Variole du singe - Vérité

27 Mai 2022, 15:15pm

Publié par Véronique

Mise à jour le 30/05/2022

Monkeypox, l'étrange alarmisme des médias

Une maladie extrêmement rare, la variole du singe, fait la une des journaux. La variole est éradiquée depuis 1980. Un nouveau vaccin, en cas de propagation intentionnelle (lire : guerre bactériologique), a été annoncé en 2019. Le monkeypox est l'une des nombreuses zoonoses et les cas sont peu nombreux. Pourquoi cette alarme ?

La 75e Assemblée mondiale de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) s'est ouverte à Genève. Jusqu'au 28 mai, des représentants des 194 États membres de l'OMS et divers chefs d'État se réuniront pour établir l'ordre du jour des deux prochaines années. L'organisation déclare que "dans un monde menacé par les conflits, les inégalités, la crise climatique et les pandémies, la 75e session de l'Assemblée mondiale de la santé soulignera l'importance de construire une planète saine et pacifique en exploitant la science, les données, la technologie et l'innovation".

La session de cette année de l'Assemblée de la Santé portera sur le thème "Santé pour la paix, la paix pour la santé" et se caractérisera également par la nomination du prochain Directeur Général qui, sauf surprise par le scrutin secret, devrait voir la confirmation pour encore cinq ans de l'actuel Directeur Général, Tedros Adhanom Ghebreyesus désigné comme candidat par plusieurs États membres et le seul candidat proposé. Le Conseil exécutif de l'OMS lors de sa dernière session en janvier dernier l'a en effet déjà désigné pour le poste de directeur général qu'il occuperait pour la deuxième et dernière fois, selon les statuts actuels. Ce sera donc l'exposant politique controversé qui dictera les orientations de la santé mondiale, que l'on voudrait de plus en plus centralisée, et déterminante par rapport aux choix sanitaires de chaque État.

Mais cette Assemblée se déroule aussi dans le climat surréaliste actuel d'alarme face au Monkeypox, monkeypox, une maladie très rare qui s'est hissée au sommet de l'attention médiatique depuis quelques jours. L'épidémiologie, les manifestations cliniques et le séquençage du virus sont encore à l'étude. La variole humaine a été complètement éradiquée il y a plus de quarante ans. C'était une maladie infectieuse très contagieuse et souvent mortelle. Une personne infectée par la variole développe généralement une éruption cutanée caractérisée par des fosses surélevées sur le visage et le corps. Le virus de la variole s'est propagé par la salive et les gouttelettes des voies respiratoires ou par contact avec des lésions cutanées. Le virus pourrait également se propager par d'autres fluides corporels.

La variole a été officiellement déclarée éteinte par l'OMS en 1980, et le crédit a été donné à la vaccination. En fait, c'est la seule maladie complètement éradiquée par le vaccin. Or, ces derniers jours, une véritable bulle médiatique a explosé concernant le monkeypox. Une des centaines de zoonoses existantes. Incroyablement, cela devient une nouvelle urgence sanitaire. Incroyable, car il y a des maladies infectieuses beaucoup plus graves et répandues. L'hépatite C et la tuberculose causent chacune un million et demi de décès dans le monde chaque année. Et ce sont des maladies pour lesquelles il n'existe pas de vaccin. Monkeypox est une maladie très rare et si elle affecte les humains, elle provoque de la fièvre, des maux de tête, des douleurs musculaires et une faiblesse. Symptômes très similaires à une grippe ou aux dernières variantes de Covid. Pourtant, on parle d'urgence, de menace imminente, de prochaine pandémie.

Mais cette fois, il n'y aura pas longtemps à attendre pour que la solution au problème puisse venir, la libération du mal. En effet, en septembre 2019, trois mois avant l'arrivée du Covid-19, la FDA, la Food and Drug Administration américaine qui autorise les médicaments, a approuvé un vaccin contre la variole et le monkeypox. Parce qu'en 2019, quarante ans après la disparition de cette maladie, l'industrie pharmaceutique a ressenti l'urgence de développer une telle préparation, au lieu de consacrer ses efforts à des maladies moins virtuelles comme l'hépatite C, la tuberculose, le paludisme ou autre chose ? La justification de la FDA était la suivante : « Suite au programme mondial d'éradication de la variole, l'Organisation mondiale de la santé a certifié l'éradication de la maladie naturelle de la variole en 1980. la propagation intentionnelle de ce virus hautement contagieux pourrait avoir un effet dévastateur. L'approbation d'aujourd'hui reflète l'engagement du gouvernement américain à se préparer en soutenant le développement de vaccins, de thérapies et d'autres contre-mesures médicales sûrs et efficaces. » la propagation intentionnelle de ce virus hautement contagieux pourrait avoir un effet dévastateur. L'approbation d'aujourd'hui reflète l'engagement du gouvernement américain à se préparer en soutenant le développement de vaccins, de thérapies et d'autres contre-mesures médicales sûrs et efficaces. »

Trois ans plus tard, après le Covid, ces déclarations elles sont pour le moins inquiétantes : un vaccin est mis au point pour une maladie éteinte, qui théoriquement ne servirait à rien, si ce n'est à défendre la population en cas de "propagation intentionnelle", ou de guerre biologique. Mais si le virus est éteint, comment peut-il se propager ? En réalité, il restait deux souches du virus de la variole, disparues de la planète, conservées dans deux laboratoires à sécurité maximale, l'un à Moscou, l'autre à Washington. Si la variole humaine revient, nous savons avec certitude d'où elle vient. Pendant ce temps, le monkeypox peut également être utile pour la stratégie de terreur des micro-organismes. Et si c'était un problème, ou plutôt l'a fait devenir tel, il y a déjà la solution, à partir du 24 septembre 2019. D'un autre côté, il y a ceux qui le répètent depuis un certain temps, comme Mario Draghi : nous sommes entrés dans le ère des pandémies. D'un côté l'autre.

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