votre création vous avez en vous ce que j’ai en moi.
– C’est la grâce qui vous rend tel que je suis : à l’image de l’Amour vous êtes.
– J’aime inconditionnellement : vous êtes faits pour aimer inconditionnellement.
– Je vous porte tous en moi : votre être est un tout qui porte tous les créés de Dieu.

 

Lorsque vous n’êtes pas comme moi, vous vous faites souffrir. Le maître du mal vous rend aveugles en maintenant la souffrance en vous pour que vous ne soyez pas amour : sans condition. Vous êtes dans une chair faible à cause de la connaissance du mal et votre chair connaît la douleur.

Le mal aime que vous ayez peur de ne pas connaître l’amour parfait. Vous devez me faire confiance. Je suis l’Amour et vous avez l’amour en vous. Qu’arrive-t-il à votre amour lorsque vous manquez de confiance en Dieu ? Votre amour est contrôlé par la peur, et vous souffrez. Il ne reçoit pas les grâces que je veux lui donner, et comme vous avez besoin d’amour pour donner et recevoir vous êtes en manque de puissance d’amour.

 

L’amour est en vous, mais il a besoin d’être nourri par l’amour. Votre amour sans l’amour des autres est un amour sans saveur, sans lumière, sans chaleur, il est sans force. Votre amour a besoin de l’amour de chacun pour goûter à la puissance de l’amour. Il faut que vous soyez forts pour vaincre le mal que connaît votre chair. Satan ne vous fera pas de cadeau. Il mettra dans le quotidien de tous les créés des obstacles pour qu’ils souffrent afin qu’ils se maintiennent dans leur manque d’amour envers eux-mêmes.

 

« Un jour, une maman voit son enfant piocher sur le mur de sa chambre en se servant d’un bâton.

Elle lui dit : « Ne pioche pas sur le mur de ta chambre, tu vas faire un trou. »
Il continua sans se préoccuper de l’avertissement.
Elle répéta : « Je t’ai demandé de ne pas donner des coups avec ce bâton, tu vas faire un trou dans le mur. »
Mais l’enfant n’écoutait pas, il avait le cœur rempli de rage contre sa maman.
La maman s’arrêta et le regarda, et ce qu’elle vit, c’est de la douleur dans le regard de son enfant. Elle s’approcha et tout doucement lui dit : « Je t’aime, mais je ne peux pas te laisser ton bâton. » Elle lui enleva le bâton.
Et lui croisa ses bras sur sa poitrine en faisant une moue.
« Tu sais », dit-elle, « mon amour est toujours aussi fort que le jour où tu es sorti de mon ventre et je vais toujours t’aimer. Toi, tu dois apprendre à aimer qui tu es et à aimer les autres même s’ils te font de la peine. Si je t’ai fait de la peine en te privant de ton vélo, tu dois continuer à m’aimer; il sera plus facile pour toi de me dire ton mécontentement. Ton amour pour moi sera ta force et nous trouverons ensemble un moyen pour que tu puisses te servir de ton vélo sans danger. »
Il la regarda et lui dit : « Je t’aime, maman, mais mon ami m’a dit que si je ne vais pas avec lui, il ne serait plus mon ami. Je l’aime beaucoup, mais lui ne m’aime pas autant; des fois, il préfère jouer avec les autres. »
Sa maman comprit que sa douleur était causée par la peur de ne pas être aimé de son ami.

Elle lui dit : « Toi, tu es important et lui aussi est important. L’amour qui vous unit est le même que l’amour que j’ai pour toi, mais le mien est sans peur. Je sais que tu m’aimes et je t’aime même si tu ne te conduis pas bien. ».

 

Le petit lui dit : « Comment est-ce que tu peux m’aimer lorsque je fais des bêtises ? »
Elle dit : « Je n’approuve pas ta conduite, c’est toi que j’aime. Tes choix ne sont pas les miens alors que notre amour est le même, et je compte sur notre amour pour qu’un jour ta conduite soit bonne. » – Il dit : « Tu m’aimais tantôt, même si je ne t’ai pas écouté ? »
« Mais oui », dit-elle, « Jésus me donne sa force pour que je puisse t’accepter tel que tu es avec tes mauvais choix. Cela me fait souffrir lorsque tu ne m’écoutes pas, c’est pourquoi je prie sa Mère pour avoir de la force. La force de Jésus devient ma force, et elle est pour toi. » Elle savait qu’il avait besoin de connaître ce qu’il devait être pour qu’il soit fort à son tour. « Tu dois faire de même pour ton ami. Tu dois l’aimer pas pour qu’il soit toujours à tes côtés, mais parce qu’il est ton ami. Si tu as peur d’être mis de côté, tu dois être plus fort que ta peur et, pour être fort, dis-toi que tu as une force en toi parce que c’est Jésus qui te donne cette force. ».


Le petit garçon dit : « Comment être fort, je ne veux pas jouer tout seul. ».
La maman lui sourit et lui dit : « Tu as en toi une puissance et c’est l’amour. Si tu aimes, tu vas accepter ton ami tel qu’il est et tu vas t’accepter tel que tu es, c’est là que tu découvres que ton amour est plus fort que ta peur. Tu ne seras pas seul, tu seras avec tes qualités, ton sourire, et tes actions te donneront de la force, et elle est en toi la force. C’est ce que Jésus dit : «Être bon, c’est être fort. Être fort, c’est connaître la joie.»’ Elle continua : ‘N’aie pas peur, tu as en toi tout pour être fort. ».

 

Il dit : « Qu’est-ce que j’ai en moi ? »
« L’amour », dit la maman. « Tous ceux qui veulent être heureux ont de l’amour en eux, et ils sont en toi, ainsi que tout ce que Jésus a fait, c’est de l’amour et c’est en toi. Tu ne peux pas compter tout ce qui vient de lui et que tu as en toi, c’est trop nombreux, mais tu peux t’en servir. ».
Il dit : « Comment le faire, maman ? »
Elle lui répond : « En demeurant le bon petit garçon que tu es. Tes qualités vont surpasser tous tes défauts et tu seras aimé par tout le monde. Tu sais, tout le monde aime ceux qui sont gentils. ».
Le petit se jeta dans les bras de sa maman en lui disant : « Je vais être fort. Je t’aime.».

 

 

Source : Volume-5-A « Amour pour tous les miens-Jésus »

Reçu par La Fille du Oui à Jésus

Tiré de la section 5 – Je suis l’Amour, soyez amour (page. 77 à 84).

 

Source :  https://myriamir.wordpress.com/2015/08/26/extrait-du-volume-5-a-amour-pour-tous-les-miens-jesus-je-suis-lamour-soyez-amour-mon-enfant-toi-qui-lis-ces-lignes-tu-nappartiens-pas-a-ce/

(Et bravo pour le mérite d'avoir taper ce long temps, que je n'ai eu qu'à copier/coller)

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Aimer son prochain comme nous aimons Dieu. Une véritable réflexion à nous faire.

28 Août 2015, 15:58pm

Publié par Véronique

Aimer son prochain comme nous aimons Dieu.

Suis-je capable d’aimer mon prochain comme j’aime Dieu, même celui ou celle qui m’a profondément blessé ?

L’amour que nous avons pour Dieu, doit être le même que nous devons porter à notre prochain. C’est une véritable réflexion que nous devons nous faire et un travail sur nous-même, afin d’aimer comme Dieu aime.

 

Matth 22, 37-39

Jésus lui dit : « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de tout ton esprit. Voilà le grand, le premier commandement. Il y en a un deuxième tout à fait pareil : Tu aimeras ton prochain comme toi-même.

 

Matth 22, 31-44

Le jugement final « Lorsque le Fils de l’Homme viendra dans sa gloire accompagné de tous les anges, il s’assiéra sur le trône de Gloire, le sien. Toutes les nations seront amenées devant lui ; il séparera les uns d’avec les autres, comme le berger sépare les brebis d’avec les chèvres. À sa droite il rangera les brebis, et à sa gauche les chèvres. Alors le Roi dira à ceux qui sont à sa droite : « Venez, les bénis de mon Père, prenez possession du Royaume qui est préparé pour vous depuis la création du monde. Car j’ai eu faim et vous m’avez donné à manger ; j’ai eu soif et vous m’avez donné à boire ; j’étais étranger et vous m’avez accueilli, sans vêtement, et vous m’avez habillé. J’étais malade et vous m’avez visité, j’étais en prison et vous êtes venus vers moi. » Alors les justes lui demanderont : « Quand donc, Seigneur, t’avons-nous vu affamé pour ainsi te nourrir ? Quand t’avons-nous vu assoiffé et t’avons-nous donné à boire ? Quand t’avons-nous vu étranger et t’avons-nous accueilli, quand étais-tu sans vêtements et t’avons-nous vêtu, quand t’avons-nous vu malade ou en prison et sommes-nous venus à toi ? » Et le roi leur répondra : « En vérité je vous le dis, tout ce que vous avez fait à l’un de ces petits qui sont mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait. » Puis il dira à ceux qui sont à sa gauche : « Retirez-vous loin de moi, maudits ! Allez au feu éternel qui a été préparé pour le démon et pour ses anges. Car j’ai eu faim et vous ne m’avez pas donné à manger ; j’avais soif et vous ne m’avez pas donné à boire ; j’étais étranger et vous ne m’avez pas accueilli, sans vêtement, et vous ne m’avez pas habillé ; malade et en prison, et vous ne m’avez pas visité. » Tous alors protesteront : « Seigneur, quand t’avons-nous vu affamé ou assoiffé, quand t’avons-nous vu étranger, sans vêtement, malade et en prison, sans te porter secours ? » Et lui leur répondra : « En vérité, je vous le dis, si vous ne l’avez pas fait à l’un de ces petits, c’est à moi que vous ne l’avez pas fait. » Alors ceux-ci iront au châtiment éternel, et les justes à la vie éternelle. »

 

Seigneur, je n’arrive pas à aimer mon prochain comme je T’aime. Je n’ai pas pensé à ceux qui ont soif, ceux qui ne sont pas vêtus, ceux qui sont malades ou en prison, même dans mes prières. Seigneur, mets ton Amour en mon cœur afin que je Le connaisse, et viens faire en moi ce que je n’arrive pas à faire. Seigneur, aide-moi à aimer mon prochain comme Tu veux que je l’aime, et aide moi à pardonner à ceux qui m’ont terriblement blessé.

Amen.

 

Véronique

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Le combat spirituel - enseignements audios

25 Août 2015, 16:16pm

Publié par Véronique

Lourdes 2014 : le combat spirituel
Voici les enregistrements des enseignements de Lourdes sur le Combat Spirituel (juillet 2014).

Download Name Play Size Duration
download La Vierge Marie et le Démon
Fr. Jean-Emmanuel
  30 MB 1:05:27 min
download Les Armes du Combat Spirituel
Fr. Marie-Philippe
  20.6 MB 45:03 min
download Homélie
Mgr Brouwet
  6.4 MB 13:53 min
download L'Armure spirituelle
Fr. Yves-Marie
  25.8 MB 56:20 min
download Le Combat Spirituel dans la Régle
Fr. Jean
  22.1 MB 48:18 min
download Les Démons
Fr. Henri
  20.8 MB 45:22 min

Source : http://www.institutjeandelacroix.org/index.php/ressources

(en cliquant sur la flèche de gauche, vous pouvez enregistrer les enseignements sur votre portable ou votre ordinateur)

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Certificat de spiritualité - Institut Jean de la Croix

25 Août 2015, 15:41pm

Publié par Véronique

L'Institut Jean de la Croix propose, en coopération avec la Faculté de Théologie de Toulouse, une formation en spiritualité chrétienne et carmélitaine à distance. Elle a pour but d’approfondir la vie spirituelle par une réflexion théologique.

Les inscriptions 2015-2016 sont ouvertes : http://www.institutjeandelacroix.org/index.php/certificat-spiritualite

 

La vidéo ci-dessous vous offre un aperçu du Certificat de spiritualité à partir de la session annuelle en juin 2015 à Toulouse et à travers les témoignages des étudiants et des responsables.

L’Institut Jean de la Croix (IJC), en coopération avec la Faculté de Théologie (FDT) de l’Institut Catholique de Toulouse (ICT), propose une formation à distance en spiritualité chrétienne et carmélitaine, comprenant 45 crédits européens (ECTS) et permettant l’obtention d’un Certificat en spiritualité de la FDT de Toulouse. Les enseignements concernant la spiritualité sont proposés surtout par les Frères Carmes dans leurs domaines de spécialisation. Pour manifester l’insertion de la spiritualité dans la théologie, quelques cours de théologie biblique et dogmatique complètent l’enseignement de la théologie spirituelle. La formation est conçue sur trois ans avec, par année, deux cours semestriels à distance, plusieurs modules thématiques à distance et une session annuelle sur place à l’ICT. En troisième année, un travail final (5 ECTS) est à rendre et à soutenir.

Pour qui ? Le certificat de spiritualité s'adresse à toutes les personnes qui veulent enrichir leur vie spirituelle par une réflexion sur cette vie. Les études de théologie préalables ne sont pas présupposées, mais les étudiants seront initiés progressivement à un travail de type académique. De même, des cours d'initiation à la théologie (Bible, théologie trinitaire, anthropologie théologique) vont donner à la réflexion sur la vie spirituelle leur fondement théologique et anthropologique. Il n'est pas nécessaire de vivre sur Toulouse, puisque la formation sera offerte à distance.

Pourquoi ? Le certificat de spiritualité poursuit le but d'une initiation à la spiritualité chrétienne et carmélitaine en offrant une réflexion sur la vie spirituelle. Ce travail permettra non seulement l'acquisition des notions de bases, mais encore un approfondissement de sa propre vie spirituelle et l'ouverture à une prise de parole réfléchie.

Emission "Vivante Eglise" avec Sabine Caze, Anne Duret et fr. Christof Betschart, o.c.d. (27 juin 2014) : sur ce lien http://www.institutjeandelacroix.org/index.php/certificat-spiritualite

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Homélie inédite du Père Patrick : Plonger le corps vivant des enfants non nés dans le Précieux Sang

23 Août 2015, 18:24pm

Publié par Véronique

Conseil : si vous le désirez, priez le Veni Creator avant d'écouter cette homélie. Elle est disponible en format pdf sur le lien ci-dessous, et en dessous de l'enregistrement de cet article.

 

Homélie inédite du Père Patrick le 21 août 2015 : Plonger le corps vivant des enfants dans le Précieux Sang de Jésus

Source : http://gloria.tv/media/jDb4k2CM8sR

Père Patrick
Homélie de la Messe l’aurore du vendredi 21 août 2015

 

Plonger le corps vivant des enfants dans le Précieux Sang


Apostolat des derniers temps : le coeur des enfants, c'est notre Goutte de Sang. Faire palpiter le monde nouveau dans le corps spirituel venu d'En haut .... Pour l'Ouverture des temps.
Sur http://gloria.tv/media/dnhVG9mjXh7


Nous allons donner l’intention de la Messe.
C’est la fête de saint Pie X aujourd’hui, le 21 du mois d’août.
Jusqu’au 24 août nous sommes dans la Neuvaine de l’Assomption.
Demain c’est la Fête de Marie Reine Immaculée de l’univers, nous nous préparons avec le pape saint Pie X à pénétrer à l’intérieur du Trône de la Reine du Ciel et de la terre.
L’intention que l’on m’a confiée pour la Messe du matin est une très belle intention que j’aime beaucoup, que je trouve magnifique, et comme c’est le dernier jour – ça a duré vingt-et-un jours – de cette intention…
L’intention, c’est de dire : « Voilà, il y a des enfants qui sont sous l’autel… »
Il y a beaucoup de gens qui pensent à ces enfants, il y a beaucoup de gens qui aiment ces enfants. Nous les appelons les enfants non-nés. Nous, ici, nous avons l’habitude de les dénombrer sept cent milliards de fois. Nous sommes des millions de gens à penser à eux tous les jours, à mettre de l’eau bénite, à exprimer ce désir qu’ils soient portés vers les lieux saints de la terre dans les coeurs les plus sanctifiés, les plus immaculés, les plus aimants, et surtout dans le Saint, dans le coeur rempli d’Amour ultime en plénitude reçue de la grande Sainteté des temps qui s’ouvrent. Il doit y avoir des grands Saints comme ça, au moins un en tout cas.
Il y a beaucoup de choses qui se font pour eux. Même des évêques, même des successeurs des apôtres participent. Un 28 décembre, jour des Saints Innocents, le Saint-Père avait remercié tous les prêtres qui disaient explicitement pendant le Memento de la Messe que ces enfants non-nés, avortés, étaient convoqués, emportés et introduits sur l’autel des parfums, l’autel que le Christ parfume dans cette glorification éternelle de Dieu Son Père avec l’Esprit Saint, pour que ces enfants soient tirés, exprimés, et pénétrés de cette Oblation eucharistique, voilà, le pape lui-même avait remercié les prêtres qui l’exprimaient explicitement dans le Memento.
Donc grâce à Dieu ces enfants sont aimés, nous les aimons. Nous ne pouvons pas dire qu’ils ne sont pas abandonnés par absolument tout le monde, parce que la Bonté de Dieu ne permet pas qu’ils soient abandonnés, Il a voulu que pour l’Enfant de Bethlehem il y ait des pauvres qui soient là et viennent L’adorer, Il a voulu qu’il y ait l’Etoile vivante qui vienne conduire des rois, des sages, des priants. Peut-être pas beaucoup, mais quand même. Les uns comme les autres, des petits, des plus pauvres jusqu’aux plus sages, étaient accompagnés par un ministère angélique glorieux et universel. Il y a quelque chose d’un petit peu semblable pour saluer la Royauté de Jésus qui est destinée à ces enfants-là.
C’est une chose, effectivement, que leur âme déchirée, leur vie oubliée, leur lumière palpitante, leur soif dans l’acquiescement de la vie, leur reconnaissance d’exister depuis la Main de Dieu jusqu’à son accomplissement dans ce que Dieu veut dans l’inscription du Livre de la Vie, c’est une chose qui s’exprime tous les jours. Et puis ce sera j’en suis sûr de plus en plus, de toute façon.
Telle n’est pas l’intention qui a été confiée, mais c’est à leur propos.
Le fait qu’ils soient enveloppés comme ça, imbibés sans doute de la rosée du désir de Baptême des Gédeon de la terre, le fait qu’ils soient vraiment de manière très palpable, incarnée, palpitante, caressante, pénétrés par la lumière surnaturelle de la foi, la foi remplie d’amour et d’espérance de l’Eglise militante dans l’ouverture du cinquième sceau, le fait qu’ils soient habités par cela et qu’ils soient reconnus et établis comme des justes dans la Sainte Famille de la grâce sanctifiante, c’est une chose.
Mais il y a une autre chose, c’est ils ont quelque chose qui doit les rapprocher de manière très spéciale du Feu eucharistique de Jésus : leur corps.
Ils ont été créés par Dieu dans la Main paternelle de Dieu dans le Saint des Saints, ils ont été établis dans un corps vivant, et leur esprit émerveillé a acquiescé à cette existence à l’intérieur d’un corps qu’ils devaient quitter ensuite. Ce corps s’est multiplié d’enthousiasme et il a laissé dans le sang de la terre, il a laissé dans le sang de la mère des millions et des millions de cellules vivantes de ce corps, ces fameuses cellules staminales embryonnaires.
Ce sont des millions qui sont restées. Bien sûr, il y a eu comme une première séparation de ce corps, mais qui n’est pas complète : pendant quarante, cinquante ans, ce retrait du corps ne va pas jusqu’à l’ousia, jusqu’à la substance, il reste quelque chose qui leur appartient quant à leur personne et qui reste dans le sang de la terre et dans le sang de la mère.
L’intention de la Messe qui m’a été confiée par Catherine, c’est de dire : si trois fois sept jours on pouvait plonger le corps de chacun d’entre eux, ce corps encore vivant, dans le Calice dans le Très Précieux Sang.
Leur âme est dans l’affection et nous l’espérons dans la grâce sanctifiante du Corps mystique de Jésus vivant, mais leur corps ?, ce corps qui les lie encore au temps, à la croissance et à la capacité de multiplier les vertus héroïques de pardon, de miséricorde, de victoire définitive sur l’Anti-Christ, qu’une portion de l’humanité puisse porter cette victoire jusqu’à son terme échu, ce corps-là, voilà, que par la puissance du Coeur eucharistique vivant de Jésus vivant et immolé il puisse être englouti, intronisé, déposé dans le Trône du Coeur eucharistique de Jésus, et qu’il devienne dans ce Trône lui-même tandis qu’on le plonge dans le Calice dans le Très Précieux Sang de Jésus, chacun d’entre eux.
C’est la vingt-et-unième fois que nous célébrons cette Messe-là le matin pour cette intention. C’est bien que ce soit juste la veille de la Fête de Marie Reine. Du coup nous célébrerons demain la Messe pour que ces vingt-et-un jours explosent, se déploient dans l’introduction dans le Sang de la Royauté immaculée de Marie Reine Immaculée du Ciel et de la terre pour que le Miracle des trois Eléments puisse faire son oeuvre.
Leur corps, sept cent milliards de fois, c’est beau !, par grappes entières, trempés dans le Précieux Sang de Notre-Seigneur Jésus-Christ.
Il y a parmi eux, je pense souvent à cela, il y a parmi eux ceux qui ont été arrêtés – beaucoup, la plupart, ont été arrêtés – tandis qu’ils arrivaient au stade où commençaient à se produire les premières cellules du coeur.
Je ne sais pas si vous voyez mais c’est quelque chose d’assez impressionnant parce que nous, quand nous sommes formés par le Bon Dieu, Il nous tisse dans le sein maternel, Il nous forme comme cela, et quand nous grandissons les toutes premières cellules qui se spécifient sont les cellules du coeur.
Au départ toutes les cellules sont totipotentes, elles peuvent devenir des cellules de cheveu, des cellules du sang, des cellules nerveuses, mais les toutes premières sont les cellules du coeur, ce sont les cellules qui vont ensuite se rassembler, se regrouper et devenir un coeur qui commence à battre. Il y a une connotation rouge d’ailleurs, il y a aussi un petit peu de sang. Mais avant que ça ne devienne visible, que ça prenne cette forme organique, il y a d’abord des premières cellules qu’on ne voit pas parce qu’elles se mélangent aux cellules pluripotentes, elles sont dans le germe.
Et on a découvert que ces cellules…
C’est bien, il y a des choses quelquefois qu’on découvre par la science, puisqu’au fond la vie embryonnaire c’est l’innocence, l’innocence sortie des Mains créatrices de Dieu, c’est une Bible ouverte, c’est un Evangile annoncé. L’Immaculée Conception, c’est l’Evangile à l’état pur ouvert devant nos yeux en sa chair.
Les toutes premières cellules qui sont sorties de l’Immaculée Conception, lorsqu’elles sont devenues spécifiques, lorsqu’elles ont développé les premières fleurs de son jardin embryonnaire, c’était des cellules du coeur.
Imagine la première cellule du coeur. La première cellule du coeur n’est pas un coeur, c’est juste une cellule. Et puis deux, et puis quatre… pour l’instant on ne voit rien du tout. Je crois que même au microscope on ne voit pas grand-chose.
Et pourtant on a regardé et on a repéré ceci, et je trouve ça assez extraordinaire : on a repéré que ces toutes premières cellules du coeur, avant qu’elles ne se regroupent pour former un coeur qui bat, ces cellules du coeur elles-mêmes font comme ça [le même battement que le coeur]. Les toutes premières cellules du coeur se regroupent volontiers ensemble et ensemble, pas d’un seul battement mais ensemble, les cellules du coeur battent déjà.
C’est à peu près au moment où l’enfant vient s’étouffer dans le stérilet. Quand il vient s’étouffer dans le stérilet, l’enfant ne meurt pas tout de suite, évidemment que non, ça va attendre pas mal de jours, et c’est après être arrêté, étranglé dans le stérilet, c’est après que commencent, tandis qu’il expire, les toutes premières cellules du coeur. Tant qu’il n’est pas accroché sur le stérilet, l’enfant n’est pas au stade où il développe les premières cellules du coeur.
Cela veut dire que les premières cellules du coeur de ces enfants-là, pour l’immense majorité, l’écrasante majorité, sont des cellules du corps qui acceptent déjà dans l’acquiescement, puisque c’est la seule chose que librement nous puissions faire de manière parfaite à cette période-là de la vie, acquiescent à avoir un coeur qui palpite dans l’agonie du don de soi dans l’offrande, donc il n’y a pas plus proche de l’Offrande de Jésus.
C’est aussi le stade où l’enfant commence à délester hors de lui-même, pour qu’il demeure vivant dans le corps de la mère, des cellules staminales.
C’est beau, les lois de la Sagesse de Dieu. Et nous voyons que la Sagesse de Dieu est une Sagesse de la Croix. Ce qu’il y a de fou dans le monde, ce qu’il y a de pitoyable, méprisé, écrasé, supprimé, oublié dans le monde, c’est cela que Dieu a choisi.
C’est le Pape, le Saint-Père, qui doit… Saint Jean, l’apôtre de Marie sur la terre, avec les sacrements, quelle est sa fonction si ce n’est pas celle de recueillir ce qu’il y a de plus pur, ce qui a le plus de puissance potentiellement à l’Acte pur de Dieu dans la Sagesse de la Croix de l’Union Hypostatique déchirée de Jésus et de l’Immaculée Conception ?
C’est pour cela qu’effectivement, plus nous nous rapprochons d’une intention pareille, plus nous nous rapprochons de la finalité principale de l’Eucharistie.
Et c’est pour ça que cette intention est belle. Elle n’est pas seulement belle, elle a quelque chose de très vertigineux. Ça donne un tourment eucharistique à toutes les Messes de la terre, un vertige, que Dieu se soit fait comme cela Offrande victimale dès son Union Hypostatique déchirée, dès la première cellule, mais ces premières cellules de Son Coeur aussi.
Ce qu’il y a aussi d’extraordinaire quand nous méditons le Mystère de la Visitation, c’est que Jésus n’en est pas au dix-neuvième jour. Marie est partie immédiatement, en toute hâte, à toute vitesse, elle est partie avec Joseph pour aller chez Jean Baptiste. Et le Verbe éternel, la Toute-Puissance de Lumière et d’Amour resplendissant, incréé et éternel de Dieu dans Ses petites cellules qui étaient deux, vingt, cinquante, cent… il n’y avait pas la moindre cellule cardiaque, si je puis dire, il n’y avait pas de cellules du Coeur de Jésus.
Donc il y a eu d’abord, puisque dans ces périodes-là – surtout lorsque l’on est dans un état originel immaculé et sans péché comme c’est le cas de l’Immaculée Conception et de Jésus – le corps lorsqu’il est pénétré dans l’Amour, la voix et le transport est pénétré d’une capacité d’agilité, de subtilité, de luminosité, et donc d’une capacité de pénétrer, d’être introduit dans le Trône de la Bénédiction qui a été transmise dans le plus grand des fils de la femme qui est un embryon – et lui, son coeur bat –, effectivement il y a eu comme une transfusion mystique, une métamorphose.
Cela implique la cinquième demeure, c’est sûr. Dans le Christ il y a les sept demeures ensemble. Et c’est dans l’Amour et donc il y a quelque chose de flamboyant qui s’est produit à ce moment-là.
Et c’est une fois qu’Il a commencé à battre d’une seule âme, d’un seul feu dans le coeur d’un embryon déjà béni de la Bénédiction du Mariage de Marie et Joseph, de cette Bénédiction palpitante, de cette Sponsalité venue de la future Croix de Jésus, du Verbe de Dieu déchiré, en sang, c’est tout de suite après cela que Jésus embryon a commencé à produire en Lui des cellules cardiaques. C’est extraordinaire que Dieu n’ait pas voulu que les cellules cardiaques de Son propre Coeur, de Son propre Corps, apparaissent si elles n’étaient pas sorties de cette Visitation, de cette intronisation, de cette métamorphose de la conception du Coeur Sacré de Jésus, Lequel n’a commencé à battre que dans d’autres cellules cardiaques que les Siennes.
C’est une très belle prophétie sur le Mystère de l’Eucharistie.
C’est que Dieu, Jésus, ne veut pas faire naître Son Coeur eucharistique jusqu’à la fin du monde sans qu’Il ne soit d’abord dans le coeur surnaturalisé et brûlé d’Amour de Ses fidèles, de la foi de l’Eglise, ce qui montre ce côté extraordinairement dépendant. Eve est sortie d’Adam, l’Immaculée Conception est sortie du Juste par excellence, le Coeur eucharistique du Christ sort comme cela également, Il vient d’un autre que Lui-même.
C’est pour cela qu’il y a une identification entre Dieu le Père et le coeur du Croyant des derniers temps, le coeur du grand Roi, il y a quelque chose de semblable, il y a quelque chose qui relève du même Visage, du même Feu, de la même Lumière, il y a une indivisibilité qui apparaît.
Cette transplantation de la petitesse eucharistique dans l’immensément grand de cette indivisibilité explique tout cela.
Et donc c’est très bien d’adopter les enfants.
C’est très bien que la Jérusalem spirituelle, la Jérusalem glorieuse, la Jérusalem angélique, la Jérusalem souffrante, la Jérusalem ardente s’associent à la Sainte Famille glorieuse incarnée dans le corps spirituel qu’elle en reçoit pour adopter dans son sein tous ces enfants offerts, tous ces enfants crucifiés, pour que leur âme puisse battre au même rythme que celui de Jésus qui s’offre dans Son Union Hypostatique déchirée dès le départ.
C’est bien qu’il y ait cette adoption, et dans cette adoption cette plongée, cette maîtrise du corps originel, cette pleine prise de possession du corps originel comme dit le pape Jean-Paul II : « Cette plénitude de la prise de possession du corps de l’homme dans les processus de l’unité sponsale du corps de l’homme et de la femme », alors oui, il y a un engloutissement.
Cette pleine prise de possession est quelque chose de très simple à faire finalement, et tellement limpide. Regardez, quand vous dites l’Epître aux Galates chapitre 5 :
Il faut d’abord beaucoup d’amour pour eux.
Il faut le faire avec beaucoup d’allégresse et de joie.
Tout cela se réalise dans une paix parfaite puisque cet amour pardonne tout et se réjouit de ceux qui nous ont permis de nous trouver dans cette grâce si sublime.
Du coup nous nous introduisons dans les surabondances indivisibles de la Bonté surabondante de Dieu et elle nous met dans une bienveillance totale vis-à-vis de tout.
Et du coup dans une attente qui relève de la grâce finale de l’Eglise, de la Jérusalem glorieuse, une attente sainte, une attente d’une force, d’une puissance capable de faire éclater le temps lui-même, de suspendre le temps : quand tu es d’une patience infinie, le temps n’existe plus, et cette patience fait que tu découvres l’humilité de l’Union Hypostatique de Jésus, humilité de Dieu dans Jésus.
Du coup il y a une douceur, une onction.
Du coup tu as confiance, tu as la foi, tu croies en tout.
Et du coup tu peux prendre possession du corps originel : la maîtrise de soi, tu peux du coup prendre possession du Trône.
Quand tu fais cela, tu commences à comprendre ce qui se passait dans la prière, l’union transformante de Saint Joseph pendant dix-neuf ans, tu commences à comprendre la grandeur de ce Saint, qui a été tellement cela que du coup Dieu a pu l’assumer dans l’unité sponsale de ses parents pour faire émaner l’Immaculée Conception dans le corps à partir de l’Union Hypostatique déchirée de Jésus sur la Croix, à partir du Verbe de Dieu.
Le Verbe de Dieu est féminin dans la Très Sainte Trinité. L’Epoux c’est le Père, l’Epouse c’est le Verbe, c’est la Parole, c’est l’Expression de Dieu vivante, glorieuse, lumineuse et éternelle, c’est la deuxième Personne de la Très Sainte Trinité, c’est l’Epousée.
Comme c’est à partir du Verbe de Dieu que tout cela est tiré dans Saint Joseph, du coup ça donne la femme, ça donne l’Immaculée Conception. Si elle est tirée de l’Union Hypostatique de Jésus, comme dit la définition dogmatique de l’Eglise catholique et les explications de saint Maximilien Marie Kolbe, elle ne pouvait pas être autre chose qu’une femme, et cela est second, tandis que tout ce qui est tiré du Christ c’est différent.
Tout cela est limpide, tout cela coule comme de l’huile toute pure, c’est une ligne pure.
Puisqu’ils nous sont confiés, puisque nous les avons adoptés, et il y a cet amour, il y a cet enthousiasme, il y a cette joie, il y a cette allégresse, il y a cette paix, cette absence totale de jugement, il n’y a plus aucun mouvement de condamnation, il n’y a que de la gratitude, la bonté surabondante qui fait que nous pouvons être ceux qui sont comptés parmi ces saints-là, les saints des derniers temps, il y a cet acquiescement lucide, libre, presque parfait, de l’offrande de notre innocence crucifiée dans l’Innocence triomphante et divine de Jésus, et cet acquiescement, cette gratitude dans laquelle ils nous entraînent, et du coup nous voyons tout dans le Bien, la bienveillance, et du coup notre patience est transformée avec eux, ces petites cellules de rien du tout sont l’incarnation de la patience, elles sont vivantes et elles sont dans la centrale de la vie de la terre et de la maman, nous pouvons aller jusqu’à la maîtrise de soi, c’est-à-dire jusqu’à la prise de possession, nous avons autorité si nous devenons le frère, la soeur, la mère, le père de ces enfants, nous avons autorité pour qu’avec l’Immaculée et Saint Joseph nous puissions les introduire et les engloutir dans le Calice du Précieux Sang, les consacrer au Précieux Sang dans leur corps.
Dans leur corps, parce que le corps est le lieu et la condition que Dieu a voulu de la croissance, de l’augmentation. C’est pour ça que ça ressemble à Saint Joseph. Joseph, en hébreu, ça veut dire : Dieu fait grandir, Dieu fait croître.
Alors il y a cet agrandissement, et j’imagine bien, c’est pour cela qu’il y a le rebondissement avec la Messe de demain matin, j’imagine bien que cet accroissement… il faut bien qu’il y ait, comme dans le Livre d’Ezéchiel, des réceptivités incarnées du corps spirituel qui cette fois-ci est fécondé par le corps glorieux du Papa et de la Maman, de Saint Joseph et de Marie glorifiés, ressuscités d’entre les morts, faisant écouler dans ces cellules offertes, ouvertes et toutes saintes, toutes glorifiées dans le Sang de Jésus, des cellules du corps spirituel venu d’en-haut pour que leur petitesse embryonnaire corporelle augmente dans l’incorruptibilité du corps de la première résurrection qui vient.
Disons qu’il y a un lien entre cette intention de Messe et la grande montée vers la mise en place du corps spirituel venu d’en-haut qui est l’immense condition j’allais dire méritoire de la fécondité de l’Eglise pour la première résurrection, qui fait qu’il y a quelque chose de leur corps qui devient incorruptible dans cette conjonction du corps originel repris en main dans le Sang du Christ et du corps spirituel venu d’en-haut, venu se conjoindre à lui pour cet agrandissement, cette croissance qui rétablit du coup leur âme dans l’incorruptibilité du corps.
Ce qui explique à mon sens qu’ils resteront avec nous.
Jésus dit ça aux Thessaloniciens. Saint Paul a écrit : « Je ne veux pas que vous ignoriez, frères et soeurs, ce que le Seigneur nous a enseigné. Lorsque viendra le Jour du Seigneur, nous ne mourrons pas tous, il y aura d’abord, aussi, la résurrection des justes, la première résurrection. » Les justes ressusciteront.
Parmi ceux qui connaissent la mort sans la connaître, il y a ces enfants, puisqu’ils sont encore vivants dans ce corps vivant, mais ils vivent l’instant de la mort qui dure très longtemps. C’est l’instant de la mort qui dure et ils ne sont encore pas morts.
Et c’est dans cet instant de la mort qui dure pendant cinquante ans que l’Eglise est chargée de venir faire écouler en eux par le fruit des sacrements la croissance d’un corps incorruptible, le corps spirituel venu d’en-haut pour le Miracle des trois Eléments.
Alors ils seront emportés dans la première résurrection d’une part, puis emportés à travers l’atmosphère, c’est-à-dire à travers la vie contemplative de Marie, de la Jérusalem spirituelle et de la Jérusalem glorieuse dans le flux et reflux de l’une à l’autre, dans les Noces de l’Agneau. Ils seront à ce moment-là les ouvriers, les instruments cette fois-ci vivants de la Célébration eucharistique des Noces de l’Agneau pour la purification de tous les éléments de la terre du sixième au septième sceau.
Tout est suspendu à ces enfants.
C’est pour ça que je voulais m’arrêter pour vous donner l’intention de cette Messe.
Que le Seigneur ait inspiré à cette petite dans son silence transformé cette intention-là, je trouve que c’est beau, j’ai tout de suite dit oui, tout de suite bien sûr, nous nous engloutissons immédiatement pour le faire, pour courir là-dedans, et c’est ce que nous allons faire maintenant une vingt-et-unième fois.
Sainte Rita de Cassia avait dit : « Vous savez, quand c’est absolument impossible pour les hommes, faites-le vingt-et-une fois parce que c’est possible pour Dieu ». Les causes impossibles, n’est-ce pas ?, c’est cela. C’est de là que ça vient quand nous faisons vingt-et-un jours pour Sainte Rita pour les causes impossibles.
Par rapport à ces enfants-là, nous sommes un petit peu comme ceux qui ont été choisis pour admirer ce que Dieu fait en eux, admirer leur liberté d’offrande, d’acquiescement dans l’immolation et l’union avec l’Union Hypostatique offerte et victimale du Verbe de Dieu dès le départ de Sa vie embryonnaire, et aussi l’odeur et la manière de le réaliser dans le Mystère de Compassion de l’Immaculée Conception qui a démarré de cette manière.
Cela donne vraiment une lumière très forte pour pouvoir contempler ce qui se passe dans les premiers pas de la vie embryonnaire de Jésus, dans les premiers pas de la vie embryonnaire de
Saint Joseph aussi neuf mois avant sa propre naissance, et aussi dans les premiers pas de la vie embryonnaire de l’Immaculée Conception dans son Mystère de Compassion.
C’est là que nous touchons et que nous pouvons voir, pénétrer, découvrir, admirer et rentrer dans le Mystère de la Sagesse de la Croix. C’est une Sagesse primordiale, c’est l’Eglise primordiale. Dans l’Eglise primordiale c’est celle qui est inscrite dans le Livre de la Vie accompli. L’Eglise de l’accomplissement est l’Eglise primordiale.
Qu’une âme créée par Dieu neuf mois avant la naissance puisse voir cela, comprendre cela, contempler cela et s’écouler délicieusement, librement dans cette Lumière pour être elle-même transformée, métamorphosée dans cette Lumière-là, aimer cela, acquiescer, trouver ses complaisances en cela, trouver cette joie sourde et profonde à disparaître en cela et à y demeurer dans la croissance, dans la solidarité, l’unanimité, jusqu’au Miracle des trois Eléments, nous comprenons très bien que ça fasse l’admiration du monde angélique.
Les anges ne peuvent pas être crucifiés, alors ça fait l’admiration du monde angélique, et cela explique pourquoi ça va de soi que dans la vie embryonnaire l’ange s’engloutit jusqu’à l’intime, la proximité la plus forte qui soit avec l’embryon, pour lui communiquer dans la vastitude le déploiement intime des secrets cachés de Dieu jusqu’à sa naissance.
Cela vient de la Sagesse de la Croix.
Même si nous ne comprenons pas tout, nous pressentons tout cela.
Ce qui est sûr, c’est que dans les oraisons d’aujourd’hui – pas les oraisons qu’on faisait dans les années 1920, non, les oraisons d’aujourd’hui –, les oraisons de l’Eglise du Shiqoutsim Meshomem, l’oraison de l’ouverture du Sanctuaire de la Paternité de Dieu ouverte à tous, vulnérable…
Qui seront les premiers à s’engloutir dans cette ouverture du Saint des Saints de la Paternité de Dieu ouverte par les dévastateurs pour que les insidieuses présences n’y pénètrent pas ? C’est aujourd’hui, cela.
C’est l’ardeur de l’oraison dans le fruit des sacrements de ceux qui suivent le désir surnaturel et eucharistique de ces enfants, et nous suivons avec eux, et là nous pénétrons pour que l’Ange de la Paix puisse écarter de sa Kabod du Miracle des trois Eléments, de cette Gloire sensible, toutes les insidieuses prétentions des pénétrations meshomiques et shiqoutsim meshomemiques de notre humanité d’aujourd’hui. C’est vraiment aujourd’hui, cela.
Donc l’oraison de l’union transformante, nous avons ce désir d’y pénétrer, de le voir, de le contempler, d’être illuminés et dans cette illumination d’être sanctifiés de la sainteté qui y correspond.
Et cette Sanctification, Lumière née de la Lumière, nous porte forcément dans ce lieu de la sainteté de l’ouverture des temps.
La patience de Dieu et de la patience de la création tout entière sont indivisiblement présentes dans cette oraison de la cinquième demeure.
Dans cette oraison de la cinquième demeure nous nous laissons saisir, engloutir dans ce que nous n’aurions pas pu comprendre si nous n’étions pas saisis dans cette métamorphose de l’envol de la colombe dans ce Mystère nouveau de l’ouverture des temps.
C’est ça, la sainteté de la France, du nouvel Israël de Dieu au milieu des multitudes.
Dieu a voulu que cette Croix Glorieuse s’épanouisse et se dresse sur la terre infidèle.

C’est la chevauchée du coeur qui palpite encore dans les cendres, au-delà du Mystère qui traverse même les espaces de notre histoire terrestre, de la résurrection, et emporté au-delà de la solennité de l’Ascension dans le sein du Père dès cette terre.
Nous sommes sûrs que nous sommes dans la ligne de la mission des enfants de Dieu, des enfants de l’Immaculée, des enfants de la Sponsalité, des enfants de la Croix Glorieuse.
Vous voyez par exemple, je le dis souvent mais le coeur de Jeanne d’Arc, Patronne de la France, son étendard, cette chevauchée fantastique qui doit être celle du nouvel Israël de Dieu au milieu des multitudes, son coeur n’a pas brûlé dans le feu de Monseigneur Cauchon, son coeur était encore donc tout vivant, tout brûlant, tout palpitant, tout frais même, donc, vous le savez comme moi, ils ont coupé en morceaux le coeur de Jeanne d’Arc pour le jeter dans la Seine à Rouen, à un endroit que nous connaissons, et il y a quelques-uns qui ont gardé ces tout petits bouts de coeur qui étaient encore vivants, qui palpitaient, un peu comme les cellules de l’embryon qui ne sont pas encore un coeur entier et qui palpitent déjà. Le coeur de Jeanne d’Arc palpite encore dans les toutes petites parties du coeur, le coeur d’Amour de Jeanne d’Arc est encore vivant, le coeur d’Amour de Jésus et de Jeanne d’Arc est encore vivant dans une palpitation incorruptible.
L’Eglise catholique a décidé d’en faire une solennité le dimanche qui suit le 8 mai de chaque année, et le dimanche qui suit le 8 mai de chaque année est toujours un dimanche de Pâque, donc ça veut dire que l’Eglise dit que ça dépasse le Mystère de la Résurrection puisqu’on ne fête plus la Pâque le dimanche de Pâque si c’est ce jour-là la solennité de Jeanne d’Arc. La solennité de Jeanne d’Arc passe devant, cela veut dire que c’est plus important, cela veut dire que la vocation de la France va plus loin que le Mystère de la Résurrection et c’est lié à ce coeur qui bat encore.
Regardez le lien qui se fait comme ça entre l’Eglise militante de la France et les apôtres des derniers temps dont le coeur bat.

De conjoindre les deux dans le Coeur eucharistique, Trois en Un, Un en Trois :
בשלשה אחד באחד שלשה אלהים הקדש רוח אלהים בן אלהים אב
c’est l’absolution du monde que nous aurons dans l’ouverture du cinquième sceau, n’est-ce pas vrai ?
C’est ça, l’explication de l’absolution du monde. Il n’y a pas d’ennemis, il n’y a pas d’amis, il n’y a plus rien que ce don qui est fait, et l’acquiescement dans lequel tout le monde va pouvoir s’introduire.
C’est bien de s’arrêter comme ça quelquefois avant la Messe pour dire quelle est l’intention de la Messe.
Il faudrait écrire tout cela, il faudrait le dire partout, il faudrait mettre cela sur internet.
Mais est-ce que sur internet les gens vont entendre cela ? Je ne sais pas.
Oui, je crois que les gens entendraient, savez-vous pourquoi ? Parce que c’est très simple, ce n’est pas compliqué du tout, ce n’est pas intellectuel, ce n’est pas un message.
Personne ne dira cela dans un message. Si, quelqu’un l’a lu et d’un seul coup nous allons voir un message qui dira quelque chose de ce genre. J’en connais plein qui font comme ça, en disant : « J’ai reçu un message », alors je leur dis : « Ah bon ? Tu es sûr ? ».
Ce n’est pas un message, c’est la Sagesse de la Croix vécue par les enfants et vécue par la sainteté du Roi de France, de la Royauté, la sainteté de la mission de l’Israël ultime de Dieu sur la terre.
Et nous, nous vivons de cela avant que cela ne puisse s’exprimer dans ce silence d’environ une demi-heure.
« Il se fit dans le Ciel un silence d’environ une demi-heure ».
Je ne sais pas comment on dit ça en italien.
« Il se fit dans le Ciel un silence d’environ une demi-heure », dans l’Apocalypse.
C’est l’oraison de l’union transformante avant que cela n’arrive pour que cela puisse arriver. Priorité absolue à l’oraison pour que cela arrive.

« Il se fit dans le Ciel un silence d’environ une demi-heure ».
Trois fois sept minutes pour que ce qui est impossible à tous les saints de la terre de tous les temps et de tous les lieux, y compris le pape saint Pie X, soit possible pour Dieu dans la sainteté de l’ouverture des temps.
Mais il faut bien qu’il y ait quelqu’un qui en soit la cause méritoire. Il n’y a pas d’Immaculée Conception s’il n’y a pas le nard de Saint Joseph pendant dix-neuf ans. Il faut qu’il y ait une cause méritoire, il faut la France, il faut qu’il y ait ce grand Roi, ce grand Saint, cette sainteté d’une humilité absolument incarnée de Dieu dans une chair humaine remplie d’Amour et lucide sur la Sagesse de la Croix, peut-être pas lucide sur lui-même mais lucide sur la Sagesse de la Croix et palpitant en elle pour toute la nature humaine.
Les enfants, quand ils palpitent d’Amour dans la palpitation eucharistique, ils ne palpitent pas pour eux-mêmes, ils palpitent pour toute la nature humaine, ils ne palpitent pas pour leur avortement à eux, non, pas du tout, pas le moins du monde, ils palpitent pour toute la nature humaine.
Et c’est ça que le Seigneur nous donne dans la grâce lorsque nous faisons oraison, Il nous établit par métamorphose dans cet état où c’est effectivement, de manière très sensible, une palpitation de notre chair, de notre sang, de notre coeur dans la nature humaine tout entière, c’est celle de la nature humaine tout entière assumée, confondue et absolument pas fusionnée.
Qu’est-ce que vous en pensez, soeur Nocira ?
[Soeur Nocira] Je suis édifiée, [petit passage inaudible] à la création tout entière.
Gloria in excelsis Deo.
Et in terra pax hominibus bonae voluntatis. Laudamus te. Benedicimus te. Adoramus te. Glorificamus te.
Gratias agimus tibi propter magnam gloriam tuam. Domine Deus, Rex cælestis, Deus Pater omnipotens. Domine Fili unigenite, Jesu Christe. Domine Deus, Agnus Dei, Filius Patris. Qui tollis peccata mundi, miserere nobis. Qui tollis peccata mundi, suscipe deprecationem nostram. Qui sedes ad dexteram Patris, miserere nobis. Quoniam tu solus Sanctus. Tu solus Dominus. Tu solus Altissimus, Jesu Christe. Cum Sancto Spiritu, in gloria Dei Patris. Amen.

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Homélie 21° Dim. TO : partir ou rester ?

23 Août 2015, 18:16pm

Publié par Véronique

Dimanche 23 aout 2015 - 21° dimanche du Temps ordinaire

Textes liturgiques : Jos 24,1-18 ; Ps 33 ; Ep 5,21-32 ; Jn 6,60-69

Partir ou rester : telle est la question incisive posée par l’évangile de ce dimanche. Et cette question est grave. Le discours sur le pain de vie à Capharnaüm conduit en effet le ministère de Jésus à une situation de crise : le Christ perd beaucoup de ses disciples qui font marche arrière et l’abandonnent. Moment terrible de division et de séparation dans la communauté des disciples. Mais l’évangéliste Jean souligne que Jésus ne cherche à retenir personne : il n’est pas un gourou à la recherche de nombreux adeptes. Aussi rend-il leur liberté aux Douze : « Voulez-vous partir vous aussi ? » Cette question, nous avons peut-être déjà entendu le Seigneur nous la poser au cours de petites ou grandes crises de notre chemin de foi. Moment de doute sur son chemin de vie consacrée, épreuve douloureuse au sein de son mariage, expérience difficile de vie chrétienne dans l’Eglise, etc. Chacun est confronté à ce combat spirituel où la crise devient moment de discernement, donc de décision : partir ou rester ? Trois étapes peuvent nous guider dans ce combat spirituel, à travers trois mots : le désir, la mémoire, la confession.

Première étape en temps de crise : revenir à son désir. Pour les Douze, cela voulait dire, en ce moment de choix, rééentendre dans leur cœur la question initiale du Maître : « que cherchez-vous ? » (Jn 1,38) et l’expression de leur quête « Rabbi, où demeures-tu ? » (1,39). Les Douze cherchaient en effet une demeure, la demeure de Dieu et ils la trouvèrent en Jésus en restant auprès de lui. Cela fait la différence avec une partie de la foule qui cherchait en Jésus un roi nourricier depuis la multiplication des pains et qui forcément étaient déçus par les dernières paroles de Jésus parlant d’un pain spirituel et même de sa chair qu’il donnerait en nourriture. Revenir à son désir, c’est toucher en nous la force inaugurale qui nous a mis en marche, c’est accéder de nouveau à la motion initiale de l’Esprit Saint en notre cœur. Car « personne ne peut venir à [Jésus] si le Père ne l’attire  » dans l’Esprit Saint. Si nous sommes ici, c’est parce que l’Esprit Saint nous a mis en route vers le Maître : Dieu a mis en nous « cet unique désir » comme dit l’oraison que nous avons priée. Quand la crise ébranle les repères, retrouver accès à son désir intérieur est la première manière de reprendre pied dans son cœur et dans sa tête afin de renouer le fil de son histoire.

Le Christ3 2e étape : faire mémoire des œuvres de Dieu. Avant la crise, la suite du Seigneur était source de joie. Les Douze ont été témoins des noces de Cana (Jn 2), de la guérison du paralytique (Jn 5), des paroles incomparables de ce rabbi. « Jamais homme n’a parlé comme cet homme. » « Il a les paroles de la vie éternelle. » Les tribus d’Israël ont fait le même travail de mémoire pour choisir de rester dans l’alliance alors que Josué leur demande quel dieu ils veulent suivre : « C’est le Seigneur notre Dieu qui nous a fait monter du pays d’Egypte, qui sous nos yeux a accompli tous ces signes et nous a protégés. » Faire mémoire des œuvres de Dieu est capital car la crise pousse à l’amnésie spirituelle. Et l’oubli conduit à l’aveuglement et à l’ingratitude. Or Dieu a-t-il jamais déçu notre désir profond ? Ses voies sont certes impénétrables mais le Seigneur ne trompe pas l’attente de notre désir, s’il est sincère et bon. « Le Christ a aimé l’Eglise et s’est livré lui-même pour elle » et donc pour nous rappelle saint Paul à notre mémoire. Le Seigneur fit pour nous des merveilles : ne les oublions pas ou alors nous partirons, amnésiques, ingrats et amers. Demeurer, c’est se souvenir.

3e étape : le désir et la mémoire ne suffisent pas si elles ne conduisent pas à la confession de la foi. Le Christ nous laisse libres de notre ‘oui’. Forts d’avoir réactivé notre désir de Dieu et notre mémoire spirituelle, nous avons encore à franchir le pas de la foi au milieu de la crise. Cela peut ressembler à un saut dans le vide… Certainement que les Douze n’ont pas saisi le sens des paroles de Jésus sur le don de sa chair et de son sang (voir dimanche dernier). Peut-être ont-ils été scandalisés comme les autres. Mais Pierre s’appuie sur la foi et confesse : « Nous croyons et nous savons que tu es le saint de Dieu. » Il en est de même pour nous : lors d’une crise, nous ne comprenons pas forcément où est Dieu, comment il agit et la tentation est grande de faire marche arrière. Le démon susurre le « à quoi bon ? » qui conduit à fermer le cœur. C’est précisément là qu’il faut s’ancrer dans notre mémoire spirituelle pour consentir à ce que l’œuvre de Dieu nous dépasse et à choisir l’espérance théologale. Si Dieu ne nous a pas abandonnés hier, il n’y a pas de raison que cela change… « Dieu ne change pas » nous dit sainte Thérèse d’Avila pour nous encourager ! En ce moment crucial, nous pouvons aussi nous appuyer sur la foi de l’Eglise, sur le ‘nous croyons’ confessé depuis cette parole de saint Pierre jusqu’à aujourd’hui : « Seigneur à qui irions-nous ? (…) Nous croyons. »

Avec le Seigneur, rien n’est jamais perdu et notre crise personnelle ou collective peut devenir un sursaut salutaire. Cela ne se fait pourtant pas sans cet engagement à renouer avec son désir, à se souvenir de l’œuvre de Dieu dans notre vie, à confesser avec l’Eglise notre foi dans le Christ. Oui Seigneur, c’est bien Toi que nous cherchons, c’est en Toi que nous voulons demeurer. Que cette confession de foi que nous renouvelons ensemble chaque dimanche ouvre notre cœur pour accueillir avec amour Celui qui se livre à nous en sa chair et en son sang. Amen.

fr. Jean-Alexandre de l'Agneau, ocd

 

Source : http://www.carmel.asso.fr/Homelie-21o-Dim-TO-partir-ou-rester.html

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"Quand Marie parle" - père Michel-Marie Zanotti-Sorkine (enseignement)

1 Août 2015, 18:34pm

Publié par Véronique

QUAND MARIE PARLE

 

Le 14.VII.2015 au Sanctuaire Notre-Dame du Laus (Saint-Étienne-le-Laus)

Ces sept enseignements ont été donnés par le Père Michel-Marie durant la session estivale du mardi 14 au dimanche 19 juillet 2015.

 

 

La flamme de l'amour qui sépare

 

 

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La flamme de l'amour qui transforme

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La flamme de l'amour qui se communique

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La flamme de l'amour qui jubile

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La flamme de l'amour qui savoure

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La flamme de l'amour qui compatit

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La flamme de l'amour qui consume

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