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Le.blog.catholique.de.Véronique (Blog personnel)

Jésus monte au Ciel auprès de son Père : l'Ascension.

12 Mai 2010, 14:43pm

Publié par Véronique

 

L'ASCENSION de Jésus Notre- Seigneur et Roi

(le 40ème jour après Pâques)


- assieds-toi à ma droite (Psaume 109,1)
-  le Seigneur fut enlevé au Ciel (Marc 16, 19)
- Jésus s'éleva au ciel, eux se prosternèrent (Luc 24, 51)
- je m'en irai vers celui qui m'a envoyé (Jean 7, 33)
- son heure est de passer de ce monde à son père (Jean 13, 1)
- je vais vous préparer une place (Jean 14, 3)
- je vais auprès de mon père (Jean 14, 28)
- je montre vers mon père et votre père (Jean 20, 17)
- il fut enlevé dans le ciel (Act 1, 2)
- il s'éleva de terre (Act 1,  9)
- il est assis à la droite de la Majesté divine (Héb 1, 3)
- Jésus, qui a pénétré dans les cieux (Héb 4, 14)
- le Christ à la droite de Dieu (Héb 10, 12-14)

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Les relations : Notre-Seigneur Jésus-Christ à soeur Marie Lataste

12 Mai 2010, 09:45am

Publié par Véronique J.

LIVRE ONZIÈME, Des relations.

  Gloire et louange, amour et reconnaissance soient à jamais rendus à Jésus au saint sacrement de l’autel, au Père et au Saint-Esprit dans tous les siècles des siècles, Amen.

 

LIVRE ONZIÈME, chapitre 1

  Le Sauveur Jésus a voulu par ses instructions me former au moule de sa sagesse. Combien je serais heureuse si je savais profiter de sa parole ! Il n'est pas de vérité utile à connaître, d’enseignement profitable pour la vie du temps ou de l’éternité que ne m’ait donnés ce Dieu si bon, si aimable, si aimant et si peu aimé. Voici à peu près, si je me le rappelle bien, comment il m'a parlé des relations de la vie.
  « Ma fille, la vie de l'homme sur la terre n'est qu'une série successive et continue de relations. Elles sont entre l'homme et l'homme, entre l'homme et l'ange entre l'homme et son Sauveur, entre l'homme et son Dieu.
  « Je vous ai parlé des relations entre l'homme et l'ange, entre l'homme et la Trinité, je veux vous parler des relations entre l'homme et son prochain, et des relations entre l'homme et le Fils de Dieu, comme sauveur et rédempteur.
  « Les relations générales consistent à être bienséant avec tout le monde, et à respecter tout le monde pour être soi-même respecté.
  « La bienséance dans les relations avec le prochain consiste, comme l’indique son nom, à se tenir bien partout où l’on est présent, c'est-à-dire à se tenir toujours d’une manière conforme à l’esprit de religion, règle universelle du bien.
  « Pour observer parfaitement la bienséance, vous devez l’observer pour tout ce qui vous concerne vous-même et aussi pour tout ce qui concerne le prochain.
  « Or, ma fille, la bienséance par rapport à vous-même comprend la contenance et la posture de votre corps, le maintien de votre tête et la composition de votre visage, votre rire et votre regard, votre parole et votre silence.
  « La bienséance est parfaite parmi les parfaits. J’ai observé, ma fille, la bienséance en tous les points que je viens de vous énumérer quand j’étais sur la terre, et je les ai observés d'une manière parfaite, parce que je suis très parfait. Aussi devez-vous m’avoir constamment présent à vos yeux, afin de m’imiter toujours et de marcher sans cesse sur mes traces.
  « Regardez-moi, et je vous apprendrai à tenir votre corps droit sans affectation ni contrainte, sans le pencher ni le courber, ce qui serait l’indice de la faiblesse ou de la nonchalance de votre esprit.
  « Regardez-moi, et je vous apprendrai à ne point vous remuer de côté et d’autre comme une feuille au souffle du vent, ce qui serait l’indice de la légèreté de votre esprit.
  « Regardez-moi, et je vous apprendrai quand vous êtes assise à ne point vous tenir avec mollesse, à ne point vous incliner immodérément, ce qui serait l’indice de la paresse de votre esprit.
  « Regardez-moi, et je vous apprendrai à ne jamais prendre un air fier, hautain et dédaigneux, ce qui serait l’indice de l’orgueil de votre esprit.
  « Regardez-moi, et je vous apprendrai à ne point tourner la tête à chaque moment de côté et d'autre, à ne point rire à haute voix, ni souvent, à conserver vos regards doux, humbles et modestes, ne les fixant jamais avec roideur sur personne, et à composer si bien votre visage qu'il soit toujours l’expression d'un cœur pur et vertueux.
  « Oui, ma fille, ayez toujours un visage ouvert, calme, plein de bonté, de douceur, d’aménité, et qui, par le reflet d'une piété franche et sincère, gagne tous les cœurs et les porte vers Dieu.
  « C'est surtout dans vos paroles, dans vos conversations, que vous devez observer la bienséance.
  « La première condition de la bienséance dans la parole, c'est de parler peu. Celui qui parle peu est sage et prudent, et préserve son âme de mille embarras. Celui qui parle peu édifie par sa modestie, conserve la dignité de sa personne, et demeure plus facilement aussi attaché à Dieu, parce qu'il se détache de lui-même.
  « La seconde condition de la bienséance dans la parole, c'est de fuir tout ce qui doit être évité dans la conversation, savoir : les railleries, les disputes, les contestations, la médisance, la calomnie, le mensonge, les discours mondains, oiseux et tout à fait inutiles, la précipitation, la prétention, la contention, la suffisance et la hauteur.
  « La troisième condition de la bienséance dans la parole, c'est de parler toujours d'une manière conforme au bien, à la vérité et à la justice, avec affabilité, modestie, douceur et charité.
  « Ainsi donc, ma fille, parlez peu; n’affectez pas néanmoins d'être trop morne ou trop silencieuse. Parlez quand la nécessité, la charité ou l’honnêteté le demanderont; mais avisez à vos intentions, ne parlez jamais par amour-propre et pour plaire au monde. Si vous êtes obligée de parler à quelqu'un, offrez à Dieu vos paroles et priez-le de vous préserver de pécher. Si vous voulez parler par plaisir, taisez-vous; pour vous plaindre, taisez-vous encore. Le silence est préférable ou obligatoire en ces circonstances.
  « Si vous voulez parler pour épancher votre cœur, ne le faites que devant quelques personnes choisies, pieuses et amies de la vertu ; en un mot, parlez toujours utilement et saintement, et vous observerez la bienséance.
  « La bienséance, par rapport à votre prochain, consiste à lui rendre tous les devoirs de charité que vous pouvez quand vous êtes avec lui, à supporter et pardonner tout ce qu'il y a de défectueux en lui.
  « La bienséance demande qu'on sacrifie ses goûts, ses inclinations, sa volonté, pour suivre les goûts, les inclinations, la volonté du prochain en tout ce qui n'est pas contraire à la loi de Dieu, et cela sans contention, avec bonté et tout naturellement; à prévenir le besoin ou la nécessité du prochain pour lui rendre service ou lui être agréable.
  « La bienséance demande encore qu'on supporte avec patience tous les défauts du prochain, les infirmités du corps ou du caractère, de l’esprit ou du coeur. Se supporter ainsi mutuellement et se rendre service, c'est là, ma fille, la souveraine et parfaite bienséance, parce que c'est l’accomplissement de ma loi.

 

 

  SOURCE

 

 

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BENOIT XVI PELERIN AU PORTUGAL

12 Mai 2010, 09:40am

Publié par Véronique J.

CITE DU VATICAN, 11 MAI 2010 (VIS).

Benoît XVI a quitté Rome ce matin pour atterrir à 11 h locales à Lisbonne et entamer ainsi son XV voyage apostolique. Il a été accueilli à l'aéroport par le Président portugais M.Anibal Cavaco Silva et le Patriarche de Lisbonne le Cardinal José da Cruz Policarpo. Je viens, a dit le Pape, en pèlerin de la Vierge de Fatima et pour confirmer mes frères dans la foi sur la voie qui nous conduit au ciel... Marie est descendue du ciel pour nous rappeler les vérités évangéliques qui sont une source vive pour une humanité pauvre d'amour et d'espérance dans le salut. La première dimension de cette espérance, verticale et transcendante, est le rapport de l'homme avec Dieu. Créé par lui et tendu vers lui, l'homme cherche la vérité dans sa capacité de découvrir, dans sa propension au bien, dans son attrait pour le beau. La conscience est chrétienne si elle s'ouvre à la plénitude de la vie et du savoir qui résident en Jésus-Christ. La visite que je m'apprête à effectuer sous le signe de l'espérance -a ajouté le Saint-Père- se veut un invitation à la sagesse autant qu'une mission".

 

  "Une vision sage de la vie et du monde engendre un juste ordonnancement de la société. Insérée dans l'histoire, l'Eglise est disposée à collaborer avec qui ne marginalise pas ou ne réduit pas au domaine privé la considération essentielle du sens humain de la vie. Il ne s'agit pas d'une opposition éthique entre un système laïc et un système religieux, mais bien d'une question de sens auquel se confie la liberté de chacun, ce qui distingue la valeur attribuée à la problématique du sens et son implication dans la vie publique... La distinction entre l'Eglise et l'Etat a ouvert un nouvel espace de liberté pour l'Eglise, espace auquel les concordats de 1940 et 2004 ont pu donner forme, dans des cadres culturels et dans des perspectives ecclésiales très marquées par des changements rapides. Les souffrances provoquées par les transformations ont généralement été affrontées avec courage. Vivre dans la pluralité des systèmes de valeurs et de repères moraux requiert d'aller jusqu'au centre de l'individu et au cœur du christianisme, pour renforcer la qualité du témoignage jusqu'à la sainteté, trouver des sentiers de mission jusqu'à la radicalité du martyre".

 

  Après la cérémonie, Benoît XVI a gagné la nonciature apostolique d'où, à 12 h 30' il est parti en voiture pour le couvent des Jérônimites, monument bâti entre 1502 et 1580 et offert par le roi Manuel I à cet ordre religieux. En ce lieu de mémoire des explorateurs et missionnaires portugais, classé au patrimoine mondial de l'UNESCO et qui sert pour les réception des chefs d'état, a été signé en 2007 le Traité de l'Union Européenne. Le Pape y a été accueilli par le Président Cavaco Silva et le Cardinal Patriarche, qui l'ont accompagné dans la visite de l'église Notre Dame de Béthléem où il s'est recueilli devant le Saint Sacrement. A 13 h 15', le Pape a repris la papamobile pour parcourir les 400 m séparant le couvent du Palais de Belém, résidence des rois du Portugal depuis le XVI siècle et siège aujourd'hui de la présidence de la République. Après la signature du livre d'or et un entretien privé avec le Président, le Pape a rencontré la famille de M.Cavaco Silva et le personnel de la présidence. Après cette visite, Benoît XVI est retourné à la nonciature.

 

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Messe du Pape à Lisbonne (émission télévision de KTO)

12 Mai 2010, 09:22am

Publié par Véronique J.

Messe du Pape à Lisbonne : "notre foi a un fondement, mais il faut que cette foi devienne vie en chacun de nous"

Résumé de Radio Vatican :

Bxvi2  "Devant au moins 150.000 personnes, le Pape a présidé, en plein air, ce mardi soir, la première des trois grandes messes de sa visite au Portugal, sur le Terreiro do Paço, la place du commerce, une immense esplanade en bordure du Tage, à l’emplacement de l’ancien palais royal détruit par violent séisme au XVIII° siècle. C’est sur cette place que fut assassiné le Roi Charles 1er 2 ans avant la chute de la monarchie et la naissance de la République portugaise. Et en dépit des mesures de sécurité mises en place par la police et les forces armées, ce sont des dizaines de milliers de fidèles qui ont assisté à la messe du Pape dans un climat de ferveur et d’enthousiasme. Massés sur son parcours, ils l’avaient acclamé chaleureusement à son passage. Le président portugais Anibal Cavaco Silva, qui avait accueilli le Pape à son arrivée et le premier ministre socialiste Jose' Socrates étaient présents".

Extrait de l'homélie du jour :

Bxvi3 "Dans le passé, votre départ à la recherche des autres peuples n'a ni empêché ni détruit les liens avec ce que vous étiez et croyiez, au contraire, avec sagesse chrétienne, vous avez réussi à transplanter expériences et particularités, en vous ouvrant à la contribution des autres pour être vous-mêmes, dans une apparente faiblesse qui est une force. Aujourd'hui, en participant à l'édification de la Communauté européenne, vous apportez la contribution de votre identité culturelle et religieuse.

En effet, de même que Jésus Christ s'est joint aux disciples sur la route d'Emmaüs, de même marche-t-il aussi avec nous selon sa promesse : « Je suis avec vous tous les jours jusqu'à la fin du monde ». Même si elle est différente de celle des Apôtres, nous avons nous aussi une expérience vraie et personnelle du Seigneur ressuscité. La distance des siècles est dépassée et le Ressuscité se présente vivant et agissant, par notre intermédiaire, dans l'aujourd'hui de l'Église et du monde. C'est cela notre grande joie. Dans le fleuve vivant de la Tradition ecclésiale, le Christ ne se trouve pas à deux mille ans de distance, mais il est réellement présent parmi nous et il nous offre la Vérité, il nous donne la lumière qui nous fait vivre et trouver le chemin vers l'avenir (...)

Bxvi5 Frères et sœurs, celui qui croit en Jésus ne sera pas déçu : il est la Parole de Dieu, qui ne se trompe pas et ne peut pas nous tromper. Parole confirmée par une « foule immense, que nul ne pouvait dénombrer, une foule de toutes nations, races, peuples et langues » contemplée par l'auteur de l'Apocalypse « en vêtements blancs, avec des palmes à la main » (Ap 7, 9). (...)

Nous savons que des enfants récalcitrants et même rebelles ne lui manquent pas, mais c'est dans les Saints que l'Église reconnaît ses propres traits caractéristiques et c'est vraiment en eux qu'elle savoure sa joie la plus profonde. Ce qui les unit tous, c'est la volonté d'incarner l'Évangile dans leur propre existence, mus par l'Esprit-Saint, âme éternelle du Peuple de Dieu. Fixant son regard sur ses saints, cette Église locale a justement conclu qu'aujourd'hui la priorité pastorale est de faire de chaque chrétien une présence rayonnante de la perspective évangélique au milieu du monde, dans la famille, dans la culture, dans l'économie, dans la politique. Souvent nous nous préoccupons fébrilement des conséquences sociales, culturelles et politiques de la foi, escomptant que cette foi existe, ce qui malheureusement s'avère de jour en jour moins réaliste. On a peut-être mis une confiance excessive dans les structures et dans les programmes ecclésiaux, dans la distribution des responsabilités et des fonctions ; mais qu'arrivera-t-il si le sel s'affadit ?

 

Pour que cela n'arrive pas, il faut de nouveau annoncer avec vigueur et joie l'événement de la mort et de la résurrection du Christ, cœur du christianisme, fondement et soutien de notre foi, levier puissant de nos certitudes, vent impétueux qui balaie toute peur et toute indécision, tout doute et tout calcul humain. La résurrection du Christ nous assure qu'aucune puissance adverse ne pourra jamais détruire l'Église. Par conséquent notre foi a un fondement, mais il faut que cette foi devienne vie en chacun de nous. Il y a donc un vaste effort capillaire à accomplir afin que tout chrétien se transforme en témoin capable de rendre compte à tous et toujours de l'espérance qui l'anime (cf. 1 P 3, 15) : seul le Christ peut satisfaire pleinement les profondes aspirations de tout cœur humain et répondre à ses interrogations les plus inquiètes sur la souffrance, l'injustice et le mal, sur la mort et sur la vie dans l'Au-delà.

 

Bxvi Chers Frères et jeunes amis, le Christ est toujours avec nous et il marche toujours avec son Église, il l'accompagne et la garde, comme il nous l'a dit : « Je suis avec vous tous les jours jusqu'à la fin du monde » (Mt 28, 20). Ne doutez jamais de sa présence ! Cherchez toujours le Seigneur Jésus, grandissez dans l'amitié avec lui, recevez-le dans la communion. Apprenez à écouter sa parole et aussi à le reconnaître dans les pauvres. Vivez votre existence avec joie et enthousiasme, sûrs de sa présence et de son amitié gratuite, généreuse, fidèle jusqu'à la mort de la croix. Témoignez à tous la joie de sa présence forte et douce, en commençant par ceux qui ont votre âge. Dites-leur qu'il est beau d'être l'ami de Jésus et qu'il vaut la peine de le suivre. Par votre enthousiasme montrez que, parmi tant de modes de vie que le monde aujourd'hui semble nous offrir – tous apparemment du même niveau –, l'unique dans lequel se trouve le vrai sens de la vie et donc la joie véritable et durable est de suivre Jésus".

 

SOURCE

 

En image sur KTO

 

 

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Discours du Pape Benoît XVI à son arrivée au Portugal.

12 Mai 2010, 09:17am

Publié par Véronique J.

Le Pape à son arrivée au Portugal : "Le Ciel s'est littéralement ouvert sur le Portugal"


intégralité du premier discours du Pape Benoit XVI pour son 15ème voyage pastoral. Mardi 11 mai 2010

Monsieur le Président de la République,

Illustres Autorités de la Nation,

Chers Frères dans l'Episcopat,

Mesdames, Messieurs,

C'est aujourd'hui seulement que je puis répondre aux aimables invitations de Monsieur le Président et de mes Frères Evêques, à visiter cette antique et bien-aimée Nation, qui célèbre cette année le premier centenaire de la proclamation de la République. En foulant son sol pour la première fois depuis que la Divine Providence m'a appelé sur le Siège de Pierre, je suis grandement honoré et reconnaissant pour votre présence à tous, respectueuse et accueillante. Je vous remercie, Monsieur le Président, de me recevoir avec tant de cordialité, en vous faisant l'interprète des sentiments et des espérances du peuple portugais. A tous, indépendamment de leur foi et de leur religion, j'adresse un salut amical, en particulier à ceux qui n'ont pas pu venir à ma rencontre. J'arrive en pèlerin de la Vierge de Fatima, chargé par le Très-Haut de conforter mes frères qui progressent dans leur pèlerinage vers le Ciel.

Dès l'aube de son histoire, le peuple portugais s'est tourné vers le Successeur de Pierre pour faire reconnaître son existence comme Nation ; ensuite, l'un de mes Prédécesseurs a honoré le Portugal, en conférant à son Roi le titre de très fidèle (cf. Pie II, Bulle Dum tuam, 25/I/1460), en raison de grands et durables services rendus à la cause de l'Evangile. Quant à l'événement qui s'est produit voici 93 ans, quand le Ciel s'est littéralement ouvert sur le Portugal – comme une fenêtre d'espérance ouverte par Dieu lorsque l'homme Lui ferme la porte – pour rétablir, au sein de la famille humaine, les liens de la solidarité fraternelle fondés sur la reconnaissance mutuelle du même et unique Père, il s'agit d'un dessein d'amour de Dieu ; il ne dépend ni du Pape, ni d'aucune autre autorité ecclésiastique : "Ce n'est pas l'Eglise qui a imposé Fatima – dira le Cardinal Manuel Cerejeira, de vénérée mémoire –, mais c'est Fatima qui s'est imposé à l'Eglise".

La Vierge Marie est venue du Ciel pour nous rappeler les vérités de l'Evangile qui constituent, pour l'humanité privée d'amour et sans espérance du salut, une source d'espérance. Certes, cette espérance a comme dimension première et radicale, non pas une relation horizontale, mais une relation verticale et transcendante. La relation avec Dieu est constitutive de l'être humain : créé et ordonné à Dieu, celui-ci cherche la vérité par ses facultés cognitives, il tend vers le bien par sa volonté, et il est attiré vers la beauté par son sens esthétique. La conscience est chrétienne dans la mesure où elle s'ouvre à la plénitude de la vie et de la sagesse que nous avons en Jésus-Christ. La visite, que je commence maintenant sous le signe de l'espérance, entend être une proposition de sagesse et de mission.

Une vision sage de la vie et du monde engendre un juste ordonnancement de la société. Placée dans l'histoire, l'Eglise est disposée à collaborer avec celui qui ne marginalise pas ou ne réduit pas au domaine privé la considération essentielle du sens humain de la vie. Il ne s'agit pas d'une opposition éthique entre un système laïc et un système religieux, mais bien d'une question de sens auquel se confie la liberté de chacun, ce qui distingue la valeur attribuée à la problématique du sens et son implication dans la vie publique. Le passage au régime républicain, qui s'est produit voici un siècle au Portugal, a ouvert, dans la distinction entre l'Eglise et l'Etat, un nouvel espace de liberté pour l'Eglise, espace auquel les deux Concordats de 1940 et 2004 ont pu donner forme, dans des cadres culturels et dans des perspectives ecclésiales très marquées par des changements rapides. Les souffrances provoquées par les transformations ont généralement été affrontées avec courage. Vivre dans la pluralité des systèmes de valeurs et de repères moraux requiert d'aller jusqu'au centre du moi personnel et au cœur du christianisme, pour renforcer la qualité du témoignage jusqu'à la sainteté, trouver des sentiers de mission jusqu'à la radicalité du martyre.

Chers frères et amis portugais, je vous remercie encore une fois pour la cordialité de votre accueil. Que Dieu bénisse ceux qui se trouvent ici et tous les habitants de cette noble et bien-aimée Nation que je confie à la Vierge de Fatima, image sublime de l'amour de Dieu qui vous embrasse tous comme des fils.

 

Le Pape salue les jeunes, avant d'aller dormir

publié le : 11 mai 2010

11.5.2010

Chers amis,

J'ai apprécié la dynamique et nombreuse participation des jeunes à l'Eucharistie de cet après-midi sur le Terreiro do Paço, prouvant ainsi leur foi et leur volonté de construire leur avenir sur l'Évangile de Jésus Christ. Merci pour le joyeux témoignage que vous donnez au Christ, l'éternellement jeune, et pour la prévenance manifestée à son pauvre Vicaire sur la terre par la rencontre de ce soir. Vous êtes venus me souhaiter une bonne nuit et je vous en remercie de tout cœur ; mais à présent, vous devez me laisser aller dormir, autrement la nuit ne serait pas bonne, et la journée de demain nous attend.

J'éprouve une grande joie de pouvoir m'unir à la foule des pèlerins de Fatima à l'occasion du dixième anniversaire de la Béatification de François et de Hyacinthe. Avec l'aide de Notre-Dame, ils ont appris à voir la lumière de Dieu au plus profond de leurs cœurs et à l'adorer dans leur vie. Que la Vierge Marie vous obtienne la même grâce et vous protège ! Je continue à compter sur vous et sur vos prières afin que cette Visite au Portugal porte des fruits abondants. Et maintenant, avec grande affection, je vous donne ma Bénédiction, au nom du Père et du Fils et du Saint Esprit.

Bonne nuit ! À demain.

Merci beaucoup !

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L'enfant trisomique a joint les mains et à prié.

11 Mai 2010, 21:02pm

Publié par Véronique J.

Voici cet article via "Le salon Beige"parlant de l'avortement obligatoire...

Mais où allons-nous ?...

La culture de la mort nous envahie de plus en plus, et nous savons que la mort est ténèbres (nuit).

Notre-Seigneur nous ayant dit qu'Il ne sera avec nous que jusqu'à ce qu'il fera jour. Il fera nuit lorsque les ténèbres auront recouvert la terre.

 

Voici un résumé du témoignage du père Paulin en juillet 2010 lors d'une conférence :

Le père Roger PAULIN, en conférence devant plus de 1000 personnes en France (à Pontivy il me semble).

Il y avait une enfant trisomique devant lui.

Notre-Seigneur demande au père Paulin de faire monter l'enfant sur la scène et qu'Il allait lui expliquer plus tard.

Après avoir hésité, le père PAULIN a fait monter l'enfant sur la scène.
Elle était joyeuse de voir tout ce monde.

D'un coup le père PAULIN se met à genoux et le Seigneur parle à travers lui : "Arrêtez de la tuer !".
Le père PAULIN s'est mis à pleurer de compassion avec Notre-Seigneur ainsi que d'autres personnes de l'assemblée.

Savez-vous ce qu'à fait l'enfant trisomique ?
Elle a joint les mains et s'est mise à prier.

 

 

Notre devoir est de prier pour que la vie soit respectée depuis son commencement jusqu'à sa fin naturelle.

En union de prière fraternelle

Véronique J.

 

 

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Le péché dans l'Eglise

11 Mai 2010, 20:53pm

Publié par Véronique J.

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À bord de l'avion qui le menait au Portugal, dans la matinée du 11 mai 2010, le Pape Benoît XVI est revenu sur les souffrances et les attaques subies par l'Eglise, à la lumière du message de Fatima : conversion, prière et pénitence.
Retrouvez tous les discours du Pape au Portugal sur
www.ktotv.com

 

 

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Être humilier et ne le confier qu'à Notre-Seigneur Jésus-Christ.

11 Mai 2010, 20:28pm

Publié par Véronique J.

Dans la vie, il peut nous arriver d'être humilié, d'être victime de mépris de la part d'une personne...

Cela peut nous faire souffrir, surtout si en plus nous n'avons rien à nous reprocher et que nous avec bien compris que la personne agissant ainsi envers nous, n'agit que par orgueil.

Notre reflexe voudrait que l'on en parle à une tierce personne afin de nous soulager, et de trouver soutien auprès d'elle.

Le problème c'est qu'elle peut critiquer la personne qui nous veut du mal, elle rentrera alors, dans le contraire du plus grand commandement que Notre-Seigneur Jésus-Christ nous a laissé : "Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimé", et le jugement (critique, bavardage, médisance...).

Si l'on est bléssé, humilié, critiqué... nous pouvons le confier à une personne ayant une grande foi, parce que nous savons qu'elle ne jugera pas.

Mais le mieux, c'est de faire preuve encore d'une plus grande humilité et charité envers tous, en confiant tout à Notre-Seigneur Jésus-Christ, uniquement à Lui. Ainsi nous évitons d'engendrer le péché de toute sorte en notre prochain.

Il est vivement conseillé aussi de bénir nos ennemis et de prier pour eux, nous pouvons également offrir nos souffrances à Dieu pour leur conversion.

Mettre en pratique la parole de Dieu c'est choisir les vertus, la mortification, la vie, l'amour !

Il peut arriver aussi que notre prochain ait besoin de soutien et d'aide (qui est humilié... qui souffre...), nous lui apporterons alors par charité chrétienne, mais sans juger ses ennemis. Nous pourrons aussi l'inviter à les benir et à prier pour eux. Ainsi nous mettrons en pratique ce que Notre-Seigneur nous a enseigné dans les Évangiles, et pourrons faire découvrir que Dieu a un regard miséricordieux envers tous et que nous devons L'imiter.

 

Véronique J.

 

(Troisème mystère douloureux : le couronnement d'épines. Fruit du mystère : l'amour des humiliations.)

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SECOND VOLUME DE "JESUS DE NAZARTEH"

11 Mai 2010, 20:05pm

Publié par Véronique J.

 

CITE DU VATICAN, 10 MAI 20101 (VIS).

La Salle-de-Presse du Saint-Siège annonce que le texte définitif du second volume de Jésus de Nazareth, oeuvre de Benoît XVI, a été remis aux éditeurs. Faisant suite au récit du premier volume, il est consacré à la Passion et à la Résurrection. La version originale allemande a été consignée aux Editions Herder qui, avec le P.Giuseppe Costa, Directeur des Editions vaticanes, géreront l'attribution des traductions et des droits d'édition dans les autres langues, sur la seule base du texte allemand. On espère que ce second volume tant attendu sortira au plus tôt dans les principales langues, malgré les délais de traduction nécessaires pour ce type d'ouvrage".

 

 

 

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APRES LA PRIERE MARIALE - Le Pape Benoît XVI nous invite à prier pour lui pour sa visite au Portugal.

11 Mai 2010, 20:02pm

Publié par Véronique J.

CITE DU VATICAN, 9 MAI 2010 (VIS).

Après la récitation du Regina Coeli, Benoît XVI s'est adressé aux catholiques du Brésil qui tiennent, à Brasilia du 13 au 16 mai, leur XVI Congrès eucharistique national. Son thème, Seigneur, reste avec nous !, tiré de l'épisode d'Emmaüs, exprime le désir de tout chrétien. "Tous ensemble, pasteurs et fidèles, redécouvrez que l'Eucharistie est au coeur du Brésil. C'est dans le Saint Sacrement que Jésus montre sa volonté de demeurer parmi nous, de vivre en nous, de s'offrir à nous. Dans son adoration, nous reconnaissons le primat de Dieu, qui est en mesure de transformer le coeur de l'homme, d'élever l'homme vers l'union avec le Christ en un seul corps... En recevant le corps du Ressuscité, nous communions dans un amour qu'on ne saurait garder pour soi. Ceci exige d'en faire part aux autres afin de bâtir une société meilleure".

 

  A la veille de la clôture de l'Année sacerdotale, a poursuivi le Pape, "j'invite tous les prêtres à cultiver une profonde spiritualité eucharistique, à la suite du Curé d'Ars qui en unissant son sacrifice à celui du Christ eucharistique s'exclamait : Qu'il est bon pour un prêtre de s'offrir chaque jour en sacrifice à Dieu ! Avec lui, j'invoque la Vierge Aparecida pour que, nourris du pain de l'unité, les prêtres soient de véritables disciples missionnaires". Enfin, il a rappelé qu'il entamera mardi 11 un voyage apostolique au Portugal, à l'occasion du dixième anniversaire de la béatification des bergers de Fatima, Jacinta et Francisco. "Priez pour la réussite de cette visite tandis que je prie Notre Dame de Fatima aux intentions du peuple de Dieu tout entier".

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