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Le.blog.catholique.de.Véronique (Blog personnel)

PAS D'EGLISE SANS PENTECOTE

25 Mai 2010, 20:10pm

Publié par Véronique

CITE DU VATICAN, 23 MAI 2010 (VIS).

Après la messe célébrée en la Basilique vaticane, Benoît XVI a récité le Regina Coeli avec les fidèles rassemblés Place St.Pierre, et évoqué la Pentecôte, manifestation de l'Esprit au Cénacle et "véritable baptême de l'Eglise. Mais cette action se poursuit car l'Eglise vit perpétuellement l'effusion de l'Esprit sans laquelle ses forces disparaîtraient comme un voilier à qui le vent viendrait à manquer. La Pentecôte se reproduit dans certains moments forts, locaux comme universels, lors de tout type de rassemblements". Ainsi le Pape a-t-il cité le Concile Vatican II ou "la fameuse rencontre des mouvements ecclésiaux avec Jean-Paul II, sur cette place à Pentecôte 1998. L'Eglise connaît d'innombrables pentecôtes qui vivifient les communautés locales. Et puis la liturgie des grands moments, dans laquelle la communauté puise la force de Dieu... Il n'y a donc pas d'Eglise sans Pentecôte, et pas non plus d'Eglise sans la Vierge Marie. Il en fut ainsi au début, dans le Cénacle...et partout depuis. Je l'ai récemment constaté à Fatima. Qu'a donc vécu cette immense foule sur l'esplanade du sanctuaire, cette âme seule, sinon une pentecôte ? La mère du Christ était parmi nous, comme c'est le cas dans tous les sanctuaires mariaux, grands ou petits, où les pèlerins se rassemblent en prière devant Marie et où le Seigneur offre son Esprit".

 

 

 

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MESSE DE PENTECOTE

25 Mai 2010, 20:04pm

Publié par Véronique J.

CITE DU VATICAN, 23 MAI 2010 (VIS).

Aujourd'hui à 10 h, le Pape a présidé la messe de Pentecôte en la Basilique vaticane, commentant à l'homélie le récit des Actes des Apôtres: "Du Fils de Dieu mort et ressuscité, retourné au Père, l'Esprit souffle aujourd'hui sur l'humanité avec une énergie surprenante. Et que produit cette nouvelle et puissante auto-communication de Dieu? Elle crée l'unité et la compréhension où se trouvent les déchirures et l'éloignement... Un processus de réunification est amorcée entre les parties de la famille humaine divisée et dispersée. Les personnes souvent réduites à des individus en compétition ou en conflit entre eux, poussées par l'Esprit du Christ, s'ouvrent à l'expérience de la communion les impliquant jusqu'à en faire un nouvel organisme, un nouveau sujet: l'Eglise. L'unité est l'effet de l'œuvre de Dieu; elle est un signe de reconnaissance, la "carte de visite" de l'Eglise au long de son histoire universelle. Depuis le commencement, depuis ce jour de Pentecôte, elle parle toute les langues".

 

  Puis Benoît XVI a souligné que "l'Eglise n'est jamais prisonnière de frontières politiques, raciales ou culturelles. Elle ne peut être confondue avec les Etats et les fédérations d'Etats parce que son unité est d'un autre ordre et aspire à traverser toutes les frontières humaines. Il découle de cela, chers frères, un critère pratique de discernement pour la vie chrétienne : lorsqu'une personne ou une communauté s'enferme dans sa propre façon de penser et d'agir, c'est le signe qu'elle s'est éloignée de l'Esprit Saint. Le chemin des chrétiens et des Eglises locales doit toujours se confronter à celui de l'Eglise une et catholique et être en harmonie avec elle". Puis il a souligné que "l'unité de l'Esprit se manifeste dans la pluralité de la compréhension. L'Eglise est, par nature, une et multiple, destinée à vivre dans toutes les nations, dans tous les peuples et sociétés les plus divers. Elle répond à sa vocation d'être le signe et l'instrument d'unité de tout le genre humain, seulement si elle est indépendante de tout état et culture. L'Eglise, toujours et en tout lieu, doit être vraiment catholique et universelle, la maison de tous dans laquelle chacun se sent chez lui".

 

  Après avoir rappelé que lors de "la Pentecôte, l'Esprit Saint s'est manifesté comme un feu", le Saint-Père s'est exclamé : "Combien ce feu est différent de celui des guerres et des bombes ! Combien est différent l'incendie du Christ, propagé par l'Eglise, de l'incendie des dictateurs de toutes les époques et du siècle passé, qui laissent derrière eux une terre brûlée. La flamme de l'Esprit Saint brûle mais ne détruit pas. Et pourtant, elle nous transforme... Toutefois, cet effet du feu divin nous effraie et nous avons peur d'être "brûlés". Nous préférons rester comme nous sommes. La raison en est que souvent notre vie est organisée sur la logique de l'avoir, de la possession et non du don de soi... D'un côté nous voulons être avec Jésus et le suivre de près, et d'un autre nous avons peur des conséquences que cela implique". Il a alors encouragé les fidèles à "savoir reconnaître que perdre quelque chose ou mieux, soi-même pour le vrai Dieu, le Dieu de l'amour et de la vie, est en réalité gagner, se trouver plus pleinement. Celui qui se confie à Jésus expérimente déjà dans cette vie la paix et la joie du cœur que le monde ne peut donner et qui ne peut plus nous l'enlever une fois que Dieu nous les a données. Cela vaut donc la peine de se laisser toucher par le feu de l'Esprit Saint ! La douleur que cela nous cause est nécessaire pour notre transformation". Benoît XVI a conclu en demandant à l'Esprit de nous incendier tous "du feu de son amour. Nous savons que cette prière est audacieuse puisque nous demandons d'être touchés par la flamme de Dieu. Mais nous savons surtout que cette flamme, et elle seule, a le pouvoir de nous sauver. Nous ne voulons pas, pour défendre notre vie, perdre la vie éternelle que Dieu veut nous donner. Nous avons besoin de l'Esprit Saint car seul l'amour rachète".

 

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De la Pentecôte juive à la Pentecôte chrétienne

22 Mai 2010, 21:17pm

Publié par Véronique (Lala)

      Le mont Sinaï est le symbole du mont Sion... Remarquez à quel point les deux alliances se font écho l'une à l'autre, avec quelle harmonie la fête de la Pentecôte est célébrée par chacune d'elles... Sur la montagne de Sion, comme sur la montagne du Sinaï, le Seigneur est descendu, le même jour et de manière très semblable...

      Luc a écrit : « Soudain il vint du ciel un bruit pareil à un violent coup de vent. Les apôtres virent apparaître comme une sorte de feu qui se partageait en langues et se posa sur chacun d'eux » (Ac 2,2-3)... Oui, ici et là, un bruit violent se fait entendre, un feu se fait voir. Mais au Sinaï c'était une épaisse nuée, sur le mont Sion la splendeur d'une lumière très brillante. Dans le premier cas il s'agissait « de l'ombre et de la figure » (Hb 8,5), dans le deuxième de la réalité véritable. Autrefois on entendait le tonnerre, maintenant on discerne les voix des apôtres. D'un côté, l'éclat des éclairs ; de l'autre des prodiges éclatent en tous lieux...

      « Tous sortirent du camp à la rencontre de Dieu, au pied de la montagne » (Ex 19,17). On lit dans les Actes des Apôtres : « Lorsque les gens entendirent le bruit, ils se rassemblèrent en foule »... De tout Jérusalem, le peuple se rassembla au pied de la montagne de Sion, c'est-à-dire au lieu où Sion, figure de la sainte Église, commençait à s'édifier, à poser ses fondations...

      « La montagne était toute fumante, car le Seigneur y était descendu dans le feu », dit l'Exode (v.18)... Pouvaient-ils ne pas brûler, ceux qu'avait embrasés le grand feu du Saint Esprit ? Comme la fumée signale la présence du feu, ainsi par l'assurance de leurs discours et par la diversité des langues, le feu du Saint Esprit manifestait sa présence dans le coeur des apôtres. Heureux les coeurs remplis de ce feu ! Heureux les hommes brûlant de cette ardeur ! « La montagne tremblait violemment. Le son de la trompette était de plus en plus strident » (v.19)... De même la voix des apôtres et leur prédication devinrent de plus en plus fortes ; elles se firent entendre de plus en plus loin jusqu'à ce que « leur message s'étende à toute la terre et leurs voix jusqu'aux extrémités du monde » (Ps 18,5).


Saint Bruno de Segni (vers 1045-1123), évêque
Commentaire de l'Exode, ch. 15 (trad. Sr Isabelle de la Source, Lire la Bible, vol. 2, p. 78)

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Savoir écouter Dieu pendant les croix qu'Il nous envoie.

21 Mai 2010, 22:48pm

Publié par Véronique J.

A de nombreux Saints et Saintes Dieu nous a révélé qu'Il nous envoie des croix afin de nous enseigner, de nous inviter à imiter son Fils Jésus Notre-Seigneur.

A fur et à mesure des épreuves qu'Il daigne nous envoyer, Il nous permet de nous connaître nous-même davantage, au plus profond de notre être.

Ainsi, Dieu nous met en lumière devant nos imperfections afin de les corriger et les vertus déjà acquises.

Pendant des croix très difficiles, et, elles le seront à mesure de nos prières qui demanderont d'imiter le Christ et de notre "oui à la volonté divine", Dieu nous met en exercice devant toutes les grâces qu'Il a déjà daigné nous offrir pour arriver à ce niveau, mais Il nous invite plus encore à se rapprocher de la perfection de l'amour dans la souffrance.

Nous pourrons ne pas comprendre tout de suite l'utilité de ne pas murmurer, et pourtant, qu'Il est bon pour Dieu de voir son enfant faire tout son possible pour accepter tout ce qu'Il lui envoie afin qu'il grandisse dans l'amour de la croix qu'Il lui donne à vivre.

Ô pauvre âme qui se plaint, qui murmure sans cesse devant ce que Dieu lui demande de supporter avec amour, obéissance, humilité, abandon et confiance.

Alors qu'elle ne demeure pas dans la paix dans tout ce qu'elle doit endurer et accepter, elle a devant elle l'exemple parfait de son Roi et Seigneur le Christ sur la Croix, et au combien ses croix ne sont rien à côté de celle de Jésus qui lui a gagné le paradis éternel.

La contemplation de la Passion aidera l'âme à aller jusqu'au bout de la croix indispensable à la perfection à laquelle Dieu l'invite sans cesse (Matthieu 5, 48)... la paix reviendra en elle.

Oui, Dieu nous enseigne dans nos souffrances, à travers nos croix, ainsi nous nous rapprochons de plus en plus de l'imitation de Jésus-Christ.

Dieu ne cesse jamais d'aider ses enfants à devenir parfaits dans l'amour parce qu'Il les aime. Il faut simplement l'accepter, Lui dire : "Oui Père, j'accepte de faire votre volonté, parce que je sais que pour aller à Vous il faut d'abord que je passe par votre Fils Jésus Notre-Seigneur, il me faut donc L'imiter".

Ô Croix de Notre-Seigneur Jésus-Christ je vous aime, je crois, j'espère et j'ai confiance en vous.

 

Véronique J.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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L'expérience de l'Esprit que fait Marie est absolument unique

21 Mai 2010, 15:23pm

Publié par Véronique J.

L'expérience de l'Esprit que fait Marie est absolument unique, et pourtant exemplaire. A l'Annonciation, elle, qui est déjà toute comblée de grâces, devient à un titre tout spécial la demeure de l'Esprit-Saint : c'est lui, en effet, qui la couvre de son ombre pour qu'elle devienne, dans une adhésion totale à la Parole de Dieu, Mère du Fils de Dieu (Lc 1, 26-38).

 

C'est à cette expérience exemplaire de l'écoute de la Parole de Dieu dans l'Esprit lors de l'Annonciation que renvoie l'expérience de la Pentecôte, telle que nous la décrit Luc dans le livre des Actes. Le parallélisme des deux scènes est fortement accusé :

« L'Esprit-Saint viendra sur toi. » (Lc 1, 35)

« L'Esprit-Saint viendra sur vous. » (Act. 1, 8.)

 

De même que l'Esprit a été à l'origine de la formation du corps et de l'âme du Fils de Dieu en Marie, de même l'Esprit forme le Christ dans l'Église naissante. De même encore qu'il suscite le dynamisme de Marie partant visiter sa cousine Élisabeth, de même il suscite la mission apostolique. De même, enfin, qu'il fait jaillir du coeur de Marie un chant d'action de grâces (Lc 1, 46-56), de même il est à la source du témoignage émerveillé des apôtres et des disciples (Act. 2, 4-13.)

 

 

Marie Joseph Le Guillou
Les témoins sont parmi nous
Parole et Silence, 2004, p. 75 - 76
 

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Que de cet Esprit qui t'a fait engendrer Jésus je reçoive moi-même Jésus

21 Mai 2010, 15:20pm

Publié par Véronique J.

Je te prie, Vierge sainte : que de cet Esprit qui t'a fait engendrer Jésus je reçoive moi-même Jésus.

Que mon âme reçoive Jésus par cet Esprit qui a fait que ta chair a conçu ce même Jésus. (...)

 

Que j'aime Jésus en cet Esprit dans lequel tu l'adores toi-même comme ton Seigneur, et tu le contemples comme ton Fils.

 

 

Saint Ildefonse
De virginitate perpetua sanctae Mariae, cap. XII : PL 96, 106.
 
 
 
 

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Le Fiat de l'Ascension

21 Mai 2010, 15:17pm

Publié par Véronique J.

Tout ce qui s'est passé, au jour de l'Ascension, Marie l'a gardé en son coeur. Instruite par l'exemple de son Fils, Marie a compris la volonté du Père sur elle. « Que ta volonté soit faite » : le fiat de l'Annonciation, le fiat de la Croix ont amené Marie au fiat de l'Ascension.

 

Jésus a disparu à ses yeux de chair et c'est un mystère de séparation qu'il lui faut vivre ; un détachement plus pur et plus parfait encore que tous ceux qu'elle a vécus jusque-là.

 

 

Marie-Benoîte Angot
 
 
 

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CRAINDRE ET COMBATTRE LE PECHE

21 Mai 2010, 15:11pm

Publié par Véronique J.

CITE DU VATICAN, 16 MAI 2010 (VIS).

 Après le Regina Coeli, le Pape a remercié de leur présence et de leur confiance des quelque 200.000 personnes rassemblées Place St.Pierre et Via della Conciliazione : "Aujourd'hui, je voudrais d'abord saluer les fidèles laïques venus de toute l'Italie et le Cardinal Angelo Bagnasco qui les accompagne en tant que Président de la Conférence épiscopale. Je vous remercie de tout cœur, chers frères et sœurs, pour votre présence chaleureuse et nombreuse ! A l'invitation du Conseil national italien des associations laïques, vous avez spontanément adhéré avec enthousiasme à cette belle manifestation de foi et de solidarité, à laquelle participe également un groupe important de parlementaires et administrateurs locaux. A tous j'adresse tous ma plus vive reconnaissance. Je salue aussi les milliers d'immigrés qui sont sur la Place St.Jean-de-Latran avec le Cardinal vicaire Agostino Vallini, à l'occasion de la Fête des peuples... Chers amis vous témoignez aujourd'hui une grande affection et une étroite proximité de l'Eglise et du peuple italien au Pape et à vos prêtres qui prennent quotidiennement soin de vous, pour que dans l'engagement de renouveau spirituel et moral, nous puissions toujours mieux servir l'Eglise, le Peuple de Dieu et ceux qui s'adressent à nous avec confiance".

 

  Le Saint-Père a ajouté que "le véritable ennemi qu'il nous faut craindre et combattre est le péché, le mal spirituel qui, malheureusement parfois, contamine aussi les membres de l'Eglise. Nous vivons dans le monde, dit le Seigneur, mais nous ne sommes pas du monde et nous devons bien nous garder de ses séductions. Au contraire, nous devons craindre le péché et donc fortement enracinés en Dieu, solidaires du bien, de l'amour et du service. C'est cela que l'Eglise et ses ministres unis aux fidèles ont toujours fait et continue de faire avec un fervent engagement pour le bien spirituel et matériel des personnes dans toutes les parties du monde. C'est cela aussi que vous chercher à faire habituellement dans vos paroisses, vos associations et autres mouvements : servir Dieu et l'homme au nom du Christ". Il a enfin encouragé les fidèles à "suivre ensemble, avec confiance ce chemin, et que les épreuves que le Seigneur permet, nous poussent à une plus grande radicalité et cohérence. Je suis heureux de voir aujourd'hui cette multitude Place St.Pierre, tout comme il a été émouvant pour moi de voir à Fatima l'immense multitude qui, à l'école de Marie, a prié pour la conversion des cœurs. Je vous renouvelle aujourd'hui cet appel, réconforté par votre présence nombreuse. Merci!".

 

 

 

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REGINA COELI

21 Mai 2010, 15:08pm

Publié par Véronique J.

CITE DU VATICAN, 16 MAI 2010 (VIS).

Avant la récitation du Regina Coeli, Benoît XVI a rappelé qu'en Italie comme dans d'autres pays on fête aujourd'hui l'Ascension, et que ce dimanche est aussi la Journée mondiale des communications sociales (thème 20101: "Le prêtre et la pastorale dans le monde numérique. Les nouveaux media au service de la Parole"). La liturgie du jour, a rappelé le Saint-Père, raconte l'ultime séparation de Jésus et de ses disciples, qui ne fut pas un abandon puisqu'il leur annonça qu'il serait parmi eux d'une manière nouvelle.

 

  "En indiquant le ciel aux apôtres,il leur montra la voie du bien à parcourir leur vie durant. Ceci dit le Christ demeure dans la trame de l'histoire humaine, proche de chacun de nous dont il guide le cheminement chrétien. Il est le compagnon des persécutés pour la foi et de toutes les personnes marginalisées. Il est présent en ceux à qui on nie le droit à la vie. Dans l'Eglise, il est possible de l'approcher et de l'écouter à travers l'action sacramentale de ses ministres".

 

  Puis le Pape a tout particulièrement recommandé aux confirmants "de rester fidèles à la Parole reçue et à la doctrine apprise", les invitant aussi "à pratiquer assidûment la confession et l'Eucharistie, avec la conscience d'avoir été choisis pour témoigner de la vérité". Il a enfin demandé aux prêtres d'imprimer à leur vie et à leur mission une plus forte marque évangélique. "sachez utiliser avec sagesse les nouveaux instruments de la communication pour faire connaître la vie de l'Eglise et aider l'homme d'aujourd'hui à découvrir le Christ".

 

 

 

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KIRCHENTAG: EGLISE, LIEU D'ESPERANCE

21 Mai 2010, 15:03pm

Publié par Véronique J.

CITE DU VATICAN, 15 MAI 2010 (VIS).

Aujourd'hui a été publié le message de Benoît XVI au deuxième Kirchentag œcuménique allemand, qui s'est tenu à Munich (Allemagne) du 12 au 16 mai, et auquel ont participé des chrétiens de différentes confessions, mais aussi des croyants d'autres religions. Rappelant le thème de la rencontre, "Afin que vous ayez l'espérance", le Saint-Père a souligné que "ces derniers mois, nous avons été régulièrement confrontés à des nouvelles qui ont cherché à retirer toute joie de l'Eglise et qui ont assombri ce lieu d'espérance".

 

  "En étant aujourd'hui un peu attentifs, nous ne percevons pas seulement l'obscurité mais aussi ce qui est clair et bon à notre époque. Nous voyons comme la foi rend les hommes purs et généreux et les éduque à l'amour. La zizanie existe aussi au sein de l'Eglise et entre ceux que le Seigneur a appelé à son service en particulier. Mais la lumière de Dieu n'est pas éteinte, le bon grain n'a pas été étouffé par les germes du mal". Après s'être demandé si "l'Eglise est encore un lieu d'espérance ?", il a répondu : "Oui, car d'elle nous arrive toujours et de nouveau la Parole de Dieu qui nous purifie et nous montre le chemin de la foi. Elle l'est car, en elle, le Seigneur continue de se donner lui-même, dans la grâce des sacrements, dans la parole de la réconciliation et dans les multiples dons de sa consolation. Rien ne peut assombrir ou détruire tout cela. C'est de cela dont nous devrions être heureux au milieu de toutes ces tribulations".

 

  "Quand nous parlons de l'Eglise comme d'un lieu d'espérance qui vient de Dieu -écrit ensuite le Pape- un examen de conscience s'avère alors nécessaire : Que fais-je, moi, de l'espérance que le Seigneur nous a donnée? Est-ce que je me laisse vraiment façonner par sa Parole? Changer et guérir par lui? Combien de zizanie, en réalité, grandit en moi? Suis-je disposé à l'éradiquer? Suis-je reconnaissant du don du pardon et disposé à pardonner et à guérir à mon tour plutôt qu'à condamner?". Il ajoute que "nous ne pouvons pas faire les choses les plus grandes, celles qui relèvent seulement du don : l'amitié, l'amour, la joie et le bonheur... Cependant aujourd'hui presque personne ne parle encore de la vie éternelle qui, par le passé, était la vraie raison de l'espérance. Comme l'on n'ose pas croire en elle, nous espérons tout dans la vie présente. La mise à l'écart de l'espérance en la vie éternelle porte à l'avidité pour une vie, ici et maintenant, qui devient presque inévitablement égoïste et, à la fin, reste irréalisable. C'est en voulant entrer en possession de la vie comme d'une sorte de bien qu'elle nous échappe".

 

  "Dieu est vivant. Dieu nous aime. Il est devenu l'un d'entre nous en Jésus-Christ. Je peux me tourner vers lui et lui m'écoute. Ainsi, comme Pierre, dans l'agitation de notre époque qui nous pousse à croire à tant d'autres choses, nous lui disons : Seigneur, à qui irons-nous? Tu as les paroles de la vie éternelle. Nous, nous croyons et nous avons reconnu que tu es le Saint de Dieu". A la fin du message, le Saint-Père a souhaité que tous fassent "à nouveau l'expérience de la joie de connaître Dieu, de connaître le Christ et que Lui nous connaisse. Voilà notre espérance et notre joie au milieu de l'agitation d'aujourd'hui".

 

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