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Le.blog.catholique.de.Véronique (Blog personnel)

Marie, Sanctuaire du Saint-Esprit.

31 Mai 2017, 20:54pm

Publié par Véronique

Marie est le Sanctuaire par excellence du Saint-Esprit, elle est aussi son associée dans l'oeuvre de la sanctification des âmes. En vertu de notre baptême, nous devons rendre un culte au Saint-Esprit.
Le Saint-Esprit n'a pas attendu la confirmation pour prendre possession de notre âme. Au baptême, le prêtre prononce ces paroles, au cours d'un exorcisme : "Sors de ce corps formé par Dieu, esprit immonde, et laisse la place au Saint-Esprit".

C'est la grâce sanctifiante qui, reçue au baptême, fait de notre âme la demeure de Dieu, de la Sainte Trinité. Mais comme la sanctification est attribuée au Saint-Esprit, notre âme devient le Temple du Saint-Esprit. Dans un sanctuaire, on vient rendre à Dieu un culte... Or le Saint-Esprit dans nos âmes est bien souvent seul, c'est une réalité à laquelle on ne pense pas assez. Nous sommes en état de grâce, le Saint-Esprit est en nous, et nous n'y pensons guère...

Le Saint-Esprit est Esprit de Vie, le moteur qui nous emporte vers la vie éternelle ; en nous Il est actif. Au baptême, Il a déposé en nous des dons, pour capter ses ondes divines, sa parole, pour recevoir son souffle et être facilement mobile à son action.

Nous avons donc des devoirs vis-à-vis du Saint-Esprit. Particulièrement en cette préparation de la fête de Pentecôte, nous devons Lui rendre un culte dans le sanctuaire intérieur de notre âme, L'adorer et L'aimer, être dosile et attentifs à ses inspirations.

Parmi toutes les créatures dotées par Dieu de la grâce sanctifiante, qu'elle est celle qui a été par excellence le sanctuaire du Saint-Esprit sinon celle qui a reçu dès le premier instant de sa conception la plénitude de la grâce. On emploie communément pour marquer les relations de Marie avec le Saint-Esprit le terme d'épouse. Mais du Saint-Esprit, elle est avant tout le Temple, le Sanctuaire.

Ce que nous devenons au baptême, Marie le fut dès le premier instant de sa conception. Elle était déjà consacrée Temple de Dieu, Temple jamais profanée ; le démon ne put même pas un instant l'habiter.

La deuxième visite du Saint-Esprit, dans son Sanctuaire, fut lors de l'Annonciation. L'Esprit-Saint survint en Marie pour y opérer son chef d'oeuvre : un Dieu fait homme. Il en fait la Mère de Dieu. Enfin la troisième visite, à la Pentecôte, Il vint opérer en Marie quelque chose de nouveau. Il vint la confirmer comme Mère de toute l'Eglise.

A l'Annonciation, le Saint-Esprit forma le corps du Christ, à la Pentecôte, Il forma le corps de l'Eglise. L'Eglise, c'est le même corps avec Jésus, on l'appelle le corps mystique du Christ. Le Christ est la tête, nous sommes les membres. Marie ne pouvait donner naissance à la tête sans les membres. Voici donc ce qu'opéra en Marie le Saint-Esprit au jour de la Pentecôte. Il forma en Marie "le corps" : Il donna naissance au corps mystique du Christ. Et cette oeuvre de la Pentecôte, Il l'accomplira jusqu'aux derniers jours du monde, tant qu'il y aura à former des élus pour le ciel.

C'est par Marie que le Saint-Esprit nous configure à l'image de Jésus. C'est par Marie qu'Il opéra et achèvera en nous l'oeuvre de notre sanctification. Le jour de la Pentecôte, le Saint-Esprit comble d'abord de ses nouvelles faveurs Son Sanctuaire. Il y puise par les apôtres et Il y puisera jusqu'à la fin des temps pour transmettre et la grâce de ses dons à tous ceux qui, en devenant les enfants du Père céleste, deviendraient les fils de Marie.

La Vierge Marie, inséparable de Jésus dans l'oeuvre du salut du monde devient aussi l'associée du Saint-Esprit, la corédemptrice dans l'oeuvre de notre sanctification. Si nous voulons être l'objet des faveurs du Saint-Esprit, établissons la dévotion à Marie dans nos âmes. Un grand serviteur de la Vierge, saint Louis-Marie Grignon de Montfort, disait : "Quand le Saint-Esprit a trouvé Marie dans une âme, Il y vole, Il y entre pleinement, Il se communique à cette âme abondamment et une des raisons pour lesquelles le Saint-Esprit ne fait pas maintenant des merveilles dans les âmes, c'est qu'Il n'y trouve pas une assez grande union avec elle.

Que nos âmes brûlent donc d'amour pour la Vierge Marie, elles seront vite embrasées d'Amour de Dieu.

Paroles d'un Abbé.

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31 mai : fête du jour de la visitation de la Vierge Marie

31 Mai 2017, 20:52pm

Publié par Véronique

Fête instituée le 2 juillet 1389 par le pape Urbain VI...

 
 

Marie, à l'annonce de la grossesse de sa cousine par l'Ange Gabriel (Luc 1, 26-39), se met en route pour être aux côtés d'Elisabeth enceinte de six mois de Jean-Baptiste. Les deux femmes se retrouvent (Luc 1, 39-56). A peine la salutation de Marie retentit-elle aux oreilles d'Elisabeth que l'enfant qu'elle porte tressaille en elle. L'évangéliste Luc précise qu'aussitôt Elisabeth fut remplie de l'Esprit-Saint, déclarant Marie « pleine de grâce » et « Mère du Seigneur ». Le mystère de la Visitation nous propose, en condensé, toutes les dimensions du Salut apporté par Jésus : Leçons de charité et de zèle, de prévenance et d’amabilité ! Leçons de mortification, d’humilité, de sanctification des actions communes et des relations nécessaires avec le monde !
(SOURCE)


Sous l'inspiration de l'Esprit Saint, Marie dit alors Le Magnificat.

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How Great Thou Art - Comme Vous êtes grand ! (Chant chrétien de louange)

30 Mai 2017, 19:04pm

Publié par Véronique

En ces temps agités et qui le seront de plus en plus,

louer Dieu éloigne les ténèbres

(avec tout notre cœur et toute notre foi)

Liens : Qu'est-ce que la louange ? - Combat spirituel et louange

Verset 1 :
O Lord my God! When I in awesome wonder
Oh Seigneur, mon Dieu ! Lorsque complètement émerveillé,
Consider all the works Thy hands have made.
je considère tout le travail que Vos mains ont fait,
I see the stars, I hear the rolling thunder,
Je vois les étoiles, j'entends le tonnerre,
Thy power throughout the universe displayed.
Votre force exhibée à travers l'univers.
 
Refrain :
Then sings my soul, my Saviour God, to Thee ;
Alors mon âme Vous chante, Dieu, mon Sauveur ;
How great Thou art, how great Thou art !
Comme Vous êtes Grand, comme Vous êtes Grand !
Then sings my soul, My Saviour God, to Thee :
Alors mon âme Vous chante, Dieu, mon Sauveur ;
How great Thou art, how great Thou art !
Comme Vous êtes Grand, comme Vous êtes Grand !
 
Verset 2 :
When through the woods and forest glades I wander
Lorsque j'erre dans les forets et les clairières
And hear the birds sing sweetly in the trees ;
Et j'entends les oiseaux chanter doucement dans les arbres ;
When I look down from lofty mountain grandeur
Lorsque je regarde vers le bas depuis la grandeur de la montagne majestueuse
And hear the brook and feel the gentle breeze :
Et que j'entends le ruisseau et sens la douce brise :
 
(Refrain)
 
Verset 3 :
And when I think that God, His Son not sparing,
Et lorsqu'on pense que Dieu, n'épargnant pas son propre fils,
Sent Him to die, I scarce can take it in ;
L'a envoyé pour mourir, je ne sais presque pas le garder pour moi;
That on the cross, my burden gladly bearing,
Que sur la croix, portant volontiers mon fardeau
He bled and died to take away my sin :
Il a saigné et est mort pour me libérer de mon pêché:
 
(Refrain)
 
Verset 4 :
When Christ shall come with shouts of acclamation
Lorsque le Christ viendra sous les acclamations
And take me home, what joy shall fill my heart !
Et m'emmènera chez moi, combien de joie remplira mon cœur !
Then I shall bow in humble adoration,
Alors je m'inclinerai avec humble adoration,
And there proclaim, my God, how great Thou art !
Et je proclamerai , mon Dieu, combien Vous êtes Grand !
 
(Refrain)

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Sainte Jeanne d'Arc, sa foi est une force

30 Mai 2017, 18:10pm

Publié par Véronique

Si notre foi devient faible, regardons Sainte Jeanne d'arc et la force de sa foi. Elle est inébranlable. Sa foi est une force. Dieu, Dieu, Dieu, en premier, en tout, quoi qu'il en soit, quoi qu'il advienne. Sainte Jeanne d'Arc a fait de Dieu le centre unique de sa vie. Pour toute chose, elle s'en remettait à Lui. Une combattante dans la foi, dans les bons moments de sa vie comme dans les plus difficiles. Rien ne pouvait la faire renoncer à servir Dieu. Voilà un exemple de foi à suivre dans nos moments de vie.

N'hésitons pas à la prier pour qu'avec elle, nous soyons les soldats de la France. Invoquons-la pour qu'elle défende la France, fille aînée de l'Eglise et vienne à son secours.

Véronique

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30 mai - Fête de Sainte Jeanne d'Arc (1412 - 1431)

30 Mai 2017, 18:01pm

Publié par Véronique


Sainte Jeanne d'Arc
« La Pucelle d'Orléans »
Patronne secondaire de la France

Sainte Jeanne d'Arc montre d'une manière particulièrement éclatante combien Dieu se plaît à choisir les plus faibles instruments pour l'accomplissement des plus grandes choses.

Jeanne d'Arc naît à Domrémy, dans la Lorraine actuelle, le 6 janvier 1412 ; ses parents, Jacques d'Arc et Isabelle Romée, étaient des cultivateurs faisant valoir leur petit bien. La première parole que lui apprit sa mère fut le nom de Jésus ; toute sa science se résuma dans le Pater, l'Ave, le Credo et les éléments essentiels de la religion. Elle se confessait et communiait très régulièrement ; tous les témoignages contemporains s'accordent à dire qu'elle était « une bonne fille, aimant et craignant Dieu », priant beaucoup Jésus et Marie. Son curé put dire d'elle : « Je n'ai jamais vu de meilleure chrétienne, et il n'y a pas sa pareille dans toute la paroisse. »

La France était alors à la merci des Anglais et des Bourguignons, leurs alliés ; la situation du roi Charles VII était désespérée. Jeanne avait treize ans quand l'Archange saint Michel lui apparut une première fois, vers midi, dans le jardin de son père et lui donna des conseils pour sa conduite. Il lui déclara que Dieu voulait sauver la France par elle. Les visions se multiplièrent ; l'Archange protecteur de la France était accompagné de sainte Catherine et de sainte Marguerite, que Dieu donnait à Jeanne comme conseillères et comme soutien.

Jusqu'ici la vie de Jeanne est celle d'une pieuse bergère ; elle va devenir celle d'une guerrière vaillante et inspirée ; elle avait seize ans quand le roi Charles VII, convaincu de sa mission par des signes miraculeux, lui remit la conduite de ses armées. Bientôt Orléans est délivrée, les Anglais tremblent et fuient devant une jeune fille. Quelques mois plus tard, le roi est sacré à Reims.

Jeanne fut trahie à Compiègne, vendue aux Anglais, et après un long emprisonnement, où elle subit de nombreux outrages, elle fut condamnée et brûlée à Rouen (30 mai 1431).

Jeanne d'Arc a été béatifiée le 18 avril 1909, par saint Pie X (Giuseppe Melchiorre Sarto, 1903-1914), et proclamée sainte le 16 mai 1920 par le pape Benoît XV (Giacomo della Chiesa, 1914-1922).

Sainte Jeanne d'Arc a été déclarée Patronne secondaire de la France par un Bref du pape Pie XI, le 2 mars 1922.

Pour approfondir, lire la Catéchèse du pape Benoît XVI :
>>> Sainte Jeanne d’Arc
[Allemand, Anglais, Croate, Espagnol, Français, Italien, Portugais]

 

Un documentaire sur sainte Jeanne d'Arc

On a tendance à oublier que Jeanne d'Arc, symbole de courage, de fidélité et d'espérance, fut imprégnée dès l'enfance d'une mission divine. À peine se souvient-on du soutien que lui apportèrent les voix de l'archange Saint Michel, de Sainte Catherine et de Sainte Marguerite, qui l'inspirèrent constamment. Mais que sait-on réellement de la spiritualité profonde de celle dont l'Église a réhabilité la mémoire en l'élevant au rang de sainte de telle sorte qu'elle demeure la gloire de la France dont elle fut déclarée patronne secondaire ? Ce programme captivant, tourné sur les lieux où naquit, vécut et mourut Jeanne d'Arc, fait la part belle à la spiritualité de celle dont la bonté transcenda la grandeur et qui reste l'un des personnages les plus marquants de notre Histoire. Un splendide et passionnant documentaire qui éclaire d'un jour nouveau la personnalité de Jeanne d'Arc dont Jules Quicherat a eu raison de dire que " sainte du Moyen-Âge que le Moyen-Âge a rejetée, elle doit devenir celle des temps modernes ". Un film de Janine et Armand Isnard.
Emission du 30/05/2012

 

Sa vie racontée aux enfants

 

L'anneau de sainte Jeanne d'Arc de retour en France - Au Puy du Fou, le 20 mars 2016

 

Litanies de sainte Jeanne d'Arc

Père céleste, qui êtes Dieu, --> ayez pitié de nous.

Fils, Rédempteur du monde, qui êtes Dieu, --> ayez pitié de nous.

Esprit-Saint, qui êtes Dieu, --> ayez pitié de nous.

Sainte Trinité, qui êtes un seul Dieu, --> ayez pitié de nous.


Sainte Jeanne d'Arc, née à Domrémy, --> priez pour nous.

Sainte Jeanne d'Arc, née dans la nuit de l'Épiphanie, --> priez pour nous.

Sainte Jeanne d'Arc, fille de laboureurs, --> priez pour nous.

Sainte Jeanne d'Arc, faisant l'aumône aux pauvres, --> priez pour nous.

Sainte Jeanne d'Arc, simple et douce fille de France, --> priez pour nous.

Sainte Jeanne d'Arc, qui avez entendu la voix d'un ange, --> priez pour nous.

Sainte Jeanne d'Arc, qui avez vu saint Michel, --> priez pour nous.

Sainte Jeanne d'Arc, qui avez écouté tous les bons conseils de saint Michel, --> priez pour nous.

Sainte Jeanne d'Arc, à qui saint Michel demanda de secourir le roi de France, --> priez pour nous.

Sainte Jeanne d'Arc, qui avez promis à l'Ange de garder votre virginité, --> priez pour nous.

Sainte Jeanne d'Arc, qui avez refusé le mariage, --> priez pour nous.

Sainte Jeanne d'Arc, qui vous êtes consacrée uniquement à l'appel de Dieu, --> priez pour nous.

Sainte Jeanne d'Arc, protégée par sainte Marguerite et sainte Catherine, --> priez pour nous.

Sainte Jeanne d'Arc, qui vous êtes fait accompagner auprès du Dauphin, --> priez pour nous.

Sainte Jeanne d'Arc, à qui vos compagnons furent entièrement dévoués, --> priez pour nous.

Sainte Jeanne d'Arc, qui vous êtes agenouillée devant le Roi, --> priez pour nous.

Sainte Jeanne d'Arc, qui avez annoncé au Dauphin qu'il serait sacré et couronné à Reims, --> priez pour nous.

Sainte Jeanne d'Arc, qui avez pris l'armure, --> priez pour nous.

Sainte Jeanne d'Arc, qui avez annoncé la défaite des Anglais, --> priez pour nous.

Sainte Jeanne d'Arc, portant l'étendard de Notre-Seigneur, --> priez pour nous.

Sainte Jeanne d'Arc, qui encouragiez les hommes de votre armée à la confession, --> priez pour nous.

Sainte Jeanne d'Arc, qui avez ordonné par trois fois aux Anglais de quitter le Royaume de France, --> priez pour nous.

Sainte Jeanne d'Arc, qui avez donné l'assaut vaillamment, --> priez pour nous.

Sainte Jeanne d'Arc, qui avez délivré la ville assiégée d'Orléans, --> priez pour nous.

Sainte Jeanne d'Arc, qui avez remporté toutes vos batailles contre les Anglais, --> priez pour nous.

Sainte Jeanne d'Arc, qui avez ouvert la route vers Reims, --> priez pour nous.

Sainte Jeanne d'Arc, très priante, --> priez pour nous.

Sainte Jeanne d'Arc, très patiente, --> priez pour nous.

Sainte Jeanne d'Arc, toujours gaie, --> priez pour nous.

Sainte Jeanne d'Arc, revêtue d'humilité, --> priez pour nous.

Sainte Jeanne d'Arc, très courageuse et pleine d'audace, --> priez pour nous.

Sainte Jeanne d'Arc, enthousiaste et forte de vos étonnantes victoires, --> priez pour nous.

Sainte Jeanne d'Arc, avertie par les voix de sainte Marguerite et sainte Catherine de votre emprisonnement, --> priez pour nous.

Sainte Jeanne d'Arc, trahie par le Roi, --> priez pour nous.

Sainte Jeanne d'Arc, persécutée durant de longs interrogatoires, --> priez pour nous.

Sainte Jeanne d'Arc, menacée de tortures, --> priez pour nous.

Sainte Jeanne d'Arc, condamnée au bûcher, --> priez pour nous.

Sainte Jeanne d'Arc, qui avez accepté héroïquement la sentence, --> priez pour nous.

Sainte Jeanne d'Arc, glorifiant Dieu par des louanges sur le bûcher, --> priez pour nous.

Sainte Jeanne d'Arc, qui avez prononcé le nom de Jésus avant de mourir, --> priez pour nous.

Sainte Jeanne d'Arc, qui avez fait l'admiration de vos bourreaux, --> priez pour nous.

Sainte Jeanne d'Arc, qui avez rendu l'âme en état de grâce, --> priez pour nous.

Sainte Jeanne d'Arc, dont le cœur fut découvert intact dans les cendres, --> priez pour nous.

Sainte Jeanne d'Arc, par qui Dieu sauva le royaume de France, --> priez pour nous.


Agneau de Dieu qui effacez les péchés du monde, --> pardonnez-nous Seigneur.

Agneau de Dieu qui effacez les péchés du monde, --> exaucez-nous Seigneur.

Agneau de Dieu qui effacez les péchés du monde, --> ayez pitié de nous.


Prions : Seigneur, Vous avez sauvé la France du grand péril qui la menaçait, et Vous nous rappelez par l'intermédiaire de sainte Jeanne d'Arc, qu'elle est et restera à tout jamais la Fille Aînée de l'Église. Suscitez, en notre pays, des âmes fidèles et vaillantes, humbles et obéissantes à Vos commandements, et, par l'intercession de Jeanne d'Arc, nous Vous demandons le courage et la persévérance pour préserver la foi sur notre sol de France. Ainsi soit-il.

Source

 

Sainte Jeanne d'Arc, par le pape Benoït XVI

Audience générale du pape Benoît XVI, le 26 janvier 2011 - Sainte Jeanne d'Arc

Chers frères et sœurs,

Aujourd'hui, je voudrais vous parler de Jeanne d'Arc , une jeune Sainte de la fin du Moyen Age, morte à 19 ans, en 1431. Cette sainte française, citée plusieurs fois dans le Catéchisme de l'Eglise catholique , est particulièrement proche de sainte Catherine de Sienne , patronne de l'Italie et l'Europe, dont j'ai parlé dans une récente catéchèse. Ce sont en effet deux jeunes femmes du peuple, laïques et consacrées par la virginité; deux mystiques engagées, non pas dans le cloître, mais au milieu des réalités les plus dramatiques de l'Eglise et le monde de leur temps. Ce sont peut-être les figures les plus caractéristiques de ces "femmes fortes" qui, à la fin du Moyen Age, portèrent sans crainte la lumière de l'Evangile dans les événements complexes de l'histoire. On pourrait les rapprocher des saintes femmes qui sont restés près du Calvaire, auprès de Jésus crucifié, et de Marie, sa Mère, tandis que les apôtres avaient fui, et que Pierre lui-même l'avait renié à trois reprises. L'Eglise à cette époque, vivait la crise profonde du Grand Schisme d'occident, qui a duré près de 40 ans. Lorsque Catherine de Sienne est morte en 1380, il y avait un pape et un antipape ; quand Jeanne est née en 1412, il y a un pape et deux antipapes. Avec cette déchirure au sein de l'Église, il y avait des guerres fratricides continuelles entre les peuples chrétiens d'Europe, dont la plus dramatique fut l'interminables "Guerre de cent ans" entre la France et l'Angleterre.

Jeanne d'Arc ne savait ni lire ni écrire, mais on peut la connaître au plus profond de son âme grâce à deux sources de grande valeur historique : les deux procès qui les concernent. Le premier, le procès de condamnation (PCon), contient la transcription des interrogatoires longs et nombreux de Jeanne pendant les derniers mois de sa vie (Février-mai 1431) et rapporte les paroles de la Sainte elles-mêmes. Le second, le procès de nullité de la sentence, ou de «réhabilitation» (PNul), contient les dépositions de 120 témoins oculaires de toutes les périodes de sa vie. (cfr Procès de Condamnation de Jeanne d'Arc, 3 vol. et Procès en Nullité de la Condamnation de Jeanne d'Arc, 5 vol., ed. Klincksieck, Paris l960-1989).

Jeanne est née à Domrémy, un petit village situé sur la frontière entre la France et la Lorraine. Ses parents étaient des paysans aisés, connus de tous comme d'excellents chrétiens. Elle reçut d'eux une bonne éducation religieuse, avec une influence notable de la spiritualité du Nom de Jésus, enseignée par saint Bernardin de Sienne et diffusée en Europe par les Franciscains. Au nom de Jésus est toujours uni le nom de Marie, et ainsi, sur un fond de religiosité populaire, la spiritualité de Jeanne est profondément christocentrique et mariale. Dès l'enfance, elle montre beaucoup d'amour et de compassion envers les pauvres, les malades et tous ceux qui souffrent, dans le contexte dramatique de la guerre.

Selon ses propres paroles, nous savons que la vie religieuse de Jeanne mûrit comme une expérience mystique dès l'âge de 13 ans (PCon, I, p. 47-48). Par la voix de l'archange saint Michel, Jeanne se sent appelée par Dieu à renforcer sa vie chrétienne et à s'engager en personne pour la libération de son peuple. Sa réponse immédiate, son «oui» est le vœu de virginité, avec un nouvel engagement à la vie sacramentelle et dans la prière: participation quotidienne à la messe, confession et communion fréquentes, longs moments de prière silencieuse devant le crucifié ou une image de la Sainte Vierge. La compassion et l'engagement de la jeune paysanne française face aux souffrances de son peuple sont rendus plus intenses par son rapport mystique avec Dieu. Un des aspects les plus originaux de la sainteté de cette jeune femme est justement ce lien entre l'expérience mystique et la mission politique. A ces années de vie cachée et de maturation intérieure succèdent les deux brèves mais intenses années de sa vie publique : une année d'action et une année de passion.

Au début de l'année 1429, Jeanne commence son œuvre de libération. Les nombreux témoignages nous montrent cette jeune femme de seulement 17 ans comme une personne très forte et décidé, capable de convaincre ses hommes peu sûrs, et découragés. Surmontant tous les obstacles, elle rencontre le Dauphin de France, le futur roi Charles VII, qui à Poitiers la soumet à un examen de plusieurs théologiens de l'université. Leur jugement est positif: en elle, ils ne voient rien de mal, seulement une bonne chrétienne.

Le 22 Mars 1429, Jeanne dicte une lettre importante pour le roi d'Angleterre et ses hommes qui assiègent la ville d'Orléans (ibid., p. 221-222). Il s'agit d'une proposition pour une paix véritable dans la justice, entre les deux peuples chrétiens, à la lumière des noms de Jésus et Marie, mais cette proposition est repoussée, et Jeanne doit s'engager dans la lutte pour la libération de la ville, qui aura lieu le 8 mai. L'autre point fort de son action politique est le couronnement du roi Charles VII à Reims, 17 Juillet 1429. Pendant une année entière, Jeanne vit avec les soldats, portant parmi eux une véritable mission d'évangélisation. Nombreux sont leurs témoignages sur sa bonté, son courage et son extraordinaire pureté. Elle est appelée par tous, et se définit elle-même comme "la pucelle", c'est-à-dire la vierge.

La Passion de Jeanne commence le 23 mai 1430, quand elle tombe prisonnière entre les mains de ses ennemis. Le 23 Décembre, elle est menée dans la ville de Rouen. Là, se tient le long et dramatique Procès de Condamnation, qui débute en Février 1431 et se termine le 30 mai sur le bûcher. C'est un grand et solennel procès, présidé par deux juges ecclésiastiques, l'évêque Pierre Cauchon, et l'inquisiteur Jean Le Maistre, mais en réalité entièrement mené par un groupe nombreux de théologiens de renom de la célèbre Université de Paris, qui participent au procès comme assesseurs. Ce sont des ecclésiastiques français qui, ayant fait le choix politique opposé à celui de Jeanne, on a priori un jugement négatif sur sa personne et sur sa mission. Ce procès est une page bouleversante de l'histoire de la sainteté et aussi une page éclairante du mystère de l'Église qui, selon les paroles du Concile Vatican II, est "à la fois sainte et a toujours besoin de purification" (LG 8). C'est la rencontre dramatique entre cette Sainte et ses juges, qui sont membres du clergé. Jeanne est accusée par eux et jugée, jusqu'à être condamné comme hérétique et envoyé à la mort terrible du bûcher. A l'inverse des saints théologiens qui avait illuminé l'Université de Paris, comme saint Bonaventure, saint Thomas d'Aquin et le Bienheureux Duns Scot, dont j'ai parlé dans plusieurs catéchèse, ces juges sont des théologiens à qui manquent la charité et l'humilité de voir dans cette jeune fille l'action de Dieu. Viennent à l'esprit les paroles de Jésus selon lesquelles les mystères de Dieu sont révélés à ceux qui ont le cœur des enfants, tout en restant cachés aux savants et aux sages (cf. Lc 10:21). Ainsi, les juges de Jeanne sont radicalement incapables de la comprendre, de voir la beauté de son âme : ils ne savaient pas qu'ils condamnaient une Sainte.

L'appel de Jeanne au jugement du Pape, le 24 mai, est rejeté par le tribunal. Dans la matinée du 30 mai, elle reçoit pour la dernière fois la sainte communion en prison, et est été immédiatement conduite au supplice sur la place du Vieux marché. Elle demande à l'un des prêtres de tenir devant le bûcher une croix de procession. Ainsi, elle meurt en regardant Jésus Crucifié et répète à haute voix à plusieurs reprises le nom de Jésus (PNul, I, p. 457, voir Catéchisme de l'Église catholique, 435). Environ 25 ans plus tard, le procès de nullité, ouvert sous l'autorité du pape Calixte III, se termine par une décision solennelle déclarant nulle la déclaration de culpabilité (7 Juillet 1456; PNul, II, p 604-610). Ce long procès, qui recueillit les dépositions de témoins et les avis de nombreux théologiens, tous en faveur de Jeanne, met en évidence son innocence et une parfaite fidélité à l'Eglise. Jeanne d'Arc sera canonisée par Benoît XV en 1920.

Chers frères et sœurs, le nom de Jésus, invoquée par notre Sainte jusqu'aux derniers instants de sa vie terrestre, était comme le souffle continu de son âme, comme le battement de son cœur, le centre de toute sa vie. Le "Mystère de la Charité de Jeanne d'Arc", qui avait tant fasciné le poète Charles Péguy, c'est cet amour total de Jésus, et du prochain en Jésus et pour Jésus. Cette Sainte avait compris que l'Amour embrasse toute la réalité de Dieu et l'homme, du ciel et de la terre, de l'Eglise et du monde. Jésus est toujours à la première place dans sa vie, selon sa belle expression: "Notre Seigneur, premier servi" (PCon, I, p. 288, voir Catéchisme de l'Église catholique, 223). L'aimer signifie toujours obéir à sa volonté. Elle affirme avec une totale confiance et un total abandon: "Je me confie à Dieu mon créateur, je l'aime de tout mon cœur" (ibid., p. 337). Avec le vœu de virginité, Jeanne consacre de manière exclusive tout son être à l'unique amour de Jésus: c'est "sa promesse faite à notre Seigneur de garder sa virginité de corps et d'âme" (ibid., p. 149 -150). La virginité de l'âme est l'état de grâce, valeur suprême, pour elle plus précieuse que la vie; c'est un don de Dieu qui doit être reçu et gardé avec humilité et confiance. Un des textes les plus célèbres du premier procès se réfère justement à cela: "Interrogée si elle sait être dans la grâce de Dieu, elle répond: Si je n'y suis pas, Dieu veuille m'y mettre; si j'y suis, Dieu veuille m'y garder" (ibid. , p. 62, voir Catéchisme de l'Église catholique, 2005).

Notre Sainte vit la prière sous la forme d'un dialogue continu avec le Seigneur, qui éclaire aussi sur son dialogue avec ses juges et lui donne paix et sécurité. Elle demande avec confiance: "Mon doux Dieu, en l'honneur de votre sainte Passion, je vous demande, si vous m'aimez, de me dire comment je dois répondre à ces hommes d'Église" (ibid., p. 252). Jésus est contemplé par Jeanne comme le "Roi du Ciel et la Terre." Ainsi, sur son étendard, Jeanne avait fait peindre l'image de "Notre-Seigneur, qui tient le monde" (ibid., p. 172): icône de sa mission politique. La libération de son peuple est une œuvre de justice humaine, que Jeanne accomplit dans la charité, par amour de Jésus. Son exemple est un bel exemple de sainteté pour les laïcs engagés dans la vie politique, en particulier dans les situations les plus difficiles. La foi est la lumière qui guide toutes les décisions, comme en témoignera, un siècle plus tard, un autre grand saint, l'Anglais Thomas More. En Jésus, Jeanne contemple également toute la réalité de l'Eglise, l'"Eglise triomphante du ciel, comme l'Église militante" sur la terre. Selon ses paroles, "notre Seigneur et l'Église sont un" (ibid., p. 166). Cette affirmation, citée dans le Catéchisme de l'Église catholique (n ° 795), a un caractère véritablement héroïque dans le contexte du Procès de condamnation, face à ses juges, hommes d'Eglise, qui l'ont persécutée et condamnée. Dans l'amour de Jésus, Jeanne trouve la force d'aimer l'Eglise jusqu'à la fin, même au moment de sa condamnation.

Je voudrais rappeler que sainte Jeanne d'Arc a eu une profonde influence sur une jeune Sainte de l'époque moderne : Thérèse de l'Enfant-Jésus. Dans une vie totalement différente, passée au cloître, la carmélite de Lisieux se sentait très proche de Jeanne, vivant dans le cœur de l'Eglise, et participant aux souffrances du Christ pour le salut du monde. L'Eglise les a réunies comme patronnes de la France, après la Vierge Marie. Sainte Thérèse avait exprimé son désir de mourir comme Jeanne, en prononçant le nom de Jésus (Manuscrit B, 3r), et était animée par le même grand amour pour Jésus et le prochain, vécu dans la virginité consacrée.

Chers frères et sœurs, avec son témoignage lumineux, Sainte Jeanne d'Arc nous invite à une mesure élevée de la vie chrétienne : faire de la prière le fil conducteur de nos journées ; avoir pleinement confiance en accomplissant la volonté de Dieu, quelle qu'elle soit ; vivre la charité sans favoritisme, sans limite, et atteignant comme elle, dans l'amour de Jésus, un profond amour pour l'Eglise.

 

Le cœur de Sainte Jeanne d'Arc resté intact et plein de sang

Déposition de Jean Massieu, huissier :

« Le mercredi suivant eut lieu l’exécution. Dès le matin, après avoir ouï deux fois Jeanne en confession, frère Martin Ladvenu m’envoya trouver l’évêque de Beauvais pour l’informer qu’elle s’était confessée et demandait la communion.
L’évêque réunit quelques docteurs.
Après qu’ils eurent délibéré il revint me dire : « Dites à frère Martin de lui donner la communion et tout ce qu’elle demandera ». Je revins au château et avisai frère Martin.

Certain clerc, messire Pierre apporta à Jeanne le corps de Notre-Seigneur, mais avec bien de l’irrévérence, sur une patène enveloppée du conopée dont on couvre le calice, sans lumière, sans cortège, sans surplis et sans étole.
Frère Martin en fut mécontent. Il envoya quérir une étole et de la lumière, puis il communia Jeanne. J’y étais. Elle reçut l’hostie très dévotement et en répandant beaucoup de larmes.

Cela fait, Jeanne fut conduite au Vieux-Marché ; frère Martin et moi nous la conduisîmes. Il y avait plus de huit-cents hommes d’escorte portant haches et glaives. Sur le chemin, Jeanne faisait de si pieuses lamentations que frère Martin et moi ne pouvions nous tenir de pleurer.

Au Vieux-Marché, Jeanne ouït le sermon de maître Nicolas Midi bien paisiblement.
Le sermon fini, maître Midi dit à Jeanne : « Jeanne, va en paix, l’Eglise ne peut plus te défendre et te livre au bras séculier ».
A ces mots, Jeanne, s’étant agenouillée, fit à Dieu les plus dévotes oraisons. Elle eut une merveilleuse constance, montrant apparences évidentes et grands signes de contrition, pénitence et ferveur de foi, tant par ses piteuses et dévotes lamentations que par ses invocations de la benoîte Trinité, de la benoîte glorieuse Vierge Marie et de tous les benoîts saints du paradis, parmi lesquels elle en nommait expressément plusieurs. Au milieu de ses lamentations, dévotions et attestations de vraie foi, elle demandait merci très humblement à toute manière de gens, de quelque condition ou état qu’ils fussent, tant de l’autre parti que du sien, en requérant qu’ils voulussent prier pour elle et en leur pardonnant le mal qu’ils lui avaient fait. Elle continua ainsi longtemps, environ une demi-heure.
A cette vue les juges assistants se mirent à pleurer avec abondance. Plusieurs des Anglais présents reconnaissaient et confessaient le nom de Dieu au spectacle d’une si notable fin. Ils étaient joyeux d’y avoir assisté, disant que ç’avait été une bonne femme.

Quand Jeanne fut abandonnée par l’Eglise, j’étais encore avec elle.
Elle requit avec grande dévotion qu’on lui donnât une croix. Un Anglais en fit une avec le bout d’un bâton et la lui donna. Jeanne la reçut dévotement, la baisa tendrement, faisant de piteuses lamentations et oraisons à Dieu notre Rédempteur qui souffrit en la croix pour notre salut ; de laquelle croix elle avait le signe et la représentation. Elle mit cette croix en son sein, entre sa chair et son vêtement.
De plus, elle me demanda humblement de lui faire avoir la croix de l’église afin qu’elle la vît continuellement jusqu’à la mort. Je fis tant que le clerc de la paroisse Saint-Sauveur la lui apporta. Quand on la lui eut apportée, Jeanne l’embrassa bien fort et longuement en pleurant, et elle la serra dans ses mains jusqu’à ce que son corps fût lié au poteau.

Pendant que Jeanne faisait ses dévotions et pieuses lamentations, les soldats anglais et plusieurs de leurs capitaines nous harcelaient, ayant hâte qu’elle fût mise entre leurs mains pour la faire plus tôt mourir.
Je réconfortais Jeanne sur l’échafaud du mieux que je pouvais quand ils me dirent : « Comment, prêtre, nous ferez-vous dîner ici ? » Et incontinent, sans aucune forme ni signe de jugement, ils l’envoyèrent au feu en disant au bourreau : « Fais ton office ».

Accompagnée de frère Martin, Jeanne fut conduite et liée, et jusqu’au dernier moment elle continua les louanges et lamentations dévotes envers Dieu, saint Michel, sainte Catherine et tous les saints.
En mourant, elle cria à haute voix : Jésus !

Je tiens de Jean Fleury, clerc et greffier du bailli, qu’au rapport du bourreau, le corps étant réduit en cendres, le coeur de Jeanne était resté intact et plein de sang.
On donna ordre au bourreau de recueillir tout ce qui restait de Jeanne et de le jeter à la Seine, il le fit. »

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Voici une lettre d'amour pour vous...

29 Mai 2017, 22:05pm

Publié par Véronique

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Les coptes égyptiens exécutés d'une balle dans la tête après avoir refusé de "renier leur foi"

28 Mai 2017, 16:04pm

Publié par Véronique

En union de prière fraternelle pour nos frères et sœurs coptes

 

Les hommes masqués ont ordonné aux chrétiens se rendant dans un monastère de descendre de l'autocar et d'abjurer leur foi, ont raconté les rescapés de l'attaque perpétrée vendredi en Egypte.

Abattus d'une balle dans la tête un à un

"Ils leur ont demandé de renier leur foi chrétienne, un à un, mais tous ont refusé", lâche dans un souffle père Rashed. Les hommes armés les ont alors froidement abattus, en leur tirant dans la tête.

Au total, 29 personnes, dont de nombreux enfants, ont été tuées dans cette attaque que le groupe jihadiste Etat islamique (EI) a revendiquée.

 

Plus de 24 heures plus tard, l'émotion est palpable samedi dans la cathédrale de Mar Morcos (Saint Marc) de la petite ville de Bani Mazar, dans la province centrale de Minya.

Durant la messe, certains fidèles ne peuvent retenir leurs larmes. N'ayant pas la force de se tenir debout, un jeune homme est soutenu par ses proches.

Toutes de noir vêtues, les cheveux couverts par un léger voile noué derrière la nuque, les femmes arrivent pour une cérémonie de condoléances organisée par l'église. Leurs pleurs et leurs cris déchirent le silence qui règne dans la cour.

Après avoir rencontré des blessés la veille, Père Rashed raconte comment le voyage vers un monastère situé à plus de 200 km au sud du Caire a brutalement viré au drame.

Ils semblerait qu'on les ait agenouillés. La plupart ont reçu une balle à l'arrière du crâne, dans la bouche ou à la gorge.

Dans le convoi de plusieurs véhicules, dont un bus, avaient pris place des ouvriers engagés pour des travaux, mais aussi des fidèles désireux d'y passer la journée, comme cela se fait beaucoup chez les coptes, qui représentent environ 10% des quelque 92 millions d'Egyptiens.

"Avant d'être tués, la plupart des hommes ont été sortis de leur voiture, d'autres sont restés à bord de leur véhicule", indique le père Hedra. "Ils semblerait qu'on les ait agenouillés. La plupart ont reçu une balle à l'arrière du crâne, dans la bouche ou à la gorge".

"Ils ont fait descendre les hommes du bus, ont pris leur carte d'identité et l'or qu'ils avaient sur eux, leur alliance ou leurs bagues", raconte aussi Maher Tawfik, venu du Caire soutenir sa famille. Sa nièce a survécu à l'attaque, mais ni le mari ni la petite fille d'un an et demi de cette dernière.

Puis "ils leur ont demandé de prononcer la profession de foi musulmane", ajoute M. Tawfik. Avant d'exécuter ceux qui refusaient. Il précise que les assaillants "ont pris les bijoux en or et​ l'argent des femmes" alors que "les enfants se cachaient sous les sièges".

Ce n'est pas une surprise, juste de la douleur.

Depuis plusieurs mois déjà​, l'Egypte est endeuillée par les attentats perpétrés par les jihadiste de l'EI contre la communauté orthodoxe. Début avril, des attentats suicide contre deux églises coptes avaient déjà fait 45 morts au nord du Caire.

Et alors que le groupe extrémiste s'est engagé à multiplier les attentats contre les coptes, les chrétiens de Minya s'inquiètent: dans cette province conservatrice, où cette minorité est particulièrement bien implantée, les tensions sont vives entre musulmans et coptes.

En 2013, après l'éviction par l'armée du président islamiste Mohamed Morsi, plusieurs églises de la province avaient été incendiées par des manifestants accusant les chrétiens de soutenir les militaires.

"Ce n'est pas nouveau pour nous d'être visés par le terrorisme. On paye le prix de notre soutien à l'armée et à l'Etat", lâche Mina al-Masri, rentré spécialement dans sa ville natale pour les funérailles des parents d'un ami, tués dans l'attaque. "Je m'attend à un bain de sang pour les chrétiens", ajoute-t-il.

"Ce n'est pas une surprise, juste de la douleur", déplore Mina Saïd, un jeune père de 35 ans venu assister à la messe avec sa femme et ses deux enfants.

Hanan Fouad a perdu ses voisins, une famille de six personnes de trois générations. Vêtue d'une longue jellaba noire, les cheveux couverts par un voile transparent noir, elle laisse éclater sa colère dans la cour de la cathédrale.

"Ça va se reproduire. Pas un mois ne passe sans qu'ils ne tuent des chrétiens", tonne cette quadragénaire, ses mains crispées sur son portable et un paquet de mouchoir. "Pourquoi les chrétiens? Parce qu'ils disent qu'on est une minorité, des infidèles".

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Franc-maçonnerie : le rappel à l’ordre des évêques de Côte d’Ivoire

28 Mai 2017, 15:26pm

Publié par Véronique

À l'occasion de son assemblée plénière, la conférence épiscopale de Côte d'Ivoire a rappelé avec vigueur l'impossibilité pour un catholique d'appartenir à la franc-maçonnerie.

À l’issue de leur 107e assemblée plénière, qui s’est tenue du 16 au 21 mai à Bonoua dans le diocèse de Grand-Bassam, les évêques de Côte d’Ivoire ont publié une prise de position très ferme quant à la franc-maçonnerie. Ce texte fait écho à la vive polémique qui avait éclaté en février dernier, lorsque Mgr Jean-Pierre Kutwa, l’archevêque d’Abdijan, avait refusé de célébrer des obsèques religieuses pour Magloire Clotaire Coffie, haut-dignitaire franc-maçon, grand maître et fondateur de la Grande loge de Côte d’Ivoire (GLCI, émanation de la Grande loge nationale française), décédé accidentellement le 29 janvier. Un véritable bras de fer avait alors opposé l’Église ivoirienne à la famille du défunt, qui assistait régulièrement à la messe, et même au pouvoir politique, puisque Alassane Ouattara, le président ivoirien, Denis Sassou Nguesso, le président congolais et Ali Bongo Odimba, le président gabonais, étaient cosignataires du faire-part de décès, signe de la grande influence du défunt. Mais Mgr Kutwa n’a pas cédé et c’est finalement un prêtre de l’église grecque orthodoxe qui a assuré un service funéraire en présence d’une assemblée en grande partie composée de « frères ».

L’incompatibilité en trois points

C’est donc pour préciser de manière très claire les raisons de l’incompatibilité entre la profession de la foi catholique et l’appartenance aux loges maçonniques que l’épiscopat ivoirien a publié ce premier texte, en attendant une lettre pastorale qui sera diffusée en janvier 2018, à l’issue de la 108e assemblée plénière. C’est dire l’importance de la question pour l’église de Côte d’Ivoire, exprimée dans l’introduction du document diffusé ce 21 mai. « La problématique des mouvements ésotériques est une question théologique et pastorale qui préoccupe au plus haut niveau l’Église en Côte d’Ivoire » est-il ainsi précisé. La déclaration rappelle ensuite les trois raisons principales pour lesquelles l’Église refuse la double-appartenance, telles qu’elles furent rappelées par la Congrégation pour la doctrine de la foi en 1983 : 1) Le relativisme maçonnique, 2) Le refus de la divinité du Christ, 3) L’indifférence à la Grâce miséricordieuse.

Recommandations concrètes

Loin de demeurer dans la seule sphère des considérations théologiques et morales, les évêques formulent une série de recommandations très précises qui dessinent en creux la pression que fait peser la franc-maçonnerie sur l’Église locale. Les jeunes et les étudiants sont invités à faire barrage à l’entrisme des frères dans les universités et à se méfier des bourses généreusement proposées. Les « cadres et hommes de culture » sont incités à ne pas considérer la maçonnerie comme un ascenseur social, au risque d’être amenés à commettre parfois des « actes ignobles » dont la nature n’est pas précisée dans le texte de la conférence épiscopale. Les « responsables de paroisses et de communautés nouvelles », quant à eux, doivent demeurer vigilants et refuser les subventions très conséquentes que peuvent proposer des individus aux accointances maçonniques connues. Enfin, les prêtres et séminaristes, cibles prioritaires des loges, doivent défendre sans relâche leur sacerdoce au prix de sacrifices sociaux ou matériels parfois lourds.

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Conférence des Evêques Catholiques de Côte d'Ivoire - Message sur la foi chrétienne et la franc-maçonnerie

Aux fidèles de l’Eglise Catholique en Côte d’Ivoire.

Chers fils,
Chères filles,

A vous, grâce et paix de la part de Dieu notre Père et du Seigneur Jésus-Christ  !

Introduction

De nos jours, la problématique des mouvements ésotériques est une question théologique et pastorale qui préoccupe au plus haut niveau l’Eglise en Côte d’Ivoire.

Le constat est que beaucoup de chrétiens, par ignorance, par curiosité ou par désir d’ascension sociale, se laissent séduire par les théories développées dans ces sociétés sécrètes, tandis que d’autres continuent de s’interroger sur leur compatibilité avec la foi catholique.
Parmi ces mouvements ésotériques, la Franc-maçonnerie mérite qu’on y apporte un éclairage en raison des amalgames qui sont véhiculés en ce qui concerne sa compatibilité avec la foi catholique.

Au mois de janvier 2018, à l’occasion de notre 108ème Assemblée Plénière, nous publierons une lettre pastorale sur le sujet.

But du message

Avant cette échéance, nous, vos Archevêques et Evêques de Côte d’Ivoire, fidèles à notre mission de promotion et de protection de la doctrine et des mœurs conformes à la foi, voudrions déjà, à travers ce message, informer et former l’ensemble des chrétiens. Ceci amènerait à lever toutes les équivoques et les ambiguïtés en ce qui concerne sa compatibilité avec la foi chrétienne. Il s’agit pour nous de donner de façon claire la position de l’Eglise sur cette société secrète afin d’éviter toute erreur susceptible d’égarer les chrétiens.

Pour mémoire, la position de l’Eglise face à la franc-maçonnerie a été constante et claire tout au long de l’histoire. Elle a condamné de manière presque immédiate toute forme de franc-maçonnerie . Et aujourd’hui encore, le jugement de l’Eglise sur les associations maçonniques demeure inchangé, parce que leurs principes ont toujours été considérés comme inconciliables avec la doctrine de l’Eglise. Dès lors, l’inscription des fidèles catholiques à ces associations reste interdite par l’Eglise. En conséquence, comme le stipule la déclaration de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi du 26 novembre 1983 : « les fidèles qui appartiennent aux associations maçonniques sont en état de péché grave; ils ne peuvent accéder à la Sainte Communion » ; ils ne peuvent, non plus, bénéficier des honneurs des funérailles chrétiennes.

Cette position constante de l’Eglise ainsi que les nombreuses condamnations magistérielles sans équivoque qui en découlent se fondent sur un certain nombre d’incompatibilités profondes entre la foi chrétienne et les principes de la franc-maçonnerie.

Incompatibilités de la franc-maçonnerie et de la foi catholique

Du relativisme

D’une manière générale, le relativisme constitue l’épine dorsale des principes de la franc-maçonnerie. On comprend dès lors que cette tendance à vouloir tout relativiser constitue  le nœud même de l’incompatibilité, en raison des conséquences sur le contenu de la foi, l’agir moral et l’appartenance à l’Église. Dans cette dynamique, la Vérité est relativisée et l’idée même d’une Révélation est refusée.

L’une des conséquences directes de cette manière de tout relativiser, y compris la Vérité, est la conviction chez les francs-maçons  qu’aucune connaissance objective de Dieu, en tant qu’Être personnel n’est possible. Dans les rituels francs-maçons, le concept de « Grand Architecte de l’univers » occupe une place centrale. Et ce « Grand Architecte de l’univers » est en fait un contenant vide, dans lequel chacun est libre d’introduire sa représentation de Dieu, le chrétien comme le musulman, le confucianiste comme l’adepte des religions traditionnelles. Or, c’est tout à l’opposé de la conception chrétienne de Dieu qui se révèle, entre en dialogue avec l’homme, et de la réponse de l’homme qui s’adresse à Lui en le nommant Père et Seigneur, comme l’affirme le Concile Vatican II .

De la divinité du Christ

De plus, le problème de la divinité du Christ constitue un autre point d’achoppement à l’intérieur de la question de la vision de Dieu et de la Révélation. La Foi Chrétienne affirme qu’en Jésus, Dieu s’est révélé pleinement et définitivement aux hommes. Cela apparait clairement dans notre profession de foi, le Credo de Nicée-Constantinople où nous déclarons avec conviction que « Jésus-Christ est Dieu, né de Dieu, lumière, née de la lumière, vrai Dieu, né du vrai Dieu ; engendré non pas créé, de même nature que le Père ». Or, les francs-maçons attribuent à Jésus toutes sortes de qualificatifs positifs, mais ils passent à côté de l’essentiel, à savoir Jésus-Christ est fils de Dieu, il est Dieu fait homme. L’Eglise ne peut tolérer l’affirmation selon laquelle Jésus est seulement un homme sage, car il est plus que cela pour le chrétien : il est le Messie, le Fils du Dieu vivant comme le reconnaîtra saint Pierre (Cf. Mathieu 16, 13-19).

De la problématique du salut

Par ailleurs, il faut ajouter que la franc-maçonnerie exclut toute idée de salut. Pour les francs-maçons en effet, l’homme se construit par lui-même. Il n’a pas besoin de Dieu pour changer son cœur et trouver le bonheur. Il est clair que la perspective est complètement différente chez le chrétien. Car l’Évangile est l’heureuse annonce du Salut. Le chrétien attend et reçoit le salut de la grâce miséricordieuse de Dieu, en la personne de Jésus qui est précisément le Sauveur (Jésus, c’est-à-dire « le Seigneur sauve ») : « C’est bien par la grâce que vous êtes sauvés, à cause de votre foi. Cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu » (Ephésiens 2, 8). La Foi Chrétienne enseigne, en effet, qu’en Jésus-Christ, Dieu est venu parmi les hommes pour les sauver (Jean 3, 16).

En raison de ces profonds points de divergence entre la franc-maçonnerie et les fondements même de la Foi Chrétienne, on peut affirmer clairement que le fait d’y adhérer met en cause les fondements de l’existence chrétienne.

Appel

En conséquence, nous, vos Archevêques et Evêques, vos guides spirituels de l’Eglise Catholique en Côte d’Ivoire, voudrions vous interpeller vivement face aux sollicitations incessantes de la franc-maçonnerie :
Aux fidèles laïcs

Certains parmi vous se sont déjà engagés dans la franc-maçonnerie. Quelles que soient les raisons qui vous ont amenés à faire un tel choix, quels que soient les pactes déjà scellés et les degrés de votre appartenance à telle ou telle obédience, nous vous exhortons ardemment à rebrousser chemin, à l’instar de l’enfant  prodigue (Luc 15, 11-32). N’ayez pas peur de rompre tous les liens qui vous tiennent captifs. Car « si le Christ nous a libérés, c’est pour que nous soyons vraiment libres» (Cf. Galates 5, 1). Revenez donc au Christ, la seule et unique source de votre épanouissement, de votre équilibre, de votre liberté et de votre salut. Car il n’y aucun autre nom sous le ciel par lequel vous soyez sauvés, à part le nom de Jésus (Cf. Actes 4, 12).

Aux jeunes catholiques

Une analyse du mode opératoire de la franc-maçonnerie montre bien que vous constituez la cible privilégiée de cette société secrète. En effet, des membres de cette confrérie infiltrent insidieusement nos universités et grandes écoles, où se prépare l’élite de demain. En cédant aux offres alléchantes que l’on fait miroiter sous vos yeux, vous compromettez ainsi gravement votre relation au Seigneur.

Par ailleurs, nous sommes conscients des difficultés que vous rencontrez dans la prise en charge de vos études et dans la recherche d’un emploi après vos différentes formations. Cependant, nous croyons que tout espoir n’est pas perdu pour vous. Votre esprit d’imagination et votre créativité vous permettront, avec l’aide du Seigneur et le concours des hommes de bonne volonté, d’entreprendre quelques activités génératrices de revenus.

Aux cadres et hommes de culture

La recherche de connaissance, de succès et de pouvoir, le désir d’appartenir à une élite respectée sont des tentations assez répandues aujourd’hui dans notre monde. Elles poussent quelquefois beaucoup de nos concitoyens, notamment vous cadres et hommes de culture, à emprunter des voies sans issues. L’appartenance de certains d’entre vous à la franc-maçonnerie les conduit parfois à poser des actes ignobles. N’oubliez jamais que tout succès ou tout pouvoir est avant tout un don de Dieu, et en dehors de Lui, toute forme d’ascension politique ou sociale, finit toujours par sombrer dans la déchéance et la désolation totale. Car, comme dit le Christ, « Que sert-il donc à l’homme de gagner le monde entier, s’il se perd ou se ruine lui-même ? » (Marc 8, 36).

Aux responsables des paroisses et des communautés nouvelles

Depuis les premiers siècles, l’Eglise vit du don de ses fidèles. Cette générosité mérite d’être encouragée en raison de l’urgence et de l’importance de l’annonce de l’Evangile à tous. Toutefois, nous en appelons à la vigilance et au discernement des curés de paroisses, des responsables d’institutions et des communautés nouvelles face à certaines offres pour la réalisation de vos différents projets. En effet, des personnes mal intentionnées, tels des loups vêtus de peaux d’agneaux, fréquentent parfois vos assemblées. Leur intention cachée serait de déstabiliser l’Eglise catholique. La sagesse chrétienne et la prudence exigent un examen lucide de la provenance de ces dons aux montants extraordinairement généreux dont certaines de vos structures peuvent bénéficier. Aussi vous prions-nous de mettre tout en œuvre pour ne pas vous compromettre inconsciemment avec les sectes ésotériques et les associations du même genre.

Au clergé et aux consacrés

Nous apprenons, à tort ou à raison, que certains membres du clergé et des consacrés flirteraient avec la franc-maçonnerie ou en feraient l’apologie, pensant sans doute trouver la solution à leurs problèmes matériels et financiers, croyant peut-être trouver le moyen facile d’une quelconque promotion. Il serait bien dommage et triste que des hommes et des femmes d’Eglise, sensés vivre dans le détachement et le renoncement en arrivent là !

Nous déclarons que les propositions du gain facile ne peuvent en aucun cas vous édifier ni garantir votre dignité de chrétiens. C’est bien contre cela que l’Apôtre Paul s’insurge avec précision et netteté de termes contre les démons qui viendraient à conquérir l’esprit des responsables de l’Eglise (Cf. 2 Thessaloniciens 3, 7-10).

Aux candidats au sacerdoce

Vous, chers fils, vous constituez la semence du clergé de demain. Votre formation spirituelle, humaine, intellectuelle et doctrinale nous préoccupe et nous tenons à y apporter le plus grand soin pour le bénéfice du peuple de Dieu.

Nous vous exhortons à prendre davantage conscience de la noblesse de votre choix à travailler dans le champ du Seigneur. C’est pourquoi vous devez tout mettre en œuvre pour résister aux sollicitations des adeptes de mouvements ésotériques et autres sociétés secrètes qui s’attaquent à nos futurs prêtres, dans le but de les corrompre. Comme le dit si bien saint Paul : « Si quelqu’un enseigne de fausses doctrines et ne s’attache pas aux saines paroles de Notre Seigneur Jésus-Christ et à la doctrine qui est selon la parole, il est enflé d’orgueil » (1 Timothée 6, 3-4).

Conclusion

Nous ne saurons terminer sans invoquer sur vous tous, l’Esprit de Notre Seigneur, qui rendra forts les fidèles du Christ : évêques, prêtres, personnes consacrées et fidèles laïcs, face à tous les groupes et associations ésotériques qui travaillent à l’impossible disparition de l’Eglise catholique. Le Christ Jésus, Maître et Fondateur de l’Eglise, confiant les clés du Royaume à Pierre, lui a déclaré en effet : « Tu es Pierre, et sur cette pierre, je bâtirai mon Eglise ; et la puissance de la mort ne l’emportera pas sur elle » (Mathieu 16, 13-19).

Que Marie, l’humble servante du Seigneur nous présente à son Fils, aimant et adorable !
Dieu vous bénisse et vous garde, en son Esprit et en son Eglise.

Donné à Bonoua, dans le diocèse de Grand-Bassam, le 21 mai 2017.

 

Vos Pères les Archevêques et Evêques de Côte d’Ivoire.

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Syrie : Alep consacrée à Notre-Dame de Fatima

28 Mai 2017, 15:15pm

Publié par Véronique

Un rêve devenu réalité et un signe d’espérance pour toute la communauté chrétienne meurtrie dans sa chair.

Un « rêve devenu réalité (…) une occasion spéciale et émouvante (…) qui arrive dans un moment parfait » : mis bout à bout, ces petits commentaires recueillis à Alep, ville martyre de la guerre en Syrie, soulignent la joie et l’espérance qui animaient les chrétiens le jour de la consécration de leur ville à Notre-Dame de Fatima, le 13 mai dernier, alors que le Pape présidait le centenaire des apparitions mariales au Portugal.

Dans un compte-rendu de cette « journée spéciale » pour toute la communauté d’Alep, qui souffre encore des conséquences de la guerre en Syrie, les franciscains de Terre Sainte témoignent de cette espérance bien vivante chez ces chrétiens éprouvés par d’immenses souffrances et bafoués dans leurs droits. Selon Ibrahim Alsabagh, le curé d’Alep, qui vit dans les décombres de la ville, dans la partie ouest se sont regroupés 40 000 chrétiens sur les 250 000 que comptait la ville avant la guerre civile. L’acte de consécration a eu lieu durant une messe présidée par le père Ibrahim. « La statue de la Vierge », affirme-t-il, « leur a apporté consolation, à lui et à toute la ville ! »

 

3 000 fidèles derrière la Vierge

L’archevêque maronite d’Alep, Mgr Joseph Tobji, a également participé aux célébrations, suivies d’une grande procession de la statue de Marie à travers les rues de la ville. « Pour nous, ici à Alep – a-t-il commenté — c’est une grande chose de savoir que la Vierge de Fatima, la mère de Dieu, nous console chaque jour et à chaque moment, pas seulement en ce centenaire béni ; le Seigneur aussi est avec nous et ne nous abandonne pas ». La procession drainait presque 3 000 personnes qui ont accompagné la statue de la Vierge dans toute la ville, « signe tangible des innombrables grâces semées dans nos cœurs », a souligné le curé d’Alep qui espère que cette visite de la statue de Notre-Dame de Fatima sera porteuse « de nombreuses guérisons ». Premier défi pour Alep : se reconstruire. « Reconstruire ses bâtiments, mais aussi son économie », a précisé le père Ibrahim, inquiet pour cette portion d’ « humanité détruite, martyrisée, paralysée », qui a bien du mal à se relever.

« Un rêve devenu réalité »

La statue de la « femme plus brillante que le soleil » a été amenée à Alep du Portugal, à l’initiative du Custode de Terre Sainte, le père Francesco Patton, par Pedro Rodrigues, prêtre portugais… qui a pu constater, de ses yeux, la situation de la ville syrienne : « Il est temps de reconstruire… Pas seulement les maisons, mais aussi les rêves qui ont été perdus », a-t-il confirmé. Pour lui, la venue sur cette terre de « cette Dame qui est pour la paix, qui est pour la conversion et veut accueillir ses enfants » est pour ces chrétiens « un rêve devenu réalité », comme le confirme en effet une chrétienne d’Alep : « Nous sommes vraiment heureux et nous espérons que la présence de Marie ici protègera notre ville, nos familles et chacun de nous ».

Les religieux en première ligne

Et sœur Hyacinthe Mistrich de la congrégation du Saint-Rosaire, leur a fait écho : « Cette occasion spéciale fut vraiment émouvante, car tous ceux qui aiment la Vierge sont venus ici prier et renouveler leur consécration à Marie. C’est pour cela que ça a été très important (…) Cette visite a donné aux gens une certaine espérance pour le futur ». Et sur cette terre, de toute évidence, la présence des religieux fait vraiment la différence, comme a témoigné sœur Laude du Verbe Incarné, à Alep : « C’est un peu ce que nous a dit le pape François. Le religieux, ici, doit apporter la consolation. Même si nous ne l’avons pas, nous devons l’incarner et la leur montrer. Après toute la crise qu’Alep a traversée, c’est ce que les gens attendent de nous ! ».

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"L’islamisme radical n'est pas une déviation, c'est l'islam le plus traditionnel", lâche le Père Henri Boulad

28 Mai 2017, 14:51pm

Publié par Véronique

12.06.2015 par Jacques Berset, Apic

Grandvaux, 12 juin 2015 (Apic) “L’islamisme radical qui se déchaîne en Syrie et en Irak n’est pas une déviation ou une perversion du véritable islam, dont l’orientation serait uniquement spirituelle et religieuse, c’est de fait l’islam le plus traditionnel”, lâche le Père Henri Boulad.

En tournée de conférences depuis un mois à travers l’Europe, le célèbre jésuite égyptien reçoit l’Apic sur la terrasse d’un ami à Grandvaux, au coeur du vignoble du Lavaux.

Le Père Boulad nous le dit d’emblée: dans son analyse de la religion musulmane, qu’il connaît parfaitement – “je travaille sur l’islam depuis plus d’un demi-siècle, j’ai lu le Coran en arabe, de la première à la dernière page!” – il refuse le “politiquement correct” et l’irénisme naïf de trop nombreux Occidentaux. C’est pour cette raison, nous dit-il, qu’il est devenu “persona non grata” dans de nombreux milieux d’Eglise.

“Je ne suis pas islamophobe”

Le religieux passe même pour “islamophobe” auprès de certains chrétiens engagés dans le dialogue avec l’islam. Le Père Boulad rejette avec vigueur ce qualificatif: “J’ai un rapport d’amitié avec les musulmans, que je côtoie depuis toujours. Dans nos écoles catholiques, nous accueillons 50 à 60% de musulmans, certaines fois jusqu’à 95%. Dans nos cliniques et nos dispensaires, la majorité des patients sont des musulmans. C’est l’islam qui pose problème. La grande majorité des musulmans rejette l’islamisme radical, mais à la fin, ce sont les extrémistes qui ont le dernier mot, car leur argument décisif, ce n’est pas le dialogue, c’est le couteau ou le fusil…”

“Le problème, quand on dialogue avec les responsables musulmans, c’est qu’ils ne reconnaissent pas qu’il y a un problème dans l’islam même. Ils pensent être les plus intelligents, que l’Occident est dégénéré… Le monde arabe refuse de voir les problèmes en face. Pensons à la Corée du Sud, qui était un pays pauvre il n’y a pas si longtemps. C’est désormais, après la Finlande, le deuxième pays du monde sur le plan de l’éducation. Mais combien de choses avons-nous inventées dans le monde musulman au cours de ces derniers siècles ? Qu’avons-nous offert à l’humanité, à part le terrorisme?”

“C’est l’islam le plus obscurantiste que l’on enseigne dans les mosquées”

Malheureusement, insiste le jésuite égyptien, c’est l’islam le plus obscurantiste que l’on enseigne dans les mosquées et dans les institutions d’Al-Azhar. “Dans ces institutions, dans les manuels, on trouve quantité de textes islamistes, comment haïr le juif et le chrétien, comment couper les mains… C’est toujours enseigné ! Le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi a tancé Al-Azhar à ce sujet”.

Des musulmans libéraux, comme les journalistes Ibrahim Issa ou Islam El Behery, qui osent s’en prendre aux interprétations de l’islam imposées par Al-Azhar, sont menacés. Son émission sur la chaîne de télévision privée Al Kahera Wal Nas a été supprimée. “El Behery a été condamné le mois dernier à cinq ans de prison sous l’accusation d’avoir diffamé la religion. Il va faire appel, mais la menace est là !”

“La pensée critique est interdite en islam”

Référence mondiale pour l’islam sunnite, Al-Azhar ne semble pas prête à se rallier à un islam libéral. “Al-Azhar ne fait que reprendre les textes fondateurs de l’islam. L’exégèse en a été faite au Xe siècle. Les théologiens musulmans ont décrété à cette époque qu’il n’y avait plus lieu de réfléchir sur leur foi, ils ont fermé la porte de l’interprétation, qu’on appelle ‘l’ijtihâd’. Cette fermeture signifie le refus de toute réflexion critique en islam, et ce qui a pratiquement abouti à sa fossilisation”.

Le premier tournant a été la condamnation du motazilisme, mouvement de pensée rationaliste reconnaissant le caractère créé du Coran. C’était la période de gloire de Bagdad, avec les califes Haroun al-Rachid et al-Mamoun. Ils avaient accueilli à leur cour les ‘motazilites’ (courant minoritaire de l’islam) et fait jeter en prison Ibn Hanbal. Ce dernier était un tenant de la position rigide et un partisan du dogme du Coran incréé. Après la disparition du calife Mamoun, son successeur indirect, Mutawakkil, libère Ibn Hanbal et emprisonne les motazilites. “Il a choisi la version du Coran incréé. Cette première décision fait du Coran une parole de Dieu intouchable”.

Le courant intolérant a pris le dessus

Le Coran dit “mecquois” (livre de paix et de tolérance) vient en premier, alors que le Coran “médinois” (livre guerrier et d’intolérance) vient en second. Les versets médinois appellent à la guerre, à la violence et à l’intolérance. Ils abrogent, selon les musulmans, les versets mecquois, mystiques, religieux et ouverts.

“Ce qui a été codifié il y a un millénaire est répété depuis sans que l’on puisse y toucher. La pensée critique est interdite en islam. La répétition est dans l’essence même de l’islam. Nous avons connu la même chose dans l’Eglise catholique pendant des siècles. Pensez à l’affaire Galilée, à la position de l’Eglise face au catholicisme social, à la théorie de l’évolution de Darwin, au Syllabus… Pensez aux condamnations des Pères Lagrange, Teilhard de Chardin, Congar, de Lubac, Daniélou, tous réhabilités par Vatican II. Les principales intuitions de Luther sont finalement entrées dans l’Eglise suite au Concile Vatican II. Le procès que je fais à l’islam, je le fais aussi à l’Eglise catholique, si lente à bouger ! Le tort d’un hérétique, c’est d’avoir raison trop vite !”

De plus en plus d’Egyptiens deviennent athées

Un espoir que les choses changent dans le monde musulman, c’est à ses yeux la croissance des musulmans libéraux et des athées. “Les premiers islamophobes sont les musulmans libéraux”, lance-t-il en guise de provocation. Et de se demander si ces musulmans libéraux parviendront à secouer le joug rigide de la tradition millénaire. “L’islam peut-il se réformer sans se dénaturer ? La réponse est dans la question”, assure le Père Boulad. “Je ne suis pas pessimiste, peut-être que le XXIe siècle verra le basculement de l’islam… En effet, l’athéisme se développe en Egypte, car les jeunes et les moins jeunes en ont marre. Grâce notamment aux médias sociaux, internet, facebook, les athées sont toujours plus nombreux, peut-être deux à trois millions. L’Etat ne pourra jamais mettre en prison une population si nombreuse !”

 

Le Père Henri Boulad a des racines syriennes

De nationalité égyptienne et libanaise, le Père Henri Boulad est né le 28 août 1931 à Alexandrie, sur la mer Méditerranée, de parents chrétiens d’origine syrienne, de rite grec-melkite catholique. Son grand-père a émigré en Egypte en venant de Damas, après la vague de massacres de chrétiens qui a fait quelque 20’000 morts en Syrie en 1860. Il étudie chez les Frères des Ecoles Chrétiennes d’Alexandrie. A seize ans et demi, il décide de consacrer sa vie à Dieu et aux autres. Après une expérience de vie professionnelle dans une société de spiritueux, il entre chez les jésuites à l’âge de 19 ans.

Dans les années 50, il fera son noviciat à Bikfaya, au Liban, puis poursuivra ses études à Laval et Chantilly, en France (il y obtiendra une licence en philosophie, un diplôme d’animateur de jeunes et un diplôme de dessin). De 1957 à 1960, il rentre au Caire, où il sera éducateur au Collège des jésuites et au Séminaire copte-catholique. De 1960 à 1964, il est à l’Université jésuite Saint-Joseph, à Beyrouth, pour sa formation théologique. Il est ordonné prêtre en 1963. Il poursuit ses études aux Etats-Unis (A l’Université de Chicago, il obtient un master en psychologie), puis rentre au Caire, où il travaille comme éducateur au Collège des jésuites.

Après avoir été, de 1975 à 1979, supérieur des jésuites d’Alexandrie, il est élu supérieur régional des jésuites d’Egypte et président de l’Assemblée des supérieurs majeurs d’Egypte, tout en étant professeur de théologie à l’Institut catholique de théologie du Caire. De 1984 à 1995, il est directeur de Caritas-Egypte, et est également, de 1991 à 1995, vice-président de Caritas Internationalis pour le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord. En 2004, il est nommé recteur du Collège de la Sainte-Famille au Caire, puis directeur du Centre culturel jésuite d’Alexandrie. Le Père Boulad a publié un grand nombre d’ouvrages, traduits dans une quinzaine de langues. Cf. www.henriboulad.com (apic/be)

 

Les chrétiens sont « plus vils que des bêtes (Coran 8.22) »

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