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Le.blog.catholique.de.Véronique (Blog personnel)

pape - peres de l'eglise.......

Pape Benoît XVI - "Motu Propio, SUMMORUM PONTIFICUM", mon histoire, si simple soit-elle, est mise à la disposition de l'autorité de l’Église, elle ne m'appartient pas, je lui offre. Elle discernera.

2 Janvier 2023, 13:37pm

Publié par Véronique

- Le Pape Benoît XVI s'est éteint un samedi, jour de Marie, et le 31 décembre, la veille de la fête de Marie Mère de Dieu (Lien)

- Pape Benoît XVI - Différents articles (Lien)

- Les dernières paroles de Benoît XVI sur son lit de mort (Lien)

- Le testament spirituel du Pape émérite Benoît XVI (Lien)

- « À quoi sert l’Église ? » L’explication lumineuse de Benoît XVI (Lien)

- La bonne façon de réciter le chapelet selon Benoît XVI (Lien)

- Le jour où Joseph Ratzinger a prédit l’avenir de l’Église (Lien)

- Benoît XVI sort de son silence : l'effondrement moral de 68 a conduit à ce que nous vivons (Lien)

- Benoît XVI, un passeur lumineux (Lien) -  En « pasteur doux et ferme de l’Eglise », le pape Benoît XVI a orienté son pontificat sur le Christ, centre de la vie de l’Eglise et des fidèles. Méthodiquement et avec constance il aura répondu à « la perte du sens religieux » qui affecte l’Europe en mettant à la disposition de tous les trésors de la foi et de la tradition.

 

 

Radio Espérance

En hommage au pontificat du Pape Benoit XVI – du 4 au 6 janvier 2023

(Lien)

 

 

Site du Vatican

Pape Benoît XVI

(Lien)

 

 

Le pontificat de Benoît XVI en images

 

Benoît XVI : Une histoire d'amour et de vérité

 

Benoît XVI, le pontificat de la raison Nouveau

 

Conférence de Carême par le Cardinal Ratzinger Nouveau

 

Discours de Benoît XVI aux Nations-Unies Nouveau

 

Discours de Benoît XVI au Collège des Bernardins à Paris

 

"Les clefs du Royaume" - De Jean-Paul II à Benoît XVI

 

Benoît XVI

 

Discours de Benoît XVI en France (Intégral)

 

Homélie de Benoît XVI à Notre Dame de Paris

 

Jésus de Nazareth - Livre de Benoît XVI

 

MOTU PROPRIO

SUMMORUM PONTIFICUM

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Pendant le Carême de l'année 2008, j'ai participé à une retraite spirituelle des exercices de Saint Ignace avec la Fraternité Saint Pierre, à Saint Prix (Val d'Oise). Une habituée de mon blog, devenue une amie, m'avait proposé cette retraite un peu plus d'un mois avant, mais ma réponse a été négative. J'en n'avais pas du tout envie.

Les jours passaient et je sentais en moi un immense désir à vivre seule avec Jésus. Ce désir n'a pas faiblissait, au contraire, il s'est renforcé jusqu'au jour où mon amie m'a refait sa demande et je lui ai répondu "Oui".

J'étais encore affaiblie par mon cancer très agressif de 2005 et les conséquences de la forte chimiothérapie que j'avais subie, je ne pouvais donc pas travailler. Tombée malade pendant un congé parental cela ne me donnait pas le droit aux indemnités maladie. Donc pas de revenus, nous n'avions que ceux de mon époux pour notre famille.  Mon amie m'avait dit qu'elle m'offrait cette retraite avec tous les frais financiers et m'a également donné de l'argent pour m'acheter des livres sur place. Ils s'étaient mis d'accord avec son époux.

Un problème subsistait. Est-ce que la Fraternité Saint Pierre était bien dans l’Église, car inconcevable pour moi de vivre hors de l’Église, Corps Mystique du Christ. Renseignements pris, notamment auprès du père Jean-Claude Sagne qui était à l'époque mon accompagnateur spirituel, il m'a alors dit que lui aussi avait été à Saint Prix dans le lieu où je me rendais.

Pendait la retraite spirituelle, j'ai découvert la beauté du rite extraordinaire. Je ne comprenais rien au déroulement de la messe, au latin, mais habituée à me laisser guider par Dieu je me suis donc laissé faire. Je ne saurai expliquer ce qui se passait en moi mais c'était beau et fort à la fois. Je ressentais également un appel à cette messe en latin. Pourquoi ? Dieu seul le sait.

À l'époque, il y avait beaucoup d'abus liturgiques dans ma paroisse. Le vicaire général de mon diocèse m'avait demandé de les lui rapporter. J'ai obéi. J'avais donc l'envie d'y faire venir cette messe

Pendant la retraite, je demande à Mr l'abbé comment la faire venir dans ma paroisse. Il a levé les bras et la tête vers le ciel. Il m'explique la démarche à suivre. Je me suis donc rendu à la chapelle tenue par la Fraternité Saint Pierre la plus proche de mon domicile. Mr l'abbé, responsable du site, me dit qu'il faut avoir plusieurs signatures de personnes désirant cette messe et remettre cette demande à notre évêque. Là se posait un énorme problème car je ne connaissais personne. En effet, je sortais très peu à cause des effets secondaires de la chimiothérapie subie et que j'étais arrivée dans la région qu'en fin de l'année 2001.

Devant ce problème qui pour moi était de taille, en rentrant à la maison, je ferme ma porte d'entrée, je n'avais pas encore quitté mes chaussures ni mon manteau, et je prie en levant la tête vers le Ciel : "Seigneur Jésus, si vous voulez que cette messe en latin soit dite à ... envoyez-moi des personnes pour qu'elles signent la demande...".

C'est alors que la porte n'a pas arrêté de sonner pendant plusieurs jours. Des personnes venaient signer le unes après les autres. Un monsieur a même pleuré en m'avouant que faisait trente ans qu'il attendait cela.

Je me souviens très très bien de toute cette histoire faisant partie de ma vie. Chacun pourra discerner.

Cela ne m'empêche pas de participer aux deux rites de la messe qui sont deux richesses. Je l'ai dit au vicaire général de mon diocèse dont j'ai parlé plus haut. Mais il est vrai que le rite extraordinaire est plus complet, plus profond, plus beau, je ne saurai expliquer vraiment pourquoi. Nous savons que Dieu agit comme Il veut, et quand Il veut et pour ce qu'Il veut. Je reçois aussi beaucoup de grâces à la messe ordinaire, mais celles reçues à la messe selon le rite extraordinaire sont plus nombreuses. C'est pourtant le même Dieu.

Lorsque j'ai eu connaissance de la lettre apostolique "Motu Propio, Summorum Pontificum" du Pape Benoît XVI, j'y ai vu la confirmation divine de son désir de la messe selon le rite extraordinaire et, qui confirmait ce qu'Il m'avait fait vivre pendant cette retraite spirituelle en 2008.

Je garderai aussi toujours en moi ce souvenir lorsque je suis arrivée dans la chambre qui m'avait été attribuée pour cette retraite. Ma fenêtre donnait directement sur l'entrée de la chapelle. Depuis le vitrail qui se situait au-dessus de la porte d'entrée, je pouvais apercevoir le Tabernacle et la lumière rouge de la bougie allumée. C'est au moment où mes yeux se sont posé dessus, qu'en mon âme j'ai vu Jésus et la Vierge Marie,oui c'était eux, et qu'en mon cœur j'ai entendu "On est là".

Ne pouvant dissocier l’Église, corps mystique de Jésus, et la Vierge Marie Mère de l’Église, j'ai eu la confirmation que cette messe selon le rite extraordinaire est voulu et aimé de Dieu.

Je ne rentre pas et ne rentrerais pas dans la polémique au sein de l’Église au sujet des attaques faites contre le rite extraordinaire, mais j'affirme que mon histoire, si simple soit-elle, est mise à la disposition de l'autorité de l’Église, elle ne m'appartient pas, je lui offre. Elle discernera. Nous sommes tous des instruments de Dieu, à condition d'écouter, de discerner, de prier et, d'avoir la vraie humilité de répondre favorablement aux grâces que l'on reçoit.

Je me souviens d'une phrase du père Jean-Claude Sagne. Un jour il m'a dit : "Véronique, ce qui compte c'est de donner aux autres ce que Dieu nous offre". Chacun pourra apprécier les valeurs humaines, spirituelles, théologiques et d'enseignements du père Sagne dont je vous recommande les nombreux ouvrages.

Il m'avait demandé aussi à l'époque de toujours rester dans une attitude non pas de revendication pour cette messe en latin dans ma paroisse, mais dans celle de la prière. J'ai toujours obéi à sa demande et continuerai à le faire. Je rajouterai simplement le fait que depuis 2008, je suis l'objet d'attaques en tout genre, comme ma famille.

Véronique (02/01/2023)

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Le Pape Benoit XVI s'est éteint un samedi, jour de Marie, et le 31 décembre, la veille de la fête de Marie Mère de Dieu.

2 Janvier 2023, 13:30pm

Publié par Véronique

Le Pape Benoît XVI s'est éteint un samedi, jour de Marie, et le 31 décembre, la veille de la fête de Marie Mère de Dieu.
 
En cette solennité de Marie Mère de Dieu, écoutons le nous parler de celle qui nous conduit au Christ :
À la question du journaliste Peter Seewald « Que signifie Marie pour vous ? », Benoît XVI, alors cardinal Joseph Ratzinger, revenait sur la place nouvelle et essentielle occupée par Marie : « Marie, c'est une expression de la proximité de Dieu. À travers elle, l'Incarnation devient une réalité tangible. Il est émouvant que le Fils de Dieu ait une mère humaine et que nous soyons tous confiés à cette mère. Lorsque Jésus, sur la croix, confie Jean à sa mère, sa parole dépasse de loin l'instant, pour concerner toute l'histoire. Par cette recommandation la prière à Marie ouvre à chaque homme un aspect particulier de la confiance en Dieu, de sa proximité, tout bonnement de la relation à lui. » Régulièrement, Benoît XVI invite tous les hommes à se mettre à son école et se placer sous sa maternelle protection.
La très sainte Vierge Marie doit toujours être placée dans le mystère du Christ et de l’Eglise.
 
Le 15 août 2008, Benoît XVI, lors de l’Angelus, prononçait les paroles suivantes. Il adressait à la fin quelques mots aux pélerins de langue française.
 
Chers frères et sœurs,
Au cœur de ce que les latins appelaient « feriae Augusti », vacances d’août – d’où le mot italien « ferragosto » [qui désigne la mi-août, ndlr] – l’Eglise célèbre aujourd’hui l’Assomption de la Vierge au Ciel, dans son âme et dans son corps. Dans la Bible, la dernière référence à sa vie terrestre, se trouve au début du livre des Actes des Apôtres, qui présente la Vierge Marie recueillie en prière avec les disciples, au Cénacle, dans l’attente de l’Esprit Saint (Ac 1,14). Ensuite, une double tradition – à Jérusalem et à Ephèse – atteste de sa « dormition », selon l’expression des Orientaux, c’est-à-dire le fait qu’elle se soit « endormie » en Dieu. Cet événement, qui a précédé son passage de la terre au ciel, est confessé par la foi ininterrompue de l’Eglise. Au VIIIe siècle, par exemple, Jean damascène, grand docteur de l’Eglise orientale, qui a établi un rapport direct entre la « dormition » de Marie et la mort de Jésus, affirme explicitement la vérité de son assomption corporelle. Il écrit dans une homélie célèbre : « Il fallait que celle qui avait porté dans son sein le Créateur lorsqu’il était enfant, habite avec lui dans le tabernacle du Ciel » (Homélie sur la Dormition, 14 PG 96, 741 B). Comme on le sait, cette ferme conviction de l’Eglise a trouvé son couronnement dans la définition dogmatique de l’Assomption, prononcée par mon vénéré prédécesseur Pie XII en 1950.
 
Comme le concile Vatican II nous l’enseigne, la très sainte Vierge Marie doit toujours être placée dans le mystère du Christ et de l’Eglise. Dans cette perspective, « si la Mère de Jésus, déjà glorifiée au ciel en son corps et en son âme, est l’image et le commencement de ce que sera l’Eglise en sa forme achevée, au siècle à venir, eh bien! sur la terre, jusqu’à l’avènement du jour du Seigneur (cf. 2 P 3, 10), elle brille, devant le Peuple de Dieu en marche, comme un signe d’espérance certaine et de consolation » (Constitution Lumen gentium, 68). Du paradis, spécialement aux heures difficiles de l’épreuve, la Vierge continue de toujours veiller sur ses enfants, que Jésus lui-même lui a confiés avant de mourir sur la croix. Combien de témoignages de sa sollicitude maternelle ne trouvons-nous pas en visitant les sanctuaires qui lui sont consacrés ! Je pense spécialement en ce moment à cette singulière citadelle mondiale de la vie et de l’espérance qu’est Lourdes, où, s’il plaît à Dieu, je me rendrai dans un mois, pour célébrer le 150e anniversaire des apparitions mariales qui ont eu lieu là.
 
Marie montée au Ciel nous indique le but ultime de notre pèlerinage terrestre. Elle nous rappelle que tout notre être – esprit, âme et corps – est destiné à la plénitude de la vie ; que celui qui vit et meurt dans l’amour de Dieu et du prochain sera transfiguré à l’image du corps glorieux du Christ ressuscité ; que le Seigneur abaisse les superbes et élève les humbles (cf. Lc 1,51-52). C’est ce que la Vierge proclame éternellement par le mystère de son Assomption. Louée sois-tu à jamais, ô Vierge Marie ! Prie pour nous le Seigneur.
 
Après l’Angélus
Le pape a salué les pèlerins en différentes langues. Voici ce qu’il a dit en français :
Je salue cordialement les pèlerins de langue française, en particulier les jeunes de la famille marianiste, en ce jour où nous célébrons l’Assomption de la Vierge Marie. Alors que je me prépare à visiter la France, dont Marie en son Assomption est la Patronne, je vous invite à vous laisser guider par elle dans votre marche vers son Fils Jésus. Que celle qui a cru à l’accomplissement des paroles qui lui furent dites de la part du Seigneur’ vous aide à grandir dans la foi et vous donne de vivre dans l’espérance ! Bonne fête de l’Assomption !
 
Saint Père Benoît XVI
 

 

 

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Bernard de Clairvaux

23 Octobre 2009, 10:28am

Publié par Véronique J.

CITE DU VATICAN, 21 OCT 2009 (VIS).

 Au cours de l'audience générale tenue Place St.Pierre, le Pape a évoqué la figure de Bernard de Clairvaux (1090-1153), considéré comme le dernier Père de l'Eglise car il relança et rénova la théologie des Pères des premiers siècles. Né en Bourgogne, il entra à vingt ans au monastère de Citeaux, et le troisième abbé, saint Etienne Harding, l'envoya fonder en 1115 celui de Clairvaux, dont il devint l'abbé. Il "y introduisit une vie sobre et mesurée à tout point de vue, nourriture, habillement, bâtiments, tournée également vers l'assistance aux pauvres". Ce fut le succès de Clairvaux, dont la communauté ne cessa de grandir et d'essaimer. "Bernard entretint une vaste correspondance et composa de nombreux sermons et traités. A partir de 1130, il s'intéressa aux graves problèmes qui affectaient l'Eglise et la papauté. Il combattit aussi l'hérésie cathare dont les fidèles dépréciaient le Créateur en méprisant la matière et le corps. Il condamna la montée de l'anti-sémitisme et défendit les juifs".

 

  Benoît XVI a ensuite indiqué que les aspects majeurs de la doctrine de saint Bernard regardaient Jésus et Marie. "S'il n'apporta pas d'orientations nouvelles à la recherche théologique, il s'est révélé être un théologien contemplatif et mystique" pour qui "la connaissance de Dieu est une expérience profondément personnelle du Christ et de son amour". Ceci est valable pour tout chrétien car la foi est avant tout recherche de l'amitié de Jésus. Bernard ne doutait pas non plus que l'on parvient à Jésus par Marie. Ainsi souligna-t-il "la place privilégiée de la Vierge dans l'économie du salut, due à la participation de la Mère au sacrifice du Fils". Les réflexions de saint Bernard, a ajouté le Saint-Père, "interpellent justement, aujourd'hui encore, théologiens et croyants. Trop souvent on entend résoudre par la seule force de la raison les questions fondamentales sur Dieu, l'homme et le monde. En se fondant sur la Bible et les Pères, Bernard montre que sans une foi profonde, alimentée par la prière et la contemplation...toute réflexion sur les mystères de Dieu risque de être qu'un simple exercice intellectuel sans la moindre crédibilité. La théologie conduit à la science des saints, à leurs intuitions des mystères et à leur sagesse, don d l'Esprit, référence de toute pensée théologique... au final, le modèle le plus authentique du théologien et de l'évangélisateur est l'apôtre Jean, qui appuya sa tête sur le coeur du Maître".  


                            

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2 avril 2009 : 4 ans déjà que le Pape Jean Paul II a rejoint le Ciel.

2 Avril 2009, 13:42pm

Publié par Véronique (Lala)


4 ans déjà !



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Benoît XVI et la Tradition sur KTO

4 Février 2009, 11:22am

Publié par Véronique (Lala)

article venant du site   Le Salon Beige


03 février 2009

Benoît XVI et la Tradition sur KTO

La chaîne KTO diffusera jeudi soir à 20h40 un magazine en direct sur Benoît XVI et la Tradition. En une heure et demie, l’émission prévoit de parler des rapports entre le Pape et les traditionalistes, de sa lecture de Vatican II, et de la levée des excommunications des Evêques de la Fraternité Saint Pie X.

Il est à noter qu’à la différence des autres télévisions, KTO donne aussi la parole aux prêtres et journalistes de la Tradition, puisqu’une interview  de M. l’Abbé Lorans (rédacteur de DICI) sera diffusée, et qu’il y aura parmi les invités le supérieur français de la Fraternité Saint Pierre, M. l’Abbé Ribeton, et Christophe Geffroy, fondateur et directeur de la Nef.

Plusieurs reportages sont également prévus, dont un sur le séminaire de l’Institut du Bon Pasteur à Rome. Une émission à suivre de près et qui devrait changer des habituels lynchages médiatiques que l’on voit sur les autres chaînes. Et la confrontation des différents invités promet d’être passionnante, avec la présence en plateau du porte-parole de la Conférence des Evêques de France, Mgr Bernard Podvin (récemment nommé), et du Directeur de La Vie, Jean-Pierre Denis.

Vous pouvez voir la bande annonce sur le site de KTO. On pourra revoir gratuitement la vidéo de l’émission sur Internet après sa diffusion à l’antenne.

Cathelineau

Addendum 04/02 : l'émission "Ce soir ou jamais" de Frédéric Taddei, ce soir en direct sur France 3 de 23h15 à 24h15 aura pour thème "L'Eglise catholique aujourd'hui et la figure du pape Benoît XVI" avec six invités : François Taillandier, Rémi Brague, Christian Terras (Golias), Calixte Beyala, le P. Podvin et Christophe Geffroy (La Nef). Il semble qu'il sera aussi question de la levée des excommunications. Mais il n'y a pas d'invité de la Fraternité Saint Pie X...

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L'invitation du Saint-Père à prier le Seigneur et Saint Paul

30 Janvier 2009, 15:06pm

Publié par Véronique (Lala)

VATICAN - L’invitation du Saint-Père à prier le Seigneur et Saint Paul « pour que nous aussi, comme chrétiens, nous puissions toujours plus nous manifester, à l’égard de la société dans laquelle nous vivons, comme des membres de la famille de Dieu… et pour que les Pasteurs de l’Eglise acquièrent toujours plus des sentiments paternels, tendre set forts en même temps, dans la formation de la Maison de Dieu, de la communauté, de l’Eglise »
Rome (Agence Fides) – Les dernières Lettres de Saint Paul, appelées Lettres Pastorales, deux envoyées à Timothée et une à Tite, ses collaborateurs étroits, ont été le thème de la catéchèse du Pape Benoît XVI, ce mercredi 28 janvier lors de l’audience générale hebdomadaire. A Timothée, qui fut ensuite le premier Evêque d’Ephèse, l’Apôtre confia des missions importantes, et écrivit de lui un éloge flatteur. Tite lui aussi est chargé des missions très délicates dont le résultat réconforta l’Apôtre, et d’après la Lettre qu’il lui a envoyée, il ressort qu’il a été Evêque de Crète. « La majorité des exégètes, a expliqué le Saint-Père, est aujourd’hui de l’avis que ces Lettres n’auraient pas été écrites par Paul lui-même, mais leur origine serait dans ‘l’école de Paul’, et reflèterait son héritage pour une nouvelle génération, en intégrant peut-être quelque bref écrit ou parole de l’Apôtre lui-même »
« Sans aucun doute, la situation ecclésiale qui ressort de ces Lettres est différente de celle des années centrales de la vie de Paul ». Les nouveaux contextes culturels, précisa le Saint-Père, et l’apparition d’enseignements tout à fait erronés et faux, anticipèrent « plusieurs traits de cette orientation erronée qui s’ensuivit que l’on connaît sous le nom de Gnosticisme ». Pour s’opposer à ces doctrines, Saint Paul invite en premier lieu « à une lecture spirituelle de la Sainte Ecriture, c’est-à-dire à une lecture qui la considère réellement comme ‘inspirée’ et provenant du Saint-Esprit, en sorte que l’on puisse, par elle, ‘ être instruits pour le salut’… L’autre rappel consiste en l’accent mis sur le bon ‘dépôt’ : c’est une parole spéciale des Lettres Pastorales par laquelle on indique la Tradition de la foi apostolique qu’il faut conserver avec l’aide du Saint-Esprit qui habite en nous. Ce ‘dépôt’ comme on l’appelle doit donc être considéré comme la somme de la Tradition Apostolique et comme un critère de fidélité à l’annonce de l’Evangile… L’annonce apostolique, c’est-à-dire la Tradition, est nécessaire pour s’introduire dans la compréhension de l’Ecriture, et pour y recueillir la voix du Christ ».
Dans les Lettres Pastorales, on apprend en outre que « la communauté chrétienne est en train de prendre sa forme en termes très nets, selon une identité qui prend non seulement ses distances d’interprétations incongrues, mais surtout qui affirme son propre ancrage aux points essentiels de la foi, qui, ici, est synonyme de ‘vérité’… En tout cas, elle reste une communauté ouverte, marquée par un désir universel, qui prie pour tous les hommes de tout ordre et de tout degré, pour qu’ils arrivent à la connaissance de la vérité… Aussi, le sens de l’universalité, même si les communautés sont encore petites, est fort et déterminant
pour ces Lettres… C’est là une première composante importante de ces Lettres : l’universalité et la foi comme vérité, comme clef de lecture de la Sainte Ecriture, de l’Ancien Testament, et se profilent ainsi une unité d’annonce et d’Ecriture, et une foi vivante ouverte à tous, et témoin de l’amour de Dieu pour tous ».
Pour ce qui concerne la structure ministérielle de l’Eglise, les Lettres Pastorales présentent pour la première fois la triple subdivision des évêques, des presbytres et des diacres. En effet, dans les Lettres des années centrales de sa vie, Saint Paul parles des ‘épiscopes’ et des ‘diacres’, selon la structure typique de l’Eglise qui s’est formée à cette époque dans le monde païen. Pour autant, la figure de l’Apôtre lui-même reste dominante, et c’est pourquoi c’est seulement petit à petit que se développent les autres ministères. Dans les Eglises formées dans le monde judéo-chrétien, en revanche, les « presbytres » sont la structure dominante. « A la fin, dans les Lettres Pastorales, les deux structures s’unissent : ‘l’épiscope’ apparaît (l’évêque), toujours au singulier, accompagné de l’article défini ‘l’épiscope’. Et, à côté de ‘l’épiscope’, nous trouvons les presbytres et les diacres… On note ainsi initialement la réalité qui s’appellera plus tard ‘succession apostolique’… Et nous avons ainsi l’essentiel de la structure catholique. Ecriture et Tradition, Ecriture et annonce, forment un ensemble, mais, à cette structure, pour ainsi dire doctrinale, doit s’ajouter la structure personnelle, les successeurs des Apôtres, comme témoins de l’annonce apostolique ».
La dernière remarque faite par le Saint-Père sur les Lettres Pastorales de saint Paul concerne le fait que « l’Eglise se comprend elle-même en termes très humains, en analogie avec la maison et la famille ». On lit des instructions très détaillées sur l’épiscope : qu’il sache bien diriger sa propre famille… parce que quelqu’un qui ne sait pas diriger sa propre maison, comment pourra-t-il avoir soin de l’Eglise de Dieu ? C’est pourquoi est requise l’attitude importante vis-à-vis de l’enseignement, et une caractéristique personnelle, spéciale, celle de la paternité : « L’épiscope en effet est considéré comme père de la communauté chrétienne » a souligné le Saint-Père qui a conclu sa catéchèse en invitant à prier le Seigneur et Saint Paul pour
que nous aussi, comme chrétiens, nous puissions toujours plus nous manifester, à l’égard de la société dans laquelle nous vivons, comme des membres de la ‘famille de Dieu’. Et prions aussi pour que les Pasteurs de l’Eglise acquièrent toujours plus des sentiments paternels, tendre et forts en même temps, dans la formation de la Maison de Dieu, de la communauté, de l’Eglise »

Avant des terminer l’audience, le Saint-Père a fait les trois communications suivantes:

La première :
« J’ai appris avec joie la nouvelle de l’élection du Métropolite Kirill comme nouveau Patriarche de Moscou et de routes les Russies. J’invoque sur lui la lumière du Saint-Esprit pour un service généreux en faveur de l’Eglise orthodoxe russe, en le confiant à la protection spéciale de la Mère de Dieu ».

La deuxième :
« Dans l’homélie prononcée à l’occasion de l’inauguration de mon Pontificat, je disais que ‘l’appel à l’unité’ ‘était la tâche ‘explicite’ du Pasteur, et, commentant les paroles évangéliques relatives à cette pêche miraculeuse, j’ai dit : ‘Même si les poissons étaient si nombreux, le filet ne se rompit point’, et je poursuivis, après ces paroles évangéliques : ‘Hélas, voudrions-nous dire tout attristés, Seigneur bien-aimé, à présent il – le filet - s’est rompu’. Et je continuais : ‘Mais non – nous ne devons pas être tristes ! Réjouissons-nous pour ta promesse que ne déçoit pas, et faisons tout notre possible pour parcourir la voie vers l’unité que tu as promise… Ne permets pas Seigneur, que ton filet se rompe, et aide-nous à être des serviteurs de l’unité’. Et précisément, pour remplir ce service en faveur de l’unité, qui qualifie de manière spécifique mon ministère de successeur de Pierre, j’ai décidé il y a quelques jours d’accorder la levée de l’excommunication qu’avaient encourue les quatre Evêques ordonnés en 1988 par Monseigneur Lefebvre sans le mandat pontifical. J’ai fait ce geste de miséricorde paternelle, parce que, à plusieurs reprises, ces Prélats m’ont manifesté leur vive souffrance pour la situation dans laquelle ils se trouvaient. Je souhaite que mon geste soit suivi d’un prompt engagement de leur part, d’accomplir les autres pas nécessaires pour réaliser la pleine communion avec l’Eglise, en témoignant ainsi une véritable fidélité et une véritable reconnaissance du Magistère et de l’autorité du Pape et du Concile Vatican II ».

La troisième communication :
« En ces jours où nous rappelons la ‘Shoah’, me reviennent à la mémoire les images recueillies lors de mes visites répétées à Auschwitz, un des lagers où s’est consommé le massacre effroyable de millions de juifs, victimes innocentes d’une haine raciale et religieuse aveugle. En renouvelant avec affection l’expression de ma pleine et indiscutable solidarité avec nos Frères destinataires de la première Alliance, je souhaite que la mémoire de la Shoah amène l’humanité à réfléchir sur la puissance imprévisible du mal quand il gagne le cœur de l’homme. Que la Shoah soit pour tous un avertissement contre l’oubli, contre la négation ou le réductionnisme, parce que la violence faite conte un seul être humain est une violence contre tous. Aucun homme n’est une île, a écrit un poète célèbre. Que la Shoah enseigne spécialement aux anciennes et aux nouvelles générations que, seul le chemin laborieux de l’écoute et du dialogue, de l’amour et du pardon, conduit les peuples, les cultures et les religions du monde au but désiré de la fraternité et de la paix dans la vérité. Que plus jamais la violence n’humilie la dignité de l’homme ! ». (S.L.)
(Agence Fides, 29 janvier 2009)

FIDES

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Evangéliser les immigrés

20 Janvier 2009, 17:59pm

Publié par Véronique (Lala)

article venant du site  Le Salon Beige


18 janvier 2009

Evangéliser les immigrés

En cette journée mondiale du migrant, Benoît XVI rappelle qu'accueillir le migrant, c'est d'abord lui annoncer la Bonne Nouvelle :

"Puisque cette année on célèbre l'Année Paulinienne, c'est en pensant précisément à saint Paul comme grand missionnaire itinérant de l'Évangile, que j'ai choisi comme thème : «Saint Paul migrant, Apôtre des gentils». Saul - ceci est son nom hébreu - naquît dans une famille de juifs émigrés à Tarse, importante ville de Cilicie, et grandit avec une triple culture - juive, hellénistique et romaine - et avec une mentalité cosmopolite. Lorsque se convertit le persécuteur des chrétiens en apôtre de l'Évangile, Paul devint l'« ambassadeur » du Christ ressuscité pour le faire connaître à tous, dans la conviction qu'en Lui tous les peuples sont appelés à former la grande famille des enfants de Dieu. Voilà aussi la mission de l'Église, plus que jamais dans notre époque de globalisation.

B En tant que chrétiens, nous ne pouvons pas ne pas ressentir le besoin de transmettre le message d'Amour de Jésus tout particulièrement envers ceux qui ne le connaissent pas, ou bien ceux qui se trouvent dans des situations difficiles et douloureuses. Aujourd'hui je pense particulièrement aux migrants. Leur réalité est sans doute différente : dans quelques cas, grâce à Dieu, elle est sereine et bien intégrée ; d'autres fois, malheureusement, elle est pénible, difficile et parfois même dramatique. Je voudrais assurer que la communauté chrétienne regarde chaque personne et chaque famille avec attention, et demande à saint Paul, la force d'un élan renouvelé pour favoriser, dans le monde entier, la cohabitation pacifique entre des hommes et des femmes d'ethnie, cultures et religions différentes. L'Apôtre nous dévoile quel a été le secret de sa nouvelle vie : «Moi aussi - écrit-il - j'ai été saisi par le Christ Jésus» (Phil 3.12) ; et il ajoute : «devenez tous mes imitateurs» (Phil 3.17). Oui, chacun de nous, selon sa propre vocation et là où il vit et travaille, est appelé à témoigner de l'Évangile, avec une attention encore plus grande pour ces frères et sœurs qui depuis d'autres Pays, sont venues vivre parmi nous pour différentes raisons, en valorisant ainsi le phénomène de la migration comme une occasion de rencontre entre civilisation. Prions et agissons, afin que cela se produise toujours de manière pacifique et constructive, dans le respect et dans le dialogue, en prévenant toute tentation de conflit et d'abus."

MJ

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Benoît XVI :...notre existence plus sereine et plus utile à nos frères

19 Janvier 2009, 10:52am

Publié par Véronique (Lala)

VATICAN - Discours du Pape Benoît XVI au Service de Sécurité Publique auprès du Vatican : « Notre travail quotidien, quel qu’il soit, prend une signification et une valeur différentes, parce que nous l’enracinons dans ces valeurs humaines et spirituelles éternelles, qui rendent notre existence plus sereine et plus utile à nos frères »
Rome (Agence Fides) – Le Pape Benoît XVI a reçu en audience, le 16 janvier, les Dirigeants et les agents du Service de Sécurité Publique auprès du Vatican, pour la présentation des vœux à l’occasion de la nouvelle année. Il leur a déclaré combien il appréciait vivement et avec reconnaissance, le travail qu’ils réalisent chaque jour « avec une professionnalité reconnue et un grand dévouement » ; il salua avec affection tous ceux que « l’Etat Italien destine à un service spécial de police et de surveillance » lié à sa mission de Pasteur de l’Eglise Universelle.
« Considérant le travail que vous êtes appelés à remplir, a-déclaré le Saint-Père, je me rappelle qu’il m’arrivait toujours de rencontrer l’un de vous quand, comme Cardinal, je traversais chaque jour la Place Saint-Pierre – je pense aux sacrifices que comporte votre service. Des sacrifices que vous devez faire, mais que vos familles elles aussi sont appelées à partager à cause des tours que requiert la surveillance continue des lieux proches de la Place Saint-Pierre et du Vatican ». Le Saint-Père a alors adressé ses remerciements à chacune des familles, avec une pensée spéciale pour ceux qui sont mariés depuis peu, ou qui s’apprêtent à faire ce pas.
« Une nouvelle année commence, et nombreuses sont nos espérances et nos attentes. Nous ne pouvons toutefois pas nous cacher que, à l’horizon, se profilent aussi de nombreuses ombres qui préoccupent l’humanité. Mais nous ne devons pas nous décourager ; au contraire, nous devons maintenir toujours allumée en nous la flamme de l’espérance. Pour nous, chrétiens, la véritable espérance c’est le Christ, don du Père à l’humanité. Cette annonce est pour tous les hommes… L’Eglise continue à le proclamer aujourd’hui et à l’humanité tout entière, pour que chaque personne et chaque situation humaine puisse expérimenter la puissance de la grâce salvatrice de Dieu, qui, seule, peut transformer le mal en bien ».
A la lumière de cette espérance, le Saint-Père a rappelé le travail quotidien : « Quel qu’il soit, il prend une signification et une valeur différentes, parce que nous l’enracinons dans ces valeurs humaines et spirituelles éternelles, qui rendent notre existence plus sereine et plus utile à nos frères… Un service envers le prochain, qui concerne l’ordre et la sécurité est, en même temps, une ascèse personnelle, pour ainsi dire, une vigilance intérieure constante qui exige de bien harmoniser la discipline et la cordialité, le contrôle de soi et l’accueil vigilant des pèlerins et des touristes qui viennent au Vatican. Et ce
service, fait avec amour, devient une prière, une prière plus agréable encore à Dieu quand votre travail se révèle être peu gratifiant, monotone et pénible, spécialement pendant les heures de la nuit ou durant les jours où le climat est pesant. Et c’est en remplissant comme il faut son propre devoir que chaque baptisé réalise sa propre vocation à la sainteté ». (S.L.)
(Agence Fides, 16 janvier 2009)


FIDES

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Saint Paul, l'étoile des nations

8 Janvier 2009, 10:16am

Publié par Véronique (Lala)

article venant du site Le Salon Beige


06 janvier 2009

Saint Paul, l'étoile des nations

Le pape Benoît XVI a rappelé ce matin au cours de son homélie qu'en cette Année Paulinienne,

"la fête de l'Épiphanie invite l'Église et chaque communauté et tous les fidèles, à imiter, comme le fit l'Apôtre des gentils, le service que l'étoile rendit aux Mages d'Orient en les guidant jusqu'à Jésus".

B "Finalement la vie de Paul, après sa conversion n'a-t-elle pas été comme, une « course » pour apporter aux peuples la lumière du Christ et pour conduire les peuples vers le Christ ? La grâce de Dieu a fait de Paul une « étoile » pour les nations. Son ministère est un exemple pour l'Église à se redécouvrir essentiellement missionnaire et à renouveler l'engagement pour l'annonce de l'Évangile, particulièrement et surtout auprès de ceux qui ne le connaissent pas".

"Mais, en regardant saint Paul, nous ne pouvons pas oublier que sa prédication était toute nourrie des Saintes Écritures. Donc, dans la perspective de la récente Assemblée du Synode des Évêques, on doit réaffirmer avec force que l'Église et tous les chrétiens peuvent être la lumière, qui guide vers le Christ, seulement en s'unissant assidûment et intimement à la Parole de Dieu. C'est la parole de Dieu qui illumine, purifie, convertit, ce n'est certainement pas nous. Dans la Parole de vie, nous ne sommes que des serviteurs. C'est comme cela que Paul se concevait lui-même et son ministère : un service pour l'Évangile. « Je fais tout pour l'Évangile » écrit-il. C'est comme ça que devrait pouvoir dire aussi l'Église, chaque communauté ecclésiale, chaque Évêque et chaque prêtre, insiste le pape : je fais tout pour l'Évangile".

"Chers frères et soeurs, priez pour nous, Pasteurs de l'Église, afin que, en assimilant quotidiennement la Parole de Dieu, nous puissions la transmettre fidèlement à nos frères. Et nous aussi nous prions pour vous tous, fidèles, parce que chaque chrétien est appelé par le Baptême et la Confirmation à annoncer le Christ lumière du monde, par la parole et le témoignage de sa vie. Que la Vierge Marie, Étoile de l'Évangélisation, nous aide à mener à son accomplissement, ensemble, cette mission, et que Saint Paul, l'Apôtre des gentils, intercède pour nous depuis le ciel ".

MJ

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Que nous soyons plus responsables en 2009 : Voeux du Pape

3 Janvier 2009, 15:41pm

Publié par Véronique (Lala)

Article venant du site Le Salon Beige

02 janvier 2009

Que nous soyons plus responsables en 2009

Voici les voeux prononcés par le Pape, hier lors de l'angélus :

B "En ce premier jour de l'année, je suis heureux d'adresser à vous tous, présents Place Saint Pierre, et à ceux qui sont avec nous reliés à travers la radio et la télévision, mes plus fervents voeux de paix et de bien. Ce sont des voeux que la foi chrétienne rendent, pour ainsi dire, « fiables », en les ancrant à l'événement que nous célébrons ces jours-ci : l'Incarnation du Verbe de Dieu, né de la Vierge Marie. En effet, avec la grâce du Seigneur - et seulement avec elle - nous pouvons toujours de nouveau espérer que l'avenir soit meilleur que le passé. Il ne s'agit pas, en effet, de se confier à un sort plus favorable, ou aux logiques du marché et de la finance modernes, mais de s'efforcer d'être nous-mêmes un peu meilleurs et responsables, pour pouvoir compter sur la bienveillance du Seigneur. Et cela est toujours possible, parce que « Dieu nous a parlé par le Fils » et il nous parle continuellement, à travers la prédication de l'Évangile et à travers la voix de notre conscience. En Jésus Christ, le chemin du salut, qui est avant tout une rédemption spirituelle, mais qui implique entièrement l'être humain, en comprenant aussi la dimension sociale et historique, a été montré à tous les hommes.

Donc, pendant qu'on célèbre la divine Maternité de Marie Très sainte, l'Église dans cette journée qui, depuis plus de 40 ans, est la Journée Mondiale de la Paix, montre à tous Jésus Christ comme Prince de la paix. Selon la tradition commencée par le serviteur de Dieu le Pape Paul VI, j'ai écrit pour cette circonstance un Message spécial en choisissant comme thème : « Combattre la pauvreté, construire la paix ». De cette façon je désire encore une fois dialoguer avec les responsables des Nations et des Organismes internationaux, en offrant la contribution de l'Église catholique pour la promotion de l’ordre mondial digne de l'homme. Au début d'une nouvelle année, mon premier objectif est précisément celui de vous inviter tous, gouvernants et simples citoyens, à ne pas vous décourager face aux difficultés et aux échecs, mais à renouveler votre engagement. La seconde partie de 2008 a fait surgir une crise économique de proportions très importantes. Cette crise doit être lue en profondeur, comme un symptôme grave qui demande d'intervenir sur les causes. Il ne suffit pas - comme le dirait Jésus - de coudre une pièce de drap neuf à un vieil habit. Mettre les pauvres à la première place signifie passer décidément à cette solidarité globale que déjà Jean-Paul II avait indiqué comme nécessaire, en mettant à profit les potentialités du marché avec celle de la société civile, dans le respect constant de la légalité et en tendant toujours vers le bien commun. Jésus Christ n'a pas organisé de campagnes contre la pauvreté, mais il a annoncé aux pauvres l'Évangile, pour le rachat intégral de la misère morale et matérielle. L'Église elle-même, avec son oeuvre incessante d'Évangélisation et de promotion humaine, le fait. Invoquons la Vierge Marie, Mère de Dieu, afin qu'elle aide tous les hommes à marcher ensemble sur le chemin de la paix."

MJ

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