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Le.blog.catholique.de.Véronique (Blog personnel)

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Véronique et le bon laron - Promesses de Notre Seigneur à soeur Marie de Saint Pierre

29 Mars 2018, 12:39pm

Publié par Véronique

Lettre du 12 mars 1846

« C’est pour obéir à Notre-Seigneur qui, je crois, m’a commandé d’écrire ce qu’Il m’a communiqué ce matin après la Sainte Communion, que je vais soumettre les lumières suivantes.

Notre-Seigneur m’a fait entendre que deux personnes Lui avaient rendu un signalé service pendant sa Passion. La première, c’est la pieuse Véronique qui a glorifié sa sainte humanité en essuyant sa Face adorable dans la route du Calvaire. La seconde est le bon Larron sur la Croix qui, de là comme d’une chaire, a pris la parole pour défendre la cause du Sauveur, confesser et glorifier sa divinité pendant qu’Il était blasphémé par son compagnon et par les Juifs. Notre-Seigneur m’a fait entendre que ces deux personnes étaient deux modèles pour ses défenseurs en l’œuvre de la réparation des blasphèmes: la pieuse Véronique le modèle des personnes de son sexe, qui ne sont pas préposées pour défendre sa cause à haute voix, mais pour essuyer sa Sainte-Face en réparant par la prière, les louanges et les adorations, les blasphèmes des pécheurs; mais que le bon Larron était le modèle de ses ministres qui devaient hautement et publiquement défendre sa cause en l’Œuvre de la Réparation.

Ensuite, ce divin Sauveur m’a fait remarquer les magnifiques récompenses dont il avait gratifié ces deux personnes, l’une en lui laissant son divin portrait, l’autre en lui donnant son céleste royaume, tant il avait eu pour agréables les services qu’elles Lui avaient rendus pendant la Passion. Ensuite Notre-Seigneur m’a promis que tous ceux qui défendraient sa cause en cette œuvre, par paroles, par prières ou par écrits, Il défendrait leur cause devant son Père et qu’Il leur donnerait son royaume; il me semblait qu’Il me disait de le promettre de sa part en toute assurance à ses ministres qui plaideraient sa cause en cette œuvre, et qu’Il promettait à ses épouses qui s’appliqueraient à honorer et essuyer sa Sainte-Face en réparant les blasphème des pécheurs en cette œuvre, qu’à l’heure de la mort, il essuierait la face de leurs âmes en effaçant les tâches du péché, et qu’Il leur rendrait leur beauté première.

Ensuite, il me semblait que Notre-Seigneur me disait :

— Écrivez ces promesses, car elles feront plus d’impression sur les esprits que tout ce que je vous ai déjà dit par rapport à cette œuvre, en raison de l’intérêt éternel qui s’y trouve engagé, intérêt que je ne condamne pas, puisque j’ai donné ma vie pour mériter aux pécheurs ce royaume du ciel.

Il me semblait aussi que Notre-Seigneur me disait :

— Si vous voulez garder ces choses secrètes, sans vouloir en parler, vous commettez une injustice.

Notre-Seigneur me parlait ainsi parce que j’hésitait à croire cette communication, car je crains toujours de me tromper.

Voilà à peu près, ma Révérende Mère, ce qui s’est passé dans mon âme. Ces dernières lumières que j’ai reçues m’ont toute bouleversée. J’éprouve une douleur intérieur et un feu qui me dévore; je n’ai qu’à m’anéantir devant Dieu, adorant ses divines opérations sur un chétif néant ». [1]

Promesses…

  • Lettre du 23 mars 1846

« ... Ce divin Sauveur m’a fait entendre que l’Œuvre de la Réparation des blasphèmes était née de Lui et de l’Église son Épouse; qu’il fallait à sa naissance, produire l’autorité divine dont elle émane, afin qu’elle ait vie et qu’elle soit bien reçue des fidèles, sans quoi elle n’aurait point de succès. Notre-Seigneur me disait aussi qu’il fallait faire connaître le désir qu’Il a de voir cette œuvre s’établir, leur en faire la nature et ses précieux avantages. Et Il m’a dit :

Tous ceux qui embrasseront cette œuvre et qui véritablement s’y dévoueront ne mourront pas de la mort éternelle. Je défendrai leur cause devant mon Père et je leur donnerai le royaume du ciel. Que ces promesses ne vous étonnent point, car cette œuvre est l’essence de la charité, et ceux qui ont la charité ont la vie. D’ailleurs, je leur accorderai des grâces de préservation.

Voilà deux fois que Notre-Seigneur me fait ces magnifiques promesses. Puissent-elles être reçues avec actions de grâce pour la plus grande gloire de Dieu et le salut des associés de l’Œuvre de la Réparation des blasphèmes! Que le Saint Nom de Dieu soit béni! ». [2]


[1] Lettre du 12 mars 1846.
[2] Lettre du 23 mars 1846.

Source : http://voiemystique.free.fr/marie_de_saint_pierre_journal_28.htm

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L'Ascension du Seigneur - "La voie spirituelle de Bernadette" Père Jean-Claude Sagne

9 Mai 2013, 15:24pm

Publié par Véronique

L’Ascension du Seigneur

Jésus a l’immense joie de retrouver le Père, mais ce n’est pas un retour au point de départ, car il est définitivement porteur de notre humanité. Oui, désormais un homme, un des nôtres, est vivant devant Dieu pour nous représenter et intercéder en notre faveur (He 7, 25 ; 9, 25). Jésus, monté plus haut que les cieux et assis à la droite du Père, est notre joie. En Dieu, il a trouvé son accomplissement filial. Il fait de nous ses frères, en nous donnant pour Père son Père et pour Dieu son Dieu (Jn 20, 17). Il nous attire près du Père avec puissance et douceur : “ Monté dans les hauteurs, il a capturé des prisonniers ; il a fait des dons aux hommes ” (Ep 4, 8). Dans le sacrement de réconciliation, Jésus achève notre délivrance et notre purification en faisant vivre, en nous, son adoration du Père, en lui-même et pour lui-même, au-delà de tous ses dons : adorer le Père pour sa sainteté, parce qu’il est Dieu. Dans les fruits de la réconciliation sacramentelle Jésus nous communique son abandon filial au Père qui lui permet de lui rendre amour pour amour. En aimant le Père plus que tout et pour lui-m^me, nous pouvons le laisser venir à nous et nous donner la guérison par les moyens qu’il veut.

Le départ de Jésus vers le Père a laissé Marie dans une mystérieuse solitude. Toute sa vie a été aspirée par l’unique désir de retrouver Jésus près du Père. Marquée définitivement par l’expérience comblante des apparitions de la Vierge, Bernadette a eu un seul désir en sa vie : aller au ciel y retrouver Marie et, par elle, Jésus. C’est plus que tout ce même désir que Marie veut aujourd’hui graver en nous. C’est le dynamisme de notre vie filiale.

 

"La voie spirituelle de Bernadette"

Père Jean-Claude Sagne

Editions des Béatitudes

Préface de Mgr Brincard

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