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Le.blog.catholique.de.Véronique (Blog personnel)

pape - peres de l'eglise.......

Discours de Benoît XVI à la Curie Romaine

3 Janvier 2009, 15:35pm

Publié par Véronique (Lala)

Article venant du site Le Salon Beige

23 décembre 2008

Discours de Benoît XVI à la Curie romaine

Comme de tradition avant Noël, le Saint-Père a présenté hier ses voeux à la Curie. L'intégralité du discours est accessible en français. Après le passage sur l'écologie relevé hier, voici d'autres extraits :

A "Les voyages pastoraux de cette année [JMJ, USA, France] ont également traité de la présence de la Parole de Dieu, de Dieu lui-même dans le moment présent de l'histoire : leur véritable sens ne peut être que celui de servir cette présence. A ces occasions, l'Eglise se rend perceptible de façon publique, et avec elle la foi, et donc au moins la question sur Dieu. Cette manifestation en public de la foi interpelle désormais tous ceux qui tentent de comprendre le temps présent et les forces qui œuvrent dans ce temps présent. En particulier, le phénomène des Journées mondiales de la Jeunesse devient toujours plus l'objet d'analyses, dans lesquelles on tente de comprendre ce type, en quelque sorte, de culture des jeunes. [...] Et si on avait craint avant que la présence massive de si nombreux jeunes puisse provoquer des troubles de l'ordre public, paralyser la circulation, empêcher le déroulement de la vie quotidienne, conduire à des actes de violences et laisser place à la drogue, tout cela s'est révélé sans fondement. Ce fut une fête de la joie - une joie qui, à la fin, a conquis également les personnes réticentes : à la fin, personne ne s'est senti importuné. Les journées sont devenues une fête pour tous, et c'est même à cette occasion que l'on s'est rendu compte de ce qu'est véritablement une fête - un événement dans lequel tous sont, en quelque sorte, hors d'eux-mêmes, au-delà d'eux-mêmes et précisément ainsi avec eux-mêmes et avec les autres. Quelle est donc la nature de ce qui a lieu au cours d'une Journée mondiale de la Jeunesse ? Quelles sont les forces qui agissent ? Des analyses en vogue tendent à considérer ces journées comme une variante de la culture moderne des jeunes, comme une sorte de festival rock en version ecclésiale avec le Pape comme star. Avec ou sans la foi, ces festivals seraient au fond toujours la même chose, et on pense ainsi pouvoir éliminer la question sur Dieu. Il y a également des voix catholiques qui vont dans cette direction, en considérant tout cela comme un grand spectacle, certes beau, mais pas très significatif en ce qui concerne la question sur la foi et la présence de l'Evangile à notre époque. Il s'agirait de moments d'extase joyeuse, mais qui en fin de compte, laisseraient tout comme avant, sans influer de façon profonde sur la vie.

J Mais cela n'explique pas, toutefois, la spécificité de ces journées et le caractère particulier de leur joie, de leur force créatrice de communion. Il est tout d'abord important de tenir compte du fait que les Journées mondiales de la Jeunesse ne consistent pas seulement en cette unique semaine où elles deviennent publiquement visibles au monde. Elles sont précédées d'un long chemin intérieur et extérieur. La Croix, accompagnée par l'image de la Mère du Seigneur, effectue un pèlerinage à travers les pays. La foi, à sa manière, a besoin de voir et de toucher. La rencontre avec la croix, qui est touchée et portée, devient une rencontre intérieure avec Celui qui, sur la croix, est mort pour nous. La rencontre avec la Croix suscite au plus profond des jeunes la mémoire de ce Dieu qui a voulu se faire homme et souffrir avec nous. Et nous voyons la femme qu'Il nous a donnée pour Mère. Les journées solennelles ne sont que le sommet d'un long chemin, grâce auquel nous allons à la rencontre les uns des autres et sur lequel nous allons ensemble à la rencontre du Christ. [...] De même, le Pape n'est pas lui non plus la star autour de laquelle tout tourne. Il est totalement et seulement le Vicaire. Il renvoie à l'Autre qui se trouve au milieu de nous. Enfin, la liturgie solennelle est le centre de l'ensemble, car dans cette liturgie a lieu ce que nous ne pouvons pas réaliser et que, toutefois, nous attendons toujours. Il est présent. Il vient au milieu de nous. Le ciel se déchire et cela rend la terre lumineuse. C'est ce qui rend la vie heureuse et ouverte et unit les uns aux autres dans une joie qui n'est pas comparable à l'extase d'un festival de rock. Friedrich Nietzsche a dit un jour : « L'habileté n'est pas dans le fait d'organiser une fête, mais de trouver les personnes capables d'en tirer de la joie ». Selon l'Ecriture, la joie est le fruit de l'Esprit Saint (cf. Ga 5, 22) : ce fruit était abondamment perceptible pendant les journées de Sydney. Les Journées mondiales de la Jeunesse sont précédées d'un long chemin et elles sont aussi suivies d'un long chemin. [...]

Une partie intégrante de la fête est la joie. La fête peut s'organiser, la joie non. Celle-ci peut seulement être offerte en don ; et, de fait, elle nous a été donnée en abondance : nous sommes reconnaissants de cela. De même que Paul qualifie la joie de fruit de l'Esprit Saint, dans son Evangile Jean a lui aussi étroitement lié l'Esprit et la joie. L'Esprit Saint nous donne la joie. Et Il est la joie. La joie est le don dans lequel tous les autres dons sont résumés. Elle est l'expression du bonheur, de l'harmonie avec soi-même, ce qui ne peut découler que du fait d'être en harmonie avec Dieu et avec sa création. Rayonner, être communiquée, fait partie de la nature de la joie. L'esprit missionnaire de l'Eglise n'est rien d'autre que l'impulsion à communiquer la joie qui nous a été donnée. Que celle-ci soit toujours vivante en nous et rayonne sur le monde dans ses épreuves : tel est mon souhait à la fin de cette année."

MJ

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Le Pape défend le repos dominical

19 Décembre 2008, 22:23pm

Publié par Véronique (Lala)

article venant du Salon Beige

19 décembre 2008

Le Pape défend le repos dominical

Benoît XVI a déclaré :

"Le contexte économique invite paradoxalement à rechercher le vrai trésor de l'existence et à être attentif aux équilibres qui permettent une vie sociale harmonieuse. Parmi tous les éléments qui y contribuent, figure à n'en pas douter le respect du dimanche. Au-delà de sa signification religieuse, la singularité de ce jour rappelle à chaque citoyen sa haute dignité et que son labeur n'est pas servile. Ce jour est offert à tous pour que l'homme ne soit pas réduit à n'être qu'une force de travail ou un consommateur mais qu'il puisse se reposer et consacrer du temps aux réalités les plus hautes de la vie humaine : la vie familiale, la rencontre gratuite avec les autres, les activités de l'esprit et le culte rendu à Dieu. Il est important de ne pas perdre, dans une vaine et dangereuse course au profit, ce qui est, non seulement un acquis social, mais surtout le trait d'une sagesse humaniste profonde."

MJ

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Euthanasie au Luxembourg : le Pape intervient

19 Décembre 2008, 22:14pm

Publié par Véronique (Lala)

article venant du Salon Beige

18 décembre 2008

Euthanasie au Luxembourg : le Pape intervient

B Le pape Benoît XVI a déclaré, lors de sa rencontre avec le nouvel ambassadeur du Grand-Duché venu lui présenter ses lettres de créance :

"Je voudrais (...) saisir l'occasion de notre rencontre pour exprimer ma très vive préoccupation au sujet du texte de loi sur l'euthanasie et le suicide assisté, actuellement en débat au Parlement [qui] légitime concrètement la possibilité de mettre fin à la vie".

"Les responsables politiques, dont le grave devoir est de servir le bien de l'homme, tout comme les médecins et les familles, doivent se rappeler que la décision délibérée de priver un être humain innocent de sa vie est toujours mauvaise du point de vue moral et ne peut jamais être licite".

Les députés luxembourgeois doivent voter aujourd'hui en deuxième et dernière lecture le projet de loi.

Michel Janva

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Noël une fête pour notre temps

18 Décembre 2008, 13:46pm

Publié par Véronique (Lala)

Article venant du SALON BEIGE

17 décembre 2008
Noël, une fête pour notre temps

Benoît XVI a consacrée sa catéchèse de la dernière audience générale de l'année à l'universalité de Noël :

"Même les non croyants perçoivent dans cette fête chrétienne quelque chose d'extraordinaire et transcendant qui parle au coeur. C'est une fête qui chante le don de la vie, car la naissance d'un enfant devrait toujours être une occasion de joie. Normalement, un nouveau-né inspire attention et tendresse. Noël est de fait la découverte d'un nouveau-né qui vagit dans une pauvre grotte. A la vue de la crèche, comment ne pas penser à tous ces enfants qui aujourd'hui encore naissent dans le dénuement de par le monde? Comment ne pas penser aux nouveaux-nés refusés et à ceux qui ne survivent pas au manque de soins ou d'attentions? Et aux familles qui espèrent la joie d'une naissance et dont l'attente n'est pas comblée?".

"Sous la pression de l'hédonisme et de l'esprit de consommation, Noël risque malheureusement de perdre son sens spirituel et de se réduire à une occasion commerciale, à des échanges de cadeaux matériels. Or, les difficultés de tant de familles et la crise économique qui touche l'humanité entière pourraient aider à redécouvrir la simplicité, l'amitié et la solidarité qui sont les valeurs de Noël. Libéré de ses connotations matérialistes, Noël redeviendrait l'occasion d'accueillir comme un cadeau le message d'espérance contenu dans le mystère de la naissance du Christ. Certes, tout ceci ne suffirait pas à récupérer dans sa totalité la spiritualité d'une fête qui, nous le savons, marque l'évènement central de l'histoire, l'incarnation du Verbe en vue de la rédemption des hommes".

MJ


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La véritable coopération entre l'Etat et l'Eglise

18 Décembre 2008, 13:44pm

Publié par Véronique (Lala)

Article venant du SALON BEIGE

15 décembre 2008

La véritable coopération entre l'Etat et l'Eglise

Le 13 décembre, le Saint-Père s'est rendu à l'ambassade d'Italie près le Saint-Siège où il a déclaré :

I "Je profite de cette courte visite pour rappeler que l'Eglise est bien consciente que dans la structure fondamentale du christianisme, il faut distinguer entre ce qui est à César et ce qui est à Dieu, c'est-à-dire entre l'Eglise et l'Etat... L'Eglise non seulement reconnaît et respecte cette distinction et cette autonomie, mais elle s'en réjouit comme d'un grand progrès de l'humanité et comme condition fondamentale pour sa propre liberté et pour l'accomplissement de sa mission universelle de salut entre tous les peuples.

En même temps et selon les principes de sa doctrine sociale élaborée à partir de ce qui est conforme à la nature de tout être humain, l'Eglise se sent le devoir de réveiller dans la société les forces morales et spirituelles en contribuant à ouvrir les volontés aux exigences authentiques du bien. C'est pourquoi, en rappelant la valeur de quelques principes éthiques fondamentaux dans la vie privée mais aussi publique, l'Eglise contribue en réalité à garantir et promouvoir la dignité de la personne et le bien commun de la société, et c'est ainsi que se réalise la véritable coopération souhaitée entre l'Etat et l'Eglise".

 

 

MJ

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Le première encyclique sociale prévue début 2009

18 Décembre 2008, 13:40pm

Publié par Véronique (Lala)

Article venant du SALON BEIGE

12 décembre 2008

La première encyclique sociale prévue début 2009

La première encyclique sociale de Benoît XVI est prévue pour début 2009, a confirmé le cardinal Renato Raffaele Martino. Le président du Conseil pontifical justice et paix, a confié que le message du 1er janvier ne constituait pas un résumé de l'encyclique mais plutôt une « mise en bouche ».

MJ


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Message du Pape pour le 1er janvier 2009

12 Décembre 2008, 13:12pm

Publié par Véronique (Lala)

11 décembre 2008

Message du Pape pour le 1er janvier 2009

Le message est axé sur la lutte contre la pauvreté, bousculant les a priori. Extrait :

"[C]ombattre la pauvreté implique donc une prise en considération attentive du phénomène complexe de la mondialisation. [...] La référence à la mondialisation devrait, également, revêtir un sens spirituel et moral, car elle nous pousse à considérer les pauvres dans la perspective consciente que nous participons tous à un unique projet divin [...]. Si la pauvreté n'était que matérielle, les sciences sociales, qui nous aident à mesurer les phénomènes sur la base de données de caractère surtout quantitatif, seraient suffisantes pour en éclairer les caractéristiques principales. Nous savons cependant qu'il existe des pauvretés immatérielles, qui ne sont pas la conséquence directe et automatique de carences matérielles. [...] Je pense, d'une part, à ce qu'on appelle le « sous-développement moral » et, de l'autre, aux conséquences négatives du « surdéveloppement ». [...]

La pauvreté est souvent mise en relation, comme étant sa cause directe, avec la croissance démographique. En conséquence de quoi, sont mises en œuvre des campagnes de réduction des naissances [...]. L'élimination de millions d'enfants non-nés, au nom de la lutte contre la pauvreté, constitue en réalité la disparition des plus pauvres parmi les êtres humains. Face à cela, le fait est qu'en 1981, environ 40% de la population mondiale vivait au-dessous du seuil de pauvreté absolue, tandis qu'aujourd'hui ce pourcentage a diminué de moitié et que sont sorties de la pauvreté des populations que caractérise, entre autres, une forte augmentation démographique. Cette donnée met en évidence que les ressources existeraient pour résoudre le problème de la pauvreté, même en présence d'une croissance de la population. [...] En outre, parmi les Nations les plus développées, celles qui ont les taux de natalité les plus élevés jouissent des meilleures potentialités de développement. En d'autres termes, il apparaît que la population est une richesse et non un facteur de pauvreté. [...]

Il ressort de tout cela que la lutte contre la pauvreté exige une coopération aussi bien sur le plan économique que sur le plan juridique [...] À cet égard, doit être écartée comme une illusion l'idée selon laquelle une politique de pure redistribution des richesses existantes puisse résoudre le problème définitivement. Dans une économie moderne, en effet, la valeur de la richesse dépend dans une importante mesure de sa capacité de créer du revenu pour le présent et pour l'avenir. La création de valeurs devient donc une obligation incontournable, dont il faut tenir compte pour lutter de manière efficace et durable contre la pauvreté matérielle."

MJ

SOURCE : LE SALON BEIGE

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Benoît XVI

12 Décembre 2008, 13:05pm

Publié par Véronique (Lala)

10 décembre 2008

Droits de l'homme avec Dieu : Benoît XVI confirme

Confirmant les propos du Cardinal Renato Martino, Benoît XVI a déclaré, lors d'un concert au Vatican en l'honneur du 60e anniversaire de l'adoption de la déclaration universelle des droits de l'homme, qu'"il reste encore un long chemin à faire" pour qu'elle soit pleinement respectée, évoquant "le droit à la vie, à la liberté, à la sécurité", ainsi que "le respect de l'égalité entre tous et de la dignité de chacun".

"la loi naturelle, inscrite par Dieu dans la conscience humaine, est un dénominateur commun à tous les hommes et à tous les peuples".

Les droits de l'homme sont

"en dernière instance fondés en Dieu créateur qui a donné à chacun intelligence et liberté [et] si l'on fait abstraction de cette solide base éthique, ils demeurent fragiles parce que privés d'une base solide".

Michel Janva

SOURCE : LE SALON BEIGE

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Benoît XVI a expliqué le sens de l'Avent.

1 Décembre 2008, 15:40pm

Publié par Véronique (Lala)

30 novembre 2008

Le temps est un signe fondamental de l'amour de Dieu

Benoît XVI a expliqué le sens de l'Avent, le temps liturgique de préparation à Noël dans lequel l'Eglise vient de rentrer. C'est la "bonne nouvelle" de l'Eglise à un monde qui vit à un rythme frénétique et qui n'a "pas le temps".

B "Nous avons toujours peu de temps ; spécialement pour le Seigneur, nous ne savons pas, ou parfois nous ne voulons pas le trouver. Eh bien, Dieu a du temps pour nous ! Oui : Dieu nous donne son temps, parce qu'il est entré dans l'histoire avec sa parole et ses œuvres de salut pour l'ouvrir à l'éternel, pour en faire une histoire d'alliance. Dans cette perspective, le temps est déjà en soi un signe fondamental de l'amour de Dieu : un don que l'homme, comme tout autre chose, est en mesure de valoriser ou au contraire de gaspiller ; d'accueillir avec tout son sens ou de négliger avec une superficialité fermée.

Il y a trois grands ‘piliers' du temps, qui rythment l'histoire du salut : au début, la création, au centre, l'incarnation-rédemption et à la fin la parousie, la venue finale qui comprend également le jugement dernier [...] même si la création est à l'origine de tout, elle est aussi continue et se réalise tout au long du devenir cosmique, jusqu'à la fin des temps.

Quant à l'incarnation-rédemption, même si elle s'est produite

"à un moment historique précis, la période du passage de Jésus sur la terre, elle étend toutefois son champ d'action à toute la période précédente et à celle qui suit. Et à leur tour, l'ultime venue et le jugement dernier, dont la Croix du Christ a été une anticipation décisive, exercent leur influence sur le comportement des hommes de chaque époque".

Le pape a expliqué que le temps de l'Avent nous invite à "réveiller l'attente du retour glorieux du Christ" mais que "le Seigneur vient continuellement dans notre vie". L'appel de ce premier dimanche de l'Avent « Veillez ! » est donc pour tous, car chacun, à l'heure que seul Dieu connaît, sera appelé à rendre compte de sa propre vie.

"Cela comporte un juste détachement des biens terrestres, un repentir sincère de ses fautes, une charité active envers le prochain et surtout un abandon humble et confiant entre les mains de Dieu, notre Père tendre et miséricordieux".

Michel Janva

 

SOURCE : LE SALON BEIGE

 

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Benoît XVI : intentions de prières de décembre 2008

27 Novembre 2008, 13:40pm

Publié par Véronique (Lala)

Intention de prière missionnaire de Benoît XVI pour le mois de décembre 2008

INTENTION MISSIONAIRE - “Pour que les chrétiens, surtout dans les pays de mission, à travers des gestes concrets de solidarité, montrent que l’Enfant né dans la grotte de Bethléem est la lumineuse Espérance du monde”.

Le 26 novembre - Eucharistie Sacrement de la Miséricorde -  Commentaire de l’Intention missionnaire proposée par le Saint-Père Benoît XVI pour le mois de décembre 2008 : Nous assistons à la perte des racines chrétiennes de l’Europe et des pays d’ancienne tradition chrétienne. Le conseil communal des villes anglaises d’Oxford a décidé de supprimer la fête de Noël et de la substituer par la « Fête de la lumière hivernale ». Face à cette décision, l’Archevêque Gianfranco Ravasi a affirmé: «  Alors que dans le passé, quand on combattait la présence des signes religieux, on le faisait avec des argumentations, et même avec le désir d’opposer un système alternatif, cette avancée de la négation est désormais le plus souvent une espèce de vague grise, de brouillard, caractéristique de la sécularisation actuelle ».

« La lumière resplendit dans les ténèbres, mais les ténèbres ne l’ont pas reçue » (Jn, 1,5). L’homme de notre temps continue à avoir besoin de lumière et d’espérance. C’est triste d’assumer des positions de refus de la lumière, mais comme disait Saint Augustin : « La lumière est aimable aux yeux sains, odieuse aux yeux malades ».

Face à la fermeture aux argumentations rationnelles de la vérité, il y a besoin d’autres thèmes qui puissent toucher chacun : la force de la charité. Le Pape Benoît XVI, dans sa première encyclique Deus Caritas est, parle de l’activité caritative de l’Église et fait référence au témoignage de Tertullien, montrant combien la sollicitude des chrétiens pour les nécessiteux de tout genre suscitait la surprise des païens (cf. Benoît XVI DCE, 22).

Face à la muraille que les ténèbres ont élevé devant la lumière, les chrétiens ont le défi de présenter Jésus-Christ aux hommes, à travers des gestes concrets de solidarité et d’amour, comme « la Lumière vraie qui éclaire tout homme » (Jn 1,9).

Pour ceux qui ne connaissent pas encore le Christ, le témoignage de la charité peut devenir une révélation. Il est certain que la charité ne doit pas se pratiquer à des fins de prosélytisme, pour incorporer de nouveaux adeptes à une religion, mais il est aussi vrai que l’amour conquiert et entraîne.

L’homme a été créé par amour et pour l’amour. Tout homme expérimente la nécessité d’aimer et d’être aimé, et quand il rencontre un amour vrai, gratuit, inconditionnel, il découvre dans cet amour la vérité, il rencontre Dieu.

L’exercice de la charité ne peut mettre Dieu de côté. De nombreuses fois la plus grande souffrance du cœur humain est due à l’absence de Dieu. « Celui qui exerce la charité au nom de l’Église ne cherchera jamais à imposer aux autres la foi de l’Église. Il sait que l’amour en sa pureté et dans sa gratuité est le meilleur témoignage du Dieu dans lequel nous croyons et à partir duquel nous sommes poussés à aimer. Le chrétien sait quand il est temps de parler de Dieu et quand il est bon de taire son nom et de laisser parler seulement l’amour. Il sait que Dieu est amour (cf I Jn 4,8) et se rend présent justement dans les moments où rien d’autre n’est fait en dehors d’aimer » (DCE 31c).

Quelle beauté Noël apporte avec soi ! Contempler l’Amour qui s’est fait chair bouleverse. En Lui nous pouvons constater que l’amour de Dieu pour nous n’est pas resté seulement des paroles. « Dieu en effet a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, pour que quiconque croit en lui ne meure pas, mais ait la vie éternelle ». (Jn 3, 16). Dieu manifeste son amour avec la remise et le don de soi.

L’Église doit être missionnaire par le témoignage de sa charité. L’amour de Dieu entre dans l’histoire à travers ce petit Enfant. Dieu désire qu’à travers le témoignage de notre charité, nous, hommes, nous puissions connaître l’espérance, la force de l’amour qui sauve.

Tandis que certains préfèrent célébrer la « Festivité de la lumière hivernale », il y a une seule Lumière qui peut éclairer le cœur de l’homme, donnant un sens et une espérance aux questions les plus profondes, à la souffrance et à la mort : Jésus-Christ, « vrai Dieu, né du vrai Dieu, Lumière née de la Lumière » qui exprime son amour dans la pauvreté de Bethléem
 

SOURCE : EUCHARISTIE MISERICORDIEUSE

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