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Le.blog.catholique.de.Véronique (Blog personnel)

enseignements

Prier ? COmment prier ?

10 Janvier 2016, 16:30pm

Publié par Véronique

Prier ? COmment prier ?

Voici plusieurs questions reçues dans un commentaire laissé par Claudine le 15 décembre 2015 dans l'article "Les sept Pater Noster de sainte Brigitte" de ce blog.

http://le.blog.de.lala.over-blog.com/article-15092414.html

 

cela va faire 9 ans en février 2016 que je récite les 7 pater. Je trouve que c'est une belle prière car par elle, on prie pour tous les maux de la terre. Mais je désespère, car il me reste encore 3 ans et j'avoue qu'il m'est très difficile de prier ! Mon esprit ne fait que s'évader et je rabâche parce que je cherche trop la perfection. Je me demande quelquefois si je ne devrais pas arrêter. Il y a un combat permanent entre mes scrupules,(je suis vraiment nulle) et le désir de continuer ma prière quand même malgré les diaboliques diversions. . Est-ce que ma prière trouvera grâce quand même auprès du Seigneur ?

 

Bonjour Claudine.

Je vais commencer par m'excuser de ne pas vous avoir répoindu plutôt, mais ma santé et le manque de temps ne me permets pas toujours d'être sur l'ordinateur, et je me dois d'être en forme afin d'apporter du soin aux questions que l'on me pose, car je le fais sous le regard de la Sainte Trinité.

Je vais essayer de vous répondre au mieux malgré toutes mes imperfections.

J'ai choisi de vous répondre par un article, ainsi, cela peut servir à d'autres personnes. Ce qui compte, c'est de donner aux autres ce que Dieu nous donne.

Vous avez raison, la dévotion des sept Notre Père de sainte Brigitte est une très belle prière. Vous verrez, au fur et à mesure et en fonction de votre abandon à Dieu, Il vous formera pas cette prière.

Il n'est pas facile de prier et de prier comme Dieu le veut. Ce qui compte c'est l'intention de notre coeur, et, même si nous pensons mal prier, il est bien de demander à Dieu de nous apprendre à prier comme Il le désire, Le laisser faire et avoir confiance.

Penser à Dieu est déjà une prière, car notre coeur est tourné vers Lui.

Parfois nous sommes moins bien disposés à bien prier, pour de multiples raisons, mais là encore, ce qui compte le plus je pense c'est de tenir notre engagement envers Dieu à prier quotidiennement, et, nous n'oublierons pas de Lui dire que nous sommes moins bien disposés à bien prier mais que nous prions quand même parce que nous L'aimons.

Dire du mal ou penser du mal de soi blesse le coeur de Dieu le Père. Si nous savons que nous avons commis ce pêché il est bon alors de le confesser (je vous conseille de vous ocnfesser au moins une fois par mois) : "Père, Papa, Abba, je Vous (ou "Te" selon votre intimité avec Lui) demande pardon d'avoir blessé votre (ton) coeur en pensant ou/et disant du mal de moi. .." Dire ces mots exactement de cette manière pendant la confession nous aide dans notre sincérité pendant la confession qui est un sacrement vivant, et, notre être, notre coeur, notre esprit et notre âme sont vivants également, alors, ils ne peuvent qu'exprimer ce qu'ils ressentent. Là, c'est une foi sincère, vivante et vraie.

N'arrêtez pas de prier, là c'est une tentation. Insistez dans la prière, même si vous n'en avez pas envie.

En ce qui concerne votre dernière question sur la grâce, je ne suis pas Dieu, je ne peux répondre. Ce que je sais c'est que Dieu voit tout, connait tout de nous, dans les moindres détails, aussi, Il est attentif à nos efforts, même dans les moments difficiles où nous essayons quand même de faire au mieux, et que l'océan de sa miséricorde n'est rien pour nos péchés qui ne sont que poussière.

Vous pouvez demander à votre ange gardien de vous aider à prier, et lui qui voit sans cesse la face de Dieu le Père. Les anges aiment Dieu d'une manière naturelle et puissante, les mots de la terre ne suffisent pas à l'expliquer, aussi, demandez à votre ange gardien de vous apprendre à prier comme Dieu le désire et il le fera.  Ayez confiance. 

Claudine, demandez à Dieu de vous faire comprendre toute chose, soyez patiente, ne vous tourmentez de rien, laissez vous faire par Jésus et Marie et demandez leur de vous amenez vers le Père. Vous pouvez aussi, si vous le désirez, demander à Dieu le Père de vous prendre sur ses genoux et de vous faire sentir l'amour qu'Il a pour vous. S'Il exauce votre prière, si les larmes coulent, laissez les couler, laissez l'amour du Père pénétrer en vous, et si cet amour rempli votre coeur et si vous ressentez que votre coeur est trop petit pour contenir l'amour du Père, laissez vous prendre par Lui, laissez Le exprimer son amour comme Il le désire, tout n'est que grâce.

Accueillez et remerciez.

Il serait bien que vous voyez un prêtre, pour un accompagnement spirituel, comme toute personne.

J'espère avoir répondu à vos attentes, et que Dieu nous bénisse et nous fasse comprendre toutes choses. Courage !

Je Le remercie et Le bénis aussi de ce qu'Il fait en vous. Faites le avec moi si vous le voulez bien.

Je m'appuie sur votre prière et vous assure des miennes.

Fraternellement

Véronique

 

Il est bien, chaque jour :

- de prier son ange gardien de nous défendre, de veiller sur nous et de nous protéger (matin avant de se lever, soir avant de se coucher), et de le remercier pour tout ce qu'il a fait pour nous pendant le jur et la nuit

- de se recouvrir du Précieux Sang de Jésus, chaque jour, et de prier ensuite le petit exorcisme de Léon XIII (chauqe jour pour soi et les membres de notre famille en prénommant les personnes)

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Ne pas rester à regarder Jésus dans la crèche, mais le regarder grandir et le laisser nous éduquer... - père Michel Marie Zanotti-Sorkine (05/01/2016)

7 Janvier 2016, 16:58pm

Publié par Véronique

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La pauvreté du coeur et l'amour

7 Janvier 2016, 10:42am

Publié par Véronique

La pauvreté du coeur et l'amour sont indissociables. Celui qui souffre en sa chair et accepte ce que cela engendre, offre à Dieu tout ce qui le fait souffrir puisque sans forces physiques il ne lui reste que l'amour. Cet amour est indestructible, rien ne peut l'atteindre, parce que la pauvreté du coeur est  une richesse immense qui s'oublie pour soi même et se donne pour les autres. Jésus sur la Croix est la pauvreté parfaite, tournée sans cesse vers le Père, oui, un coeur qui aime le Père et veut demeurer en Lui.

Véronique

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Se laisser bercer par Jésus

5 Janvier 2016, 19:20pm

Publié par Véronique

Se laisser bercer par Jésus, c'est accepter son amour et sa miséricorde.

Malgré nos imperfections et nos manquements, ne manquons pas ces moments où Jésus nous prend dans ses bras divins, remplis d'amour.

Cela nous fait du bien, et, dans les moments difficiles de notre vie, nous aurons en mémoire ces moments où Jésus nous a fait sentir son amour.

Comment refuser un acte d'amour si doux et si attentionné de Dieu ?

Notre vie éternelle commence déjà sur terre, alors, laissons nous aimer par Jésus, et, si peu qu'Il vous fasse sentir son amour pour vous au moment que vous vous approchez de Lui dans l'Eucharistie, accueillez humblement sa grâce, et dites Lui simplement en votre coeur : "Merci Jésus, moi aussi je Vous aime".

Un amour qui s'exprime en nous est un amour vrai et vivant.

Et, au fur et à mesure de votre avancée sur le chemin spirituel, vous ne pourrez qu'exprimer ce même amour à votre prochain, ainsi, l'amour de Dieu demeure en vous. Plus de critique, plus de médisance, plus de calomnie, plus de méchanceté envers votre frère et votre soeur, mais uniquement de l'amour.

Véronique

Se laisser bercer par Jésus

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L'Epiphanie - père Michel Marie Zanotti-Sorkine

5 Janvier 2016, 19:18pm

Publié par Véronique

L'Epiphanie - père Michel Marie Zanotti-Sorkine

Dimanche 3 janvier 2016 - Dimanche de l'Épiphanie - Épiphanie

 

Évangile de notre Seigneur Jésus-Christ selon saint Mt II, 1-12

Jésus était né à Bethléem en Judée, au temps du roi Hérode le Grand. Or, voici que des mages venus d'Orient arrivèrent à Jérusalem et demandèrent : « Où est le roi des Juifs qui vient de naître ? Nous avons vu se lever son étoile et nous sommes venus nous prosterner devant lui. » En apprenant cela, le roi Hérode fut pris d'inquiétude, et tout Jérusalem avec lui. Il réunit tous les chefs des prêtres et tous les scribes d'Israël, pour leur demander en quel lieu devait naître le Messie. Ils lui répondirent : « A Bethléem en Judée, car voici ce qui est écrit par le prophète : Et toi, Bethléem en Judée, tu n'es certes pas le dernier parmi les chefs-lieux de Judée ; car de toi sortira un chef, qui sera le berger d'Israël mon peuple. » Alors Hérode convoqua les mages en secret pour leur faire préciser à quelle date l'étoile était apparue ; puis il les envoya à Bethléem, en leur disant : « Allez vous renseigner avec précision sur l'enfant. Et quand vous l'aurez trouvé, avertissez-moi pour que j'aille, moi aussi, me prosterner devant lui. » Sur ces paroles du roi, ils partirent. Et voilà que l'étoile qu'ils avaient vue se lever les précédait ; elle vint s'arrêter au-dessus du lieu où se trouvait l'enfant. Quand ils virent l'étoile, ils éprouvèrent une très grande joie. En entrant dans la maison, ils virent l'enfant avec Marie sa mère ; et, tombant à genoux, ils se prosternèrent devant lui. Ils ouvrirent leurs coffrets, et lui offrirent leurs présents : de l'or, de l'encens et de la myrrhe. Mais ensuite, avertis en songe de ne pas retourner chez Hérode, ils regagnèrent leur pays par un autre chemin.

La prédication du Père Michel-Marie Zanotti-Sorkine

Source : http://delamoureneclats.fr/#!/ses-predications/2013-2014/2016-01-03/jour/

Semaine après l'Épiphanie

 

Quand Jésus apprit l'arrestation de Jean Baptiste, il se retira en Galilée. Il quitta Nazareth et vint habiter à Capharnaüm, ville située au bord du lac, dans les territoires de Zabulon et de Nephtali. Ainsi s'accomplit ce que le Seigneur avait dit par le prophète Isaïe : Pays de Zabulon et pays de Nephtali, route de la mer et pays au-delà du Jourdain, Galilée, toi le carrefour des païens : le peuple qui habitait dans les ténèbres a vu se lever une grande lumière. Sur ceux qui habitaient dans le pays de l'ombre et de la mort,une lumière s'est levée. À partir de ce moment, Jésus se mit à proclamer : « Convertissez-vous, car le Royaume des cieux est tout proche. » Jésus, parcourant toute la Galilée, enseignait dans leurs synagogues, proclamait la Bonne Nouvelle du Royaume, guérissait toute maladie et toute infirmité dans le peuple. Sa renommée se répandit dans toute la Syrie et on lui amena tous ceux qui souffraient, atteints de maladies et de tourments de toutes sortes : possédés, épileptiques, paralysés ; et il les guérit. De grandes foules le suivirent, venues de la Galilée, de la Décapole, de Jérusalem, de la Judée, et de la Transjordanie.

Source : http://delamoureneclats.fr/#!/ses-predications//2016-01-04/semaine/

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Dieu s'est rendu visible sur la terre : La Nativité - père Michel-Marie Zanotti-Sorkine

24 Décembre 2015, 16:31pm

Publié par Véronique

Dieu s'est rendu visible sur la terre : La Nativité - père Michel-Marie Zanotti-Sorkine

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Dire merci à Dieu le Père à Noël

24 Décembre 2015, 16:25pm

Publié par Véronique

Dire merci à Dieu le Père à Noël, c'est avoir réaliser la bonté, la générosité, l'amour et la miséricorde qu'Il est.

Nous offrir son Fils Jésus, par Marie qu'Il a choisi tout spécialement, toute Immaculée dans sa conception, est un acte d'amour pour tous.

Merci Père pour Noël, et même si nous n'en n'avons pas toutes les connaissances tant ce mystère est beau et grand, recevez humblement et sincèrement notre "Merci Père".

Véronique

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La naissance de Jésus en dessin animé

24 Décembre 2015, 15:49pm

Publié par Véronique

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Vos questions : "J'aimerais vous me donniez une méthode d'étude biblique j'ai un grand besoin de connaitre notre créateur pour ne pas me laisser surprendre par satan et un peu aussi répandre aussi au niveau de mes enfants qui malgré un cheminement se trouvent découragés face aux adversités de la vie."

20 Décembre 2015, 13:19pm

Publié par Véronique

"j'aimerais que vous me donniez une méthode d'étude biblique j'ai un grand besoin de connaitre notre créateur pour ne pas me laisser surprendre par satan et un peu aussi répandre aussi au niveau de mes enfants qui malgré un cheminement se trouvent découragés face aux adversités de la vie"

 

Bonjour.

Voici un sujet qui demande justesse et vérité.

Sur ce blog, j’avais déjà écrit les trois choses indispensables pour grandir dans la foi :

- la Parole de Dieu :
s’y former, la lire, la méditer, la prier, la louer, bien l’écouter lors de la célébration Eucharistique (la Messe)…
- avoir un accompagnateur spirituel :
un prêtre (ou moine), ou bien un laïc (homme ou femme), connaissant bien la parole de Dieu, ayant une vie de prière et de l’expérience… (par la prière, nous pouvons demander à Notre-Seigneur Jésus-Christ de mettre sur notre chemin un prêtre pour la vie qu'Il veut nous offrir. Attendre, patienter et avoir confiance, ensuite la grâce ne tarde d'être accordée)
- l’Eucharistie :
aller le plus souvent possible à la Messe et à l’Adoration du Très Saint Sacrement.
A l’Adoration, nous sommes face à face avec Dieu, avec celui qui EST.
Nous sommes face à l’AMOUR.

 

C’est donc déjà un bon début, bien complet, il y a de quoi faire.

D’un point de vue théorie, il faut effectivement se former à la Parole de Dieu, comme il l’est dit ci-dessus et notamment par la lecture de la Bible et du Catéchisme de l’Eglise Catholique, on peut aussi compléter ces lectures par celle des Pères de l’Eglise, des Saints et Saints de l’Eglise Catholique...

D’un point de vue spirituel, nous avons les sacrements bien que nous les vivons aussi dans notre chair. L’Eucharistie nous permet de nous approcher au plus près de Dieu puisqu’Il vient en nous, et la confession nous permet de vivre aussi tout près de Lui.

La spiritualité est vivante dans les sacrements, car, lorsque nous les vivons, nous sommes devant Jésus et c’est à travers Lui que nous vivons pleinement.

Le chemin spirituel est indispensable à notre foi. Sans spiritualité, la foi est morte, elle ne vit pas, l’âme est sèche et ne porte pas de fruit.

Ce chemin spirituel est tout simplement la vie de notre âme, par la prière quotidienne, les sacrements, et notre abandon et confiance en Dieu, mais surtout par les grâces que Dieu daigne nous offrir, car tout est de Dieu, et c’est Lui qui fait toujours le premier pas.

Sur ce chemin spirituel, certains y marchent et le quittent de temps en temps, d’autres y avancent et peuvent y reculer, et enfin d’autres encore peuvent y courir.

Peu importe de la vitesse à laquelle nous parcourons ce chemin, le principal étant de faire de notre mieux, et, cela dépendra également des grâces que Dieu daigne nous offrir.

Saint Jean de la Croix décrit ce chemin spirituel par des degrés différents, jusqu’au dixième, sainte Thérèse d’Avila nous explique les différentes demeures de notre âme, jusqu’à la septième, celle du mariage spirituel selon la mystique carmélitaine (mystique du Carmel).

Il y a donc différentes étapes que Dieu fait vivre à l’âme pour atteindre ces différents degrés et demeures, et ces étapes sont toutes très importantes et doivent être vécues. De victoires en victoires, l’âme fait des progrès.

Aussi, à la mesure de notre abandon, de notre volonté de faire celle de Dieu sur terre (Dieu veut de nous tous, en particulier, quelque chose de précis sur terre), de notre « Oui » à Dieu, de notre régularité dans les sacrements (décrits ci-dessus), Il nous invitera à progresser, et Il le fera toujours en nous respectant, avec la douceur et l’amour qu’Il a pour nous, et en fonction de qui nous sommes. Oui, Il a beaucoup de respect envers nous.

En expliquant plus précisément ce que je viens d’écrire, imaginons vouloir corriger en nous un défaut comme la colère par exemple. Dieu nous invite à Lui formuler notre désir : « Seigneur, je vous demande la grâce de m’aider à ne plus me mettre en colère… Aidez-Moi car sans vous je ne peux rien faire (Jn 15, 5) Seigneur je vous aime et je vous fais confiance... ».

Dieu peut nous offrir la grâce très rapidement afin de répondre à notre demande, et une épreuve nous mettra devant le fait, à savoir de nous souvenir notre demande, et, d’avoir l’occasion de ne pas répondre par la colère à la situation que nous vivons. Plutôt que de rester dans notre habitude de colère, voir dans sa systématique, nous sommes invités à la mortification (deuxième mystère douloureux du chapelet : fruit du mystère la mortification des sens) en recherchant la maîtrise de soi, de la douceur, de la paix en notre cœur, en notre esprit et en notre âme, sans agitation, sans faire de bruit…

Dieu permet à Satan de nous tenter afin de nous préparer petit à petit à triompher dans l’héroïsme discret de la patience, sentiment contraire à la colère.

C’est ainsi pour toutes les choses qui sont en nous et qui ne répondent pas véritablement à l’amour.

Il est donc bien d’accepter les épreuves, parce que c’est par elles que Dieu nous invite à grandir, aussi, il est bien de Lui dire : « Ne me laisse pas succomber à la tentation. ». Oui, accepter les épreuves c’est dire oui à Dieu.


Au fur et à mesure du temps, nous sommes ainsi habitués à toutes épreuves, petites ou grandes, et, notre âme ne peut que grandir à condition de demeurer dans l’amour. Pour nous y aider nous avons Jésus pour exemple.

Aussi, Dieu ne manquera pas de nous apprendre à démasquer Satan. En effet, lors d’une tentation, petite ou grande, nous serons alors capables de dire : « Satan tu es démasqué, vas t’en. », et il partira.

Lors de très grandes tentations, au point que les tentations sembleront réelles (nous les sentons en notre chair et il nous semble y avoir succombé), et si Satan insiste, nous pourrons faire également un signe de Croix sur nous (comme Saint Dominique), sincère et ferme dans la foi, Satan partira, et, si cela persiste davantage, nous pouvons demander à la Vierge Marie (en lui expliquant la situation que nous vivons) de nous défendre contre Satan, et je vous assure qu’elle le fera partir.

Ne jamais manqué de remercier pour les grâces reçues.

Si un jour, nous trouvons que nous ne sommes pas à la hauteur de porter une croix que Dieu nous envoie, il ne faut pas se décourager. Un jour, pendant la messe, j’avais beaucoup de peine en mon cœur, non pas par l’épreuve en elle-même mais parce que je n’arrivai pas à porter la croix qui se présentait à moi. Doucement Jésus me dit : « Regarde, moi aussi je suis tombé pendant mon chemin de Croix. ». Je Lui ai alors naturellement demandé de m’aider à porter cette croix qu’Il me demandait de porter, Il a de suite soulagé mon cœur et mon âme.

Dieu nous apprend dans ces moments à accepter le poids des croix, à Lui demander de l’aide, et, au fur et à mesure, nous ne Lui demandons plus cette aide, puisque qu’Il nous a appris à demeurer dans la paix à travers elles (véritable humilité).

Chacun ira à son rythme dans l’évolution de vivre les croix que Dieu nous envoie, car nous avons des vies et sensibilités différentes.

Au fur et à mesure d’une vie de prière, de sacrements, d’amour, de respect envers Dieu, et à la mesure de notre abandon à sa volonté en nous (« Seigneur, apprends-moi et aide moi à faire ta volonté sur terre comme Tu le désires et anéanti en moi ma volonté humaine… »), le Saint Esprit ne manque pas de nous guider à tout moment de notre vie, et, proche de nous, cela aura un impact sur les personnes qui vous approcherons, car, priant pour elles (ne pas leur dire) quotidiennement, Dieu veille au salut de tous, malgré nos imperfections, et petit à petit le chemin devient plus facile.

Les adversités de la vie dont vous me parlez le seront toujours, mais vécues en Dieu elles seront plus légères et plus faciles à vivre et à accepter.

On acquière ainsi la maturité de la foi, et la véritable humilité grâce à laquelle une épreuve, même la plus grande sera vécue dans la paix et entièrement en confiance en Dieu, voir jusqu’à Lui offrir nos souffrances, pour sa gloire et le salut des âmes.

Mais il faut faire attention à ce qu’on Lui dit, lorsque nous nous offrons à Lui, car Il prend mot à mot ce qu’on Lui dit, et il n’est pas donné à tout le monde de pouvoir être capable de vivre de grandes épreuves, et il ne faut pas rechercher cela, car cela pourrait être de l’orgueil.


Pour une vie avec Dieu, il est bien de prier notamment le Veni Creator chaque jour, de passer du temps avec Dieu, notamment dans l’oraison, l’adoration aussi, de prier le plus souvent possible le chapelet qui est une arme redoutable contre Satan, de ne pas rechercher le merveilleux spirituel ni les grâces surnaturelles, et même si Dieu nous en fait grâce, nous devons toujours rechercher l’esprit de pauvreté du cœur et essayer de vivre le plus parfaitement possible ce qu’Il nous offre dans la véritable humilité et avec sagesse.

Si nous ne savons pas parler à Dieu, il est assez simple pourtant de parler à un ami, et bien c’est la même chose, il faut Lui parler naturellement avec notre cœur.

Nous pouvons aussi demander toutes les aides nécessaires à notre ange gardien, notamment celle de nous apprendre à prier, lui qui voit sans cesse la face de Dieu le Père (Mtt 18, 10). Notre ange gardien est à notre service, Dieu l’a fait ainsi.

 

Il faut donc essayer de grandir dans l’amour, d’y demeurer, malgré toutes les adversités, quelles qu’elles soient, même lorsque nous sommes victimes de grandes injustices, médisances, calomnies… notamment de nos proches ou amis, il faut pardonner comme Dieu pardonne, sinon l’avancée sur le chemin spirituel en sera perturbée. Ne pas oublier d’aimer et de prier pour les âmes, et s’il y a des larmes, nous sommes invités à les offrir à Dieu pour Sa Gloire et le salut des âmes.

Par nos anges gardiens, le Père nous regarde sans cesse, et, ce souvenir, présent à chaque seconde en nous, nous aide à demeurer dans l'amour, et à Lui demander de nous faire comprendre toutes choses. C'est donc par votre exemple de foi, de vie en Dieu, que Dieu passera par vous devant vos enfants et les personnes qui vous approcheront. "Seigneur je Te laisse faire à travers moi pour que tous te voient.".

 

J’espère avoir répondu correctement à vos questions, malgré toutes mes imperfections, et que Dieu m’en pardonne.

Je me confie à votre prière et vous assure de la mienne.

Fraternellement

Véronique

Vos  questions : "J'aimerais vous me donniez une méthode d'étude biblique j'ai un grand besoin de connaitre notre créateur pour ne pas me laisser surprendre par satan et un peu aussi répandre aussi au niveau de mes enfants qui malgré un cheminement se trouvent découragés face aux adversités de la vie."

Que Jésus parle en vos coeurs et en vos âmes en contemplant Sa face. Je Le lui demande.

Vos  questions : "J'aimerais vous me donniez une méthode d'étude biblique j'ai un grand besoin de connaitre notre créateur pour ne pas me laisser surprendre par satan et un peu aussi répandre aussi au niveau de mes enfants qui malgré un cheminement se trouvent découragés face aux adversités de la vie."

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Ouverture de la Porte Sainte de la Miséricorde - 8 décembre 2015

8 Décembre 2015, 17:34pm

Publié par Véronique

A 9h30 ce mardi, le pape François ouvre solennellement le Jubilé extraordinaire de la miséricorde par l'ouverture de la Porte Sainte de la Basilique Saint-Pierre à Rome. La célébration est retransmise en direct sur KTO.

L’ouverture de cette porte –murée le reste du temps- rappelle que, durant le jubilé, un « parcours extraordinaire » vers le salut est proposé aux fidèles ; l’Eglise offre en effet un pardon généralisé, une indulgence ouverte à tous et la possibilité de renouer le lien avec Dieu et le prochain.

A 19h50, « Fiat Lux : Illuminating Our Common Home » : Projection de photographies et d’images sur la façade et le dôme de la Basilique Saint-Pierre, inspirées de la miséricorde et des défis liés au respect de la création (en différé).

« J’ai voulu ce Jubilé Extraordinaire de la Miséricorde, comme un temps favorable pour l’Eglise, afin que le témoignage rendu par les croyants soit plus fort et plus efficace » indique le pape François dans la Bulle d’Indiction du Jubilé publiée en avril dernier : La Miséricorde, c’est l’acte ultime et suprême par lequel Dieu vient à notre rencontre. La Miséricorde, c’est la loi fondamentale qui habite le cœur de chacun lorsqu’il jette un regard sincère sur le frère qu’il rencontre sur le chemin de la vie. La miséricorde, c’est le chemin qui unit Dieu et l’homme, pour qu’il ouvre son cœur à l’espérance d’être aimé pour toujours malgré les limites de notre péché. (Misericordiae Vultus, n°2).

Lors de son voyage en Centrafrique dimanche 29 novembre, le Saint-Père avait anticipé le Jubilé en ouvrant la Porte de la miséricorde de la cathédrale de Bangui pour répondre au besoin de réconciliation et de paix face à la tourmente que connaît le pays. 
« Sommes-nous capables, quand nous subissons un affront, à réagir sans animosité, à pardonner avec le coeur celui qui demande pardon ?
Quand nous sommes appelés à partager des joies ou des douleurs, savons sincèrement pleurer avec ceux qui pleurent, nous réjouir avec ceux qui se réjouissent ?
 »
a demandé le pape François aux fidèles réunis sur la place Saint-Pierre ce dimanche lors de l’Angélus.

La date de cette ouverture de l’Année sainte est celle de la solennité de l'Immaculée Conception et aussi celle du cinquantième anniversaire de la clôture du Concile œcuménique Vatican II. Ce jubilé s’achèvera le 20 novembre 2016 en la solennité de Notre Seigneur Jésus Christ, Roi de l'Univers.

Tout au long de cette Année Sainte de la Miséricorde, KTO veillera à en montrer les différents aspects dans sa programmation.

Direct de Rome à voir sur KTO mardi 8 décembre à partir de 9h30, et à revoir ensuite sur cette page.
A voir également à 18h15, Messe de l’Immaculée Conception en direct depuis la Cathédrale Notre-Dame de Paris

Source : http://www.ktotv.com/articles/2015/12/7/ouverture-de-la-porte-sainte-de-la-misericorde

JUBILÉ EXTRAORDINAIRE DE LA MISÉRICORDE

MESSE ET OUVERTURE DE LA PORTE SAINTE

HOMÉLIE DU PAPE FRANÇOIS

Place Saint-Pierre
Mardi 8 décembre 2015
Immaculée Conception de la Bienheureuse Vierge Marie

[Multimédia]


 

D’ici peu, j’aurai la joie d’ouvrir la Porte Sainte de la Miséricorde. Nous accomplissons ce geste - comme je l’ai fait à Bangui - aussi simple que fortement symbolique, à la lumière de la Parole de Dieu que nous avons écoutée, et qui place au premier plan le primat de la grâce. Ce qui revient plusieurs fois dans ces Lectures, en effet, renvoie à l’expression que l’ange Gabriel adresse à une jeune fille, surprise et troublée, indiquant le mystère qui l’envelopperait : « Je te salue, comblée-de-grâce » (Lc 1, 28).

La Vierge Marie est appelée surtout à se réjouir de ce que le Seigneur a accompli en elle. La grâce de Dieu l’a enveloppée, la rendant digne de devenir mère du Christ. Lorsque Gabriel entre dans sa maison, le mystère le plus profond qui va au-delà de toute capacité de la raison, devient pour elle motif de joie, motif de foi, motif d’abandon à la parole qui lui est révélée. La plénitude de la grâce est en mesure de transformer le cœur, et le rend capable d’accomplir un acte tellement grand qu’il change l’histoire de l’humanité.

La fête de l’Immaculée Conception exprime la grandeur de l’amour de Dieu. Il est non seulement celui qui pardonne le péché, mais en Marie, il va jusqu’à prévenir la faute originelle, que tout homme porte en lui en entrant dans ce monde. C’est l’amour de Dieu qui devance, qui anticipe et qui sauve. Le début de l’histoire du péché dans le jardin de l’Éden se conclut dans le projet d’un amour qui sauve. Les paroles de la Genèse renvoient à l’expérience quotidienne que nous découvrons dans notre existence personnelle. Il y a toujours la tentation de la désobéissance qui s’exprime dans le fait de vouloir envisager notre vie indépendamment de la volonté de Dieu. C’est cela l’inimitié qui tente continuellement la vie des hommes pour les opposer au dessein de Dieu. Pourtant, même l’histoire du péché n’est compréhensible qu’à la lumière de l’amour qui pardonne. Le péché se comprend seulement sous cette lumière. Si tout restait cantonné au péché, nous serions les plus désespérées des créatures, alors que la promesse de la victoire de l’amour du Christ enferme tout dans la miséricorde du Père. La Parole de Dieu que nous avons entendue ne laisse pas de doute à ce sujet. La Vierge Immaculée est devant nous un témoin privilégié de cette promesse et de son accomplissement.

Cette Année extraordinaire est aussi un don de grâce. Entrer par cette Porte signifie découvrir la profondeur de la miséricorde du Père qui nous accueille tous et va à la rencontre de chacun personnellement.  C’est Lui qui nous cherche ! C’est Lui qui vient à notre rencontre ! Ce sera une Année pour grandir dans la conviction de la miséricorde. Que de tort est fait à Dieu et à sa grâce lorsqu’on affirme avant tout que les péchés sont punis par son jugement, sans mettre en avant au contraire qu’ils sont pardonnés par sa miséricorde (cf. Augustin, De praedestinatione sanctorum 12, 24) ! Oui, c’est vraiment ainsi. Nous devons faire passer la miséricorde avant le jugement, et dans tous les cas le jugement de Dieu sera toujours à la lumière de sa miséricorde. Traverser la Porte Sainte nous fait donc nous sentir participants de ce mystère d’amour, de tendresse. Abandonnons toute forme de peur et de crainte, parce que cela ne sied pas à celui qui est aimé ; vivons plutôt la joie de la rencontre avec la grâce qui transforme tout.

Aujourd’hui, ici à Rome et dans tous les diocèses du monde, en franchissant la Porte Sainte, nous voulons aussi rappeler une autre porte que, il y a cinquante ans, les Pères du Concile Vatican II ont ouverte vers le monde. Cette échéance ne peut pas être rappelée seulement pour la richesse des documents produits, qui jusqu’à nos jours permettent de vérifier le grand progrès accompli dans la foi. Mais, en premier lieu, le Concile a été une rencontre. Une véritable rencontre entre l’Église et les hommes de notre temps. Une rencontre marquée par la force de l’Esprit qui poussait son Église à sortir des obstacles qui pendant de nombreuses années l’avaient refermée sur elle-même, pour reprendre avec enthousiasme le chemin missionnaire. C’était la reprise d’un parcours pour aller à la rencontre de tout homme là où il vit : dans sa ville, dans sa maison, sur son lieu de travail… partout où il y a une personne, l’Église est appelée à la rejoindre pour lui apporter la joie de l’Évangile et pour apporter la miséricorde et le pardon de Dieu. Une poussée missionnaire, donc, qu’après ces décennies nous reprenons avec la même force et le même enthousiasme. Le Jubilé nous provoque à cette ouverture et nous oblige à ne pas négliger l’esprit qui a jailli de Vatican II, celui du Samaritain, comme l’a rappelé le bienheureux Paul VI lors de la conclusion du Concile. Franchir la Porte Sainte nous engage à faire nôtre la miséricorde du bon samaritain

Source : http://w2.vatican.va/content/francesco/fr/homilies/2015/documents/papa-francesco_20151208_giubileo-omelia-apertura.html

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