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Le.blog.catholique.de.Véronique (Blog personnel)

Prière

8 Juin 2008, 16:39pm

Publié par lala



"Seigneur, je Vous demande la grâce que vous entriez dans le coeur de vos enfants,
je Vous demande pardon pour eux."



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Tel que nous sommes, Dieu nous aime ainsi.

8 Juin 2008, 13:56pm

Publié par lala

Dieu ne nous aime pas pour ce que l'on a (biens matériels), Il nous aime pour ce que l'on est.

Véronique J.



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La confession

2 Juin 2008, 15:18pm

Publié par lala

La confession est necessaire et fait avancer l'âme sur le chemin spirituel.


La confession est le fruit de l'oraison, cette prière directe faite à Dieu, qui sort de notre coeur.
A la mesure de notre abandon à notre Seigneur, l'union devient de plus en plus grande et intime.
Notre âme ainsi liée à celle de Jésus, ne peut qu'aimer, parce qu'elle est unie à l'amour qu'Il est : la perfection.

Ainsi, Il nous fait découvrir l'amour, et nous voyons la misère de nos péchés.
La confession nettoie alors notre âme de toute impureté, parce que cet amour qui nous attire, nous  voulons que le garder, parce qu'il est doux, vrai, paix, vérité, vie.

La confession devient donc de plus en plus fréquente, parce qu'il faut que notre âme soit lavée de tous ses péchés qui l'empêchent d'avancer sur le chemin spirituel et celui de son salut.
Dieu y veille, car Il nous rappelle toutes les fautes passées, qu'Il connaît, dont Il
veut nous débarrasser, parce qu'Il veut nous sauver de l'enfer éternel.
Aussi, si nous voulons nous unir dans la perfection à l'ultime union parfaite avec Dieu, notre âme devra s'être débarrasser de tous ses péchés.
La confession doit être faite chaque jour, ou tout au moins il faut en avoir le désir.

La confession est indispensable à la foi et permet à l'âme de s'approcher de plus en plus de Dieu, des réalités Divines, ainsi notre volonté humaine s'efface pour laisser Dieu nous pénétrer tout entier pour Sa volonté.

Que de grâces le Ciel nous donne, car seule, l'âme ne peut rien faire, à moins qu'elle ne préfère son orgueil qui sera la cause de sa perte.
"Sans moi vous ne pouvez rien faire" (Jean 15, 5), voilà ce que Notre-Seigneur Jésus nous dit, et c'est bien réel. Par ces mots Il nous invite à s'abandonner à Son Coeur divin et miséricordieux, sans nous forcer, mais seulement en nous invitant à nous unir à Lui... à Lui demander son aide... simplement.

Il est donc important et indispensable que la confession soit faite à un prêtre, seul à seul avec lui, car c'est au Christ Lui-même que nous confessons nos fautes. Ensuite le prêtre nous donnera une pénitence, qui réduira d'autant notre purgatoire au Ciel. La pénitence doit être à la mesure des péchés confessés, et, le prêtre doit nous donner de bons et précieux conseils, afin que nous ne commettions plus les erreurs passées, mais au contraire tous ces conseils nous aideront à avancer sur le chemin spirituel.
Ainsi, notre âme avancera, et aura ce dont elle a besoin pour continuer à
aller de plus en plus vers Dieu.

La confession en assemblée communautaire n'est autorisée qu'en cas d'urgence principalement, nous n'aurons alors pas les conseils du prêtre si précieux pour notre âme.

Cette confession communautaire ne porte pas les fruits d'une confession individuelle, car le prêtre ne peut pas nous conseiller, et, les conseils, la pénitence, et le chemin spirituel personnels de l'âme ne sont importantes et indispensable pour avancer vers Dieu.

L'enseignement de l'Eglise le dit très clairement
(CEC 1483), la confession en assemblée communautaire n'est acceptée qu'en cas de nécessité grave, ou danger imminent de mort.

Dieu aime tellement Ses enfants que nous sommes, qu'Il fait tout avec une infinie patience, pour nous attirer à Lui, sans cesse, parce qu'Il nous aime, et nous veut avec Lui au Paradis pour l'éternité.
Nous devons donc rendre grâce à Dieu pour tout cet amour qui n'a pas de prix et qui est infini.

Notre intimité avec le Ciel grandit, et avance vers la perfection, nous savons que le choix du prêtre auprès duquel nous devons nous confesser est important.
Ce prêtre peut être aussi notre accompagnateur spirituel, mais à une condition, c'est qu'il ait lui-même une vie spirituelle.
Sans cela, rien ne sera possible, et l'âme risque alors d'être attardée et de reculer, au lieu d'avancer vers la Volonté Divine qui veut son salut. Cela peut être grave et lourd de conséquences pour notre âme.
Sainte Thérèse d'Avila nous a bien rapporté l'importance d'un bon directeur spirituel.


"Je demanderai compte de l'âme de l'homme" (Genèse 9, 5).
Grande est donc la responsabilité des prêtres, car leur devoir est de guider les âmes vers Dieu et non de les en éloigner, mais s'ils n'ont pas de vie spirituel, rien ne sra possible.
Nous devons donc prier sans cesse pour qu'ils soient toujours sur le chemin de la vérité Divine et protégés. Nous devons venir en aide aux prêtres par nos prières.

La prière est donc indispensable à la vie de l'âme, et la confession en est le fruit
.

Plus l'âme se confesse, plus elle enlève les ténèbres qui l'empêchaient d'approcher Dieu, et plus elle se confessera, simplement, mais en confessant tout, plus elle deviendra parfaite et sainte comme Dieu le souhaite, ainsi devenue parfaite elle pourra s'unir avec la perfection de Dieu.
Plus on se confesse, plus on va vers Dieu, mais attention de ne pas entrer dans le scrupule, dont le démon a beau jeu.
Il faut donc rester humble, toujours rester centré sur Jésus-Christ, qui est lumière, vie et vérité.

La confession est un vrai bonheur, et un des plus beaux sacrements que Dieu nous ai donné, parce qu'il nous offre la vie éternelle, non en enfer lieu de souffrances et de haîne, mais au Paradis Céleste, lieu d'amour, de douceur, de lumière et de vie. Et nous savons que Dieu tient ses promesses.

"A la résurrection vous serez comme des anges dans le ciel"
( Matthieu 22, 30).
Faisons tout alors pour le salut de notre âme, et commencer sur terre à vivre et à sentir les choses divines que Dieu nous offre par amour.

La confession est un sacrement d'amour et de vie.

Véronique J.




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Saint Padre Pio la faisait tous les jours.

2 Juin 2008, 15:17pm

Publié par lala

Neuvaine du 22 au 30 mai

Irrésistible
au Coeur Sacré de Jésus

(ICI)



La dévotion au Sacré Coeur de Jésus
(cliquer)
Exposition sur l'histoire et l'actualité de la Dévotion au Sacré Coeur de Jésus
(cliquer)


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Neuvaine à Sainte Jeanne d'Arc

2 Juin 2008, 15:16pm

Publié par lala

Neuvaine à Sainte Jeanne d'Arc
du 22 au 30 mai


(ici)



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Coeur Sacré de Jésus

2 Juin 2008, 15:14pm

Publié par Véronique

vendredi 30 mai 2008


Solennité du Sacré-Coeur de Jésus


Sainte Marguerite-Marie
confidente et apôtre du Coeur de Jésus



La grande apparition
Nous sommes en juin 1675, entre le 13 et le 20, durant l'octave de la Fête-Dieu. Marguerite-Marie à la chapelle adore le Saint-Sacrement, probablement exposé. Soudain, elle reçoit de Dieu "des grâces excessives de son amour". Puis Jésus montre son Coeur à sa confidente :

"Voilà, lui dit-il,

le Coeur qui a tant aimé les hommes qu'il n'a rien épargné jusqu'à s'épuiser et se consommer pour leur témoigner son amour. Et, pour reconnaissance, je ne reçois de la plupart d'entre eux que des ingratitudes".

 

Et le Christ promet que son Coeur "se dilatera pour répandre avec abondance les influences de son divin amour sur ceux qui lui rendront cet honneur et qui procureront qu'il soit rendu".

Telle est l'origine de la fête du Coeur de Jésus.
Certes saint Jean Eudes l'avait fait vélébrer dans ses communautés dès 1672 et des évêques l'autoriseront dans leur diocèses respectifs. Mais ce que Notre-Seigneur réclame, c'est une fête pour l'Eglise entière. Rome, qui agit avec prudence et lenteur, n'autorisera que 90 ans plus tard, en 1765, la fête du Coeur de Jésus avec une messe propre. Et c'est en 1856 seulement à la demande des évêques français elle sera étendue à l'Eglise universelle.
(éditions Résiac - Confidente et apôtre du Coeur de Jésus, Sainte Marguerite-Marie)

PARAY LE MONIAL
site officiel (cliquer)


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BLOG NOTRE DAME DES NEIGES (très complet)
(cliquer)

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SAINTE MARGUERITE-MARIE (sa vie)
(cliquer)

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Catéchisme de l'Eglise Catholique - 2180 Le commandement de l'Eglise détermine et précise la loi du Seigneur : "Le dimanche et les autres jours de fête de précepte, les fidèles sont tenus par l'obligation de participer à la Messe"
Catéchisme de l'Eglise Catholique - Commandements de l'Eglise 2041 - 2042 - 2043



Et Jésus précise d'abord que ces manques de reconnaissance consistent en "mépris, irrévérences, sacrilèges et froideurs" qui lui sont témoignés dans le sacrement de son amour, c'est-à-dire dans la sainte Eucharistie. Il indique ensuite que ce qui le peine le plus, "c'est que ce sont des coeurs qui me sont consacrés qui usent ainsi".

Jésus demande donc réparation : c'est pourquoi Il veut que, le vendredi après l'octave du Saint-Sacrement, soit institué une fête spéciale pour honorer son Coeur. Elle sera marquée par une communion réparatrice et une "amende honorable" (c'est-à-dire une protestation de repentir).

 

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La Sainte Messe - Saint Curé d'Ars

2 Juin 2008, 14:16pm

Publié par lala

Avant de vous montrer la manière d'entendre la sainte messe, il faut vous dire un mot de ce que l'on entend par le mot de saint sacrifice de la messe. Vous savez que le saint sacrifice de la messe est le même que celui de la croix, qui a été offert une fois sur le Calvaire, le vendredi saint. Toute la différence qu'il y a, c'est que, quand Jésus-Christ s'est offert sur le Calvaire, ce sacrifice était visible, c'est-à-dire, qu'on le voyait des yeux du corps ; que Jésus y a été offert à Dieu son Père, par les mains de ses bourreaux, et qu'il y a répandu son sang ; c'est ce que l'on appelle sacrifice sanglant : cela veut dire que le sang sortait de ses veines, et qu'on le vit couler jusqu'à terre. Mais, à la sainte messe, Jésus-Christ s'offre à son Père d'une manière invisible ; c'est-à-dire, que nous ne le voyons que des yeux de l'âme et non ceux du corps.

Voilà en abrégé, ce que c'est que le saint sacrifice de la messe. Mais, pour vous donner une idée de la grandeur du mérite de la sainte messe, il me suffit de vous dire avec saint Jean Chrysostome,

que la sainte messe réjouit toute la cour céleste,
soulage toutes les pauvres âmes du purgatoire,
attire sur la terre toutes sortes de bénédictions,
et rend plus de gloire à Dieu que toutes les souffrances de tous les martyrs,
que les pénitences de tous les solitaires,
que toutes les larmes qu'ils ont répandues depuis le commencement du monde et que tout ce qu'ils feront jusqu'à la fin des siècles.

Si vous m'en demandez la raison, c'est tout clair :

toutes ces actions sont faites par des pécheurs plus ou moins coupables ; tandis que dans le saint sacrifice de la messe, c'est un Homme-Dieu égal à son Père qui lui offre le mérite de sa mort et passion.

Vous voyez, d'après cela, Mes Frères, que la sainte messe est d'un prix infini.

Aussi, voyons-nous dans l'Evangile que, dans le moment de la mort de Jésus-Christ, il s'opéra beaucoup de conversions : le bon larron y reçut l'assurance du Paradis, plusieurs Juifs se convertirent et des Gentils se frappaient la poitrine, en disant qu'il était vraiment le Fils de Dieu. Les morts ressuscitèrent, les rochers se fendirent et la terre trembla.

Oui, Mes Frères, si nous savions le bonheur d'y assister avec de bien bonnes dispositions, quand nous aurions le malheur d'être aussi obstinés que les Juifs, plus aveugles que les Gentils, plus durs que les rochers qui se fendirent, nous obtiendrions très certainement notre conversion.  En effet, saint Jean Chrysostome nous dit qu'il n'y a point de temps plus précieux pour traiter avec Dieu notre salut que celui de la sainte Messe, où Jésus-Christ
s'offre lui-même en sacrifice à Dieu son Père, pour nous obtenir toutes sortes de bénédictions et de grâces.

"Sommes-nous dans l'affliction ? dit ce grand saint, nous y trouvons toutes sortes de consolations. Sommes-nous accablés de tentations ? allons entendre la sainte messe et nous y trouverons la manière de vaincre le démon".

Et, en passant, je vais vous en citer un bel exemple. Il est rapporté par le Pape Pie II, qu'un gentilhomme de la province d'Ostie était continuellement combattu d'une tentation de désespoir qui le portait à se pendre, et il avait été plusieurs fois sur le point de le faire. Etant allé trouver un saint religieux pour lui découvrir l'état de son âme et lui demander conseil, le serviteur de Dieu, après l'avoir consolé et fortifié le mieux qu'il put, lui conseilla d'avoir dans sa maison un prêtre qui lui dit tous les jours la sainte Messe.
Le gentilhomme lui dit qu'il le ferait volontiers. Dans le même temps, il alla se retirer dans un château qu'il avait ; et tous les jours un saint prêtre lui disait la sainte Messe, à laquelle il assistait aussi dévotement qu'il pouvait.
Après y avoir demeuré dans une grande tranquilité d'esprit, il arriva que le prêtre le pria de lui permettre d'aller dire la sainte Messe dans le voisinage pour une fête particulière ; ce qu'il lui accorda facilement, dans l'intention d'y aller aussi entendre la sainte Messe.
Mais une affaire qui survint l'arrêta insensiblement jusqu'à midi. Alors, plein de frayeur d'avoir perdu la sainte Messe, ce qui ne lui arrivait jamais, et se sentant déjà tourmenté de son ancienne tentation, il sort de chez lui et rencontre un paysan qui lui demande où il va.
"Je vais, répond le gentilhomme, entendre la sainte Messe".   -"Mais, c'est trop tard, lui dit le paysan, elles sont toutes dites". Ce fut une nouvelle si cruelle pour lui, qu'il se mit à crier. "Hélas ! puisque j'ai perdu la sainte Messe, je suis perdu". La paysan, qui le voyait dans cet état et qui aimait bien l'argent, lui dit :"Si vous voulez je vous vendrai la Messe que j'ai entendue et tout le bien que j'en ai retiré". L'autre sans réfléchir à rien, et si chagrin d'avoir manqué la sainte Messe :
"Eh bien ! voilà mon manteau".
Cet homme ne pouvait certainement pas lui vendre la sainte Messe sans commettre un gros péché. S'étant séparés, il ne laisse pas cependant de continuer son chemin pour faire ses prières à l'Eglise et comme il s'en retournait chez lui, après les avoir faites, il trouva ce pauvre paysan avare, pendu à un arbre, dans le même endroit où il avait pris le manteau. Le bon Dieu, en punition de son avarice, permit que la tentation du gentilhomme passât à cet avare. Frappé d'un tel spectacle, ce gentilhomme remercia Dieu toute sa vie de l'avoir délivré d'un si greand châtiment, et ne manqua jamais d'assister à la sainte Messe pour remercier le bon Dieu. A l'heure de la mort, il avoua que depuis qu'il avait eu le bonheur d'assister tous les jours à la sainte Messe, le démon ne l'avait plus tenté de désespoir.

Eh bien ! Mes Frères, saint Jean Chrysostome n'a-t-il pas bien raison de nous dire que si nous sommes tentés il faut entendre dévotement la sainte Messe, et nous sommes sûrs que le bon Dieu nous délivrera ?

Oui, Mes Frères, si nous avions assez de foi, la sainte Messe serait un remède pour tous les maux que nous pourrions avoir pendant notre vie ; en effet, Jésus-Christ n'est-il pas notre médecin de l'âme et du corps ? ...



Saint Jean-Marie Vianney
Extrait de son sermon du 2ème dimanche de la Pentecôte

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A propos de surdité

1 Juin 2008, 17:53pm

Publié par lala

Un jour, quelqu'un demanda au curé d'Ars :

"M. le curé, pourquoi donc, quand vous priez, vous entend-on à peine alors que, quand vous prêchez, vous parlez si fort ?"

- C'est que, quand je prêche, je parle souvent à des sourds ou à des gens qui dorment, mais quand je prie, j'ai affaire au Bon Dieu et le Bon Dieu n'est pas sourd !"

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Rencontre de Marie et d'Elisabeth (fête de la Visitation)

1 Juin 2008, 17:11pm

Publié par lala

Voyage de Marie et de Joseph à Hébron
Rencontre de Marie et d'Elisabeth


Quelques jours après l'Annonciation, saint Joseph revint à Nazareth. Il n'y avait passé que dexu jours, et il avait plusieurs arrangements à y faire pour pouvoir exercer son métier. Il ne savait rien de l'incarnation du Verbe en Marie ; elle était mère du Seigneur, mais elle était aussi sa servante, et gardait humblement son secret.

Aussitôt, qu'elle sentit en elle la présence du Verbe fait chair, Marie eut le plus grand désir d'aller à Jutta, visiter sa cousine Elisabeth, que l'ange lui avait dit être au sixième mois de sa grossesse. Comme le temps approchait où Joseph devait célébrer la Pâque à Jérusalem, elle demanda à partir avec lui pour offrir à sa cousine les services que son état réclamait. Joseph et Marie se mirent donc en route pour Jutta. Ils menaient un âne, que pendant le trajet Marie seule montait de temps en temps ; leur voyage fut assez rapide.

Après avoir passé les fêtes de Pâque à Jérusalem, ils n'allèrent pas à Jutta par le chemin direct, mais ils prirent du côté de l'Orient un sentier détourné en plus solitaire qui traversait des bois, des landes, des prairies et des champs.

La maison de Zacharie était située sur une colline, non loin d'un ruisseau qui descendait des montagnes. Divers groupes d'habitants s'élevaient tout autour. Un pressentiment secret avait averti Elisabeth de l'arrivée de sa cousine et elle en conçut un vif désir qui l'avait porté loin de sa demeure. Or Zacharie, revenant de Jérusalem après la fête de la Pâque, fut tout effrayéde la rencontrer à une telle distance de leur habitation, dans l'état où elle se trouvait. Elle lui dit qu'elle était tout émue du pressentiment qu'elle avait que sa cousine Marie de Nazareth venait la voir. Zacharie s'efforça de lui ôter cette pensée ; il lui fit entendre par signes, et en écrivant sur sa tablette, qu'il était peu probable qu'une nouvelle mariée entreprît un si long voyage. ELle consentit donc à retourner à la maison.

Cependant elle ne pouvait renoncer à son pressentiment ; elle avait appris en songe qu'une femme de sa tribu avait conçu le Messie promis. Aussitôt elle avait cru que c'était Marie ; elle avait aspiré à la voir, et elle l'avait aperçue en esprit se dirigeant de loin vers elle. Elle avait donc préparé dans la maison une petite chambre avec des sièges pour la recevoir. Le lendemain elle était assise là, espérant toujours qu'elle allait arriver. Enfin elle se leva, et se porta sur la route à sa rencontre.

Elisabeth était grande et âgée ; son visage délicat et distingué était couvert d'un voile. Elle ne connaissait la Sainte Vierge que sur ce qu'elle avait ouï dire. Marie la vit de loin, soudain la reconnue, et courut à elle, pendant que Joseph, retenu par un sentiment délicat, demeurait en arrière. Ce fut parmi les maisons voisines de celle de Zacharie que Marie aborda sa cousine. Tous les gens qui la rencontraient se retiraient respectueusement, frappés de sa beauté merveilleuse et émus de la dignité surnaturelle qu'exprimait toute sa personne. Elisabeth et Marie se saluèrent affectueusement en se donnant la main ; je vis alors un éclat de lumière dans la Sainte Vierge, et un rayon s'échapper d'elle vers Elisabeth, qui en éprouva une vive émotion. Elles passèrent rapidement devant tous ceux qui se trouvaient là, et arrivèrent en se tenant la main à la porte de la maison. "Soyez la bienvenue !" dit alors Elisabeth à Marie.

Joseph conduisit l'âne dans la cour, le remit aux mains d'un serviteur, et se rendit sous un portique latéral à la rencontre de Zacharie. Il salua avec un humble respect le vénérable prêtre ; celui-ci l'embrassa affectueusement, et s'entretint avec lui en écrivant sur une tablette : car il n'avait pas encore dit une parole depuis l'apparition de l'ange.

Entrées dans la maison, Marie et Elisabeth s'embrassèrent très affectueusement en approchant leurs joues l'une de l'autre. Je vis de nouveau un rayon de lumière jaillir de Marie vers Elisabeth, qui en fut tout illuminée ; son coeur tout ému se remplit d'une saint joie. Elle fit un pas en arrière, leva les mains au ciel, et pleine d'humilité en même temps que ravie de joie et d'enthousiasme : "Vous êtes bénie entre toutes les femmes, s'écria-t-elle, et le fruit de votre sein est béni. D'où me vient ce bonheur que la mère de mon Seigneur vienne à moi ? Car votre voix n'a pas plutôt frappé mon oreille, lorsque vous m'avez saluée, que mon enfant a tresailli de joie dans mon sein.
Bienheureuse êtes-vous d'avoir cru, car ce qui vous a été dit de la part du Seigneur s'accomplira."  Après ces paroles, elle conduisait Marie dans la chambre qu'elle lui avait apprêtée, afin qu'elle pût s'asseoir et se délasser des fatigues du voyage. Alors Marie, laissant le bras d'Elisabeth, auquel elle s'appuyait, croisa les mains sur sa poitrine et dit ces paroles inspirées : "Mon âme glorifie le Seigneur, et mon esprit a tresailli d'allégresse en Dieu mon sauveur, parce qu'il a regardé l'humilité de sa servante, et voici que désormais toutes les nations me diront bienheureuse, parce que Celui qui est puissant a fait en moi de grandes choses, et parce que saint est son nom, et sa miséricorde se répand d'âge en âge sur ceux qui le craignent. Il a déployé la force de son bras ; il a dissipé ceux qui s'enflent d'orgueil dans les pensées de leur coeur. Il a renversé les puissants de leur trône et il a élevé les humbles. Il a rempli de biens les affamés, et il a renvoyé les riches les mains vides ; il s'est souvenu de sa miséricorde, et il a pris sous sa garde Israël, son serviteur, comme il l'avait promis à Abraham et à sa postérité, dans tous les siècles."

Aussitôt, par un mouvement d'inspiration semblable, Elisabeth répéta tout le Magnificat, et toutes deux s'assirent ensuite. Combien j'étais heureuse ! je me suis assise tout près d'elles, et j'ai répété toutes leurs prières. Oh ! que j'étais heureuse !

Visions d'Anne-Catherine EMMERICH
PIERRE TEQUI, éditeur

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Nos âmes sont le Tabernacle de l'amour

1 Juin 2008, 11:11am

Publié par lala

Dieu nous a créés de la terre.
Un souffle de vie dans nos narines, et nous avons pris vie. (Genèse 2, 7)
C'est à genoux sur la terre, d'où nous venons, que nous devons recevoir l'Eucharistie.
L'âme ne peut vivre sans son Créateur.
Il est l'amour, l'amour est la racine de la Création.
C'est par nos racines qui est la terre que nous devons recevoir la vie qu'est le Christ.
Par
son Corps et son Sang, le Christ est le souffle de vie de l'âme.

Sans ses racines, l'âme ne peut pas vivre.
(Dieu nous créa)

Sans l'Eucharistie l'âme ne peut pas vivre.
(
l'Eucharistie est une nourriture spirituelle)

Sans l'amour l'âme ne peut pas vivre.
(sans Dieu l'âme ne vit pas, elle meurt)

Dieu est l'amour.
Nos âmes sont le Tabernacle de l'amour.

Embellissons notre Tabernacle, pour qu'il soit digne de garder le Divin en lui.
Choyons notre Tabernacle pour le rendre de plus en plus beau,
et que notre Seigneur ne veuille plus le quitter,
bien au contraire,
que notre Seigneur y fasse sa demeure éternelle.
Amen.

Véronique J.


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