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Le.blog.catholique.de.Véronique (Blog personnel)

La dévotion réparatrice au Coeur Immaculé de Marie

6 Août 2010, 15:38pm

Publié par Véronique

LA DÉVOTION RÉPARATRICE DES PREMIERS SAMEDIS DU MOIS

 

"De la pratique de la dévotion des premiers samedis, unie à la consécration au Coeur Immaculé de Marie, dépend la guerre ou la paix dans le monde. C'est pourquoi je désire tant sa diffusion et surtout parce que c'est la volonté du bon Dieu et de notre Mère du Ciel."

Soeur Lucie, le 19 mars 1939.

 

 

Que signifie "dévotion réparatrice des premiers samedis du mois" ?

Lucie, devenue religieuse, la Vierge Marie et l'Enfant Jésus lui apparaissent le 10 décembre 1925. L'Enfant Jésus dit à Lucie :

"Aie pitié du Coeur de ta Très Sainte Mère, entouré des épines que les hommes ingrats lui enfoncent à tout moment, sans qu'aucun acte de réparation soit fait pour les en retirer...".

 

La Vierge ajouta :

"Vois, ma fille, mon Coeur entouré d'épines que les hommes ingrats m'enfoncent à chaque instant par leurs blasphèmes et leurs ingratitudes. Toi, du moins, tâche de me consoler et annonce que je promets d'assister à l'heure de la mort, avec toutes les grâces nécessaires pour sauver leur âme, tous ceux qui, pendant cinq mois de suite, le PREMIER SAMEDI de chaque mois, en esprit de réparation :

- se confesseront,

- communieront,

- réciteront un chapelet,

- passeront un quart d"heure avec moi en méditant les mystères du ROSAIRE."

 

Le premier fruit de la dévotion réparatrice est le propre salut de celui qui la pratiquera. Quiconque aura rempli toutes les conditions voulues peut être sûr d'obtenir, au moins à l'instant de la mort et même arpès des rechutes, les grâces nécessaires au pardon de ses fautes et à l'entrée dans la vie éternelle.

Mais il y a plus encore dans cette promesse : la dévotion réparatrice est proposée comme un moyen de convertir les pécheurs qui risquent de se perdre éternellement et comme une intercession très efficace pour obtenir du Coeur Immaculé de Marie la paix du monde.

 

 

Pourquoi cinq samedis ?

Soeur Lucie se trouvant à Tuy, Notre-Seigneur lui en inspira la réponse, dans la nuit du 29 au 30 mai 1930, alors qu'elle faisait une Heure Sainte à la chapelle :

"Ma fille, le motif en est simple, il y a cinq espèces d'offenses et de blasphèmes proférés contre le Coeur Immaculé de Marie :

- les blasphèmes contre l'Immaculée Conception ,

- les blasphèmes contre sa Virginité ;

- les blasphèmes contre sa Maternité divine, en refusant en même temps de la reconnaître comme Mère des hommes ;

- les blasphèmes de ceux qui cherchent publiquement à mettre dans le coeur des enfants l'indifférence, le mépris ou même la haine à l'égard de cette Mère Immaculée ;

- les offenses de ceux qui l'outragent directement dans ses saintes images.

 

Voilà, ma fille, le motif pour lequel le Coeur Immaculé de Marie m'a inspiré de demander cette petite réparation..."

 

 

Comment pratiquer la dévotion réparatrice des premiers samedis du mois ?

ette dévotion approuvée par l'évêque de leiria-Fatima, le 13 septembre 1939, doit être pratiquée le premier samedi de 5 mois consécutifs, avec l'intention de réparer les offenses au Coeur Immaculé de Marie. Elle comporte 4 conditions nécessaires pour obtenir l'assistance spéciale de Notre-Dame, à l'heure de notre mort.

 

1. La confession

(réponses de Jésus à soeur Lucie, le 15 février 1926)

- Mon Jésus ! Bien des âmes ont de la difficulté à se confesser le samedi. Si vous permettiez que la confession dans les huits jours soit valide.

- Oui, elle peut être faite même au-delà, pourvu que les âmes soient en état de grâce le premier samedi lorsqu'elles me recevront et que, dans cette confession antérieure, elles aient l'intention de faire réparation au Coeur Immaculé de Marie.

- Mon Jésus ! Et celles qui oublieront de formuler cette intention ?

- Elles pourront la formuler à la confession suivante, profitant de la première occasion qu'elles auront de se confesser.

 

2. La communion

Elle est, bien sûr, l'acte le plus important de la dévotion réparatrice auquel tous les autres concourent.pour bien en comprendre le sens et la portée, il faut la mettre en rapport avec la communion des neuf premiers vendredis du mois, demandée par le Christ à soeur Marguerite-marie Alacoque au monastère de la Visitation de Paray-le-Monial, mais aussi avec la communion miraculeuse du 1916 tout orientée déjà par les paroles de l'Ange autour de l'idée réparatrice. Cette communion doit donc être parfaite en esprit de réparation des offenses dont souffre le Coeur Immaculé de Marie. Elle lui est offerte pour retirer en quelque sorte des épines de son Coeur douloureux. Unis à notre Mère bien-aimée, en ce si doux refuge, nous lui présentons l'amour infini de son Fils réellement présent dans le Très Saint Sacrement.

 

Faire en état de grâce, la communion peut-être différée, au lendemain du chapelet et de la confession du premier samedi. Il est même possible de reporter la totalité de la pratique au dimanche, pour des raisons sérieuses dont les prêtres sont laissés juges : "la pratique de cette dévotion sera également acceptée le dimanche qui suit le premier samedi, quand mes prêtres, pour des justes motifs, le permettront aux âmes." (Notre-Seigneur à soeur Lucie, nuit du 29 au 30 mai 1930).

 

3. La récitation du chapelet

A chacune des six apparitions de 1917, Notre-Dame a demandé que l'on récite le chapelet tous les jours. Puisqu'il s'agit de réparer les offenses faites au Coeur Immaculé de marie, quelle autre prière vocale pourrait lui être plus agréable ?

Le 13 juillet 1917, après avoir montré aux enfant "l'enfer où vont les âmes des pauvres pécheurs", Notre-Dame leur a recommandé, dans la récitation du chapelet, de terminer chaque dizaine par cette prière : Ô mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l'enfer, conduisez au Ciel totues les âmes et secourez surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

 

4. Les quinze minutes de méditation

Nous sommes invités à "tenir compagnie quinze minutes à Notre-Dame en méditant les mystères du rosaire." (lettre de soeur Lucie au père Gonçalves). Il n'est toutefois pas indispensable de méditer les vingt chaque mois.

A sa mère aussi, soeur Lucie consacra une lettre à ce sujet :

"Ma chère maman,

C'est parce que je sais que, en recevant mes lettres, vous recevez en même temps un peu de consolation, que j'ai décidé de vous écrire pour vous encourager à offrir à Dieu le sacrifice de mon absence. En effet, je comprends combien cette séparation vous fait souffrir, mais croyez-moi, si nous ne nous séparions volontairement, le Seigneur lui-même se chargerait de le faire. Voyez, oncle Manuel qui disait qu'il ne permettrait jamais que ses fils sortent de chez lui, voilà que Dieu les lui a enlevés ! Donc, je voudrais que vous offriez cet acte de réparation à la Sainte Vierge à cause des offenses qu'elle reçoit de ses fils ingrats.

Je voudrais aussi que vous me donniez la consolation d'embrasser une dévotion que je sais que Dieu désire et que notre Mère Bien-Aimée nous a demandée. Dès que je l'ai connue, j'ai désiré l'embrasser et faire que tout le monde l'embrasse. J'espère, donc, que vous me répondrez pour me dire que vous le faites et que vous ferez tous vos efforts pour que tout le monde près de vous l'embrasse aussi. Vous ne me donnerez jamais une plus grande consolation.

Pour la confession, vous pourrez la faire un autre jour. Les quinze minutes seront peut-être le plus difficile pour vous. Mais c'est très facile. Qui ne pourra penser aux mystères du rosaire ? A l'annonce faite par l'Ange et à l'humilité de notre Mère Bien-Aimée qui, en se voyant si exaltée, se nomme esclave ? A la Passion de Jésus qui a tant souffert par amour des hommes ? Et à notre Très Sainte-Mère, auprès de Jésus, au Calvaire ? Qui ne peut, donc, dans ces saintes pensées, occuper quinze minutes auprès de la plus tendre des mères ?

Adieu, chère maman. Consolez notre Mère du Ciel et cherchez à ce que d'autres le fassent aussi, et vous me donnerez une inexprimable joie.

Je suis votre fille très dévouée.

Maria Lucia de Jésus - 24 juillet 1927

 

 

L'offrande de tous les autres premiers samedis du mois.

Après avoir obtenu la grâce des cinq premiers samedis du mois, consolons toute notre vie notre Mère du Ciel et son Divin Fils. Il suffit de continuer à offrir les séries de cinq mois pour une intention particulière comme le salut d'une personne qui nous est chère ou celui des pécheurs menacés de l'enfer ou encore pour une intention générale comme, par exemple, la paix dans le monde. Nous pouvons également laisser le choix à la Sainte Vierge Marie.

L'offrande de nos premiers samedis nous pousse à une consécration de plus en plus profonde à Jésus par la méditation de sa Très Sainte Mère. Car l'amour de Dieu qui brûle dans le coeur humain cherche à se donner toujours davantage dans les humbles pensées, paroles et actions de chaque jour. Il fait grandir en nous l'esprit de prière et de sacrifice, à l'exemple des pastoureaux de Fatima.

L'apparition de Jésus à soeur Lucie, à Pontevedra le 15 février 1926, pour l'encourager à propager la dévotion au Coeur Immaculé de Marie, montre bien Sa volonté que triomphe en ce monde celle qui est déjà Reine au Ciel. Comme Lucie, faisons connaître cette dévotion : le Rosaire, les "premiers samedis", mais aussi le scapulaire de Notre-Dame du Mont Carmel et la Médaille Miraculeuse (de la rue du Bac à Paris).

 

 

La dévotion réparatrice au Coeur Immaculé de Marie

Pourquoi et comment ?

 

Editions Tequi

 

 

 

 

  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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L
<br /> Merci beaucoup je vais m'instuire un peu, en union de prière!!<br /> <br /> <br />
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L
<br /> Bonsoir Véronique pouvez vous m'expliquer se que veux dire etre en état de grace dans le texte du 1 la confession.<br /> MERCI BONNE SOIREE<br /> <br /> <br />
Répondre
V
<br /> <br /> Bonsoir Cindy.<br /> <br /> <br /> Être en état de grâce veut dire ne pas avoir de péché grave (mortel - concernant les Dix Commandements) sur la conscience, c'est-à-dire qu'il est confessé.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Le péché nous coupe de la grâce de Dieu.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Lorsque nous savons que nous sommes dans le péché grave (mortel), non conféssé donc, nous ne sommes pas en état de grâce. Nous ne pouvons donc pas recevoir l'Eucharistie, où Notre-Seigneur<br /> Jésus-Christ y est présent.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> En union de prière<br /> <br /> <br /> Véronique<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Voici quelques lignes du Catéchisme de l'Eglise Catholique (C.E.C - avec les liens correspondants sur internet) :<br /> <br /> <br /> 1861 Le péché mortel est une possibilité radicale de la liberté humaine comme l’amour lui-même. Il entraîne la perte de la charité et la privation de la grâce sanctifiante, c’est-à-dire de l’état de grâce. S’il n’est pas racheté par le<br /> repentir et le pardon de Dieu, il cause l’exclusion du Royaume du Christ et la mort éternelle de l’enfer, notre liberté ayant le pouvoir de faire des choix pour toujours, sans retour. Cependant<br /> si nous pouvons juger qu’un acte est en soi une faute grave, nous devons confier le jugement sur les personnes à la justice et à la miséricorde de Dieu.<br /> <br /> <br /> http://www.vatican.va/archive/FRA0013/__P66.HTM<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> 1415 Celui qui veut recevoir le Christ dans la Communion eucharistique doit se trouver en état de grâce. Si quelqu’un a<br /> conscience d’avoir péché mortellement, il ne doit pas accéder à l’Eucharistie sans avoir reçu préalablement l’absolution dans le sacrement de Pénitence.<br /> <br /> <br /> http://www.vatican.va/archive/FRA0013/__P3Z.HTM<br /> <br /> <br /> <br />