Un mauvais chrétien
Saint Curé d'Ars
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Que les élites spirituelles ouvrent leur bouche et évangélisent. Véronique 03/07/2015 - "Homme de loi, devient un homme de foi" Jésus 24/06/2018 (Ne tenez compte d'aucune publicité sur le blog)
L’éclat de la rose et le parfum de la petite violette
Longtemps je me suis demandé pourquoi le bon Dieu avait des préférences, pourquoi toutes les âmes ne
recevaient pas un égal degré de grâces, je m'étonnais en le voyant prodiguer des faveurs extraordinaires aux saints qui l'avaient offensés, comme saint Paul, saint Augustin et qu'il forçait pour
ainsi dire à recevoir ses grâces ; ou bien en lisant la vie des saints que Notre-Seigneur s'est plu à caresser du berceau à la tombe, sans laisser sur leur passage aucun obstacle qui les empêchât
de s'élever vers lui et prévenant ces âmes de telles faveurs qu'elles ne pouvaient ternir l'éclat immaculé de leur robe baptismale, je me demandais pourquoi les pauvres sauvages, par exemple,
mouraient en grand nombre avant d'avoir même entendu prononcé le nom de Dieu... Jésus a daigné m'instruire de ce mystère. Il a mis devant mes yeux le livre de la nature et j'ai compris que toutes
les fleurs qu'Il a créées sont belles, que l'éclat de la rose et la blancheur du lys n'enlèvent pas le parfum de la petite violette ou la simplicité ravissante de la pâquerette... J'ai compris
que si toutes les petites fleurs voulaient être des roses, la nature perdrait sa parure printanière, les champs ne seraient plus émaillés de fleurettes...(...)
J'ai compris encore que l'amour de Notre-Seigneur se révèle aussi bien dans l'âme la plus simple qui ne résiste en rien à sa grâce que dans l'âme la plus sublime. (...)
De même que le soleil éclaire en même temps les cèdres et chaque petite fleur comme si elle était seule sur la terre, de même Notre-Seigneur s'occupe aussi particulièrement de chaque âme que si
elle n'avait pas de semblables ; et comme dans la nature les saisons sont arrangées de manière à faire éclore au jour marqué la plus humble pâquerette, de même tout correspond au bien de chaque
âme.
p.20-22
Sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus
Manuscrits autobiographiques
Office central de Lisieux (coll. Livre de Vie n° 8), 1995.
S’ENGAGER DANS UNE VIE DE PRIERE : POURQUOI ?
Edith Stein, philosophe juive allemande et disciple de Husserl, est entrée en 1933 au Carmel de Cologne,
dans le contexte brûlant d’une Allemagne où le nazisme s’impose. Elle prend au Carmel le nom de Thérèse-Bénédicte de la Croix, creusant là le mystère de la Croix, dans un lien très fort avec son
peuple (le peuple juif et le peuple allemand). Elle s’était convertie en 1921 en lisant la « Vie » de Sainte Thérèse d’Avila. En 1933, sa
décision, longtemps mûrie, d’entrer au Carmel est sa réponse à la montée en puissance du nazisme, dont elle entrevoit très tôt les conséquences dramatiques. Arrêtée en 1942 au Carmel d’Echt en
Hollande, elle meurt le 9 août à Auschwitz. Elle a été canonisée en 1998.
Dans le texte qui suit, Edith Stein fait une synthèse des courants qui agitaient alors l’Eglise allemande, l’un insistant sur la prière intérieure (« subjective ») et l’autre insistant sur la
prière ecclésiale et les formes traditionnelles (« objective »). Elle laisse surtout transparaître ce qui constitue le cœur de son engagement au Carmel, dans une vie de prière.
En préparation du dimanche 25 janvier où les Sœurs Adeline et Marie-Hélène vont s’engager (à l’église St-Ignace) en faisant profession perpétuelle au Carmel St Joseph, cette parole est
bienvenue.
Qu’est-ce qui donna donc à sainte Thérèse d’Avila, qui consacra à la prière des décennies de sa vie dans la
cellule d’un monastère, le désir ardent d’œuvrer pour la cause de l’Eglise et la lucidité pour discerner la détresse et les besoins de son temps ? Précisément le fait qu’elle vivait dans la
prière, qu’elle se laissait toujours plus profondément attirer par le Seigneur à l’intérieur du «château » de son âme. C’est pourquoi elle ne put faire autrement que de « brûler d’un zèle ardent
pour le Seigneur Sabaoth » (paroles de notre saint père Elie qui ont été retenues comme devise sur le blason de notre ordre).
Dans le secret et le silence s’accomplit l’œuvre de la Rédemption. Dans le silencieux dialogue du cœur avec Dieu, les pierres vivantes sont préparées pour édifier le Royaume de Dieu, les
instruments sont forgés pour servir à la construction. Le fleuve mystique, qui perdure à travers tous les siècles, n’est pas un bras isolé et secondaire, qui se serait séparé de la vie de prière
de l’Eglise, il est sa vie la plus intime. Lorsqu’il lui arrive de faire éclater les formes traditionnelles, c’est parce que l’Esprit vit en lui, cet Esprit qui souffle où il veut : lui qui a
suscité toutes les formes traditionnelles et doit toujours en susciter de nouvelles. Sans lui, il n’y aurait ni liturgie ni Eglise.
L’âme du psalmiste n’était-elle pas une harpe dont les cordes vibraient et chantaient au moindre souffle de l’Esprit Saint ? L’hymne de joie du Magnificat a jailli du cœur débordant de la Vierge comblée de la grâce divine. Les lèvres du vieux prêtre devenu muet s’ouvrirent pour entonner le chant prophétique du Benedictus lorsque la parole obscure de l’ange devint réalité visible. Ce qui est monté un jour d’un cœur comblé par l’Esprit et a trouvé son expression en paroles et en musique se transmet et demeure sur les lèvres. C’est bien l’office divin de veiller à ce qu’il continue de résonner de génération en génération. C’est ainsi que le fleuve mystique forme ce chant polyphonique qui va s’amplifiant sans cesse, louange au Dieu Trinité, à Celui qui crée, qui sauve, qui mène tout à l’achèvement. Il n’est donc pas question de concevoir la prière intérieure, libre de toutes formes traditionnelles, comme la piété « subjective », et de l’opposer à la liturgie qui serait la prière «objective » de l’Eglise.
Toute prière véritable est prière de l’Eglise : à travers toute prière véritable, il se passe quelque chose dans l’Eglise et c’est l’Eglise elle-même qui la prie car c’est l’Esprit Saint vivant en elle qui, en chaque âme unique, «intervient pour nous par des cris inexprimables ». Voilà justement la prière « véritable » : car « sans le Saint Esprit, personne n’est capable de dire : ‘Jésus est le Seigneur’ ». Que serait la prière de l’Eglise si elle n’était l’offrande de ceux qui, brûlant d’un grand amour, se donnent au Dieu qui est amour ?
Edith Stein
« La prière de l’Eglise », 1936,
Source cachée,
Ed. Cerf / Ad Solem, 1998
SOURCE
Le bon Dieu est aussi prompt à nous accorder notre pardon, quand nous le lui
demandons, qu'une mère est prompte à retirer son enfant du feu.
Saint Curé d'Ars
"Le seul bonheur que
nous ayons sur la terre, c'est d'aimer Dieu et de savoir que Dieu nous aime."
"La croix est le don que Dieu a fait à ses amis."
"La grâce de Dieu nous aide à marcher et nous soutient. Elle
nous est nécessaire comme les béquilles à ceux qui ont mal aux jambes."
"L'âme pure est une belle rose, et les trois personnes divines descendent du ciel pour en respirer le parfum."
"Quand vous n'avez pas l'amour de Dieu, vous êtes bien
pauvres. Vous êtes comme un arbre sans fleurs et sans fruits."
"Lorsque vous voyez un prêtre, vous devez dire : "Voilà celui qui m'a rendu enfant de Dieu et m'a ouvert le ciel par le saint baptême, celui qui m'a purifié après mon péché, celui qui donne la
nourriture à mon âme..."
Il a été béatifié en 1999.
Il est donc reconnu Saint.
Voici quelques uns de ses textes, qui sont remplis de profondeur, d'amour à Dieu.
Cela peut aider à se ressourcer, où à trouver inspiration, voir même à méditer.
(420)
Je prie ordinairement de la façon suivante. Dès que je me mets à prier, je sens que mon âme commence à se recueillir dans une paix et une tranquillité qui ne se peuvent exprimer par des paroles. Les sens restent en suspens, l'exception de l'ouïe, qui n'est parfois pas en suspens ; cependant, ordinairement, ce sens ne me dérange pas, et je dois confesser que même si autour de moi on faisait un très grand bruit, on ne réussirait pas pour autant à m'importuner le moins du monde. Vous comprendrez donc que rares sont les fois où je réussis à parler en me servant de mon intelligence.
(198)
Il est vrai que les tentations auxquelles je suis soumis sont extrêmement nombreuses, mais j'ai confiance dans la divine providence pour ne pas tomber dans les rets du poseur de pièges.
(1011)
Quand l'âme gémit et craint d'offenser Dieu, elle ne l'offense pas, elle est même loin de le faire.
Ô Dieu, si tous les hommes connaissaient votre sévérité, égale à votre douceur, quelle créature serait assez idiote pour oser vous offenser ?
(477)
Mon Dieu, trois fois juste et trois fois saint, manifestez votre sévère justice à tous ceux qui osent vous offenser, afin qu'ils apprennent, sinon à vous aimer, du moins à vous craindre.
(407)
Marchons toujours avec prudence, mais dans une sainte liberté. Sentons que le Seigneur, qui nous a enchaînés à lui par l'amour, nous fait regarder le péché comme un serpent venimeux ; et dans notre plus grand intérêt, que l'on ne commette pas de péché véniel de propos délibéré ; quand au mortel, il faut les craindre plus que le feu.
(196)
Mon cœur déborde de joie et se sent de plus en plus fort pour combattre n'importe quelle affliction, du moment qu'il s'agit de plaire à Jésus.
(285)
Jésus et Marie continuent à me servir de parents. Ô on père, qui peut retranscrire les consolations que me donne en ce mois [de mai] la céleste petite Maman ?
(606)
Que la Mère de Jésus, et aussi la nôtre, nous obtienne de son Fils la grâce de vivre une vie toute entière selon le cœur de Dieu, une vie toute intérieure et toute cachée en lui. Que cette chère Mère nous unisse si étroitement à Jésus que nous ne nous laissions plus charmer et attirer par aucune chose de ce bas monde. Qu'elle nous tienne toujours auprès de cette amabilité infinie de Jésus, et alors seulement, nous pourrons dire avec saint Paul que nous sommes fils de Dieu dans une génération dépravée et corrompue.
- " La vertu passe du cœur des mères dans le cœur des enfants qui font volontiers ce qu'ils voient faire "
- " L'âme ne peut se nourrir que de Dieu ! Il n'y a que Dieu qui lui suffise ! Il n'y a que Dieu qui puisse la remplir ! Il n'y a que Dieu qui puisse rassasier sa faim. "
- " On n'a pas besoin de tant parler pour bien prier. On sait que le Bon Dieu est là, dans le Saint Tabernacle ; on lui ouvre son cœur ; on se complaît en sa sainte présence. C'est la meilleure prière, celle-là. "
- " N'est-ce pas une vraie folie que de pouvoir goûter dès cette vie, des jours du Ciel, en s'unissant à Dieu par l'amour ? "
- " Le martyre n'est rien à comparaison de la messe : c'est le sacrifice que l'homme fait à Dieu de sa vie : la messe est le sacrifice que Dieu fait pour l'homme de son corps et de son sang. "
- " Ô que l'homme a une belle destinée ! Voir Dieu, l'aimer, le bénir, le contempler pendant toute l'éternité ! "
- " Nous ne devrions pas plus perdre la présence de Dieu que nous ne perdons la respiration. "
- " être aimé de Dieu, être uni à Dieu... Vivre en la présence de Dieu, vivre pour Dieu : ô belle vie... et belle mort... Tout sous les yeux de Dieu, tout avec Dieu, tout pour plaire à Dieu... oh ! que c'est beau ! "
- " Mon secret est bien simple, c'est de tout donner et de ne rien garder. "
La Vierge Marie a donnée à Marie-Julie Jahenny dans une extase du 8 janvier 1935, la prière que nous devons faire chaque matin et chaque soir à notre ange gardien :
Prière du matin :
Bonjour, mon bon ange !
A vous je me recommande.
Vous m'avez gardé la nuit ;
Gardez-moi le jour, s'il vous plaît !
Prière du soir :
Bonsoir, mon bon ange !
A vous je me recommande.
Vous m'avez gardé le jour ;
Gardez-moi la nuit, s'il vous plaît !
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