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Le.blog.catholique.de.Véronique (Blog personnel)

Demande de prière.

30 Mars 2012, 17:14pm

Publié par Véronique

Je me confie à vos prières, ainsi que ma famille.

 

En union de prière fraternelle

Véronique

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Benoît XVI au Mexique et à Cuba du 23 au 28 mars 2012.

30 Mars 2012, 15:04pm

Publié par Véronique

 

 

Voyage du Pape Benoît XVI au Mexique et à Cuba

Suivez en direct sur KTO

le voyage du Pape Benoît XVI

au Mexique et à Cuba

(cliquer sur la photo)

et

sur le

site officiel du Vatican

(intégralité des textes en plusieurs langues)

<< ici >>

 

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Elections 2012 : un vote pour quelle société ?

30 Mars 2012, 14:10pm

Publié par Véronique

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Pour Cuba, justice et liberté

29 Mars 2012, 12:11pm

Publié par Véronique

 
Que Cuba, soit la maison de tous et pour tous les cubains, où coexistent la justice et la liberté, dans un climat de sereine fraternité. C'est ce qu'a dit le pape durant la cérémonie de congé à l'aéroport José Marti de La Havane, en présence du président cubain Raul Castro qui a adressé des mots de remerciement à benoit XVI. Le pape qui a évoqué la souffrance du peuple cubain à cause de l'embargo et qui a répété que personne ne doit être entravé dans ses libertés fondamentales. Des dizaines de milliers de cubains sont descendus dans la rue malgré la pluie, le long des 18 kilomètres qui séparent la nonciature de l'aéroport, pour saluer avec affection le pape, sur le départ. Précédemment à la nonciatur ...
 

CÉRÉMONIE DE CONGÉ

DISCOURS DU PAPE BENOÎT XVI

Aéroport international José Martí de La Havane
Mercredi 28 mars 2012

[Vidéo]

Monsieur le Président,

Messieurs les Cardinaux et chers frères dans l’épiscopat,

Autorités présentes,

Mesdames et messieurs,

Chers amis,

Je rends grâce à Dieu qui m’a permis de visiter cette belle Île, qui a laissé une empreinte si profonde dans le cœur de mon bien-aimé prédécesseur, le Bienheureux Jean-Paul II, quand il est venu dans ces terres comme messager de vérité et d’espérance. Moi aussi, j’ai désiré ardemment venir parmi vous comme pèlerin de la charité pour remercier la Vierge Marie, devant son image vénérée du sanctuaire de El Cobre, d’où, depuis quatre siècles, elle accompagne le cheminement de l’Église dans cette nation et insuffle du courage à tous les Cubains, pour que, avec l’aide du Christ, ils découvrent le sens authentique des aspirations et des désirs présents dans le cœur humain, et qu’ils aient la force nécessaire pour construire une société solidaire, où personne ne se sent exclu. « Le Christ, qui est ressuscité des morts, brille dans ce monde, et le fait d’une manière plus lumineuse justement là où, selon le jugement humain, tout semble être lugubre et privé d’espérance. Il a vaincu la mort – Il vit – et la foi en Lui, comme une petite lumière, pénètre tout ce qui est ténébreux et menaçant » (Veillée de prière avec les jeunes au palais des expositions de Fribourg, 24 septembre 2011).

Je remercie Monsieur le Président et les autres Autorités du pays pour l’intérêt et la généreuse collaboration offerte pour le bon déroulement de ce voyage. Ma vive gratitude va également aux membres de la Conférence des Évêques catholiques de Cuba, qui n’ont ménagé aucun effort ni aucun sacrifice à cette même fin. Et elle va aussi à tous ceux qui y ont contribué de diverses manières, particulièrement par la prière.

Je porte au plus profond de moi tous et chacun des Cubains qui m’ont entouré de leur prière et de leur affection, en me réservant un accueil chaleureux et en me rendant participant de leurs plus profondes et justes aspirations.

Je suis venu ici comme témoin de Jésus-Christ, convaincu que, là où il arrive, le découragement cède le pas à l’espérance, la bonté chasse les incertitudes et une force vigoureuse ouvre l’horizon à des perspectives inhabituelles et bénéfiques. En son Nom, et comme Successeur de l’Apôtre Pierre, j’ai voulu rappeler son message de salut, pour fortifier l’enthousiasme et la sollicitude des Évêques cubains, ainsi que de leurs prêtres, des religieux et de ceux qui se préparent avec enthousiasme au ministère sacerdotal et à la vie consacrée. Qu’il serve aussi de nouveau stimulant à tous ceux coopèrent, avec persévérance et abnégation, dans la tâche d’évangélisation, particulièrement aux fidèles laïcs, pour que, accroissant leur don à Dieu, dans leur milieu de vie et de travail, ils ne cessent d’offrir d’une manière responsable leur contribution au bien et au progrès intégral de la patrie.

Le chemin que le Christ propose à l’humanité, à chaque personne et à chaque peuple en particulier, ne les contraint en rien, au contraire il est le facteur premier et principal pour leur authentique développement. Que la lumière du Seigneur qui a ardemment brillé ces jours-ci, ne s’éteigne pas en ceux qui l’ont accueillie et qu’elle aide tous à renforcer la concorde et à faire fructifier le meilleur de l’âme cubaine, ses valeurs les plus nobles sur lesquelles il est possible d’édifier une société renouvelée et réconciliée, aux amples horizons. Que personne ne voit empêché de participer à cette tâche passionnante, par une limitation de ses libertés fondamentales, ni ne se sente exempté de cette tâche par négligence, ou par privation de ressources matérielles : situation qui se voit aggravée quand des mesures économiques restrictives, imposées de l’extérieur du pays, pèsent négativement sur la population.

Je conclus ici mon pèlerinage, mais je continuerai à prier avec ferveur pour que vous poursuiviez à aller de l’avant et pour que Cuba soit la maison de tous, et pour tous les Cubains, où cohabitent la justice et la liberté, dans un climat de sereine fraternité. Le respect et la culture de la liberté qui battent dans le cœur de tout homme est imprescriptible pour répondre de manière adéquate aux exigences fondamentales de sa dignité, et construire ainsi une société où chacun se considère comme un protagoniste indispensable de l’avenir de sa vie, de sa famille et de sa patrie.

L’heure présente exige d’une manière pressante que, dans la cohabitation humaine, nationale et internationale, soient éradiquées des positions inamovibles et les points de vue unilatéraux qui tendent à rendre plus ardue l’entente, et inefficace l’effort de collaboration. Les éventuels désaccords et les problèmes doivent se résoudre dans la recherche infatigable de ce qui réunit tous dans un dialogue patient et sincère, dans la compréhension réciproque et dans une loyale volonté d’écoute, qui accepte des objectifs porteurs de nouvelles espérances.

Cuba, fais revivre en toi la foi de tes ancêtres, tire d’elle la force pour édifier un avenir meilleur, aie confiance dans les promesses du Seigneur et ouvre ton cœur à son Évangile pour renouveler authentiquement ta vie personnelle et sociale !

Alors que je prends congé de vous avec émotion, je demande à Notre-Dame de la Caridad del Cobre de protéger de son manteau tous les Cubains, de les soutenir dans les épreuves et de leur obtenir du Tout-Puissant la grâce qu’ils désirent le plus.

Salut, Cuba, terre embellie par la présence maternelle de Marie ! Que Dieu bénisse ton avenir ! Merci beaucoup.

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Benoît XVI demande la pleine liberté religieuse à Cuba

29 Mars 2012, 12:09pm

Publié par Véronique

 

 

Le droit à la liberté religieuse manifeste l'unité de la "personne humaine qui est à la fois citoyen et croyant. Il légitime aussi le fait que les croyants offrent une contribution à l'édification de la société. Son renforcement consolide la vie en commun, alimente l'espérance d'un monde meilleur, crée les conditions propices à la paix et au développement harmonieux, en même temps qu'il établit des bases fermes pour consolider les droits des générations futures". C'est ce qu'a dit Benoit XVI dans son homélie de la messe à La Havane, dernière célébration de sa visite à Cuba. "Quand l'Eglise souligne ce droit, a ajouté le pape, elle ne réclame aucun privilège. Elle prétend seulement être fidèle au manda ...

 

 

MESSE

HOMÉLIE DU PAPE BENOÎT XVI

La Havane, Place de la Révolution José Marti
Mercredi 28 mars 2012

[Vidéo]

Chers frères et sœurs,

« Béni sois-tu, Seigneur, Dieu…, béni soit ton nom de gloire et de sainteté » (Dn 3, 52). Cet hymne de bénédiction du livre de Daniel résonne aujourd’hui dans notre liturgie, nous invitant à plusieurs reprises à bénir et à louer Dieu. Nous faisons partie de la multitude de ce chœur qui célèbre sans cesse le Seigneur. Nous nous unissons à ce concert d’action de grâces et nous offrons notre voix joyeuse et confiante, qui cherche à cimenter dans l’amour et la vérité le chemin de la foi.

« Béni sois-tu Dieu » qui nous réunit sur cette place emblématique pour que nous plongions davantage dans sa vie. Je suis très heureux de me trouver aujourd’hui parmi vous et de présider cette sainte messe au cœur de cette année jubilaire dédiée à la Vierge de la Charité de Cobre (Virgen de la Caridad del Cobre).

Je salue cordialement le Cardinal Jaime Ortega y Alamino, Archevêque de La Havane, et je le remercie pour les aimables paroles qu’il m’a adressées au nom de vous tous. Je salue aussi les Cardinaux, mes frères Évêques de Cuba et d’autres pays qui ont désiré participer à cette célébration solennelle. Je salue également les prêtres, les séminaristes, les religieux et tous les fidèles ici réunis, de même que les autorités qui nous accompagnent.

Dans la première lecture qui a été proclamée, les trois jeunes, poursuivis par le souverain babylonien, préfèrent affronter la mort dans le brasier que de trahir leur conscience et leur foi. Ils trouvèrent la force de « louer, de glorifier et de bénir Dieu » dans la conviction que le Seigneur du cosmos et de l’histoire ne les abandonnera pas à la mort et au néant. En effet, Dieu n’abandonne jamais ses enfants et ne les oublie jamais. Il est au-dessus de nous et il est capable de nous sauver par son pouvoir. En même temps, il demeure près de son peuple et par son Fils Jésus-Christ, il a désiré installer sa demeure parmi nous.

« Si vous demeurez dans ma parole, vous êtes vraiment mes disciples ; vous connaîtrez la vérité et la vérité vous affranchira » (Jn 8, 31). Dans ce texte de l’Évangile qui a été proclamé, Jésus se révèle comme le Fils de Dieu le Père, le Sauveur, le seul qui puisse dévoiler la vérité et donner l’authentique liberté. Son enseignement provoque résistance et inquiétude parmi ses interlocuteurs, et il les accuse de chercher sa mort, faisant référence au suprême sacrifice de la croix, déjà proche. Même ainsi, il les exhorte à croire, à demeurer dans sa Parole pour connaître la vérité qui libère et rend digne.

En effet, la vérité est un désir de l’être humain et la chercher suppose toujours un exercice d’authentique liberté. Nombreux sont ceux, en revanche, qui préfèrent les raccourcis et qui essaient d’échapper à cette tâche. Certains, comme Ponce Pilate, ironisent sur la possibilité de pouvoir connaître la vérité (cf. Jn 18, 38), proclamant l’incapacité de l’homme à l’atteindre ou niant qu’existe une vérité pour tous. Cette attitude, comme dans le cas du scepticisme ou du relativisme, provoque un changement dans le cœur, le rendant froid, hésitant, loin des autres et enfermé en soi-même. Des personnes qui se lavent les mains comme le gouverneur romain et laissent filer le cours de l’histoire sans se compromettre.

D’autre part, il y a les autres qui interprètent mal cette recherche de vérité les portant à l’irrationalité et au fanatisme, les enfermant dans « leur vérité », et qui entendent l’imposer aux autres. Ils sont comme ces légalistes aveuglés qui, en voyant Jésus frappé et en sang, crient, furieux : « Crucifie-le ! » (cf. Jn 19 , 6). Cependant, qui agit irrationnellement ne peut pas parvenir à être disciple de Jésus. Foi et raison sont nécessaires et complémentaires dans la recherche de la vérité. Dieu a créé l’homme avec une vocation innée à la vérité et pour cela, l’a doté de raison. Ce n’est certainement pas l’irrationalité, mais le désir de vérité qui promeut la foi chrétienne. Tout homme doit être chercheur de vérité et opter pour elle quand il la rencontre, même s’il risque d’affronter des sacrifices.

De plus, la vérité sur l’homme est un présupposé inévitable pour atteindre la liberté, car nous découvrons en elle les fondements d’une éthique avec laquelle tous peuvent se confronter, et qui contient des formulations claires et précises sur la vie et la mort, les droits et les devoirs, le mariage, la famille et la société, en définitif, sur la dignité inviolable de l’être humain. Ce patrimoine éthique est ce qui peut rapprocher toutes les cultures, tous les peuples et toutes les religions, les autorités et les citoyens, et les citoyens entre eux, les croyants dans le Christ et ceux qui ne croient pas en lui.

Le christianisme, mettant en évidence les valeurs qui sous-tendent l’éthique, n’impose pas mais propose l’invitation du Christ à connaître la vérité qui rend libre. Le croyant est appelé à l’offrir à ses contemporains, comme le fit le Seigneur, avant même le sombre présage du rejet et de la croix. La rencontre personnelle avec Celui qui est la vérité en personne nous pousse à partager ce trésor avec les autres, spécialement par le témoignage.

Chers amis, n’hésitez pas à suivre Jésus-Christ. Nous trouvons en lui la vérité sur Dieu et sur l’homme. Il nous aide à vaincre nos égoïsmes, à abandonner nos ambitions et à vaincre ce qui nous opprime. Celui qui fait le mal, celui qui commet un péché en est esclave et n’atteindra jamais la liberté (cf. Jn 8, 34). Ce n’est qu’en renonçant à la haine et à notre cœur dur et aveugle, que nous serons libres, qu’une nouvelle vie jaillira en nous.

Convaincu que le Christ est la vraie mesure de l’homme et sachant que c’est en lui que l’on trouve la force nécessaire pour affronter toutes les épreuves, je désire vous annoncer ouvertement que le Seigneur Jésus est le Chemin, la Vérité et la Vie. Vous trouverez tous en lui la pleine liberté, la lumière pour comprendre avec profondeur la réalité et la transformer par le pouvoir rénovateur de l’amour.

L’Église vit pour faire bénéficier les autres de l’unique chose qu’elle possède et qui n’est autre que le Christ, espérance de la gloire (cf. Col 1, 27). Pour pouvoir accomplir cette tâche, elle doit compter sur la liberté religieuse qui est essentielle, et qui consiste à pouvoir proclamer et célébrer la foi même publiquement, portant le message d’amour, de réconciliation et de paix que Jésus a apporté au monde. Il faut reconnaître avec joie qu’à Cuba des pas sont actuellement en train d’être accomplis pour que l’Eglise mène à bien son incontournable mission d’exprimer publiquement et ouvertement sa foi. Cependant, il est nécessaire d’aller de l’avant et je désire encourager les instances gouvernementales de la Nation à renforcer ce qui a déjà été obtenu et à avancer sur ce chemin d’un authentique service du bien commun de la société cubaine tout entière.

Le droit à la liberté religieuse, tant dans sa dimension individuelle que communautaire, manifeste l’unité de la personne humaine qui est à la fois citoyen et croyant. Il légitime aussi le fait que les croyants offrent une contribution à l’édification de la société. Son renforcement consolide la vie en commun, alimente l’espérance en un monde meilleur, crée les conditions propices à la paix et au développement harmonieux, en même qu’il établit des bases fermes pour consolider les droits des générations futures.

Quand l’Église souligne ce droit, elle ne réclame aucun privilège. Elle prétend seulement être fidèle au mandat de son divin fondateur, consciente que là où le Christ se manifeste, l’homme grandit en humanité et trouve sa consistance. C’est pourquoi elle cherche à donner ce témoignage dans sa prédication et son enseignement, tant dans la catéchèse que dans le milieu scolaire et universitaire. Il est à espérer qu’arrive bientôt ici également le moment où l’Église pourra apporter dans les divers champs du savoir les bénéfices de la mission que son Seigneur lui a confiée et qu’elle ne pourra jamais négliger.

Un exemple illustre de ce labeur fut le célèbre prêtre Félix Varela, éducateur et maître, illustre fils de cette ville de La Havane qui est passé à l’histoire de Cuba comme le premier qui enseigna à penser à son peuple. Le père Varela nous montre la voie pour une vraie transformation sociale : former des hommes vertueux pour forger une nation digne et libre, puisque cette transformation dépendra de la vie spirituelle de l’homme, car « il n’y a pas de patrie sans vertu » (Cartas a Elpidio, carta sesta Madrid 1836, 220). Cuba et le monde ont besoin de changements, mais ceux-ci n’auront lieu que si chacun se trouve dans les conditions de s’interroger sur la vérité et se décide à prendre la voie de l’amour, semant la réconciliation et la fraternité.

En invoquant la maternelle protection de la Très Sainte Marie, demandons que chaque fois que nous participons à l’Eucharistie nous devenions aussi les témoins de la charité qui répond au mal par le bien (cf. Rm 12, 21), nous offrant comme hostie vivante à celui qui par amour s’offrit lui-même pour nous. Marchons à la lumière du Christ, qui est celui qui peut détruire les ténèbres de l’erreur. Supplions-le qu’avec le courage et la force des saints, nous puissions donner une réponse libre, généreuse et cohérente à Dieu, sans peur ni rancœurs. Amen.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Benoît XVI rencontre Raul Castro

29 Mars 2012, 12:07pm

Publié par Véronique

"Continuez à édifier votre vie sur le roc solide qu'est Jésus-Christ, travaillez pour la justice, soyez des serviteurs de la charité. Que rien ni personne ne vous enlève la joie intérieure." C'est ce qu'a dit le pape à Cuba, à la fin de sa visite au sanctuaire de la Vierge de la Charité d'El Cobre, patronne de l'île. "La présence de cette statue depuis 400 ans à Cuba est un cadeau pour l'île et ses habitants", a indiqué Benoit XVI. Après la visite au sanctuaire, le pape s'est rendu à La Havane, capitale du pays, pour une visite de courtoisie au président cubain Raul Castro, dans sa résidence, place de la Révolution.

VISITE AU SANCTUAIRE DE NOTRE-DAME DE LA CARIDAD

PAROLES DU PAPE BENOÎT XVI

El Cobre
Mardi 27 mars 2012

[Vidéo]

 

Chers amis,

Je suis venu en pèlerin jusqu’à la maison de l’image bénie de Notre Dame de la Caridad, la Mambisa, comme vous l’invoquez affectueusement. Sa présence dans cette localité de El Cobre est un cadeau du ciel pour les Cubains.

Je désire saluer cordialement ceux qui sont présents ici. Recevez l’affection du Pape et portez-la partout afin que tous fassent l’expérience de la consolation et de la force de la foi. Faites savoir, à tous ceux que vous rencontrez, proches ou éloignés, que j’ai confié à la Mère de Dieu l’avenir de votre patrie qui avance sur des chemins de rénovation et d’espérance, pour le plus grand bien de tous les Cubains. J’ai supplié également la Vierge très sainte pour les besoins de ceux qui souffrent, de ceux qui sont privés de liberté, séparés des personnes qui leur sont chères ou qui connaissent de graves moments de difficulté. J’ai déposé également dans son Cœur Immaculé les jeunes, pour qu’ils soient d’authentiques amis du Christ et pour qu’ils ne succombent pas à des propositions qui laissent la tristesse derrière elles. Devant Marie de la Caridad, je me suis souvenu aussi de manière particulière des Cubains descendants de ceux qui arrivèrent ici, venant d’Afrique, tout comme de la proche population d’Haïti qui souffre encore des conséquences du tremblement de terre d’il y a deux ans. Et je n’ai pas oublié tant de paysans et leurs familles qui désirent vivre intensément l’Évangile dans leurs foyers, et qui offrent également leurs maisons comme centres de mission pour la célébration de l’Eucharistie.

À l’exemple de la Vierge très sainte, j’encourage tous les enfants de cette chère terre à continuer à édifier leur vie sur le roc solide qu’est Jésus-Christ, à travailler pour la justice, à être serviteur de la charité et persévérant au milieu des épreuves. Que rien ni personne ne leur enlève la joie intérieure si caractéristique de l’âme cubaine. Que Dieu vous bénisse ! Merci beaucoup.

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"S'ouvrir à la Foi"

29 Mars 2012, 12:05pm

Publié par Véronique

 
 
"Un nouvel élan à la foi pour ouvrir le salut à la société et nous même". En réfléchissant sur le mystère de l'Incarnation, le pape Benoît XVI dans son homélie de la messe, a évoqué le rôle de la Vierge. Ce voyage à Cuba marque le quatrième centenaire de la découverte de la statue de la Vierge de la Charité de El Cobre, patronne de l'île. L'obéissance dans la foi, a dit le Pape, est la vraie liberté. C'est l'authentique rédemption qui nous unit à l'amour de Jésus dans ses efforts pour se conformer à la volonté de son père. La rédemption est le processus pour conduire l'être humain à la pleine communion avec la volonté divine. L'Eglise prolonge sur terre la mission salvatrice de Dieu pour ouvrir à une ...

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Les jeunes : invités à changer le monde - Père Nicolas Buttet

29 Mars 2012, 07:30am

Publié par Véronique

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Benoît XVI, pèlerin de la charité, à Cuba

28 Mars 2012, 09:45am

Publié par Véronique

"La religion contribue au développement du domaine public de la société." L'avoir reconnu, même s'il reste encore beaucoup à faire, c'est l'un des effets positifs de la visite à Cuba de Jean Paul II. C'est ce qu'a dit Benoît XVI XVI à son arrivée à Cuba. Le passage de Jean Paul II dans l'île a été comme une brise suave d'air frais encourageant à ouvrir les cœurs au Christ.Je viens à Cuba, comme pèlerin de la charité, a dit le pape, pour encourager les cubains dans l'espérance. On ne peut pas continuer à suivre plus longtemps la même direction culturelle et morale qui a causé la situation douloureuse que tant de personnes subissent. Il faut de hautes valeurs fond morales et de fermes convictions qui ...

CÉRÉMONIE DE BIENVENUE

DISCOURS DU PAPE BENOÎT XVI

Aéroport international, Santiago de Cuba
Lundi 26 mars 2012

[Vidéo]

Monsieur le Président,

Messieurs les Cardinaux et frères dans l’Épiscopat,

Autorités présentes,

Membres du Corps diplomatique

Mesdames et Messieurs,

Chers amis cubains,

Je vous remercie, Monsieur le Président, pour votre accueil et pour vos paroles courtoises de bienvenue par lesquelles vous avez voulu transmettre aussi les sentiments de respect du gouvernement et du peuple cubain envers le Successeur de Pierre. Je salue les Autorités qui nous accueillent, ainsi que les membres du Corps diplomatique qui sont présents ici. J’adresse un salut chaleureux à l’Archevêque de Santiago de Cuba et Président de la Conférence épiscopale, Mgr Dionisio Guillermo García Ibáñez, à l’Archevêque de La Havane, Monsieur le Cardinal Jaime Ortega y Alamino et aux autres frères Évêques de Cuba, à qui je manifeste toute ma proximité spirituelle. Je salue enfin avec une affection particulière les fidèles de l’Église catholique à Cuba, les chers habitants de cette belle île et tous les Cubains là où ils se trouvent. Je les tiens toujours tous très présents dans mon cœur et dans ma prière, et encore plus en ces jours qui ont précédé le moment tant désiré de les visiter, visite que j’ai pu réaliser grâce à la bonté divine.

En me trouvant parmi vous, je ne peux manquer de rappeler la visite historique de mon prédécesseur le Bienheureux Jean-Paul II, qui a laissé une empreinte indélébile dans l’âme des Cubains. Pour beaucoup, croyants ou non, son exemple et ses enseignements constituent un guide lumineux qui les oriente aussi bien dans leur vie personnelle, que dans leur agir public au service du bien commun de la nation. En effet, son passage à travers l’Île a été comme une brise suave d’air frais qui a donné une nouvelle vigueur à l’Église à Cuba, réveillant en beaucoup une conscience renouvelée de l’importance de la foi, encourageant à ouvrir les cœurs au Christ au moment même où s’illumine l’espérance et naît le désir de travailler audacieusement pour un avenir meilleur. Un des fruits importants de cette visite a été l’inauguration d’une nouvelle étape dans les relations entre l’Église et l’État cubain, avec un esprit de meilleure collaboration et confiance, bien que demeurent encore de nombreux aspects dans lesquels on peut et on doit avancer, spécialement dans celui qui se réfère à l’apport imprescriptible que la religion est appelée à développer dans le domaine public de la société.

Je suis heureux de m’unir à votre joie qui a pour motif le 400ème anniversaire de la découverte de l’image bénie de la Vierge de la Caridad del Cobre. Son image aimante a été depuis le début très présente aussi bien dans la vie personnelle des Cubains que dans les grands évènements du pays, de manière plus particulière durant son indépendance, étant vénérée par tous comme vraie mère du peuple cubain. La dévotion à la Virgen Mambisa a soutenu la foi et encouragé la défense et la promotion de ce qui donne dignité à la condition humaine et à ses droits fondamentaux et elle continue à le faire encore aujourd’hui avec plus de force, donnant ainsi un témoignage visible de la fécondité de la prédication de l’évangile en ces terres, et des profondes racines chrétiennes qui façonnent l’identité la plus profonde de l’âme cubaine. Suivant la trace de tant de pèlerins au long de ces siècles, je désire moi aussi, aller à El Cobre et me prosterner aux pieds de la Mère de Dieu pour la remercier de sa protection pour tous ses enfants cubains et pour lui demander son intercession afin qu’elle guide les destins de cette nation aimée sur les chemins de la justice, de la paix, de la liberté et de la réconciliation.

Je viens à Cuba comme pèlerin de la charité, pour confirmer mes frères dans la foi et les encourager dans l’espérance qui naît de la présence de l’amour de Dieu dans nos vies. Je porte dans mon cœur les justes aspirations et les désirs légitimes de tous les Cubains, où qu’ils se trouvent, leurs souffrances et leurs joies, leurs préoccupations et leurs souhaits les plus nobles, et de manière spéciale ceux des jeunes et des personnes âgées, des adolescents et des enfants, des malades et des travailleurs, des prisonniers et de leur famille, ainsi que ceux des pauvres et des nécessiteux.

De nombreuses parties du monde vivent aujourd’hui un moment de difficulté économique particulière, que de nombreuses personnes s’accordent à situer dans une profonde crise de type spirituel et moral, qui a laissé l’homme vide de valeurs et sans protection devant l’ambition et l’égoïsme de certains pouvoirs qui ne prennent pas en compte le bien authentique des personnes et des familles. On ne peut pas continuer à suivre plus longtemps la même direction culturelle et morale qui a causé la situation douloureuse que tant de personnes subissent. Au contraire, le progrès véritable nécessite une éthique qui place en son centre la personne humaine et qui prend en compte ses exigences les plus authentiques, de manière spéciale, sa dimension spirituelle et religieuse. Pour cela, dans le cœur et dans la pensée de beaucoup, s’ouvre toujours plus la certitude que la régénération des sociétés et du monde demande des hommes droits, de fermes convictions, des valeurs de fond morales et élevées qui ne soient pas manipulables par des intérêts étroits, et qui répondent à la nature immuable et transcendante de l’être humain.

Chers amis, je suis convaincu que Cuba, en ce moment particulièrement important de son histoire, regarde déjà vers demain, et s’efforce pour cela de rénover et d’élargir ses horizons, ce à quoi coopère cet immense patrimoine de valeurs spirituelles et morales qui ont formé son identité la plus authentique, et qui se trouvent sculptées dans l’œuvre et dans la vie de nombreux et nobles pères de la patrie tels le Bienheureux José Olallo y Valdés, le serviteur de Dieu Félix Varela ou l’éminent José Martí. L’Église, de son côté, a su contribuer avec diligence à la promotion de ces valeurs à travers sa mission pastorale généreuse et désintéressée, et elle renouvelle son intention de continuer à travailler inlassablement pour mieux servir tous les Cubains.

Je prie le Seigneur pour qu’il bénisse abondamment cette terre et ses fils, en particulier ceux qui se considèrent défavorisés, les marginaux et ceux qui souffrent dans leur cœur et dans leur esprit. Je demande en même temps à Dieu, par l’intercession de Notre Dame de la Caridad del Cobre, qu’il concède à tous un avenir plein d’espoir, de solidarité et de concorde. Merci beaucoup.

 

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"Je m'en vais comblé d'expériences inoubliables"

28 Mars 2012, 09:43am

Publié par Véronique

"J'invite le peuple mexicain à être fidèle à lui-même et à ne pas se laisser entraîner par les forces du mal, à être valeureux et à travailler pour que la sève de ses racines chrétiennes fasse fleurir son présent et son avenir."
De ce voyage au Mexique, on se souviendra de l'enthousiasme des personnes qui ont accueilli Benoît XVI, de la prière vibrante qui s'est élévée vers le Seigneur, les sourires, l'espérance pour demain. Durant la cérémonie de congé à l'aéroport international de Guanajuato, le Pape a rappelé avec affection et gratitude les jours passés dans le pays latino-américain et a invité "tous les hommes et femmes de bonne volonté à ne pas céder à la mentalité utilitariste, qui aboutit touj ...

CÉRÉMONIE DE CONGÉ

DISCOURS DU PAPE BENOÎT XVI

Aéroport international del Bajío
Lundi 26 mars 2012

[Vidéo]

Monsieur le Président,

Autorités présentes,

Messieurs les Cardinaux,

Chers frères dans l’Épiscopat,

Chers amis mexicains,

Ma visite au Mexique, brève mais intense, arrive maintenant à sa fin. Pourtant ce n’est pas la fin de mon affection et de ma proximité pour votre pays que je porte en moi. Je m’en vais comblé d’expériences inoubliables comme sont également inoubliables toutes les attentions et les démonstrations d’affection reçues. Je remercie pour les aimables paroles que Monsieur le Président m’a adressées ainsi que pour tout ce que les Autorités ont fait pour ce voyage émouvant. Je remercie de tout cœur ceux qui ont facilité ou qui ont collaboré pour que les évènements de ces journées se déroulent heureusement, tant dans leurs aspects les plus visibles que dans les détails les plus petits. Je demande au Seigneur que tous ces efforts n’aient pas été vains, et qu’avec son aide, ils produisent des fruits abondants et durables dans la vie de foi, d’espérance et de charité de León et de Guanajuato, du Mexique et des pays frères de l’Amérique latine et des Caraïbes.

Devant la foi dans le Christ Jésus que j’ai senti vibrer dans vos cœurs, et la dévotion affectueuse à sa Mère, invoquée ici sous des titres si beaux comme celui de Guadalupe ou de Luz, que j’ai vues resplendir sur vos visages, je désire réitérer avec énergie et clarté un appel au peuple mexicain à être fidèle à lui-même et à ne pas se laisser entraîner par les forces du mal, à être valeureux et à travailler pour que la sève de ses racines chrétiennes fasse fleurir son présent et son avenir.

J’ai été témoin aussi de signes de préoccupation pour différents aspects de la vie de ce pays bien-aimé, les uns plus récents, et d’autres qui viennent de plus loin et qui continuent de causer de nombreuses déchirures. Je les emporte également avec moi, partageant aussi bien les joies que les douleurs de mes frères mexicains pour les déposer dans la prière, au pied de la croix dans le cœur du Christ d’où coulent l’eau et le sang rédempteurs.

Dans ces circonstances, j’encourage ardemment les catholiques mexicains et tous les hommes et femmes de bonne volonté à ne pas céder à la mentalité utilitariste, qui aboutit toujours à sacrifier les plus faibles et ceux qui sont sans défense. Je les invite à un effort solidaire qui permette à la société de se rénover depuis ses fondations pour réaliser une vie digne, juste et en paix pour tous. Pour les catholiques, cette contribution au bien commun est également une exigence de la dimension essentielle de l’Évangile qu’est la promotion humaine et une très haute expression de la charité. Pour cela, l’Église exhorte tous ses fidèles à être aussi de bons citoyens conscients de leur responsabilité de se préoccuper du bien des autres, de tous, tant dans la sphère personnelle que dans les différents secteurs de la société.

Chers amis mexicains, je vous dis adieu dans le sens le plus beau de cette belle expression traditionnelle hispanique: Restez avec Dieu! Oui, adieu ; toujours dans l’amour du Christ, en qui nous nous rencontrons et nous nous rencontrerons tous. Que le Seigneur vous bénisse et que Marie la Très Sainte vous protège ! Merci beaucoup.

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