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Le.blog.catholique.de.Véronique (Blog personnel)

Le saint curé d'Ars et le travail du dimanche (Mon expérience).

27 Avril 2010, 11:51am

Publié par Véronique J.

Le souhait du ministre...

  • Maintenant que le travail du dimanche s'institutionnalise en France, doucement mais sûrement, tout catholique pourra se retrouver confronté à des choix difficiles...
    Nous avons recherché quelques enseignements forts sur ce sujet. Voici ce sermon tout en puissance du saint patron des curés, le Saint Curé d'Ars. Aucun confesseur n’oserait parler ainsi de nos jours : "Vous travaillez le dimanche, vous travaillez mes enfants, mais si ce que vous gagnez ruine votre âme, il vous faudra peut-être pleurer toute une éternité pour ces gains terrestres..."
    “Oh ! comme il se trompe dans ses calculs, celui qui se démène le dimanche avec la pensée qu'il va gagner plus d'argent ou faire plus d'ouvrage ! Est-ce que deux ou trois sous pourront jamais compenser le tort qu'il se fait à lui-même en violant la loi du bon Dieu ? Vous vous imaginez que tout dépend de votre travail ; mais voilà une maladie, voilà un accident... Il faut si peu de choses ! un orage, une grêle, une gelée. Le bon Dieu, avec la prière peut vous éviter tant de déboires, mais il peut aussi simplement laisser faire...”
    Aucun orage n’a détruit les récoltes durant la présence du saint Curé à Ars.
    Une femme est venue trouver son Curé pour lui demander de ramasser son foin ce dimanche.
    "Mais, lui dit le Curé, ce n'est pas nécessaire ; votre foin ne risque rien." Cette femme insista, disant : "Vous voulez donc que je laisse périr ma récolte ?" Elle mourut le soir même... Son éternité était plus en danger que sa récolte...
    “Travaillez, non pour la nourriture qui se perd, mais pour celle qui demeure dans la vie éternelle. Que vous revient-il d'avoir travaillé le dimanche ? Vous laissez bien la terre telle qu'elle est quand vous vous en allez ; vous n'emportez rien. Ah ! quand on est attaché à la terre, il ne fait pas bon s'en aller !... Pourtant, notre premier but est d'aller à Dieu ; nous sommes sur la terre pour cela... Le dimanche, c'est le bien du bon Dieu ; c'est son jour à Lui, le jour du Seigneur.”
    “Il a fait tous les jours de la semaine ; il pouvait tous les garder, il vous en a donné six, il ne s'est réservé que le septième ; il veut qu'en ce jour, vous ne travailliez nullement, pas plus que si vous étiez à l'agonie.”
    “De quel droit touchez-vous à ce qui ne vous appartient pas ? Vous savez que le bien volé ne profite jamais. Le jour que vous volez au Seigneur ne vous profitera pas non plus. Vous avez deux moyens pour devenir pauvre : travailler le dimanche et prendre le bien d'autrui.

    Ces paroles du Curé d’Ars sont toujours d’actualité. Mais comment la sanctification du Dimanche pourra-t-elle être possible si les trois quarts de la population travaillent ? Il ne faut pas s’y tromper, tout a été fait pour que, après la destruction de la famille, les atteintes à la vie, avec la mondialisation qui ruine le travail de nos pays développés, nous arrivions à la destruction de toute l’organisation religieuse morale et sociale catholique...
    Le problème est bien là : la France et la plupart des pays d'Europe, sous une action souterraine bien programmée, ont, sans s’en rendre compte, été amené à apostasier. Les écrits de l’Ancien et du Nouveau Testament, les Pères de l'Eglise, la Foi, n'intéressent plus... La doctrine sociale de l’Eglise est attaquée jusque dans ses racines. La femme, devenue l’égale de l’homme et non plus son complément, se doit de faire carrière et, en ne voulant presque plus devenir mère, nous prépare des lendemains difficiles avec un déficit important de naissances (à moins que Dieu intervienne comme Il nous l’a promis !)...
    Le 2 avril 1816, selon une tradition historique bien établie, le laboureur
    de Gallardon, Thomas Martin a été reçu par Louis XVIII, à qui il a révélé, par ordre de l'Archange Raphaël, qu'il fallait impérativement "sanctifier le Jour du Seigneur !"
    Mais si le Saint Curé d'Ars a ramené le repos du dimanche dans sa paroisse, il nous faut compter aujourd’hui sur les croyants de bonne volonté pour revenir à la Messe au moins chaque Dimanche afin de redonner vie à nos églises et à nous-mêmes. Il faut aussi que les catholiques ne se rendent pas le dimanche dans les magasins ouverts ! Car ceux qui font le plus de tort au repos dominical sont ceux qui alimentent ce système et pas forcément ceux qui ne gagnent pas beaucoup et essaient d'arrondir leur fin de mois, le Seigneur sera plus indulgent pour ces derniers...
    Le dimanche est le jour de repos commun à la grande majorité des Français. Il est vrai qu’un quart des salariés est obligé de travailler ce jour-là (pas forcément de gaîté de cœur). Le Dimanche est un jour de ressourcement en famille, et aussi de détente sociale. Plus généralement et prosaïquement, c'est un jour de repos. Cette possibilité de rythmer la semaine de manière régulière est importante. Si dans un couple ou dans une famille, l'un des conjoints ou parent travaille le dimanche, le repos familial est incomplet, dans le sens où les enfants ne peuvent bénéficier de la présence des deux parents et où les deux conjoints se manquent l'un l'autre. Nous pouvons également remarquer que les visites à la famille risquent d'être rendues plus difficiles et amener encore plus l'abandon des plus âgés à eux-mêmes (Je ne peux pas venir te voir, mon mari travaille !).
    Le travail, notion hautement noble, n'a pas à devenir l'otage d'une course ou crise économique ; ce serait dévaluer sa valeur et celle des travailleurs. L'Etat n’a pas non plus à défaire le tissu social et religieux si important pour vivre ensemble, mais à unir et à créer un Pays où il fait bon vivre.
    Un programme réalisable avec le Bon Dieu... Valable pour chacun de nous !

 

 

 

 

Ce récit m'a été envoyé par une amie, et, ayant travaillé moi-même pendant quatre années consécutives les dimanches et jours fériés (sans être rémunérée !), je peux témoigner que durant tout ce temps je n'avais plus de vie de famille avec mon époux et mon enfant.

Plus de points de repère, plus rien de commun avec mes proches, et aujourd'hui je comprends mieux les choses, car travaillant dans le commerce à cette époque, les recettes étaient quasiment nulles les dimanches.

Eh oui, quand on est loin de Dieu !

Véronique J.

 

 

 

 

Commenter cet article
A
<br /> Vous avez raison sur toute la ligne. j'ai toujours été absolument CONTRE le travail du Dimanche. C'est quand même curieux que l'on viole allègrement ce droit à se reposer 1/7ème de notre vie, alors<br /> qu'on s'est tant battus les siècles passés pour avoir une meilleure qualité de vie! Et c'est aussi bizarre de noter que les syndicats eux le défendent, ce dimanche alors que ce n'est pas pour des<br /> raisons religieuses, et qu'ils n'ont pas peur non plus de saquer l'économie par des arrêts de travail abusifs qui eux grèvent le pouvoir d'achat de milliers de gens modestes!<br /> Avec le progrès technologique comme internet, il est parfaitement possible de respecter la trêve du dimanche en organisant mieux ses courses.<br /> Et pour terminer, je ne vois pas au nom de quoi et de qui, certains devraient se sacrifier pour que d'autres puissent dépenser leur argent.<br /> "travailler plus pour gagner plus": Monsieur Sarkozy: vous faites fausses route: vous arriverez dans un cul de sac!<br /> <br /> <br />
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