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Le.blog.catholique.de.Véronique (Blog personnel)

dieu et l'homme

« Tu » ou « Vous » à Dieu ?

15 Février 2015, 16:28pm

Publié par Véronique

« Tu » ou « Vous » à Dieu ?


Pour répondre à un internaute.

 

A la base, nous venons tous d’un milieu familial différent, où les enfants tutoient ou vouvoient leurs parents.

De ce fait, il y a déjà des habitudes enracinées en nous.

À la maison c’était le tutoiement et cela n’empêchait pas le respect que nos parents nous ont appris les uns envers les autres et pour les autres.

Cela peut donc peut-être une évidence à tutoyer Dieu ou à Le vouvoyer.

Dans le rite extraordinaire de la messe, le vouvoiement est de rigueur, une habitude, enraciné.

Dans le rite ordinaire on vouvoie Dieu et on Le tutoie également.

Alors, il n’est pas rare d’entendre des chants adressés à Dieu où on Le tutoie, notamment pendant des sessions de louange.

Maintenant, je me permets d’aller plus loin, afin d’éclairer ceux qui ne savent pas faire le choix entre le tutoiement ou le vouvoiement lorsqu’ils s’adressent à Dieu, et pour qu’en eux il n’y ait pas de culpabilité.

En fait, je dirai que c’est un choix tout à fait personnel, et, que chacun doit le respecter.

En effet, nous n’avons pas tous les mêmes rapports avec la Très Sainte Trinité, parce que nous n’avons pas la même spiritualité et le même niveau spirituel. Nous n’avons donc pas tous la même intimité avec Dieu.

Nous avons aussi des vies différentes, des croix (épreuves) et blessures différentes, et leurs intensités sont divergentes pour chacun.

Je me souviens pour ma part, lorsque Dieu m’a converti en 2001, et avant, je Le vouvoyais, toujours. L’image du Dieu haut et puissant à qui on doit tout était dominante, et du fait de mon éducation, le « Vous » ressortait naturellement…

Cela a changé au fil des années.

Ma vie en a été un des éléments, étant tombée au plus bas pendant un cancer il y a dix ans, je n’avais plus de force, ni même intérieure pour prier comme le ferait n’importe qui, alors, et, pour m’épuiser le moins possible alors que je l’étais déjà, je tutoyais Jésus pour aller plus vite, mais l’intention de mon cœur n’en était pas moins sincère et respectueuse pour autant.

J’ai remarqué qu’à Dieu le Père, je Lui dis toujours « Vous », à Jésus « Tu » ou « Vous », et toujours « Tu » au Saint-Esprit, car la prière quotidienne, et même plusieurs fois par jour, du Veni Creator, me fait tutoyer naturellement le Saint Esprit, et, visiblement Il n’a pas l’air blessé.

Aussi, si Jésus vous emmène dans les hauteurs spirituelles, qu’Il vous fait vivre des choses surnaturelles, fortes et intenses, si vous Le tutoyez ça n’est pas grave parce qu’Il vous connait mieux que vous-mêmes. L’important c’est d’essayer de vivre au mieux les grâces qu’Il daigne vous offrir, pour de pas les rendre inutiles, et aussi de vous laisser porter par son amour, de vous laisser faire par Lui, tout simplement.


Vous voyez que Dieu nous laisse libre de Le tutoyer ou de Le vouvoyer, parce que ce qui compte c’est notre cœur et ce qu’il contient, et, que l’amour véritable est le plus important.

Alors, si vous chantez ou parlez à Dieu en lui disant « Tu », laissez votre cœur exprimer l’amour qu’il a pour celui qui l’a créé. Laissez l’amour vivre et porter des fruits.

Véronique

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Détente, contemplation, action de grâces, durant un petit instant...

12 Février 2015, 16:51pm

Publié par Véronique

En sa Création, Dieu est présent,

En chaque animal, en chaque fleur, en chaque couleur...

Notre coeur s'y pose, s'y repose, et demeure avec le Seigneur.

Véronique

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Exorcisme à Capharnaüm : l'action du démon en notre temps - père Michel-Marie Zanotti-Sorkine

11 Février 2015, 16:10pm

Publié par Véronique

Prédication du Père Michel-Marie Zanotti-Sorkine du dimanche 29 janvier 2012

Évangile : Jésus est le Prophète qui enseigne avec autorité (Marc 1, 21-28)
Jésus, accompagné de ses disciples, arrive à Capharnaüm. Aussitôt, le jour du sabbat, il se rendit à la synagogue, et là, il enseignait. On était frappé par son enseignement, car il enseignait en homme qui a autorité, et non pas comme les scribes. Or, il y avait dans leur synagogue un homme tourmenté par un esprit mauvais, qui se mit à crier : « Que nous veux-tu, Jésus de Nazareth ? Es-tu venu pour nous perdre ? Je sais fort bien qui tu es : le Saint, le Saint de Dieu. » Jésus l'interpella vivement : « Silence ! Sors de cet homme. » L'esprit mauvais le secoua avec violence et sortit de lui en poussant un grand cri. Saisis de frayeur, tous s'interrogeaient : « Qu'est-ce que cela veut dire ? Voilà un enseignement nouveau, proclamé avec autorité ! Il commande même aux esprits mauvais, et ils lui obéissent. » Dès lors, sa renommée se répandit dans toute la région de la Galilée.

Télécharger la prédication : http://delamoureneclats.fr/#!/ses-predications/2011-2012/2012-01-29/jour/

 

Pour :

- les malentendants

- les personnes qui ne disposent pas d’assez de temps pour écouter la prédication du père Michel-Marie Zanotti-Sorkine

- pour les personnes faisant le catéchisme 

- mais aussi pour les prêtres qui ne croient pas au diable, et je l’ai encore malheureusement entendu pendant l’homélie de dimanche dernier (dans le but d'une correction dans l'amour fraternel, uniquement)

 

Mes frères biens aimées,

Je suis désolé, pardonnez, mais je vais devoir assombrir votre dimanche, vous dire deux mots sur le démon, sur le diable.

Je ne peux pas faire l’impasse, c’est l’évangile de ce jour qui m’y oblige.

La nuit dernière, quelqu’un encore me téléphonait, sentant près de lui une présence mystérieuse et effrayante, suscitant angoisse et peur. A ce sujet, je puis vous assurer, et je sais que vous me faites confiance, que pratiquement tous les jours, je reçois des personnes préoccupées par des attaques qui semblent venir d’en bas, et qui appellent à grand cri une libération intérieure.

En vous révélant cela, je ne me fais pas d’illusion, je sais bien ce que vous pensez, ou du moins ce qui peut travers votre esprit : vous vous dites peut-être que ces angoisses, que ces peurs, autrement dit ces fameuses attaques que l’on attribue aux démons, viennent tout simplement de l’homme et de sa psychologie complexe, et dans certains cas de déficiences psychiques.

Et bien permettez-moi de vous dire tout de suite et de vous répondre que vous n’avez pas totalement tort de penser ainsi, et qu’il convient en effet d’être extrêmement prudent avant d’attribuer au démon des phénomènes qui ne relèvent que de l’homme.

Cependant, cependant, faisons bien attention, le démon existe.

Il n’appartient pas à l’ordre des mythes. Il n’est pas une invention de l’Eglise catholique. Il appartient à la réalité surnaturelle.

Et puisque qu’on le voit ce matin surgir dans l’évangile, et pas moins que de parler au Christ, permettez-moi bien que je n’aime pas beaucoup, je vous l’avoue, prêcher sur cet être abject, exprimer quelque chose de sa triste réalité.

D’autant qu’en parlant peu de lui, pour ne pas dire pas, on fait son jeu.

Vous connaissez sans doute le mot fameux de Baudelaire : « la plus grande ruse du démon », écrit-il, « c’est de faire croire qu’il n’existe pas ».

Mes frères, je l’affirme donc aujourd’hui, pour une énième fois, de manière à confondre sa ruse, le démon existe, et pour vous en assurer, vous acceptez la révélation biblique comme le plus haut témoignage de la vérité, au cas où subsisterait en vous un léger doute, commençons pas le commencement, et examinons ce que la Sainte écriture nous en dit.

Comme vous le savez, le démon apparait évidement dès les premières pages de la Bible sous la figure archi-connue du serpent, que l’on voit ramper sous les yeux du premier homme et de la première femme, sournoisement, promettant la lune, et il sait si bien le faire, il va réussir à les détourner de Dieu et à plonger l’humanité dans un chaos infernal, corrompant viscéralement la nature humaine, provoquant une rupture entre l’homme et son créateur.

Et il faudra attendre le Christ et son sacrifice sur la Croix, pour que de nouveau l’amitié soit rétablie entre la créature humaine et Dieu son Père.

Et je sais mes frères que vous le croyez, c’est là toute notre foi.

J’ajoute ici que si le serpent a été choisi par l’Esprit Saint pour symboliser l’action du démon sur l’humanité à l’origine des temps, c’est évidement pour manifester le caractère rusé, dissimulateur de cet être immonde qui est Satan. Et par l’image du venin dont cette bête est porteuse, indique clairement que le mal dont il est l’instigateur, va se propager de génération en génération, inoculant la mort spirituelle à tout enfant venant en ce monde.

Mes frères il faudrait des heures pour exprimer le mystère de corruption universelle qui a commencé d’atteindre l’homme depuis son origine.

Ce matin nous retenons simplement qu’à l’aube de la création, Satan a agi, avec puissance, séduisant l’homme en lui promettant pas moins que de devenir Dieu lui-même, « vous serez comme des dieux » a-t-il dit au premier couple humain, les entrainant dans un éloignement radical à l’égard du Père Céleste qui pourtant nous aime comme personne.

Satan les a donc trompés, rien de plus normal.

Il est le père du mensonge,

le roi de l’arnaque,

et par conséquent il est homicide,

assassin, depuis les commencements.

 

Et comme il ne peut pas atteindre Dieu, et le détruire, et c’est son drame, la haine qu’il éprouve contre Dieu, il la retourne sur ce qu’il y a de plus précieux dans la création à savoir, l’homme !

Et je dirai même, comprenez bien ce que je vais dire : contre la femme, qui est le chef d’œuvre de Dieu, la petite dernière à avoir été créée, celle qui au fond est la plus fragile, la plus vulnérable.

Et en affirmant cela, je ne laisse pas entendre que la femme serait plus encline que l’homme à l’erreur à l’imperfection, que sais-je, au péché, ou à je ne sais quelle chute, non, je dis simplement qu’elle est comme un cristal très fin, comme une porcelaine de grand prix, extrêmement précieuse, qu’il faut magner avec beaucoup de soins, parce que sa sensibilité est à fleur de peau, parce qu’elle est impressionnable, parce que l’univers de l’amour est son univers bien plus qu’il n’est l’univers de l’homme, et c’est pourquoi le démon cherche à la faire tomber de son piedestal.

Croyez-moi, de même qu’il s’est attaqué un jour directement à Eve, aujourd’hui encore, sachant les espérances que Dieu met dans la femme, car je vous rappelle que c’est elle seule qui a le pouvoir d’enfanter, et qui du fait protège l’enfant en son sein, et travaille ainsi à l’avenir du monde, le démon essaye en priorité de l’attaquer, et de la détruire.

Comment ?

Et bien en la détournant de sa vocation fondamentale qui est l’amour. Et oui, c’est là sa place. C’est dans la maison de l’amour qu’elle doit habiter. Et la maison de l’amour ça n’est pas la maison de la cuisine ou de la vaisselle ou du non travail à l’extérieur, c’est la maison du sentiment, du don de soi, de la vibration affective, elle est faite pour cela. Si bien qu’une femme pourrait occuper les plus hautes responsabilités, et tant mieux, être ingénieur, professeur, astronaute, académicienne, présidente de la république, ou tout ce que vous voudrez, si elle ne vit rien dans l’ordre de l’amour, elle ne sera jamais accomplie.

Voilà la vérité, et le démon pour la tuer, lui serine continuellement à l’oreille, qu’il y a plus important que l’amour dans la vie, qu’elle doit s’affranchir de la domination de l’homme, et que si elle ne veut pas d’enfant, elle se libère par là d’un grand carcan. Voilà ce qu’il lui dit.

Quelle attaque insidieuse et mortelle. Car dès que la femme ne place plus l’amour au sommet de sa vie, tout s’écroule : plus de couple, et par conséquent plus de famille, et c’est alors que la société n’est plus alors qu’un vaste agglomérat de personnes individuelles qui ne cherchent plus à s’aimer.

Et ici, nous comprenons que Satan avec son intelligence perfide, se soit attaqué tout de suite à celle que nous appelons Eve, et dont le nom signifie, qu’elle est la mère des vivants.

En affirmant ce matin que le démon cherche à atteindre l’humanité et à la détruire en passant par la femme, je redis haut et fort, que celle-ci est le chef d’œuvre et la préférée de Dieu.

Faisons donc attention, si la femme ne s’occupe plus de construire un bel amour avec celui qu’elle a choisi, en vue de la création d’une famille, le démon ricane et se réjouit car il veut la mort de l’humanité, donc il veut autonomiser les personnes, séparer l’homme de la femme, promettre à chacun une réalisation personnelle, en un mot assassiner l’amour et faire éclater la belle et irremplaçable réalité de la famille.

Voilà son plan actuel sur le monde, et il est en train de le mettre en œuvre et de le gagner. Ce plan, il le conduit depuis l’origine.

Mais cherchons encore la présence du diable dans la Sainte écriture, cela nous fait du bien ce matin. Si dans l’ancien testament après les grands textes sur la création du monde le démon est présent mais d’une manière oserai-je dire assez discrète, certes on le voit intervenir dans l’épopée d’Abraham, dans la vie de Moïse, on le retrouve caché sous les versets du livre de Job, mais au fond, durant l’histoire d’Israël on le voit peu.

Sans doute n’a-t-il pas encore de bonnes raisons de se manifester.

En revanche, dans le nouveau testament, alors là, on le voit circuler librement, et il s’en donne à cœur joie, ou plutôt à cœur amer.

Il a plusieurs identités. Il est appelé bien sûr :

- l’antique serpent,

- le grand dragon,

- le diable,

- Satan, mais aussi

- le mauvais,

- le tentateur,

- l’accusateur,

- le prince de ce monde,

- l’ennemi, et Saint Paul ira même jusqu’à l’appeler le dieu de ce siècle.

Il faut dire qu’avec la présence du Christ sur la terre, le démon va littéralement se déchainer, et c’est normal, car saint Jean dit dans son évangile, que c’est pour détruire les œuvres du diable que le fils de Dieu s’est manifesté.

Dès que Notre Seigneur Jésus-Christ entre sur le ring de l’histoire humaine, le démon tremble de toutes ses forces.

Alors il se mobilise, et les possédés vont se multiplier sur son passage, et aujourd’hui comme vous l’avez vu dans cet évangile le démon n’a pas froid aux yeux, il y a va de toute son intelligence et de toute son audace.

Tenez, regardez le faire, ou plus exactement se débattre.

Allons prenons place dans la synagogue de Capharnaüm et assistons à l’un des plus grands exorcismes de notre histoire.

Permettez-moi de vous rappeler que les possédés, lorsqu’ils étaient calmes, étaient admis à la synagogue, et apparemment cet homme qui dans quelques instants va faire un raffut du diable, est tranquille sur son banc. De son côté, Jésus, comme à son habitude est en train de prêcher, avec amour bien sûr, et sur l’amour c’est sûr ! Et le démon, je vous l’ai dit, lui qui veut mettre à mort le mystère de l’amour, et l’amour il l’a là devant lui, c’est l’amour incarné, il ne résiste plus, c’est amour le brûle et le contraint à sortir de son retranchement silencieux.

Et voilà donc que ce possédé se lève et se met à invectiver le Christ. Ecoutez ces mots qui viennent de l’Enfer : « Qui a-t-il entre nous et toi ? Tu es donc venu pour nous perdre ? Je sais qui tu es, le Saint de Dieu ! ».

Voilà mes frères, trois phrases prononcées par Satan, à travers la gueule d’un homme, car l’homme possédé n’est plus un homme, c’est une bête.

Dans ces propos, on sent à la fois, une haine profonde pour le Christ, mais aussi comme une angoisse : « Es-tu venu pour nous perdre ? ».

En effet le démon perçoit qu’il n’est rien devant Dieu, et il a peur et il tremble. Il est là, devant son créateur, et je dirai presque qu’il en perd ses moyens.

Trois vérités sortent donc de sa bouche.

La première : « Qui a-t-il entre nous et toi? ». Rien ! Il n’y a rien de commun entre Satan et le Christ. C’est important mes frères ce que je vous dis là, car c’est proclamer que le mal ne vient pas de Dieu. Si vous niez la présence de Satan, qui a introduit dans le monde le mal, ses œuvres il faut attribuer à Dieu la paternité du mal, c’est impossible, Dieu a créé le monde beau et bon. C’est l’ange révolté, c’est Satan, qui par son action a défiguré la création et quand nous voyons autour de nous le mal prendre le dessus, et aller très loin dans le cœur de l’homme, dites-vous que derrière il y a un être, sans corne sans fourche, laissons tomber ces idioties réductrices, mais au combien nuisible qui cherche à exterminer l’œuvre de Dieu est amour.

Le démon continue, seconde vérité : « Tu es venu pour nos perdre ? ». Mes frères remarquez avec moi ce « nous », ce pluriel, qui montre que Satan est accompagné de nombreux démons, il n’est pas seul, il a entraîné avec lui de nombreux anges apostats, et dans la synagogue de Capharnaüm, malgré ce nombre qui pourrait lui donner de l’assurance, il ne sait tellement plus quoi dire en la présence de la puissance de Dieu, qu’il ne peut pas faire autrement que de lâcher

cette troisième vérité : « Je sais qui tu es, le Saint de Dieu », et Jésus répond : « Tais-toi, sors de cet homme ! », et à l’instant même, le démon ne peut qu’obéir à Dieu, il ne peut que sortir de cet homme, mais en même temps dans un dernier élan et pour manifester sa haine, il jette violemment,l’enfant de Dieu qui est en train de renaître sur le sol, et il pousse un grand cri de rage.

Certes, il a bel et bien perdu la guerre, mais la bataille continue, sur le cours des siècles.

Ne vous y trompez pas mes frères, aujourd’hui encore, le démon essaye en vain, par pure haine, de ruiner le cœur et l’esprit de l’homme en l’emportant loin du Père éternel.

Oui, depuis des siècles et des siècles. Depuis que le Christ l’a humilié publiquement, de rage rien de l’arrête, car :

ce n’est pas l’homme qui a condamné le Christ, et qui s’est lavé les mains à sa pantomime de procès, c’est Satan !

Ce n’est pas l’homme qui a crié : « Crucifie-le, crucifie-le, relâche Barabbas, c’est Satan !

Ce n’est pas l’homme qui a recouvert de crachas son torse immaculé, c’est Satan !

Ce n’est pas l’homme qui a enfoncé sur la tête de l’amour, une couronne de ronces, déchirant son front, c’est Satan !

Ce n’est pas l’homme qui a cloué les bras et les pieds du Fils de Dieu au bois infâme de la Croix, c’est Satan !

Ce n’est pas l’homme qui a guillotiné des milliers de personnes durant la révolution française, abolissant le culte chrétien, c’est Satan !

Ce n’est pas l’homme avec une casquette SS sur la tête, a séparé les enfants de leur mère, puis les a réuni dans un four crématoire, c’est Satan !

Ce n’est pas l’homme qui a envoyé dans les hôpitaux psychiatriques, dans les goulags, en Sibérie, en Biélorussie, en Ukraine, au Kaksaskan, en Mongolie des millions de personnes au nom de l’idéologie marxiste, c’est Satan !

Ce n’est pas un homme qui vole un enfant, qui le viole et qui le tue, c’est Satan !

Ce n’est pas l’homme qui donne rendez-vous dans un bois à une jeune fille, pour la violer et la brûler, c’est Satan !

Ce n’est pas l’homme qui se met dans un bus, et qui sourire aux lèvres, en se faisant filmer, se fait sauter avec quarante personnes innocentes, c’est Satan !

Ce n’est pas l’homme qui blasphème le nom du Christ, qui crache sur la virginité de Marie, qui veut enlever de l’esprit de l’homme et de la société toutes références à la foi catholique, c’est Satan !

Ce n’est pas la femme qui arrache de son ventre un enfant en herbe pur ne pas être gênée dans sa prétendue liberté, c’est Satan !

Et je pourrai continuer longtemps la chaine du travail secret du démon dans l’esprit et dans les actes des hommes mais c’est inutile.

La masse de haine qui déferle sur le monde parle d’elle-même.

Je préfère simplement ajouter qu’actuellement dans le champ du monde, bien que Satan y soit très actif, on peut lui tordre le coup, et l’empêcher de régner sur les affaires de la terre et dans le cœur de nos enfants,

simplement demeurant unis au Christ,

en aimant la très Sainte Vierge Marie,

en communiant tous les dimanche,

en sentant battre dans notre poitrine la puissance de la grâce de Dieu,

et en vivant chaque instant qui passe avec Marie dont le démon a une peur terrible, car c’est elle je vous le rappelle, qui à la fin des temps de son talon, autant dire avec facilité et dédain, lui écrasera la tête.

Alors, c’est donc entendu mes frères, le Christ dans l’âme, notre main dans la main de Marie, avançons donc joyeux et rassurés, sans jamais avoir peur de l’antique serpent, du grand dragon, du diable, de Satan, du mauvais, du tentateur, de l’accusateur, du prince de ce monde, de l’ennemi, du dieu de ce siècle, et s’il pointe son nez dans votre vie, s’il cherche à vous effrayer de mille manières ou à vous faire tourner la tête en direction du mal, sans tergiverser tout de suite fermez-lui sa gueule de monstre, dites-lui « tais toi ! » et il se taira.

Vive le Christ !

Vive Marie !

Et vive l’amour !

Et que Satan aille au diable.

Amen.

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Jésus et sainte Jeanne d'Arc - messages du 13/12/2014 par la Fille du oui à Jésus

6 Février 2015, 18:43pm

Publié par Véronique

 
  2014-12-13 L'Agir de Dieu avec la Fille du Oui à Jésus 1 h 07  
   
 
 

Pour les malentandants et ceux qui ne disposent pas assez de temps pour écouter cet enregistrement - texte exhaustif de cet enregistrement :

On va incliner notre âme devant la demande du Ciel. Toujours se présenter en sachant que notre Seigneur écoute nos demandes. A quoi ça sert de se présenter devant Dieu si on est pas convaincu que Dieu nous écoute ? Alors, soyons certains, certaines,  que Dieu est présent avec nous, dans notre vie, au quotidien, pas seulement ce soir, mais toujours.

(Prière en groupe du "Notre Père", trois "Je vous salue Marie", et un "Gloire au Père")

 

Jésus (à 2 mn 43)

Il y a bien bien des jours, des enfants ont voulu entendre la parole de Dieu. La parole de Dieu faisait connaître à eux et eux la reconnaissaient lorsqu'ils étaient remplis de paix, de joie, d'amour. Ils savaient que lorsqu'ils entendaient, la parole de Dieu se faisaitnconnaître, tout s'activait sans que eux en soient les responsables. Dieu agissait en eux, Dieu prenait tout d'eux et Il transformait leur vie afin que leur vie soit tout amour envers eux-mêmes. Car ils avaient appris à ne pas voir qui ils étaient. Ils avaient appris à ne pas regarder ce qu'ils faisaient. Ces enfants voulaient maintenant reconnaître qu'ils étaient tout à Dieu, qu'à Dieu.

Petits enfants d'amour c'est de vous que je parle. Vous qui avez été choisis pour aider vos frères et vos soeurs de par le monde. Il y a des enfants comme vous, et c'est à chacun de vous que je m'adresse ce soir.

Mes choisis bénis, vous appartenez à Dieu, vous n'appartenez plus à l'esprit de ce monde. Vous avez consenti à prononcer votre "oui" à Dieu avec ce que vous êtes. Vous avez appris à vous regarder, vous qui étiez étourdis par tout ce qui se faisait entendre autour de vous. Vous qui avez reconnu votre petit instrument, votre Dieu, oui chacun de vous avez appris à vous reconnaître, à vous aimer, tel que vous êtes. Vous êtes les enfants de Dieu, vous êtes les enfants de la Parole, vous êtes les enfants de Celui qui a tout donné tout par amour pour ses créés. Chacun de vous avez à vous donner avec ce que vous êtes. Chacun de vous avez à vous abandonner avec ce que vous êtes. Chacun de vous a à apprendre avec ce qui est en vous. Et ce qui est en vous c'est l'amour. L'amour que j'ai déposé en vous, l'amour que j'ai conservé en vous, l'amour qui vous a fait connaître que la vérité vient de Dieu, que la puissance de Dieu est ce dont vous avez besoin pour avancer, avancer vers la lumière. Je Suis la lumière du monde, vous êtes les enfants de la lumière. Mon Père m'a donné à vous pour que vous puissiez naître à nouveau, naître pour un monde d'amour, mes enfants ces paroles vous nourrissent, Dieu vous accorde des grâces afin que vous soyez tout attentifs à ce que vous devez apprendre.

Pénétrez mon amour, il est inconditionnel. Votre amour conditionnel a besoin de mon amour inconditionnel. Ce que vous êtes vous l'êtes par moi, ce que vous entendez vous l'entendez par la grâce du Ciel. Vous ne pouvez être ce que vous êtes par vous-mêmes et vous l'avez appris avec toutes ces années. Vous avez appris à découvrir votre force. Votre force mes enfants elle est en vous. C'est ce qui a fait de vous des êtres capables d'avancer.

Mon amour inconditionnel a enveloppé votre amour conditionnel, et j'ai guéri des blessures. Je vous ai appris à vous regarder avec mon amour. Tranquillement vous avez appris à pénétrer votre vie, tranquillement vous avez appris à reconnaître ce que vous étiez capables d'accomplir avec mes grâces. Je vous rappelle ces paroles afin que vous puissiez reconnaître encore dans l'agir de Dieu.

Toutes ces années mes enfants à écouter votre coeur Toutes ces années mes enfants à reconnaître votre abandon. Toutes ces années mes enfants à vous préparer avec ce que vous êtes en train de vivre, le présent, pour un temps, oui pour un temps mes enfants qui va vous emmener là où Dieu vous veut, dans le coeur même des enfants souffrants, dans le coeur même des enfants incapables de se regarder, incapables de comprendre que Dieu les aime, que Dieu les veut éternels, eux qui sont éternels, mais qui ne se croient pas éternels.

Vous êtes ceux que le Ciel a choisi avant même que vous soyez en ce monde, Dieu vous connaissait et Il a été dit "viendrait des enfants de lumière qui sortiraient de l'ombre et qui marcheraient dans la lumière"; Ces enfants c'est vous, ces enfants de la lumière qui avancez, qui passez à travers les obstacles, les embûches que Satan a manoeuvré pour faire trébucher les enfants de Dieu.

Oui mes enfants, vous ne tombez plus dans les ravins, vous êtes capables de marcher en ayant le pied solide, vous êtes capables de ne pas tomber lorsque la terre tremble mes enfants, car vous n'êtes plus trompés par celui qui a voulu que les enfants soient aveuglés par la tricherie. Oui vous êtes les enfants qui avancez en reconnaissant ce que vous êtes capables d'accepter.

Oui vous êtes capables d'accepter maintenant l'être que vous êtes, faible mais fort dans l'amour, incertain mais capable de comprendre et d'accepter ce que vous découvrez pour aller plus loin.

Dieu vous parle en votre coeur, Dieu vous fait connaître son amour. Je vous aime mes enfants, mon amour est si puissant qu'il fait de vous des enfants d'armure. Oui, vous êtes les enfants pour l'armure, celle que ma mère a préparé pour vous.

Cette armure elle l'a préparé et elle l'a ajusté selon votre oui.

Êtes-vous prêts à l'enfiler mes enfants cette armure ?

(Réponse collective) ! "Oui Seigneur.".

Cette armure est faite du coeur de ma mère, cette armure a une valeur non terreste mais céleste. Rien n'est fait de la matière de la terre, tout est fait de l'amour de ma mère. Elle a accepté de prendre en son coeur toutes vos souffrances, et elle a gardé tout cela précieusement en son intérieur. A chaque instant elle s'est pench sur vous, vous consolant, vous rendant forts, vous maintenant dans votre oui à l'amour. Elle est votre maman, et elle vous a guidé à travers les ténèbres, elle vous afait connaître ce dont vous étiez capables d'accomplir. Elle a utilisé les grâces du Ciel et elle vous a nourri, comme on nourri un bébé au biberon. Vous n'avez rien manqué, elle a vu tout, tout était devant vous, et elle, elle vous a servi. Elle est la servante du Seigneur, et la servante du Seigneur a servi ses enfants.

Elle s'est revêtu d'un manteau de pourpre. Ce manteau mes enfants, c'est le manteau que j'ai porté. Elle l'a accepté, par amour. Par amour pour chacun de vous.

Ce manteau qu'on avait déposé sur mes épaules pour me ridiculiser, elle l'a aimé, à l'instant même où il a été déposé sur mes épaules. Ma mère aimé ce vêtement, car il était une force pour vous. C'était l'amour que j'acceptait, celui qui devait vous être donné. Ma mère, elle en a découvert la valeur.

Chaque brin qui a composé ce manteau, il était fait de mains d'hommes, de mains de femmes, impurs. Et ce manteau lorsqu'il a été déposé sur mes épaules, je l'ai lavé de mon Sang afin qu'il devienne pur, afin qu'il devienne un manteau d'amour, et ma mère en a découvert la valeur, et elle a demandé qu'elle en soit habillée. Et ce manteau elle en a connu toute la splendeur, une splendeur faite de grâces pour que vous-mêmes mes enfants, vous puissiez en profiter.

Chaque instant que ma mère a avancé avec ce manteau dans votre vie, cela vous apportait quelque chose, une force, celle de vous donner à votre tour, celle de faire de vous des enfants de lumière.

Il faut que vous soyez habillés de cette armure mes enfants, afin que vous puissiez être totalement dans votre lumière. Dans votre lumière mes enfants car il faut vous regarder avec les grâces que ma mère vous a accordé. Chaque instant de vovtre vie a été des instants de joie pour ma mère, car je purifiais et je vous apportais ce dont vous étiez pour accepter; Vous êtes des enfants d'amour, vous êtes des enfants de vie, vous êtes des enfants qui avez accepté d'aimer, d'aimer et d'aimer, de passer votre prochain avant vous. Croyez-vous que ces paroles mes enfants ont été des paroles sans concéquences dans votre vie ?

Je parle de vos paroles, de votre oui à l'amour, de votre consentement à être les derniers. Vous n'avez pu prononcer ces paroles qu'avec les grâces que ma mère vous donnait. Elle qui portait sur ses épaules ce manteau d'amour. Vous êtes les sujets de mon royaume. Je Suis le Roi mes enfants, et mon royaume n'est pas sur la terre, il est celui de mon Père, le royaume de l'éternel.

Enfants d'amour, vous êtes forts, vous êtes la force que vos frères et vos soeurs ont besoin, de par le monde. Vous qui êtes mes sujets, vous appartenez à ma royauté, vous appartenez à la lumière, vous êtes les enfants de la lumière, vous êtes une force, vous appartenez à Celui qui a donné sa vie par amour. Vous avez renoncé à l'esprit de ce monde. Je connais votre coeur, j'ai été dans votre vie plus profondément que vous-mêmes avez été en votre vie. Ce que j'ai connu de vous mes enfants, vous ne l'avez pas encore totalement connu.

C'est par mes grâces que vous allez tout connaître : ce manteau, cette armure de force, il est pour vous, de l'amour. Un manteau d'amour, une force, d'amour.

Cette armure mes enfants, elle vous est donnée par mon Père.

Elle vous sera utile, car Satan, oui enfants du monde, Satan va s'attaquer à vous, mes choisis bénis. A cause de cette armure, il ne pourra franchir une étape dans votre vie. Cette étape mes enfants a la valeur de votre oui à l'amour. Ne vous ai-je pas dit que cela est spirituel ?

Votre oui est plus saint, il va faire reculer les pièges de ceux qui vous haïssent, car ils sont remplis de haine contre vous, mais vous, vous êtes remplis d'amour, pour moi, Dieu, pour vous-mêmes, pour votre prochain.

Mes enfants, aimez-vous ma mère ? (Réponse collective) "Oui.".

Croyez-vous que ma mère a le droit d'être aimée ? (Réponse collective) : "Oui."

Que son amour a été pour vous une arme puissante contre Satan et les démons ? (Réponse collective) : "Oui.".

Voyez-vous mes enfants, votre oui, il est enveloppé du oui de votre maman du Ciel.

Voilà pourquoi, mes enfants, Satan et les démons ne pourront pas franchir votre oui à l'amour. Il fallait mes enfants que vous franchissiez cette étape d'amour.

Aimez ma mère, par amour pour moi. Elle m'a porté en son sein virginal et vous y croyez ? (Réponse collective) : "Oui.". Vous êtes prêts à mourir pour maintenir cette vérité en votre vie éternelle ? (Réponse collective) : "Oui, Seigneur.".

Ce que vous êtes en train d'apprendre mes enfants de vous-mêmes, vous rendre vrais envers vous-mêmes, c'est votre oui d'amour.

Tous ceux qui ont prononcé leur oui à l'amour et qui ont reculé, croyez-vous qu'ils ne méritent pas aussi cette armure ? (Réponse collective) : "Oui, Seigneur.".

Alors, mes enfants, par amour pour ma mère, par amour pour vous-mêmes, je vais vous demander ce soir, êtes-vous prêts, vous, les enfants du monde entier, à pénétrer votre oui à l'amour afin d'aller leur donner vovtre force, et que leur force soit votre force, êtes-vous prêts à cela mes enfants ? (Réponse collective) : "Oui, Seigneur.". 

Et bien que cela soit, puisque votre amour a fait de vous des enfants vrais, forts, ces enfants vont croire en ce qu'ils vont entendre. Je vous aime mes enfants, je vous aime.

Ce temps est un temps d'amour et de force. C'est si puissant l'amour mes enfants, mes enfants. Satan a perdu, ses acolytes ont perdu. 

Vous êtes les enfants de la lumière, éternelle, et votre lumière. Ne suis-je pas Celui qui parle en votre coeur ? (Réponse collective) : "Oui, Seigneur.".

Ces paroles elles sortent de vous. Ce que vous êtes, vous l'êtes pour les enfants de ce monde, ce soir, les autres jours. Depuis que vous entendez la parole de Dieu, avec votre chair extérieure, vous avez avancé à travers les tempêtes, et vous allez continuer car vous vous savez être forts. Cet Amen mes enfants, c'est moi qui le dit ce soir.Je vous aime.

 

Fille du oui à Jésus (à 32 mn 11)

Merci Seigneur pour ce que nous vivons.

Cette armure est spirituelle, mais on ne peut pas percer un amour spirituel n'est-ce pas ?

Les armes que Satan maintient contre nous vont être spirituelles. Ces armes là, il va tout faire pour les utiliser contre nous, mais il ne pourra pas percer notre armure spirituelle.

Cette armure elle est faite de grâces, de grâces du Ciel, et c'est maman Marie qui en a connu toute la puissance, et nous ce que nous avons à faire c'est d'aimer, c'est d'aimer sans avoir peur, sans être déçu, sans craindre demain, c'est aimer ce que nous sommes, faible parce qu'on vieilli, faible parce qu'on passe à travers des maladies, faibles parce que on est gripé, faible parce que on est pas toujours prêt à écouter l'esprit de ce monde, mais fort parce qu'on a cette armure.

Cette armure Dieu nous l'a donné. Combien d'entre nous peuvent témoigner "oui cette armure on l'a reçoit ce soir" ? Mais on était quand même dans une attente, on était dans l'attente de cette armure sans le savoir. On a consenti a renoncé à l'esprit du monde, plus de télévision, oui, on a eu plusieurs manteaux sur nous qui nous ont rendu forts, on n'achète plus les magasines, c'est une perte de temps, et si c'est pas utile on achète plus...Si on agit comme ça c'est parce que nous avons reçu des manteaux. Tout ça nous a préparé à vivre ce que  nous vivons. Dieu lui, il nous disait tout et nous tout abandon on acceptait tout sans tout comprendre. On la voulait cette purification.

Mais on recevait ces manteaux, ces forces, pour vivre ce que nous vivons aujourd'hui. Dieu a parlé au monde entier tantôt, et le Saint Esprit fait parler son instrument, encore, pour le monde entier. Le monde entier : il n'y a plus de races, il n'y a plus de langues, il n'y a plus de religions, il n'y a plus qu'un monde d'amour et c'est pour celui là que nous sommes venus au monde, pour un monde d'amour.

Alors le Seigneur veut qu'on passe à travers toutes nos difficultés.

Il nous a dit qu'ont étaient pour être très attaqués par Satan et ses acolytes. Quelles vont être ces attaques ?

Tous les jours on va les connaître.

On va se demander : "elle, elle m'aime ou elle m'aime pas ?" C'est une attaque. Il faut la reconnaître.

Est-ce que je suis à ma place ou pas ? Encore une attaque.

Est-ce que je vais me comporter d'une telle façon ou je vais assez m'aimer pour dire non pas trop. Est-ce que je vais savoir mes limites ? Pas sûr. Encore une autre attaque.

Est-ce que mes enfants vont être à la hauteur ? Encore une attaque.

C'était des attaques et il y aura encore des attaques.

Les situations : est-ce que nous allons être assez amour, pour ne pas provoquer de situation ? Qui va les provoquer les situations ? L'autre (Satan).

Il va se servir de ce qu'il a mis en nous, alors les situations vont être provoquées par nous-mêmes lorsque nous manquerons d'amour envers nous-mêmes. Il nous attend au tournant.

On va vouloir encore contrôler. On va vouloir encore contrôler quoi ? Nous. On va vouloir se contrôler soi-même alors que nous avons dit notre oui à l'amour. Mais là, il y a quelque chose qu'il (Satan) ne pourra pas faire. Lorsqu'il touchera notre oui à l'amour, ça va glisser, comme un boxeur qui est tout huilé, les gants glissent. On est huilés.

Notre oui à fait de nous quelqu'un qui aime, notre oui à l'amour. Oui on aime; On aime Dieu, Dieu, on est prêt à mourir, oui Il l'a dit ce soir, on est prêt à mourir pour Dieu, et ça on peut plus douter.

Oui c'est vrai que si une armée entre là, des soldats, ceux sont des soldats pour éliminer tous ceux qui sont contre l'esprit du monde. Nous autres nous sommes tous des victimes. Alors, ils entrent ici, mais savez-vous qu'aucun de nous leur dirait "oui". Aucun. On serait tous capables, et n'en doutez pas, de donner notre vie à Dieu. On serait tous capables de le faire. Savez-vous pourquoi ? Parce que qu'on est tous ensemble.

Voilà, l'armure que nous avons eu ce soir, c'est le manteau de pourpre que Jésus a reçu sur ses épaules. Ce manteau, pourquoi l'a t-on mis sur les épaules de Jésus ? Parce qu'Il était Roi ! On a mis sur les épaules de notre Dieu, un manteau de pourpre, parce qu'Il était Roi. On voulait ridiculiser le Roi d'Amour. Donc, ils nous ridiculisaient nous aussi. Et bien, ce manteau est devenu notre force. C'est un manteau. Maman Marie a pris ce manteau, elle l'a mis sur ses épaules, et à chaque instants de notre vie... à l'instant où nous sommes venus au monde, maman Marie nous a donné des grâces. Ce manteau qu'elle portait sur elle, le manteau du Roi, pas un roi terrestre,  mais le Roi, le Roi du Ciel !

Alors, on recevait quoi ? Des grâces. Est-ce qu'on peut recevoir des grâces que d'autres reçoivent ? Bon ,toi tu reçois des grâces de force pour accepter telle chose. Est-ce que je pouvais recevoir cette même grâce ? Oui, je pouvais recevoir cette même grâce. La grâce qu'elle recevait, je la recevais. Pourquoi ? Parce que nous sommes ensemble, nous avons un Roi, nous avons un manteau, et nous avons le même manteau et nous sommes tous sous le même manteau. Souvenez-vous, qui a vu maman Marie dans la fenêtre  de la fille du oui à Jésus ? Vous avez vu il y avait un morceau qui représentait l'enfant, et vous souvenez-vous de ce que nous avons entendu ? Qu'on était enveloppé du manteau, et c'était celui de Jésus. Nous avons été nourris tous ensembles des grâces du Ciel, alors nous avons cette force d'armure c'est une armure qui nous rend forts parce que nous sommes ensemble, tous les enfants, les choisis, bénis, qui ont été choisis pour aider tous les autres, nous formons qu'un tout, une force, pour ce temps d'amour. Nous en découvrons des choses. Merci maman d'amour.

Oui, regarde donc, ô merci, regardons. Et bien ce Sang a lavé ce manteau qui était un tissu fait de mains humaines; et bien est devenu un manteau de grâces, un manteau d'une telle puissance, parce que c'est le Sang de Jésus qui a touché à ce manteau, cette armure. David a t-il reçu une armure ? Et bien nous aussi nous avons cette armure, une armure d'amour et nous en aurons besoin pour vivre ce que nous avons à vivre avec la force de Dieu.

Dieu a dit, chacun a sa place.

Elle est belle cette partie de son coeur. Ce que nous vivons est tellement beau, c'est tellement beau cette partie de son coeur. Et bien c'est notre vie, on est en train de vivre quelque chose de tellement bon, de tellement beau. Alors on va vivre une partie de ce coeur avec une armure.

Satan va  essayé de nous faire tomber. Il va y en avoir dix, vingt, trente, quarante attaques sur nous, c'est beau quarante encore, mais c'est nous qui allons être forts. C'est nous qui avons prononcé notre oui à l'amour.

 

Ô Jeanne d'Arc tu as prononcé ton oui à l'amour. Elle vient de dire : "je suis avec vous et je serai toujours avec vous".

Vous savez pour la plupart, que les enfants de la divine volonté sont ensemble, alors ne soyons pas étonnés que Jeanne d'Arc soit avec nous pour combattre. Jeanne d'Arc, l'enfant choisie par Dieu, elle a combattu pour que son Roi prenne sa place. Pourquoi ? Parce qu'elle avait reçu une armure, et c'est celle du Ciel. Son Roi l'avait vêtu d'une armure, alors nous aurons comme compagne Jeanne d'Arc.

Oui, voilà, elle est avec nous.

 

Sainte Jeanne d'Arc (à 51 mn 23)

Elle fait partie de votre vie, elle vous donne sa force, elle vous dit de prendre le rang, de suivre la Pure, Vierge des vierges, celle qui a combattu toute armée. Avancez et n'ayez pas peur, car vous avez la Reine à la tête de toute les armées célestes, toute armée terrestre saura la suivre. Elle est la force, elle détient en son coeur la puissance, car cette puissance, elle en est digne d'être prononcée comme étant la Victorieuse, l'Immaculée Conception et celle que tous les enfants de la terre doivent suivre.

Avancez, n'ayez pas peur, combattez l'armée des ténèbres., elle est faible, elle n'a pas de force, car elle n'a pas d'amour. Elle se sert de la peur pour être contre vous, elle ne peut rien.

Avancez et suivons la Reine, la Reine du Ciel et la Reine de la terre, et il n'y en a qu'une seule et c'est l'Immaculée Conception. Soyez convaincus d'être dans l'armée céleste et ne soyez pas douteux envers vous-mêmes, vous appartenez à l'armée du Ciel et non pas à une armée terrestre.

Soyez forts dans votre quotidien, prenez la force de l'amour et avancez, c'est votre emblème sur votre drapeau !

Vous êtes cette armée et Dieu vous a choisi.

Combattons ensemble, soyez forts.

Le Ciel permet que vous entendiez des saints, et le Ciel vous ouvre à ses grâces, car Dieu vous est digne d'être son armée.

 

Fille du oui à Jésus (à 55 min 35)

Voila que la pucelle a parlé. Alors nous allons battre l'armée qui est celle de Satan, car nous avons toutes les armes qu'il nous faut : les grâces.

Tout pour Dieu, tout pour Dieu.

Avançons ! Nous sommes les gagnants.

 

L'assemblé présente chante

Nous te saluons, Ô toi Notre Dame,

Marie, vierge sainte que drape le soleil.

Couronnée d'étoiles, la lune est sous tes pas.

En toi nous est donné L'aurore du salut.

 

Marie Ève nouvelle et joie de ton Seigneur,

Tu as donné naissance à Jésus le Sauveur.

Par toi nous sont ouvertes les portes du jardin

Guide-nous en chemin, Étoile du Matin.

 

Tu es restée fidèle, mère au pied de la croix,

Soutiens notre espérance et garde notre foi.

Du côté de ton Fils, tu as puisé pour nous

L'eau et le sang versés qui sauvent du péché.

 

Ô Vierge immaculée, préservée du péché,

En ton âme, en ton corps, tu entres dans les cieux,

Emportée dans la gloire, sainte Reine des cieux,

Tu nous accueilleras un jour auprès de Dieu

 

Source : http://lafilleduouiajesus.org/fr_multimedia.html 

enregistrement du 14/12/2014.

Pour l'enregistrer sur votre ordinateur, mettre en marche, et cliquer à droite avec votre sourie. Choisir ensuite "enregistrer la cible sous" ou "le sons sous"...

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Méditation du Père Laurent-Marie - 9 mois de prière pour la France

6 Février 2015, 12:05pm

Publié par Véronique

En 1947, au sortir de la Guerre, Georges Bernanos écrivait pour les jeunes générations: « Il faut se hâter de sauver l’homme, parce que demain il ne sera plus susceptible de l’être, pour la raison qu’il ne voudra plus être sauvé. Car si cette civilisation est folle, elle fait aussi des fous ». Aux jeunes de France, il rappelait que leurs camarades allemands avaient abdiqué leur liberté entre les mains d’un tyran : « Ils sont morts pour lui, pour témoigner qu’ils avaient renoncé leur liberté entre ses mains. Leur mort n’a pas témoigné pour la liberté, elle a témoigné contre elle […]. L’Allemagne a été corrompue par la civilisation que je dénonce et aucun de nous ne peut être assuré de n’en pas être corrompu à son tour ». On peut renoncer à la liberté, comme on peut abdiquer une valeur spirituelle, qui fait ce que nous sommes, mais qui ne présente pas aux yeux du monde un intérêt marchand ou pragmatique immédiat.

Dans l’ordre de la création et dans le plan providentiel de Dieu, la communauté nationale, comme la famille, est le lieu d’épanouissement de la liberté personnelle parce qu’elle est l’école de la responsabilité, le milieu dans lequel chacun déploie sa mission en répondant à sa vocation. Et il ne s’agit pas d’une réalité désincarnée (ce serait un comble et une contradiction), mais d’un phénomène visible inscrit dans le temps, dans l’histoire et dans l’espace. Par le mystère de l’incarnation, la sagesse divine a sanctifié, a renouvelé et a purifié l’ordre de la création. Si l’Eglise est la communion des sauvés, la communauté des fils de Dieu, le mystère de la Rédemption rendu présent, visible, repérable, elle s’appuie pour sa vie et pour son extension sur cette donnée anthropologique fondamentale que sont les communautés nationales. Il y a une manière originale, voire géniale (en ce sens qu’elle exprime le génie, l’identité profonde de chaque nation) d’être catholique français, anglais, allemand ou mexicain !

Nul mieux que Charles Péguy a eu l’intuition profonde de cette alliance du charnel et du spirituel, du caractère sacramentel de l’Eglise (la grâce divine communiquée au moyen d’institutions et de gestes humains) : « La terre est comme les marches de l’église. Elle est pour monter au ciel comme les marches de l’église sont aussi pour monter et entrer dans l’église. Nous avons le droit que la terre soit le seuil de votre ciel ». Et il en tire une conclusion qui n’a rien perdu de son actualité : « C’est vraiment un grand mystère que cette sorte de ligature du spirituel au temporel. On pourrait presque dire que c’est comme une sorte d’opération d’une mystérieuse greffe. Le temporel fournit la souche et le spirituel, s’il veut vivre, s’il veut produire, s’il veut continuer, s’il veut poursuivre, s’il veut fleurir et feuillir, s’il veut bourgeonner et boutonner, s’il veut poindre et fructifier le spirituel est forcé de s’y insérer. La force fournit la souche et l’idée est forcée de s’y insérer. Le corps fournit la souche et l’esprit est forcé de s’y insérer ».

Prier pour notre pays, c’est aussi prendre l’engagement de travailler de toutes nos forces au service du bien commun de notre communauté nationale. C’est saisir cette unité entre spirituel et temporel qui nous révèle, avec le mystère de l’histoire, le sens de notre vocation et de notre mission : témoigner de la présence et de l’action du Christ rédempteur dans l’épaisseur de notre condition charnelle.

Source : http://www.laneuvaine.fr/meditation-du-pere-laurent-marie/

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Un prophète méprisé chez les siens - Prédication du père Michel-Marie Zanotti-Sorkine

3 Février 2015, 16:06pm

Publié par Véronique

Homélie du mercredi 5 février 2014 (Mc 6, 1-6)

« La vengeance conduit au crime ! »

Mc VI, 1-6

Jésus est parti pour son pays, et ses disciples le suivent. Le jour du sabbat, il se mit à enseigner dans la synagogue. Les nombreux auditeurs, frappés d'étonnement, disaient : « D'où cela lui vient-il ? Quelle est cette sagesse qui lui a été donnée, et ces grands miracles qui se réalisent par ses mains ? N'est-il pas le charpentier, le fils de Marie, et le frère de Jacques, de José, de Jude et de Simon ? Ses sœurs ne sont-elles pas ici chez nous ? » Et ils étaient profondément choqués à cause de lui. Jésus leur disait : « Un prophète n'est méprisé que dans son pays, sa famille et sa propre maison. » Et là il ne pouvait accomplir aucun miracle ; il guérit seulement quelques malades en leur imposant les mains. Il s'étonna de leur manque de foi. Alors il parcourait les villages d'alentour en enseignant.

 

Source : http://delamoureneclats.fr/#!/ses-predications/2013-2014/2014-02-05/jour/

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M et le 3ème secret

31 Janvier 2015, 17:20pm

Publié par Véronique

Mardi 3 février à 20 h au Cinéma de Garches. Ce sera la dernière fois que le film sera visible à Garches mais le programmateur, qui a des centaines de salles, pourrait  ouvrir ses salles de cinéma s’il voit que le film intéresse.

Cinéma Sidney Bechet de Garches Mardi 3 fev à 20 H.

Source : http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2015/01/3-f%C3%A9vrier-m-au-cin%C3%A9ma-de-garches.html

M et le 3ème secret

Le Troisième secret au Cinéma [par l'abbé de Tanoüarn]

Lorsque j'ai appris cela, j'ai cru que c'était un gag. Mais voilà que Marc, mon vieil ami, genre cathophile agnostique, me téléphone : "As-tu entendu, vu, que penses-tu de M ou le troisième secret de Fatima ?". Cette fois pas de doute : il y a un cinéaste, Pierre Barnérias, qui a osé faire ce film sur le troisième secret. Ce n'est plus radio-bigote. Ca existe en vrai. Marc est volontaire pour aller le voir une deuxième fois, parce que, me dit-il, "je t'avoue que je n'ai pas tout compris". Rendez-vous est donc pris Rue Saint-André des arts. Deux heures. On voit à peine passer le temps au cours de ce documentaire qui nous emmène aux quatre coins de la Planète, dans une enquête un peu échevelée sur... le surnaturel chrétien, et plus précisément sur le miracle catholique. Tout y passe : les images "interdites" de la messe au cours de laquelle, Mgr Decourtray officiant, l'hostie était restée dix centimètres au dessus de la nappe d'autel pendant un quart d'heure ; les icônes qui suintent de l'huile, non seulement en Syrie mais en banlieue parisienne ; la foudre qui tombe sur le Vatican au moment de la démission de Benoît XVI. Barnerias raconte. Il accumule. A vous de juger, semble-t-il nous dire. Je me tourne vers Marc, optimiste : "D'accord à 80 % - A 60 % tu veux dire". Je ne chipoterais pas : on n'est pas à 20 % près. Je dirais même : s'il n'y avait que 10 % de dur, 10 % d'irréfutable... Cela suffirait ! Je m'abstiens pour l'instant d'expliquer cela à mon voisin : le film n'est pas fini. Ca continue, un peu genre "Des racines et des ailes" me précisera Marc. C'est vrai, c'est du gros cinéma. Mais il y a des trucs... Impossibles !

Cette miraculée de Lourdes, d'abord, handicapée et réparée, qui ne croyait pas à son propre miracle et qui nous explique cela le plus naturellement du monde : "J'ai bien senti qu'il y avait quelque chose, mais je n'ai rien dit. J'ai eu trop peur qu'on se f... de moi. Divorcée, remariée, pourquoi moi ?" Ce miracle n'a d'ailleurs pas été reconnu par la Commission ad hoc, mais la miraculée est impressionnante. Jean-Pierre Mocky aurait dû avoir l'honnêteté de rencontrer des gens comme cela avant de faire son film idiot.

Dans l'architecture foisonnante du film, cette femme n'est d'ailleurs qu'un exemple, une illustration devrais-je dire. Le journaliste qu'est Barnerias enquête sur le miracle de l'huile à L'Haÿ-les-roses. Ca, si j'ose dire, je connais déjà. J'ai vu, nous avons visionné il y a quelques années au Centre Saint Paul la cassette de mon ami Nicolas. Un tel miracle était arrivé dans sa famille près d'Alep. On sait ce que ce pays est devenu depuis. La Vierge demande à ces gens de ne pas avoir peur. Barnérias, huissiers à la clé, authentifie le caractère inexplicable de ce fait.

C'est alors que notre cinéaste sans peur et sans reproche s'intéresse à Fatima. Il nous raconte la danse du soleil, devant 60.000 personnes, croyantes et incroyantes, qui ont laissé des témoignages. En fait, c'est le troisième secret qui l'intéresse : officiellement d'après le cardinal Ratzinger, à l'époque préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi, ce secret consiste en la vision par les petits voyants d'un homme en blanc tué à coups de fusil. La vision est aujourd'hui publiée. Elle concerne l'attentat d'Ali Agça contre le pape Jean-Paul II en 1980, souligne le cardinal. Bref, la prophétie a eu lieu : circulez rien à voir. Barnerias ne se satisfait pas de cette explication. Il remarque d'ailleurs que lors de sa dernière visite à Fatima (visite à l'occasion de laquelle le secret avait été dévoilé), alors que le cardinal Ratzinger avait donné cette explication sensée rassurante, Jean-Paul II, lui, sur la grande esplanade du Sanctuaire, avait fait un sermon apocalyptique... Comme s'il voulait se faire l'écho, par là, du véritable message de Notre Dame.

Qu'en est-il ?

L'enquête devient intense. Barnérias part à Kito au Japon où le visage d'une statue de la Vierge a été marquée de taches de sang. Le Japon, nous l'avions vu au début du film, c'est le pays de Notre Dame de la bombe, cette statue mystérieusement épargnée par l'apocalypse de Nagazaki, en 1945, alors qu'elle se trouvait presque à l'épicentre du rayonnement monstrueux de la charge nucléaire. Au Japon, à Akita, la Vierge se confie à une religieuse sourde, que nous voyons au cours de ce film (pas une allumée, c'est sûr)... Et elle pleure des larmes de sang. Mais cela ne suffit pas à Barnérias. C'est à Rhode qu'il aura ce que j'appellerais sa clé de l'énigme. Une convertie, Vassula Ryden, a eu l'occasion de voir Mgr Ito, évêque de cette ville d'Akita, qui est justement le lieu des apparitions japonaises. Mgr Ito sortait de chez le cardinal Ratzinger. Il lui avait confié le secret de Notre Dame d'Akita. Le Préfet l'avait gardé pendant une nuit. Il lui avait rendu le lendemain sans commentaire : "Eminence, vous voulez envoyer un enquêteur sur place pour que l'Eglise se prononce sur les apparitions - Je n'ai pas besoin d'enquêteur. Ce secret correspond parfois mot à mot au secret de Fatima". Il s'agit donc bien d'événements terribles qui vont toucher l'humanité et d'une crise de la foi qui est sans précédent.

La cause semble jugée. Le cardinal Ratzinger a cru devoir finasser à propos du secret, mais il ne croit pas lui-même à la version qu'il a rendue publique. Cette réserve permettait sans doute de ne pas effrayer les populations et de ne pas démoraliser ce qui reste de l'Eglise.

Dans son film, Barnerias ne fait pas d'explication de texte. Il montre. Et il nous laisse conclure.

Personnellement, j'avais publié dans Pacte une analyse du troisième secret tel qu'il avait été révélé par le cardinal Ratzinger. Pour moi, il est authentique. La vision est authentique. Mais "on" a enlevé le commentaire de cette vision, pour pouvoir, en toute tranquillité identifier l'homme en blanc du texte que nous possédons avec le pape Jean-Paul II en invoquant l'attentat de 1980. Oui, cette vision est probablement authentique, elle est rédigée de la main de Soeur lucie. Mais elle est incomplète. Que signifie cet homme en blanc qui défaille? Est-ce en sa vie qu'il est menacé ou dans sa fonction : il nous aurait fallu le texte. Dans les trois secrets, à chaque fois, il y a d'abord une vision, puis un commentaire. Le commentaire du dernier secret manque. Il est très probable que ce commentaire commençait par ces mots du dernier mémoire, qui ont comme échappé à Soeur Lucie : "Au Portugal se conservera le dogme de la foi". Mais ailleurs? Le dogme de la foi... Qui peut comprendre, comprenne.

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La Neuvaine pour la France

30 Janvier 2015, 18:58pm

Publié par Véronique

 

Méditation du P. Serge-Thomas Bonino

On connaît l’apostrophe de saint Jean-Paul II : « France, Fille aînée de l’Eglise, es-tu fidèle aux promesses de ton baptême ? » On prête moins attention à ce qui suit : « France, fille aînée de l’Eglise et éducatrice des peuples, es-tu fidèle, pour le bien de l’homme, à l’alliance avec la sagesse éternelle ? » Cette Sagesse éternelle est le Fils, le Verbe, le Logos, c’est-à-dire la Pensée divine personnelle qui a présidé à la création, lui conférant ordre, beauté et intelligibilité. C’est cette même Sagesse qui, à la plénitude des temps, a pris chair dans le sein de la Vierge : Jésus-Christ, « en qui se trouvent, cachés, tous les trésors de la sagesse et de la connaissance » (Col 2, 3). Il est la Clé pour comprendre en profondeur le monde et l’histoire des hommes.

L’alliance, par la foi et l’amour, avec la Sagesse éternelle est féconde. Elle est « source d’une vraie culture, c’est-à-dire de la croissance de l’homme » (Jean-Paul II). La culture en effet n’est pas la négation de la nature humaine mais son humanisation progressive. Elle « cultive » et fait fructifier les biens et les valeurs de la nature humaine. Or cette humanisation intégrale passe par la divinisation. On n’est jamais plus humain que lorsqu’on est plus chrétien, car la grâce guérit la nature blessée et la porte à sa perfection. Comme l’a admirablement exposé Benoit XVI aux Bernardins, « ce qui a fondé la culture de l’Europe, la recherche de Dieu et la disponibilité à L’écouter, demeure aujourd’hui encore le fondement de toute culture véritable ». L’accueil de la Parole de Dieu engendre une culture et promeut un véritable humanisme, dont tant d’œuvres théologiques, philosophiques, littéraires et artistiques, portent témoignage dans l’histoire de France.

En particulier, la Parole de Dieu suscite en qui l’accueille un dynamisme qui le met sous tension et mobilise toutes ses ressources en vue de mieux comprendre ce qu’il croit. Cette intelligence de la foi trouve dans la théologie sa forme systématique et rationnelle. « Dis, qu’est-ce que c’est Dieu ? », demandait Thomas d’Aquin enfant. Le désir de répondre à cette question est le ressort qui a soutenu son immense effort pour assimiler de façon critique tout le savoir de son temps et le mettre au service d’une meilleure intelligence de la foi. Le désir de connaître Dieu a ainsi engendré un développement culturel hors pair.

Le souci de la fécondité culturelle de la foi est essentiel à la vocation chrétienne de la France. Au Moyen Age, la Chrétienté reposait sur trois piliers : le sacerdotium (autorité religieuse), l’imperium (autorité politique) et le studium (autorité intellectuelle). Or si le sacerdotium a son centre à Rome et l’imperium quelque part dans le Saint-Empire romain germanique, le studium est vu comme l’apanage de la France. A l’heure où se formait l’esprit des nations, la France apparait comme la nation qui se définit par son rayonnement culturel. Ainsi, le pape Grégoire IX, en 1231, désignait l’Université de Paris comme la « mère des sciences, comme une autre Cariath Sepher (cité des lettres), qui brille d’un éclat précieux », et Eudes de Châteauroux († 1273), qui en fut chancelier, la décrit comme « le moulin dans lequel tout le froment de Dieu est moulu pour la nourriture du monde entier ; il est moulu par les leçons et les discussions des maîtres. Paris est le four et la cuisine dans lesquels le pain du monde tout entier est cuit et la nourriture de ce monde préparée ».

Mais qui dit culture ne dit ni folklore ni culte jaloux des particularités. Certes, toute culture s’enracine dans une histoire particulière mais elle est par nature ouverte à l’universel. La France est « éducatrice des peuples » non parce qu’elle leur imposerait ses particularités culturelles mais parce que le contact avec la culture chrétienne française peut aider d’autres cultures à laisser s’épanouir en elles les valeurs universelles – le vrai, le juste, le bien – qu’elles contiennent en germe.

Aujourd’hui le petit troupeau des chrétiens de France hérite de cette haute vocation. Si réduites que soient ses forces, il ne peut renoncer à cette responsabilité en se réfugiant dans une foi toute sentimentale. Appuyé sur un puissant héritage, il continue de vouloir penser sa foi, contribuant ainsi à nourrir une authentique culture humaine. Ne sommes-nous pas d’ailleurs, en raison même de notre histoire nationale, aux avant-postes de la difficile rencontre entre la foi chrétienne et les nouvelles cultures sécularisées ? Sans doute ces « cultures » se sont-elles souvent construites en opposition explicite au christianisme et elles renferment des germes mortifères de déshumanisation et de « dé-culturation » qu’il faut dénoncer. Mais il faut aussi chercher à comprendre comment on en est arrivé là et tenter de recueillir avec discernement ce qu’il peut y avoir de vrai et de bon dans le mouvement culturel actuel afin d’en nourrir l’intelligence de la foi. La tâche est immense et les ouvriers peu nombreux. Aussi nous tournons-nous vers Marie, Sedes sapientiae, Trône de la Sagesse. En accueillant la Parole de Dieu, la Sagesse éternelle, en « conservant avec soin toutes ces choses, les méditant dans son cœur » (Lc 2, 19), elle se révèle la Vierge sage par excellence. Prions-la d’aider la nation française à renouer son alliance féconde avec la Sagesse éternelle.

Source : http://www.laneuvaine.fr/meditation-du-p-serge-thomas-bonino/

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La Marche pour la Vie le 25 janvier 2015

23 Janvier 2015, 14:12pm

Publié par Véronique

Tout en détail sur le site : http://enmarchepourlavie.fr/

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Baptiser les bébés avortés - HOMÉLIE DU PÈRE Paul PAGEAUD

22 Janvier 2015, 18:03pm

Publié par Véronique

HOMÉLIE DU PÈRE Paul PAGEAUD, sma,
Le 7 décembre 2014
2ème Dimanche de l’AVENT B

 

Introduction à l’Eucharistie : Voici que le Seigneur vient. Il vient pour nous sauver. Il ne veut laisser perdre aucun des humains, pas même ceux, baptisés, qui oublient qu’aujourd’hui c’est le Jour du Seigneur, pas même ceux qui se moquent de lui, qui le blasphèment, pas même ceux qui massacrent les chrétiens. Que faut-il faire pour être sauvé ? Pour préparer sa route ? La première chose à faire est de se reconnaître pécheurs et lui demander pardon.

Eh bien, reconnaissons-nous donc pécheurs et demandons-lui humblement pardon.

 

Homélie : Nous voici dans le temps de l’Avent, Avent veut dire avènement. Mais de quel avènement s’agit-il ? C’est l’avènement de Dieu parmi les hommes qui vient pardonner leur péché. La deuxième personne de la Trinité qui est, avec le Père et l’Esprit Saint, à l’origine de la création du monde et des hommes, voilà qu’elle se fait homme pour faire Alliance avec les hommes. Et pour cela, cette personne commence par être embryon, puis fœtus dans le sein d’une Vierge, la Vierge Marie de Nazareth. C’est un événement extraordinaire, unique dans toute l’histoire du monde : Dieu qui vient prendre demeure dans le sein d’une femme. Le sein d’une femme fut donc le premier tabernacle du monde et c’est pour cela que le sein de Marie, comme le sein de toute femme, est devenu sacré, comme est sacrée toute vie. Pour nous chrétiens, qui essayons d’observer les commandements de Dieu, nous avons été choqués, scandalisés d’apprendre que le Parlement français a voté un texte pour renforcer le droit à l’interruption volontaire de grossesse, et donner ainsi droit aux femmes, disent-ils, de disposer librement de leur corps. Mais il ne tient pas compte du droit à vivre de tout être déjà conçu. Ce petit être est déjà une personne humaine à qui Dieu a donné avec amour une âme immortelle que personne ne pourra détruire, pas même la mort, et ce petit être ressuscitera au dernier jour. Ainsi, le sein d’une maman, au lieu d’être un nid de bénédiction et d’amour, devient un lieu de mort. Nous ne pouvons pas banaliser ce meurtre d’innocents. Cela peut laisser chez la maman une culpabilité qui la ronge avec parfois des conséquences, même sur l’enfant qui naîtra ensuite, mais nous n’avons pas le droit de juger ces pauvres femmes qui parfois sont plus victimes que coupables.

Puisque Jésus vient à Noël comme Sauveur, il vient mettre la lumière dans nos ténèbres et la paix dans nos cœurs. Ces petits êtres morts sans baptême peuvent cependant vivre dans la gloire de Dieu comme les anges dans le ciel. Certes, ils n’ont pas eu le temps d’avoir une intelligence et une volonté développées pour désirer le baptême, mais l’Eglise a le pouvoir d’y suppléer, et l’Eglise c’est chacun de nous, les baptisés. Nous pouvons donc désirer le baptême pour ces petits êtres morts sans baptême et ils jouiront de la vision béatifique, Ils sauront être reconnaissants pour nous. De plus si la maman, le papa leur demandent pardon d’avoir abrégé ainsi leur vie sur terre, ce pardon leur sera accordé et ces petits anges deviendront des intercesseurs auprès de Dieu pour leur maman et leur papa. Ce sera pour eux la meilleure façon de guérir de leur traumatisme. Alors une grande paix pourra envahir leur cœur.

Chacun de nous avons également besoin de paix, de joie, pour nous préparer à vivre la grâce de Noël.

En ce temps de l’Avent, les rues de nos villes sont illuminées. Partout la lumière scintille, jusque dans les magasins. Mais beaucoup de gens ignorent le sens profond de ces lumières. Ces lumières sont là pour dire aux hommes d’aujourd’hui : La lumière qui éclaire le cœur de tout homme, c’est Jésus, Jésus venu parmi nous la nuit de Noël. La première nuit de Noël, en effet, s’est éclairée d’une grande lumière et cette lumière a enveloppé les bergers. Puis, dans le ciel, l’ange du Seigneur est apparu proclamant : « Je vous annonce une Bonne Nouvelle, qui sera une joie pour tout le peuple, aujourd’hui, dans la cité de David, un Sauveur vous est né qui est le Christ Seigneur. Voilà le sens profond, le pourquoi des illuminations de nos villes.

L’évangile de ce jour nous met en présence de la parole d’Isaïe : « Préparez le chemin du Seigneur, rendez droits ses entiers ».  Enténébrés par nos péchés, Dieu est venu nous apporter la lumière, en nous apportant son pardon. A Noël, si nous voulons vivre cette fête dans la joie profonde, dans la vraie lumière, allons tous, pendant ce temps de l’Avent, purifier nos cœurs dans le sacrement du pardon. Cela me paraît indispensable pour profiter de cette merveilleuse grâce de Noël. C’est un don gratuit de Dieu qui a des entrailles de miséricorde. Dieu se repose en pardonnant, comme il l’a dit un jour à sœur Josepha Ménandez.

Même ceux qui sont dans une situation maritale irrégulière, matrimoniale irrégulière, peuvent se présenter devant le prêtre –en Afrique, c’était commun cela- et dire leurs péchés en spécifiant leur situation matrimoniale irrégulière. Alors le prêtre, au lieu de l’absolution, leur donnera la bénédiction de Dieu.

Pour ceux qui recevront le sacrement du pardon, rappelons-nous que c’est un sacrement qui donne la paix du cœur, qui donne la joie véritable. Le psaume 32(31) le dit admirablement : « Heureux qui est absous de son péché, acquitté de sa faute ! Je me taisais et mes os se consumaient, la nuit, le jour, ta main pesait sur moi, mon cœur était changé en chaume au plein feu de l’été. Ma faute alors, je te l’ai fait connaître, je n’ai point caché mon tort. J’ai dit : j’irai au Seigneur confesser mon péché. Et toi, tu as absous mon tort, pardonné ma faute. Heureux qui est absous de son péché ! »

Sœur Elvira, qui a tant fait pour les drogués, elle a ouvert plus de 50 cénacles, elle nous dit que quand elle vient de se confesser, elle danse ensuite de joie. Puisse-t-il en être de même pour chacun de nous. Amen.

 

Source : http://www.la-cotellerie.com/cotelleriewp/homeliesaventb2014-15.html#141207

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