Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Le.blog.catholique.de.Véronique (Blog personnel)

saints-bienheureux--mystiques

Dans le temps qui est le nôtre (Covid19, confinement, injections expérimentales anto covid, leurs effets secondaires et leurs décès, situation mondiale...), dans le mensonge permanent, persistant, réprimant, écrasant... à travers Saint Padre Pio, le Seigneur nous donne sa lumière, sa vérité, sa force et son espérance.

27 Octobre 2021, 10:11am

Publié par Véronique

Rome, le 9 avril l968 - Jeudi Saint

Je me suis fait homme comme vous et je me suis fait tuer par vous afin de pouvoir pénétrer dans vos cœurs pour vous donner l'amour qui est mon cœur. Mon cœur qui s'est fait vôtre est à votre disposition pour la conquête des cœurs des hommes. Pénétrer les cœurs : telle est la voie que je vous ai indiquée. On peut influencer l'esprit, mais le cœur, on peut seulement le conquérir ; un cœur conquis en profondeur sera maître de l'esprit et le conduira à ne vouloir que ce qu’il ordonne et ce qu'il veut. Ce n'est jamais la violence qui conquiert le cœur d'un homme. C’est la douceur, la bonté, le sacrifice, le renoncement, la persévérance dans le désir. S'il y a une violence, c'est la volonté de ne jamais renoncer à vouloir entrer dans un cœur.

C’est ma crucifixion qui vous a ouvert cette porte. J'ai même mis une clé à votre disposition pour que vous puissiez entrer quand vous trouverez une porte fermée. Cette clé, c’est mon cœur qui devient le vôtre chaque fois que vous me demandez d’ouvrir la porte d’un cœur.

Moi j’entrerai avec vous, car si j’entrais seul, je ne créerais pas de lien entre les hommes ; chacun de vous serait lié à moi uniquement. Or, je veux que vous soyez tous unis entre vous, en mot, à travers moi. C'est pourquoi j'ai toujours choisi l'un d'entre vous, un homme auquel je me suis donné et auquel je me donne encore, pour pénétrer dans le cœur de tous.

J'ai fait ce choix sur le bois de ma croix pendant mon agonie. C’est alors que le Père m'accorda de choisir parmi vous ceux qui étaient les plus aptes à s’exprimer, à vous apprendre qui je suis, tout ce que j'ai obtenu du Père en votre faveur et tout ce dont vous êtes capables par mon intermédiaire.

Votre espoir de retrouver la paix et une entente joyeuse et harmonieuse entre vous repose sur les choix que je fis à ce moment-là. Ces hommes qui eurent un si grand rôle chaque fois qu'il fallut sauver le monde de sa ruine étaient dans le nombre de ceux que je choisis alors. En ce monde, les hommes qui vivent aujourd’hui dans le don d'eux-mêmes portent encore et toujours plus efficacement la miséricorde et le pardon que je demandai au Père et que j’obtins pour vous tous. A ces hommes qui vivent parmi vous, arrive une force continuelle qui canalise l’instabilité due à l'emprise des ambitions et des passions. C’est la force de mon amour qui vous parvient à tous par les chemins que j'ai déjà choisis pendant mon agonie. La source de tous les biens et de toutes les richesses que vous avez à votre disposition est en moi ; je vous la transmets par mes chemins.

Si vous ne reconnaissez pas que je suis l'origine et la source de tous les biens, vous êtes contraints à vous mettre en recherche : cela vous perd et vous fait perdre la joie que vous procure la jouissance de tout ce que vous avez reçu gratuitement. Seule la reconnaissance vous donnera le privilège de jouir durablement de mes biens.

Il est inutile de vous interroger sur le pourquoi de tout ce que vous ne comprenez pas. Par contre, vous pourriez tout comprendre si vous réussissiez à ne pas vous demander pourquoi. L’attente patiente et sereine de la lumière qui se fera en vous est la solution à tout. Cette lumière se fera lorsque vous serez contents et heureux de tout ce que vous connaissez et possédez déjà et lorsque vous ne revendiquerez aucunement le droit de savoir, de posséder et de voir. Tout votre être doit exprimer toujours et uniquement la reconnaissance et l'amour. A ce stade, vous pourrez savoir, posséder et voir beaucoup ou même tout ce que vous n’avez pas exigé.

Votre reconnaissance vous donnera un droit, ce sera le droit à l'amour de celui qui peut tout vous faire savoir, posséder et voir. Il se peut que vous accordiez votre bien à un homme qui ne désire pas me connaître, qui ne cherche pas, qui n'aime pas la vérité : cet homme est l'instrument que j'utilise pour vous pousser à vous unir plus intimement à moi. Je vous veux plus confiants, plus impatients de m'avoir à vos côtés ; je vous parle en silence en silence de cet homme qui ne vous parle pas et qui ne veut pas vous entendre parler de moi. Ce silence se transforme en désir pour vous qui m’aimez, qui m'aimez encore plus parce que vous ne retrouvez pas ma présence en cet homme. Mon silence recherche, devient pour vous la crainte de m’avoir perdu, de m'avoir offensé au point de vous abandonner. Vous craignez d’avoir perdu l’intérêt, l'amour et la volonté de mettre en œuvre les projets que j'ai conçus sur vous.

Je ne change jamais d'avis, je ne remets jamais mes choix en question lorsque j'ai établi un projet ; je ne néglige pas le moindre instant l'intérêt, le soin, l'amour que j'ai pour vous.

Je vous amène à entretenir de façon toujours plus efficace l'élan qui vous pousse à chercher la Vérité et les Biens que j'avais déjà décidé de mettre à votre disposition pour vous donner la joie de me remplacer, pour vous donner l'autorité de dire et de faire ce que le monde ne sait pas dire et ne sait pas faire. Je veux éviter que la confusion et les idées de l'humanité en déroute ne vous enlèvent la sérénité et l'enthousiasme dont vous avez besoin pour continuer tout seul à chercher et à diffuser la Vérité.

C’est seulement par amour que je permets que vous rencontriez le mensonge ; c'est pour vous faire aimer toujours davantage, c'est pour vous garder plus profondément liés et amoureux de la vérité et de la justice.

Je vous ai choisis pour être le miroir de la vérité. Je vous protège du mensonge et je vous empêche de tomber dans le piège de l'illusion parce que je supprime le pouvoir d'influence de tout esprit mensonger en mettant la vérité en lumière. Je laisse dans l'ombre les fausses et sournoises atteintes à la vérité. L'ombre est l'absence d'énergie, l'absence de force vitale, c'est la décadence et la mort assurées.

Tout ce qui vit et qui vivra n'est que tout ce qui reçoit la chaleur de ma lumière ; tout ce que je laisse dans l'ombre meurt. Celui qui s’engage entièrement à vouloir comprendre et atteindre une meilleure connaissance du vrai est dans la vérité. C'est l’humble recherche en vous-mêmes qui vous amènera à découvrir que vous êtes incapables de vous forger votre propre vérité. Si un homme s’est créé une vérité qu’il veut imposer aux autres, il impose seulement le mensonge. Celui qui cherche une vérité pour l’imposer aux autres hommes n’impose que lui-même, il n’impose pas la vérité.

Ma vérité laisse la liberté même au mensonge ; le mensonge génère le bruit, la violence, le fracas parce qu'il craint le pouvoir de la vérité. Le pouvoir de la vérité réside dans l’attente patiente de l’écroulement et de la mort de ce qui ne peut pas survivre sans la chaleur de ma vraie lumière.

Vous qui êtes en contact avec les mensonges des hommes, vous combattrez en vous-mêmes tout esprit contraire à la vérité, tout esprit de lâcheté, en constatant le mal qu’entraîne l’imposition du mensonge. Ce n'est que dans la vérité que je peux vous aider à reconquérir plus rapidement le bien.

Votre devoir est de vouloir que j'intervienne pour abattre les fausses croyances imposées par des hommes assoiffés de vengeance et de pouvoir sur tout et sur tous.

L’écroulement de ces faux mythes sera inexorable et inévitable. J’anticiperai cet écroulement quand vous le demanderez avec amour. Votre requête fera dévoiler tous les centres où sont diffusés les mensonges, sources d'innombrables misères pour tout le monde. Le pouvoir que je vous donnerai ne sera pas celui d’imposer la vérité ; ce sera le pouvoir de démasquer le mensonge. La vérité fera sa route chaque fois qu’un mensonge sera démasqué. L’écroulement d'un seul mensonge est le triomphe anticipé de la vérité, du bien et de l'amour. Or, l’amour est le triomphe d’un plus grand bonheur et d’un plus grand bien-être pour vous tous parce que j’accompagne toujours la vérité.

Il n’y a que moi, votre Dieu, qui puisse vous procurer l’ordre, la paix, la richesse, le bonheur. En combattant le mensonge, vous diffusez le bien autour de vous, vous m’amenez à vous révéler d'autres vérités. Vous m’aimez en aimant la vérité. Celui qui est authentique par amour de la vérité m’aime et me connaît. C'est l’amour de la vérité qui vous amènera à la connaître et à la vivre avec moi. On ne peut aimer la vérité si on l'accepte sous l'emprise de l’influence, de la contrainte ou de la peur. En effet, il n’y a que l'amour qui peut vous procurer l’union intime avec moi, ce ne sera jamais que l'amour de la vérité qui vous fera connaître la vérité car celle-ci se trouve uniquement en moi. Je connais tous les mensonges que l’on répand autour de vous.

Même le plus petit mensonge constitue un obstacle majeur à votre existence pacifique, à l’aboutissement de votre quête spirituelle et de votre progression harmonieuse qui représentent le vrai bonheur. Beaucoup d’hommes sont bons mais ne produisent rien de bon pour eux-mêmes et pour les autres ; leur bonté se limite à ne pas faire de mal à autrui et par amour de la tranquillité, ils évitent de prendre parti en résistant à la diffusion des erreurs auxquelles ils assistent et dont ils sont parfaitement conscients.

Pour moi, ces hommes ne doivent pas être considérés comme bons. Ils sont responsables de l'expansion des mensonges et des maux qui frapperont l’humanité entière. Leur passivité active davantage les esprits porteurs de désordres. Il n'y a qu’à celui qui n'accepte pas, à celui qui combat, à celui qui met fin au mensonge en soi, pour soi et pour les autres, il n’y a qu'à cet homme que je prêterai l’aide qui le fera triompher sur tous les ennemis de la vérité.

Celui qui s'abaisse à se compromettre avec les mensonges des hommes, ne m'aura jamais à ses côtés. Je refuse de venir au secours de l’homme qui accepte les mensonges de ses semblables et qui exige non seulement que je l'aide mais aussi que je consente à son compromis avec le mensonge. Je n’aiderai pas cet homme parce qu'il ne croit pas en moi, il ne croit pas au pouvoir invincible de la vérité. Il combattra seul et il sera écrasé par les mensonges qu'il a acceptés. Même si elles sont assidues, les prières qu'il m'adressera n’obtiendront pas gain de cause.

Je défends les intérêts et j'exauce les prières de ceux qui ont accepté de servir une cause unique : la vérité pour le triomphe de la justice et de l’amour. Je n'écoute aucune prière si elle ne tend pas à cette fin que je vous ai indiquée. Je corrigerai vos erreurs, je préparerai le chemin que vous devrez parcourir, je vous défendrai des pièges et des ennemis ainsi que les personnes qui vous sont chères ; j’éloignerai tous ceux qui pourraient tenter d'entraver vos projets, de vous tromper, de vous isoler.

Je ne permettrai jamais à personne de vous arrêter dans votre conquête de ceux qui voudront vous écouter et suivre votre chemin. Personne, si intelligent et puissant soit-il, ne réussira à vous confondre. Je démasquerai tous ceux qui tenteront de vous réduire au silence. Je ne manquerai pas d'anéantir l'orgueil de tous ceux qui tenteraient ou oseraient vous humilier. J’humilierai et je réduirai à l'impuissance tous ceux qui se permettront de prétendre que vous ne dites pas la vérité que vous connaissez. La critique qu'on vous adressera à vous, à votre manière de vivre, à vos faiblesses d'homme, sera inutile. Toute critique qui vous concerne sera une grosse punition pour ceux qui l'auront faite. Ils se repentiront amèrement d'avoir osé vous traiter comme des êtres qui n'ont pas les moyens ni la capacité de se défendre. Ma défense intervient immédiatement et elle servira d’admonestation pour tout le monde. Les rares victimes de leur médisance sont celles qui vous donneront la garantie de mon aide. C’est parce que je veux que triomphe un bien supérieur que j’enlèverai tout pouvoir aux mauvais ; c'est pour le bien de tous que je ferai connaître le grand espoir que vous représentez, vous qui m’aimez, de retrouver le droit chemin.

C'est le chemin qui amènera à croire vraiment que tous peuvent obtenir ma présence et mon assistance constante.

CAHIER DE L'AMOUR - Luigi Gaspari

En mai 1968, le Père Pio dit à Primo Capponcelli : « …Tous ceux qui contribueront à la publication et à la diffusion des Cahiers de l’Amour recevront mon éternelle gratitude ainsi que me bénédiction et celle de Dieu ».

Le cahier de l’Amour devrait être lu par tout le monde. Le docteur Luigi Gaspari, fils spirituel du Saint Padre Pio, a retranscrit les paroles du vénérable à travers ce magnifique « Testament ». Par conséquent, c’est Jésus-Christ qui s’adresse directement à l’humanité à travers ce Saint thaumaturge qui peut aisément être comparé au Christ Souffrant.

Cet ouvrage est quasiment introuvable. Un contributeur nommé « el vago » a gracieusement scanné ce véritable trésor spirituel. Louis d’Alencourt a retravaillé le fichier PDF pour l’alléger. Par conséquent, j’en profite pour le mettre en ligne sur un site de partage en postant le lien vers le fichier.

padre_pio_luis_gaspari_cahiers_de_l_amour

Lien vers le fichier PDF : https://lafrancechretienne.files.wordpress.com/2018/08/cahier-de-lamour-couleur.pdf

Voir les commentaires

22 octobre - Fête de Saint Jean-Paul II

22 Octobre 2021, 20:25pm

Publié par Véronique

 

Saint Jean-Paul II
« Le Géant de Dieu »
Pape (263e) de 1978 à 2005

 « Au vu de la dimension extraordinaire avec laquelle ces Souverains Pontifes ont offert au clergé et aux fidèles un modèle singulier de vertu et ont promu la vie dans le Christ, tenant compte des innombrables requêtes partout dans le monde, le Saint-Père François, faisant siens les désirs unanimes du peuple de Dieu, a disposé que les célébrations de saint Jean XXIII, Pape, et de saint Jean-Paul II, Pape, soient inscrites dans le Calendrier Romain général, la première le 11, la deuxième le 22 octobre, avec le degré de mémoire facultative. […] »

De la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements, 29 mai 2014, solennité de l’Ascension du Seigneur.

« Frères et sœurs, n’ayez pas peur d’accueillir le Christ et d’accepter son pouvoir ! Aidez le Pape et tous ceux qui veulent servir le Christ et, avec la puissance du Christ servir l’homme et l’humanité entière ! N’ayez pas peur ! Ouvrez, ouvrez toutes grandes les portes au Christ ! À sa puissance salvatrice ouvrez les frontières des États, les systèmes économiques et politiques, les immenses domaines de la culture, de la civilisation, du développement. N’ayez pas peur ! 

Ces paroles mémorables, prononcées le 22 octobre 1978 dans l’homélie du début du pontificat (>>> Vidéo Extraits du discours du Pape) restent, désormais, sculptées dans les cœurs de tous les chrétiens et des hommes de bonne volonté du monde entier.

Ce que le Pape demandait à tous, lui même l’a fait en premier : il a ouvert au Christ la société, la culture, les systèmes politiques et économiques, en inversant, avec la force d’un géant qui venait de Dieu, une tendance qui pouvait sembler irréversible.

Karol Józef Wojtyła, devenu Jean-Paul II à son élection au Siège apostolique d'octobre 1978, est né le 18 mai 1920 à Wadowice, petite ville située à 50 km de Cracovie. Il est le plus jeune des trois enfants de Karol Wojtyła et d'Émilie Kaczorowska. Sa mère mourut en 1929. Son frère aîné Edmund, qui fut médecin, est décédé en 1932 ; leur père, ancien sous-officier, en 1941. Leur sœur Olga était décédée avant la naissance de Karol.

Il fut baptisé le 20 juin 1920, dans l'église paroissiale de Wadowice, par le prêtre François Żak, fit sa Première Communion à neuf ans et reçut la Confirmation à dix-huit ans. Ses études secondaires près l'École Marcin Wadowita de Wadowice achevées, il s'inscrit en 1938 à l'Université Jagellon de Cracovie et à un cours de théâtre. L'Université ayant été fermée en 1939 par l'occupant nazi, le jeune Karol dut travailler sur un chantier de l'usine chimique Solvay afin de gagner sa vie et d'échapper à la déportation en Allemagne.

À compter de 1942, ressentant l'appel au sacerdoce, il suivit les cours de formation du Séminaire clandestin de Cracovie. Il fut à la même époque l'un des promoteurs du Théâtre Rapsodique, lui aussi clandestin.

Après la Seconde Guerre mondiale, il poursuivit ses études au Grand Séminaire de Cracovie à peine rouvert, et également à la Faculté de théologie de l'Université Jagellon, jusqu'à son ordination sacerdotale à Cracovie le 1er novembre 1946 des mains du cardinal Adam Stefan Sapieha. Il fut ensuite envoyé à Rome par le cardinal Sapieha et poursuivit ses études doctorales sous la direction du dominicain français, le P. Garrigou-Lagrange. Il soutint en 1948 sa thèse en théologie consacrée à la Foi dans l'œuvre de saint Jean-de-la-Croix (Doctrina de fide apud Sanctum Ioannem a Cruce). Durant ce séjour romain, il occupa son temps libre pour exercer son ministère pastoral auprès des émigrés polonais de France, de Belgique et des Pays-Bas.

Il rentra en 1948 en Pologne pour être vicaire en diverses paroisses de Cracovie et aumônier des étudiants jusqu'en 1951 où il reprit ses études philosophiques et théologiques.

En 1953, il soutint à l'Université catholique de Lublin une thèse intitulée « Mise en valeur de la possibilité de fonder une éthique catholique sur la base du système éthique de Max Scheler ». Il accéda ensuite à l'enseignement professoral de la théologie morale et d'éthique sociale au Grand Séminaire de Cracovie et à la Faculté de théologie de Lublin.

Le 4 juillet 1958, le Vénérable Pie XII (Eugenio Pacelli, 1939-1958) le nomma Évêque titulaire d'Ombi et auxiliaire de Cracovie et, le 28 septembre suivant, il reçut la consécration épiscopale des mains de l'Archevêque Eugeniusz Baziak, en la cathédrale du Wawel (Cracovie).

Le 13 janvier 1964, il fut nommé Archevêque de Cracovie par  saint Paul VI (Giovanni Battista Montini, 1963-1978) qui, le 26 juin 1967, l'éleva au cardinalat, du titre de S. Cesareo in Palatio, une diaconie élevée au rang presbytéral pro illa vice (pour l’occasion). Après avoir participé au Concile Vatican II (1962-1965), où il offrit notamment une importante contribution à l'élaboration de la constitution Gaudium et Spes, le Cardinal Wojtyła prit part à toutes les assemblées du Synode des Évêques.

Au cours du second Conclave de 1978, il fut élu Pape par les Cardinaux le 16 octobre et prit le nom de Jean-Paul II. Le 22 octobre, Jour du Seigneur, il entamait solennellement son ministère de 263e successeur de l'Apôtre Pierre. Son pontificat de près de 27 années allait être l'un des plus longs de l'histoire de l'Église.

Jean-Paul II a exercé son ministère pétrinien avec un inlassable esprit missionnaire, prodiguant toutes ses énergies, poussé par la sollicitude pastorale envers toutes les Églises et par la charité ouverte à l'humanité tout entière. En vingt-six années de pontificat, le pape Jean-Paul II a accompli 104 voyages apostoliques hors d'Italie et 146 visites dans ce pays. Comme Évêque de Rome, il a visité 317 des 333 paroisses de son diocèse.

Plus qu'aucun de ses prédécesseurs, il a rencontré le Peuple de Dieu et les Responsables des nations : aux 1166 audiences générales du mercredi ont participé plus de 17 600 000 pèlerins, sans compter toutes les autres audiences spéciales et les cérémonies religieuses [plus de 8 millions de pèlerins seulement au cours du Grand Jubilé de l'An 2000] ; outre les millions de fidèles qu'il a rencontrés au cours de ses visites pastorales en Italie et dans le monde. Nombreuses sont les personnalités gouvernementales reçues en audience : il suffit de rappeler les 38 visites officielles et les 738 audiences ou rencontres de chefs d'État, ainsi que les 246 audiences et rencontres de premiers ministres.

Son amour pour les jeunes l'a poussé à lancer en 1985 les Journées mondiales de la Jeunesse, et les dix-neuf JMJ de son pontificat ont rassemblé des millions de jeunes dans diverses parties du monde. D'autre part, son attention à la famille s'est exprimée par la tenue de Rencontres mondiales des Familles entreprises à son initiative en 1994.

Il a promu avec succès le dialogue avec les juifs et avec les représentants des autres religions, les invitant parfois à des rencontres de prière pour la paix, en particulier à Assise.

Sous sa direction l'Église s'est approchée du troisième millénaire et a célébré le grand Jubilé de l'An 2000, selon les orientations indiquées dans la Lettre apostolique Tertio Millennio Adveniente. Celle-ci s'est ensuite ouverte à la nouvelle époque, en recevant ses indications dans la Lettre apostolique Novo Millennio Ineunte, dans laquelle il montrait aux fidèles le chemin de l'avenir.

Avec l'Année de la Rédemption, l'Année mariale et l'Année de l'Eucharistie il a promu le renouveau spirituel de l'Église.

Il a donné une impulsion extraordinaire aux canonisations et aux béatifications, pour montrer d'innombrables exemples de la sainteté d'aujourd'hui, qui soient un encouragement pour les hommes de notre temps. Jean-Paul II a procédé à 147 cérémonies de béatification (1338 bienheureux) et à 51 de canonisation (482 saints). Il a proclamé Docteur de l'Église sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus.

Il a considérablement élargi le Collège des Cardinaux, en en créant 231 en neuf Consistoires, plus un in pectore, dont le nom n'a jamais été révélé. Il a également présidé six réunions plénières du Sacré Collège.

Jean-Paul II a présidé quinze Synodes des Évêques : six Assemblées ordinaires (1980, 1983, 1987, 1990, 1994 et 2001), une générale extraordinaire (1985), huit spéciales (1980, 1991, 1994, 1995, 1997, 1998 [2] et 1999).

Il a prononcé 20 351 discours pendant son seul pontificat dont 3438 hors d'Italie. Au nombre de ses documents majeurs, on compte quatorze encycliques, quinze exhortations apostoliques, onze constitutions apostoliques et quarante-cinq lettres apostoliques.

À titre privé, en tant que Docteur, a également publié cinq livres : Entrer dans l'espérance (octobre 1994) ; Don et Mystère  en ce 50ème anniversaire de mon ordination sacerdotale (novembre 1996) ; Triptyque romain - Méditations poétiques (mars 2003) ; Levez-vous et allons ! (mai 2004) et Mémoire et Identité (février 2005).

Les seuls écrits officiels représentent plus de 80 000 pages ; à cela il faut ajouter des publications à titre personnel et sans doute des milliers de lettres et documents privés divers.

Il a promulgué le Catéchisme de l'Église catholique, à la lumière de la Tradition, interprétée avec autorité par le Concile Vatican II. Il a également réformé les Codes de droit canonique latin et oriental, a créé de nouvelles institutions et réorganisé la Curie romaine.

Jean-Paul II est décédé au Vatican le 2 avril 2005 à 21 h 37, tandis qu'on entrait déjà dans le Jour du Seigneur, Octave de Pâques et Dimanche de la Divine Miséricorde.

Les funérailles se sont déroulées le >>> 08/04/05 alors que, depuis son décès, plus de trois millions de fidèles étaient venus à Rome saluer sa dépouille, attendant jusqu'à 24 heures avant d'entrer dans la basilique Saint-Pierre.

Le 28 avril, le nouveau pape Benoît XVI a accordé la dispense des cinq années après la mort pour l'ouverture de la Cause en béatification-canonisation de Jean-Paul II. La procédure canonique a été ouverte le 28 juin suivant par le card. Camillo Ruini, Vicaire général pour le diocèse de Rome.

Jean-Paul II (Karol Józef Wojtyła) a été officiellement élevé aux honneurs des autels le dimanche 1er mai 2011, au cours de la messe de béatification, sur la place Saint-Pierre de Rome, présidée par le pape Benoît XVI  (>>> Homélie).

Le  27 avril 2014 sa Sainteté le pape Francesco a proclamé Saints ses prédécesseurs Jean XXIII et Jean-Paul II. Un moment de joie et de prière pour les 800 000 et plus fidèles qui, du monde entier, ont conflué dans la place Saint-Pierre, mais aussi le début d'un voyage éternel dans la gloire de l'Église catholique.

SOURCE

 

Saint Jean-Paul II - Site du Vatican

(Lien)

 

Voir les commentaires

18 octobre - Fête de Saint Luc

18 Octobre 2021, 09:16am

Publié par Véronique

 

Le frère Nicolas Burle nous rappelle que Saint Luc est l'auteur de deux livres du Nouveau Testament. Il est le chantre de la miséricorde évangélique. 

 

Luc, médecin, est un compagnon de saint Paul. Il est considéré comme l'auteur du troisième évangile et des Actes des Apôtres. Le premier livre raconte la vie, l'enseignement et la mort de Jésus. Les Actes des Apôtres dressent le tableau de la communauté chrétienne naissante et racontent les voyages missionnaires de Paul.

 

Chaque année, les lectures liturgiques du temps ordinaire sont empruntées à un Évangile différent et cette année, c'est l'année (2015) saint Luc.

La Foi prise au mot vous propose donc un petit cours de rattrapage pour vous remettre à niveau sur cet évangile. Que sait-on du troisième Évangile ? Quelles sont ses spécificités par rapport aux trois autres Évangiles ?...

(Vidéo de 2015)

Voir les commentaires

16 octobre - Fête de Sainte Marguerite-Marie Alacoque

16 Octobre 2021, 09:00am

Publié par Véronique

Sainte Marguerite-Marie Alacoque
Confidente du Sacré-Cœur

(1647 - 1690)

16 octobre - Fête de Sainte Marguerite-Marie Alacoque

SA VIE

(Lien)

 

Marguerite-Marie Alacoque, cinquième enfant de Claude Alacoque et Philiberte Lamyn, naît dans un village du charolais, à Verosvres (Vroules en patois charolais), le 22 juillet 1647. Son père, notaire royal, décède quand elle a huit ans.

À 10 ans elle est très malade et elle fait vœu de devenir religieuse si Notre Dame la guérit. Ayant retrouvé la santé, elle oublie sa promesse, mais un peu plus tard la maladie de sa mère la lui rappelle. C'est pourquoi, bien que sa famille soit contre, le 25 mai 1671, elle entre au monastère de la Visitation de Paray-le-Monial où elle prend l’habit des visitandines le 25 août 1671.

Marguerite-Marie fait profession le 6 novembre 1672. Elle épouse dès ce moment-là le Christ souffrant, le Christ en agonie. Jusque-là, elle a bien souvent entendu la voix du Seigneur au fond d'elle.

Mais le 27 décembre 1673, le Christ lui apparaît physiquement, lui révélant son divin Cœur rayonnant comme un soleil, portant la trace du coup de lance, la couronne d'épines. Une croix le domine. Il lui adresse alors ce premier message : « Mon divin Cœur est si passionné d'amour pour les hommes, et pour toi en particulier, que ne pouvant plus contenir en lui-même les flammes de son ardente charité, il faut qu'il les répande par ton moyen. » Le Christ alors unit le cœur de Marguerite-Marie au sien, et dès cet instant Marguerite-Marie gardera toujours une douleur au côté. La mission laissée à la sainte n'est pas petite : faire connaître aux hommes l'Amour débordant de Dieu… C'est la première des trois grandes apparitions.

La deuxième grande apparition a lieu l'année suivante, un premier vendredi du mois. Le Christ lui apparaît de nouveau manifestant son divin Cœur, “tout rayonnant de gloire avec ses cinq plaies brillantes comme cinq soleils”. Le Christ alors se plaint que les hommes soient si loin de son Amour, et le lui rendent si peu. Il lui dit alors : « Tu communieras […] tous les premiers vendredis de chaque mois. Et, toutes les nuits du jeudi au vendredi je te ferai participer à cette mortelle tristesse que j'ai bien voulu sentir au jardin des Olives […] Et, pour m'accompagner […] tu te lèveras entre onze heures et minuit pour te prosterner pendant une heure avec moi ». De plus, le Christ lui rappelle alors l'importance de l'obéissance, car Satan « n'a point de pouvoir sur les obéissants ».

Durant l'octave du Saint-Sacrement, en 1675, c'est la troisième grande apparition, et sans nul doute la plus connue. De nouveau, le Christ lui révèle son divin Cœur, et lui laisse ces paroles : « Voilà ce Cœur qui a tant aimé les hommes, qu'il n'a rien épargné jusqu'à s'épuiser et se consommer pour leur témoigner son amour ; et pour reconnaissance, je ne reçois de la plupart que des ingratitudes, par leurs irrévérences et leurs sacrilèges, et par les froideurs et les mépris […] Mais ce qui m'est encore le plus sensible est que ce sont des cœurs qui me sont consacrés qui en usent ainsi. » Il lui demande alors que soit instaurée la fête du Sacré-Cœur, un culte public ! Marguerite-Marie, petite visitandine dans une petite ville, voit alors évidemment mal par quel moyen elle pourrait y répondre ! Plusieurs visions suivront jusqu'en 1677.

Au début elle passe pour possédée, mais, heureusement, elle est soutenue par son confesseur, le père Claude La Colombière (canonisé le 31 mai 1992) qui, quand Marguerite-Marie lui ouvre sa conscience, voit en elle l’œuvre de Dieu, la rassure et l’encourage. Peu à peu la communauté accepte et vénère le Sacré Cœur (cœur souffrant entouré de flammes et d’une couronne d’épines).

La « dévotion au Sacré-Cœur » va se répandre dans toute la chrétienté et, en 1899, le pape Léon XIII (Vincenzo Gioacchino Pecci, 1878-1903) instituera la fête du Sacré-Cœur (3e vendredi après la Pentecôte).

En 1689, Marguerite-Marie reçoit un dernier message du Seigneur : elle doit faire savoir au roi, Louis XIV, qu'il doit se consacrer au Sacré Cœur, ainsi que tous les grands du royaume, et Lui construire un lieu de culte. Le message arriva-t-il au destinataire ? Nul ne sait, mais toujours est-il qu'il n'y eut point de suite.

En octobre 1690, elle annonce à ses sœurs, incrédules, que le Seigneur veut la rappeler à Lui, et en effet, sœur Marguerite-Marie rend saintement son âme à Dieu le 17 octobre. Depuis son corps repose à la basilique de Paray le monial.

Déclarée vénérable en 1824 et bienheureuse en 1864, Marguerite-Marie à été canonisée le 13 mai 1920 par le pape Benoît XV (Giacomo della Chiesa, 1914-1922).

 

Martyrologe Romain : À Paray-le-Monial en Bourgogne, l’an 1690, la naissance au ciel de sainte Marguerite-Marie Alacoque, dont la mémoire a été célébrée la veille.

16 octobre - Fête de Sainte Marguerite-Marie Alacoque

Messagère du Message de Jésus

Nous sommes au XVlle siècle, le siècle de Louis XIV (1638-1715).

La France sort meurtrie des guerres de religion et se débat avec le jansénisme qui, peu à peu, insuffle dans l’Église plus de crainte que d’amour pour Dieu. Dans l’élan réformateur du Concile de Trente, l’Église voit surgir de nouvelles fondations comme l’ ordre de la Visitation-Sainte-Marie fondé dès 1610 à Annecy et dont les fondateurs, l’évêque François de Sales et Mère Jeanne de Chantal, écrivent :

Notre petite congrégation est un ouvrage du Cœur de Jésus et de Marie. Le Sauveur, en mourant, nous a enfantés par l’ouverture de Son Sacré Cœur.

François de Sales et Mère Jeanne de Chantal

 L’emblème de l’Ordre est un cœur surmonté d’une croix, entouré d’une couronne d’épines et percé de deux flèches, gravé des noms de Jésus et Marie. En 1626, un couvent de la Visitation s’ installe à Paray-le-Monial à la demande des Pères jésuites qui y résident.

 

Dès l’âge de 5 ans, au cours d’une messe célébrée dans le château de sa marraine elle se sent pressée par le Christ à prononcer ces mots :

"Mon Dieu, je vous consacre ma pureté et vous fais vœu de perpétuelle chasteté."

Marguerite-Marie

À la mort de son père elle est recueillie avec sa mère chez des parents aux mœurs rudes et brutaux. Elle trouve réconfort dans la prière et c’est alors qu’elle a les premières visions du Christ qui lui apparaît généralement sur la croix ou, comme un soir où elle avait été entraînée au bal, sous la forme de l’Ecce Homo ayant subi les coups de la flagellation. Elle ne s’en étonnait guère et pensait que les autres bénéficiaient du même genre de manifestations. Au cours de cette période, le Christ Lui-même lui apprend à prier et à se recueillir dans l’oraison du cœur : elle doit se prosterner, demander pardon pour ses fautes puis Lui offrir ce moment de prière.

16 octobre - Fête de Sainte Marguerite-Marie Alacoque

Le 20 juin 1671, elle entre à 24 ans au couvent de la Visitation de Paray-le-Monial après avoir entendu Jésus lui dire: « C’est ici que Je te veux ». Lorsque un an et demi plus tard elle se prépare à sa profession religieuse, elle expérimente de façon extraordinaire la présence intime de Dieu – « les fiançailles mystiques » – qui la conduisent en des extases particulières. Elle comprend que sa vocation sera d’ être un apôtre de l’Amour de Dieu en s’offrant tout entière en union avec le Christ immolé sur la Croix.
Elle fera sa profession religieuse le 6 novembre 1672. Elle s’y prépare par une retraite de dix jours sans interrompre son travail : elle est en charge de l’ânesse du monastère qu’elle garde pour éviter qu’elle ne dévaste le jardin avec son ânon. Sous un bosquet de noisetier elle reçoit du Christ des lumières particulières sur le mystère de Sa Passion.

 

Au cours de ses premières années de vie religieuse, elle connaît de nombreux moments de grâces particulières, comme ce 1er juillet 1673 où, au cours du chant de l’office, une lumière divine vient reposer sur ses bras sous « la figure d’un petit enfant » qui la guérit d’une grave extinction de voix.
Le 4 octobre de la même année, elle contemple saint François d’Assise dans une éminente lumière de gloire auprès du Seigneur Jésus, au-dessus des autres saints, et le reçoit comme guide particulier « pour, écrit-elle, me conduire dans les peines et les souffrances qui m’arriveraient ».

16 octobre - Fête de Sainte Marguerite-Marie Alacoque

Entre 1673 et 1675 ont lieu les « Grandes apparitions » au cours desquelles Jésus lui dévoile son Cœur « passionné d’amour» et lui exprime son désir d’être aimé en retour. Il lui rappelle son amour pour tous les hommes dont il regrette la froideur et l’ingratitude, spécialement envers sa présence Eucharistique. Il demande alors l’institution d’une nouvelle fête pour honorer son Cœur en communiant avec un amour tout particulier ce jour-là.
Il s’agit de la Fête du Sacré-Coeur, célébrée trois semaines après la Pentecôte, qui sera instituée officiellement en 1765 et étendue à toute l’ Église en 1856.

16 octobre - Fête de Sainte Marguerite-Marie Alacoque

En 1675 arrive un jeune Père jésuite à l’âme fervente et dont l’intelligence vive, comme sa délicatesse, en font un homme apprécié en haut lieu : « Il a des talents remarquables , un jugement rare, une prudence achevée. Son expérience est grande … Je le crois apte à toutes sortes de ministères » avait dit de lui son Père Maître au Père Général de la Compagnie de Jésus.
Pour le moment cependant, le voici nommé supérieur de la résidence des Jésuites à Paray-le-Monial, cependant qu’à la Visitation de Paray, une jeune mystique a besoin d’un guide éclairé. Dès les premières visites au monastère, il reconnaît en Marguerite-Marie « une âme de grâce ». La supérieure, Mère de Saumaise, ordonne à la sœur de s’entretenir avec lui de son expérience mystique. Au fil des rencontres, le père Claude met à l’épreuve son âme de religieuse pour sonder la vérité des communications qu’elle reçoit. Se rendant à l’évidence il apaise alors son cœur angoissé et lui recommande de s’abandonner sans crainte, mais toujours humblement, aux mouvements de l’esprit qui l’habite. Il l’encourage, mais aussi lui impose de ne pas répugner à la prière de l’office avec ses sœurs au profit d’une prière plus sublime qui ne cesse de l’attirer. Il lui commandera aussi de mettre par écrit tout ce qui se passe en elle, injonction à laquelle Marguerite-Marie se pliera par obéissance, mais avec néanmoins de vives réticences intérieures.

Les années passent. Le père La Colombière est nommé en 1676 prédicateur de la Duchesse d’York en Angleterre. Marguerite-Marie poursuit son chemin et, peu à peu, la communauté des religieuses est acquise au culte du Sacré-Coeur. La vie au monastère reste rude et exigeante et la Visitandine ressent de plus en plus l’impasse de son péché. et de celui des hommes dont elle veux consoler le Cœur de Jésus. En 1684, elle fait une retraite au cours de laquelle elle reçoit la grâce du mariage spirituel qui l’introduit dans une vie de profonde intimité avec son Époux. Elle est nommée maîtresse des novices qu’elle désire conduire sur le chemin de la sainteté en leur enseignant le culte du Sacré Cœur qui est, selon elle, « le plus court chemin » pour y parvenir. Le récit des apparitions et les demandes du Christ à Marguerite-Marie sont prises au sérieux au sein du couvent qui entreprend de vivre l’Heure Sainte et de vénérer l’image du Cœur de Jésus. En 1686, une chapelle construite dans le jardin du monastère lui est dédiée où les sœurs célèbrent la première fête du Sacré Cœur.

16 octobre - Fête de Sainte Marguerite-Marie Alacoque

En 1686, Marguerite-Marie prononce un « vœu de perfection » où elle s’engage à suivre le plus parfaitement possible la règle de vie la Visitation et à supporter avec confiance les joies comme les peines de sa vie de religieuse afin, écrit-elle, de « me lier, consacrer et immoler plus étroitement, absolument et parfaitement au Sacré Cœur de Notre Seigneur Jésus-Christ ».
Le 9 octobre, une fièvre l’oblige à garder le lit. Le médecin estime que sa maladie, causée par l’amour, est sans remède.

"Hélas, dit-elle un soir à ses sœurs, je brûle ! Mais si c’était de l’amour divin, quelle consolation! Mais je n’ ai jamais su aimer mon Dieu parfaitement. Demander à Dieu pardon pour moi et aimez-le bien de tout votre cœur pour réparer tous les moments que je ne l’ai pas fait. Quel bonheur d’aimer Dieu ! Ah ! Quel bonheur ! Aimez donc cet Amour, mais aimez-le parfaitement !"

Marguerite-Marie

16 octobre - Fête de Sainte Marguerite-Marie Alacoque

Le 17 octobre, alors qu’on lui donne le Sacrement des Malades, elle murmure les noms de Jésus et de Marie et s’éteint à 43 ans dans un dernier soupir. Il est 20 heures. Dès le lendemain, la nouvelle se répand dans la ville « La sainte est morte ! » . La voix populaire précédait le discernement de l’Église : sœur Marguerite-Marie sera béatifiée par Pie IX en 1864 et canonisée par Benoît XV en 1920 .

Voir les commentaires

15 octobre - Fête de Sainte Thérèse d'Avila

15 Octobre 2021, 14:02pm

Publié par Véronique

Thérèse de Jésus

(1515 -1582)

15 octobre - Fête de Sainte Thérèse d'Avila

« Que rien ne te trouble Que rien ne t’épouvante Tout passe Dieu ne change pas. La patience triomphe de tout Celui qui possède Dieu Ne manque de rien Dieu seul suffit ! »

Histoire de sa conversion

 

La mystique

 

La fondatrice

 

Le Pape émérite Benoît XVI raconte sa vie passionnée

Voir les commentaires

Grandeur de Joseph

15 Octobre 2021, 08:15am

Publié par Véronique

Grandeur de Joseph
Un saint immense pour le IIIe millénaire

Après avoir vu ce qu’il y a de plus grand dans la vocation de Joseph, il faut maintenant regarder et contempler tous les autres aspects de sa vie, puisqu’il est à la fois prince « de la maison de David » (Mt 1,20), époux de la Vierge Marie, chef de la Sainte Famille et éducateur de Jésus et image du Patriarche Joseph, en étant aussi le patron de la bonne mort, le patron de l’Église universelle et un modèle parfait de vie dont nous pourrons d’autant plus nous inspirer et le prier que nous aurons pu le comprendre et l’admirer...

Après Marie, Joseph est incontestablement le plus grand saint de la chrétienté.

Qui mieux que lui a connu l’Immaculée son Épouse, et Jésus l’Enfant divin qui lui fut confié ? Déjà « juste » au moment de l’Annonciation, Joseph a lui aussi « grandi » pendant trente ans au contact de la sainteté unique de Jésus et de Marie.

« Joseph de Nazareth a participé au mystère de l’Incarnation plus qu’aucune autre personne, en dehors de Marie, la Mère du Verbe incarné », enseignait Jean-Paul II à la suite de Léon XIII lequel écrivait : « Certes, la dignité de la Mère de Dieu est si haute qu’il ne peut être créé rien au-dessus. Mais, comme Joseph a été uni à la bienheureuse Vierge par le lien conjugal, il n’est pas douteux qu’il ait approché plus que personne de cette dignité suréminente par laquelle la Mère de Dieu surpasse de si haut toutes les créatures. Le mariage est en effet la société et l’union la plus intime de toutes, qui entraîne de sa nature la communauté des biens entre l’un et l’autre des conjoints. Aussi, en donnant Joseph pour époux à la Vierge, Dieu lui donna non seulement un compagnon de vie, un témoin de sa virginité, un gardien de son honneur, mais encore, en vertu même du pacte conjugal, un participant de sa sublime dignité. »

Encore une fois, un des arguments les plus forts est que la parole de Marie portant Jésus en son sein a suffi pour sanctifier Jean-Baptiste en un instant. Combien donc davantage pour Joseph, qui a passé trente ans avec eux !

Le cœur de Marie est étroitement uni à celui de son Fils; mais il l’est également à celui de son époux Joseph; d’ou` il suit que le cœur très chaste de Joseph bat à l’unisson des cœurs de Marie et de Jésus, comme l’avait déjà affirmé saint Jean Eudes, dès le XVIIe siècle.

Les grands témoins de Dieu parlent d’une grandeur « supérieure à celle de tous les saints », hormis la Vierge Marie.

Par exemple saint Alphonse de Liguori (1696-1787) : « L’exemple seul de Jésus-Christ qui, sur la Terre, voulut faire preuve de tant de respect et d’obéissance envers saint Joseph, devrait nous animer tous à être de fervents zélateurs de la dévotion envers ce grand saint (...) Pendant tout ce temps, ce fut à Joseph de commander, comme étant établi chef de cette petite famille (...) Cette humble obéissance de Jésus-Christ fait connaître que la dignité de Joseph est supérieure à celle de tous les saints, excepté celle de sa Mère. »

Ou saint Pierre-Julien Eymard (1811-1868) : « Saint Joseph, après la Très Sainte Vierge, a été le premier et le plus parfait adorateur de Notre Seigneur. Il adorait avec une vertu de foi plus grande que celle de tous les saints; il adorait avec une humilité plus profonde que celle de tous les élus; il adorait avec une pureté plus pure que celle des anges; il adorait avec un amour qu’aucune autre créature, angélique ou humaine, n’eut et ne put avoir pour Jésus; il adorait avec un dévouement aussi grand que son amour. La vie de saint Joseph fut une vie d’adoration de Jésus, mais d’adoration parfaite. Je m’unirai donc bien à ce saint adorateur, afin qu’il m’apprenne à adorer Notre Seigneur et à me faire entrer en société avec lui, afin que je sois le Joseph de l’Eucharistie comme il a été le Joseph de Nazareth. »

Ou Dom Prosper Guéranger (1805-1875) : « Non jamais aucun homme, en ce monde, ne pourra pénétrer toutes les grandeurs de Joseph. Quel souverain et tendre respect pour Marie votre épouse ! Quelle reconnaissance et quelles adorations pour Jésus, votre enfant soumis ! Ô mystère de Nazareth ! Dieu habite parmi les hommes, et il souffre (au sens de permettre) d’être appelé le fils de Joseph ! »

Ou Dom Bernard Maréchaux (1849-1927) : « Sans aucun doute l’âme de saint Joseph fut créée par le Saint-Esprit plus large et plus profonde encore que l’âme de Salomon, parce qu’il voulait y faire rayonner Marie, la créature idéale et le Verbe de Dieu Incarné. »

Ou encore le père Denis Buzy (1883-1965) : « S’il s’agit de la dignité des fonctions, pourrions-nous hésiter à mettre Joseph au-dessus de tous les autres saints ? Car Joseph n’a pas eu à collaborer à l’œuvre du Christ de son vivant ou après sa mort : il a été chargé de veiller sur la personne même du Rédempteur. Après la dignité de Mère de Dieu, il n’y a jamais eu sur la Terre dignité plus haute. »

Car la grâce est proportionnée à la vocation : « Cette exigence intrinsèque s’impose surtout dans une vocation et un ministère tels que ceux de saint Joseph. Le ministère étant suprême, la grâce dut l’être aussi... Et s’il fut saint dès l’origine, que ne durent pas être par la suite ses progrès dans la sainteté, au contact de Jésus ? »

À l’aube de ce troisième millénaire, l’Église invite à bâtir une authentique civilisation de l’amour, fondée sur les valeurs évangéliques. « La sainteté est l’un des points essentiels – et même le premier – du programme que j’ai défini pour le début du troisième millénaire », disait Jean-Paul II.

SOURCE

Voir les commentaires

Ombre du Père

15 Octobre 2021, 08:13am

Publié par Véronique

Ombre du Père

Lui seul est « l’ombre du Père éternel » : voilà pourquoi Joseph est si grand, si important et si méconnu.

Au XVIIe siècle, au moment des apparitions de saint Joseph à Cotignac, le 7 juin 1660, ce qu’on appellera ensuite la grande « École française de spiritualité » (nom donné par l’Abbé Henri Brémond) médita le mystère de l’Incarnation et développa trois thèmes essentiels, qui auront une grande postérité :

  • L’amour brûlant et miséricordieux du Sacré-Cœur, avec saint François de Sales, sainte Jeanne de Chantal, qui parlent de l’amour du Christ, puis Marie des Vallées et saint Jean Eudes qui évoquent son Cœur, et enfin sainte Marguerite-Marie Alacoque, Claude de la Colombière, Charles de Foucauld, Montmartre.
  • La vraie dévotion à la Vierge Marie, avec, après saint Bernard de Clairvaux, le cardinal de Bérulle, Jean-Jacques Olier, saint Jean Eudes, saint Vincent de Paul, puis saint Louis-Marie Grignion de Montfort qui inspirera Maximilien Kolbe, Jean-Paul II et tant d'autres.
  • Mais aussi l’importance de saint Joseph, découvert dans son rôle unique et fondamental, ce qui a conduit aux développements nouveaux que nous constatons à notre époque.

L’inspiration de cette spiritualité vient d’Espagne, par le Carmel : le cardinal de Bérulle (1575-1629), fondateur de la Congrégation de l’Oratoire, exerça sur la spiritualité française une influence décisive et c’est lui qui introduisit en France le Carmel réformé de sainte Thérèse d’Avila ; il adopta du même coup la grande dévotion de celle-ci envers saint Joseph. Sainte Thérèse fonda, en effet, de nombreux monastères et sa pratique constante était de les dédier à Joseph, son saint protecteur; elle les mettait sous sa garde, elle y implantait son culte et elle faisait placer au-dessus d’une des portes la statue du glorieux patriarche. Saint Joseph, en échange, lui faisait ressentir les effets de son bienveillant patronage.

C’est dans ce contexte particulier que vont être exprimées les vérités les plus fondamentales et les plus décisives au sujet du grand mystère de saint Joseph, avec quelques paroles essentielles, à commencer par celles de Jean-Jacques Olier (1608-1657), curé de la paroisse de Saint-Sulpice de 1642 à 1652 et fondateur des Sulpiciens…

SOURCE

Voir les commentaires

Joseph, modèle de vie si important pour notre temps

15 Octobre 2021, 08:12am

Publié par Véronique

Joseph, modèle de vie si important pour notre temps

Joseph apparaît, dans notre monde particulièrement déboussolé, comme le modèle d'une vie belle, féconde et réussie, c’est-à-dire d’une vie ordonnée, solide, utile...

 

Une vie ordonnée car :

  • toujours sous le regard de Dieu « premier servi », en recherche constante de son amitié,
  • au service de Jésus et Marie, entièrement consacré à eux, modèle et premier des laïcs consacrés,
  • insensible aux vanités du monde, à ses bruits, à ses mirages et aux illusions qu’il engendre. 

Une vie solide car :

  • structurée par l'exercice d'une paternité claire, exercée au nom du Père éternel, dans l’amour et la conduite de la famille, dans la fidélité et le respect de l’ordre naturel, loin des folies du monde actuel,
  • nourrie dans le silence par une intériorité profonde, qui donne force, lumière et prudence, en ouvrant le cœur à la contemplation de Dieu et de ses œuvres, loin du bruit, de l’agitation et de la superficialité du monde, 
  • fondée sur la réalité, les relations humaines, le primat de l’être, c’est-à-dire sur l'incarnation et non sur le virtuel, l’apparence, la technique, l’anonymat, le primat de l’action ou de la pensée spéculative.

Une vie utile car :

  • exerçant son autorité pour servir, par le travail, par l'attention aux autres, par la recherche de leur bien et de leur croissance, en étant artisan d’une authentique civilisation de l’amour, et non tourné vers un « moi » égoïste,
  • construisant ainsi un monde plus humain, plus fraternel, plus heureux, guéri de l'orgueil, de l'égoïsme, de l'impureté, et de la recherche effrénée du plaisir et de l'argent, 
  • bâtissant le Royaume de Dieu et s’ouvrant à l'éternité, sans se disperser dans l'illusion, le faux, le clinquant, et tout ce qui brille et qui passe. 

Quel est le mystère de Joseph ?
Son secret est d’être fondamentalement le reflet ou « l’ombre du Père éternel ».

Lui seul l'est !

Et c’est pour cela qu’il doit être pour nous et pour notre société un père et un repère essentiel. En contemplant sa beauté, sa grandeur, son mystère caché – qu’il est sans doute temps de mettre en lumière –, et en se mettant à son école, nous pourrons trouver le remède qu’il nous faut pour surmonter les travers de notre temps, fruits d’une modernité qui a perdu le sens de Dieu et du vrai bien de l’homme.

À l’occasion du 150e anniversaire de la proclamation de saint Joseph comme patron de l’Église universelle (8 décembre 1870), nous sommes invités à nous tourner vers cet immense saint encore trop méconnu, en qui certains mystiques voient « le saint du IIIe millénaire ».

Dieu lui a confié ses plus grands trésors : Jésus, Marie, l’Église et chacun de nous !…

Confions-nous donc en retour à Joseph pour « grandir en force et en sagesse devant Dieu et devant les hommes » (Lc 2,52), et faire face aux défis particuliers de notre siècle !

 

Voici à quoi nous sommes invités, en ce bel anniversaire !

SOURCE

Voir les commentaires

La transverbération de sainte Thérèse d’Avila

15 Octobre 2021, 08:04am

Publié par Véronique

© CC0 KMSKA - www.artinflanders.be - Hugo Maertens. L’extase de sainte Thérèse par Gerard Seghers

© CC0 KMSKA - www.artinflanders.be - Hugo Maertens. L’extase de sainte Thérèse par Gerard Seghers

Voici vingt-six ans que Thérèse d’Avila (1515-1582) est entrée au Carmel. Elle a 45 ans. Mystique exceptionnelle, elle vit en permanence sous le regard de Dieu.

Tandis qu’elle séjourne au palais de son amie Doňa Guiomar à Avila (Espagne), elle tombe en extase et reçoit une vision ‘intérieure’ qui la marque à jamais et dont elle fera le récit :

« J’apercevais près de moi, du côté gauche, un ange sous une forme corporelle […]. Je voyais dans les mains de cet ange un long dard qui était d’or, et dont la pointe en fer avait à l’extrémité un peu de feu. De temps en temps, il le plongeait […] au travers de mon cœur, et l’enfonçait jusqu’aux entrailles ; en le retirant, il paraissait me les emporter avec ce dard et me laissait toute embrasée d’amour de Dieu. […] Ce n’était pas une souffrance corporelle, mais toute spirituelle, quoique le corps ne laisse pas d’y participer un peu, et même à un haut degré. […] Les jours où je me trouvais dans cet état, j’étais comme hors de moi ; j’aurais voulu […] m’absorber délicieusement dans ma peine, que je considérais comme une gloire bien supérieure à toutes les gloires créées. »

C’est la transverbération (du latin transverberare, transpercer) dont le déroulement est cité mot à mot par le pape Grégoire XV en 1622 dans la bulle de canonisation de Thérèse.

À la suite de ce prodige, Thérèse débute la réforme de son ordre en accomplissant un périple de 7000 km à travers l’Espagne, la majeure partie du temps, à dos d’âne !

Après son décès, une autopsie révèle la présence d’une blessure visible dans la région du cœur. Aucune explication scientifique n’a jamais expliqué ce fait.

En 1726, le pape Benoît XIII établit la fête de la transverbération du cœur de sainte Thérèse (Docteur de l’Eglise depuis 1970), fixée le 26 août.

L'équipe Marie de Nazareth

Source : d’après Thérèse d’Avila, Oeuvres complètes, Cerf, coll. ‘Carmel’, 1995, 2 t.

Voir les commentaires

Sainte Thérèse et la mission

14 Octobre 2021, 15:22pm

Publié par Véronique

Cette grande sainte et docteur de l'Église a été déclarée patronne des missions, elle qui ne quittait pas son carmel de Lisieux, mais correspondait avec plusieurs missionnaires dont elle était la marraine.

La rédaction de KTO évoque sur les lieux cette immense et inspirante figure pour les missionnaires mobiles et immobiles de tous temps.

Voir les commentaires

<< < 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 20 30 40 > >>