Femmes prêtres ?
Abbé Pages
FEMMES PRÊTRES ?
Pourquoi les femmes ne peuvent-elles pas avoir accès au sacrement de l’Ordre et devenir prêtre ? N’est-il pas temps de dénoncer cette injustice ?
Dans la vie de l’Église de nombreuses femmes ont joué de tous temps un rôle important (Mt 28.7-10 ; Rm 16.1, 3-12 ; Ph 4.3 ; Ac 18.26…) à commencer par la Vierge Marie, et cependant, jamais l’Église ne les a admises à l’ordination… estimant que cette disposition ne relève pas de sa compétence, mais de la fidélité à la Tradition instituée par le Christ et les Apôtres.
Jésus n’a, en effet, appelé aucune femme, pas même sa très sainte Mère, à faire partie des Douze, et certes pas par conformisme culturel, car étant venu établir l’humanité dans sa perfection définitive (Mt 5.17), Il n’a pas craint à maintes reprises d’innover et changer des usages en vigueur (Jn 4.27, 8.11, 20.11-18 ; Mt 9.20-22, 19.3-9, 28.7-10 ; Lc 7.37, 8.2-3, 24.9-10 ; Mc 10.2-11…), mais s’Il a voulu que l’annonce officielle et publique du message sacré et incorruptible du Salut éternel soit réservée aux hommes, c’est en raison du respect dû au plan divin de la Création (1 Co 11.7 ; Gn 2.18-24).
Déjà dans l’Ancienne Alliance le peuple élu était aimé de Dieu comme une épouse adultère l’est toujours de son mari fidèle (Os 1.3 ; Jr 2), et dans la Nouvelle Alliance le Christ Se présente comme cet Époux… le Nouvel Adam (1 Co 15.20+), venant épouser l’humanité rachetée au prix de son Sacrifice (Mc 2.19 ; Mt 22.1-14 ; Jn 3.29 ; 2 Co 11.2 ; Ep 5.22-33 ; Ap 19.7, 9). C’est par ce langage de l’Écriture qui exprime l’homme et la femme dans leur identité profonde, que nous est révélé le mystère de Dieu et du Christ… C’est dire que ces symboles de l’époux et de l’épouse sont donc essentiels : sans eux la Révélation nous serait inintelligible ! C’est pourquoi le respect de la Création telle que Dieu l’a faite s’explique non seulement par respect du Créateur, mais encore par souci d’intelligibilité de la Révélation… et du sacrement lui-même. L’économie sacramentelle est en effet fondée sur des signes naturels, sur des symboles inscrits dans la psychologie humaine, en sorte nous dit St Thomas d’Aquin que «Les signes sacramentels représentent ce qu’ils signifient par une ressemblance naturelle.» (In IV Sent., dist 25, Q. 2, art. 2). On ne peut pas par exemple signifier l’amour par une fourchette, mais bien par un cœur, ni la paix par une hyène, mais bien par une colombe ou un agneau… Ainsi, parce que l’évêque ou le prêtre n’agissent pas en leur nom propre mais in persona Christi, c'est-à-dire en tant que représentants du Christ (2 Co 5.20 ; Ga 4.14) qui agit, Lui, par eux, cette nécessaire «ressemblance naturelle» entre le signe et ce qu’il signifie demande que le signe du Christ qui est un homme, soit lui-même un homme, aussi vrai que la grâce ne vient pas détruire la nature mais la sauver !… Ce n’est pas plus compliqué !
Que l’on ne dise donc plus que l’Église est misogyne : c’est elle qui a affirmé comme nul autre l’égalité …
FEMMES PRÊTRES ?
Pourquoi les femmes ne peuvent-elles pas avoir accès au sacrement de l’Ordre et devenir prêtre ? N’est-il pas temps de dénoncer cette injustice ?
Dans la vie de l’Église de nombreuses femmes ont joué de tous temps un rôle important (Mt 28.7-10 ; Rm 16.1, 3-12 ; Ph 4.3 ; Ac 18.26…) à commencer par la Vierge Marie, et cependant, jamais l’Église ne les a admises à l’ordination… estimant que cette disposition ne relève pas de sa compétence, mais de la fidélité à la Tradition instituée par le Christ et les Apôtres.
Jésus n’a, en effet, appelé aucune femme, pas même sa très sainte Mère, à faire partie des Douze, et certes pas par conformisme culturel, car étant venu établir l’humanité dans sa perfection définitive (Mt 5.17), Il n’a pas craint à maintes reprises d’innover et changer des usages en vigueur (Jn 4.27, 8.11, 20.11-18 ; Mt 9.20-22, 19.3-9, 28.7-10 ; Lc 7.37, 8.2-3, 24.9-10 ; Mc 10.2-11…), mais s’Il a voulu que l’annonce officielle et publique du message sacré et incorruptible du Salut éternel soit réservée aux hommes, c’est en raison du respect dû au plan divin de la Création (1 Co 11.7 ; Gn 2.18-24).
Déjà dans l’Ancienne Alliance le peuple élu était aimé de Dieu comme une épouse adultère l’est toujours de son mari fidèle (Os 1.3 ; Jr 2), et dans la Nouvelle Alliance le Christ Se présente comme cet Époux… le Nouvel Adam (1 Co 15.20+), venant épouser l’humanité rachetée au prix de son Sacrifice (Mc 2.19 ; Mt 22.1-14 ; Jn 3.29 ; 2 Co 11.2 ; Ep 5.22-33 ; Ap 19.7, 9). C’est par ce langage de l’Écriture qui exprime l’homme et la femme dans leur identité profonde, que nous est révélé le mystère de Dieu et du Christ… C’est dire que ces symboles de l’époux et de l’épouse sont donc essentiels : sans eux la Révélation nous serait inintelligible ! C’est pourquoi le respect de la Création telle que Dieu l’a faite s’explique non seulement par respect du Créateur, mais encore par souci d’intelligibilité de la Révélation… et du sacrement lui-même. L’économie sacramentelle est en effet fondée sur des signes naturels, sur des symboles inscrits dans la psychologie humaine, en sorte nous dit St Thomas d’Aquin que «Les signes sacramentels représentent ce qu’ils signifient par une ressemblance naturelle.» (In IV Sent., dist 25, Q. 2, art. 2). On ne peut pas par exemple signifier l’amour par une fourchette, mais bien par un cœur, ni la paix par une hyène, mais bien par une colombe ou un agneau… Ainsi, parce que l’évêque ou le prêtre n’agissent pas en leur nom propre mais in persona Christi, c'est-à-dire en tant que représentants du Christ (2 Co 5.20 ; Ga 4.14) qui agit, Lui, par eux, cette nécessaire «ressemblance naturelle» entre le signe et ce qu’il signifie demande que le signe du Christ qui est un homme, soit lui-même un homme, aussi vrai que la grâce ne vient pas détruire la nature mais la sauver !… Ce n’est pas plus compliqué !
Que l’on ne dise donc plus que l’Église est misogyne : c’est elle qui a affirmé comme nul autre l’égalité …
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