Ce mercredi 14 octobre 2020, la France a appris qu’elle va subir un couvre-feu dans quelques jours, sous la forme de la règle des 6, plongeant ainsi la France dans le noir et dans un silence imposé.
Bien que le silence soit un bien que nous devons rechercher pour le bien être de notre âme et pour notre relation à Dieu, il est évident que ce silence imposé ne soit pas là pour avoir le même effet ni avoir la même symbolique.
À voir et entendre les débats médiatiques (notamment le Journal des Pro sur ITélé, les Grandes Gueules sur RMC), avec différents intervenants, nous prenons peut-être goût à la philosophie comique des échanges sympathiques et courtois, qui reflètent l’avis de beaucoup de français à savoir qu’on se moque de nous et que le gouvernement de notre pays n’est pas à la mesure de sa tâche... C’est mon cas. Ainsi, nous évitons de plonger dans la déprime et la peur que l’on veut nous infliger, et ça fait du bien.
Est-ce que les mesures demandées sont les bonnes ? Il est évident qu’ils y aient de nombreuses divergences.
En effet, d’un côté on laisse les transports en commun bondés, de l’autre, on demande de fermer bars et restaurants. Où est la cohérence ? On nous dit aussi qu’il faut fermer ces lieux de convivialité et de fraternité dès 21 h, certainement parce que le Covid va arrêter de contaminer dès cet horaire et jusqu’à 6h du matin qui suit, mais par contre, qu’à partir de 7 heures nous pouvons recommencer à nous contaminer. La contamination existe réellement où on nous la donne par un autre moyen ? On pourrait se poser la question.
Les salles de spectacles (théâtre, cinéma…) s’organisent déjà pour déplacer leurs horaires. Très bonne initiative. Seulement le gouvernement n’avait-il pas envisagé cette option ne résoudant donc pas le problème d’une probable contamination ? En quelques mots : pas de contamination après 21 h et n’y en aura-t-il certainement pas avant sur les horaires modifiés ? Où est la cohérence ?
Hormis ces détails, une majorité de la France, surtout les grandes villes où cela sera plus visible pour un effet de masse, le silence du soir imposé dans le noir (nous allons passer à l’heure d’hiver, la nuit tombera donc plus vite, ce qui rajoutera du noir au noir), a pour effet de nous mettre dans l’obscurité, de nous replier à nouveau sur nous-mêmes, empêcher la vie familiale et fraternelle... Si nous sommes bien dans notre tête et nos baskets cela se passera bien, mais la peur dominante d’une seconde vague qui n’existe pas (selon de bons spécialistes médicaux), est partie intégrante des discours médiatiques télévisés notamment, ayant pour effet d’avoir une information directe, avec le ton et le gestuel pour accentuer le sentiment de la peur vers la panique. Le but ? Nous mettre à genoux et nous faire obéir.
On a essayé de nous faire passer cette réalité en nous brossant dans le sens du poil lors de cette allocution de ce mercredi 14 octobre, formulant souvent des compliments avant de donner le coup de masse. La dernière posture n’étant pas celle de bras rapprochés qui symboliseraient notamment la faiblesse, mais au contraire celle des bras grands ouverts pour dégager (enfin essayer – moi je ne suis pas dupe) une image de contrôle, de savoir-faire, de certitude à la vérité qui n’existe pas puisque le but étant de nous faire subir.
Cette règle des 6, imposée, est plus qu’à l’évidence la marque des ténèbres. Quant au nombre de convives dans le cercle privé, on nous refuse 7 personnes, nous faisant croire qu’à 6 on ne sera pas contaminé mais qu’à partir de 7 il est fort probable que ce soit le contraire. On nous prend pour des imbéciles. Sinon, pourquoi laissons-nous les transports en communs bondés ? Où est la cohérence ?
Il est évident que les ténèbres veulent nous contrôler, nous mettre à genoux, nous faire peur…
Et si maintenant nous regardions cela au regard du Christ ?
« Je suis la lumière du monde. Celui qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres : il aura la lumière qui est vie. » (Jn 8, 12)
Chacun peut demander au Saint-Esprit de lui faire comprendre la différence entre la lumière du monde qu’est le Christ et les ténèbres qu’on nous impose.
Fraternellement
Véronique - Union de prière fraternelle