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Le.blog.catholique.de.Véronique (Blog personnel)

France - Cathédrales en feu.

18 Juillet 2020, 10:32am

Publié par Véronique

Après l'incendie de Notre Dame de Paris, c'est au tour de la cathédrale de Rennes le 11 juin dernier, et aujourd'hui celle de Nantes avec trois départs de feu.

Union de prière

 

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Cardinal Ambongo : Un pasteur plus que révolté face à la souffrance de son peuple

10 Juillet 2020, 11:17am

Publié par Véronique

La célébration du 60e anniversaire de l’accession de la République démocratique du Congo à l’indépendance, le 30 juin 2020, a été une occasion pour l’archevêque de Kinshasa de manifester sa « révolte » face à la paupérisation du peuple congolais par les dirigeants politiques de son pays.

Cardinal Ambongo : Un pasteur plus que révolté face à la souffrance de son peuple

Jean-Pierre Bodjoko, SJ* – Cité du Vatican

Après son homélie du 30 juin 2020, le Cardinal Fridolin Ambongo Besungu a voulu s’exprimer sur les ondes de Radio Vatican. C’est un Cardinal qui se déchaine et estime que le peuple congolais est, à nos jours, le plus misérable de la terre.

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En juillet, le Saint-Père invite à prier pour les familles

10 Juillet 2020, 11:13am

Publié par Véronique

Dans la Vidéo du Pape du mois de juillet, relayant l’intention de prière mensuelle du Saint-Père, François demande de prier «pour que les familles d’aujourd’hui soient accompagnées avec amour, respect et conseil. Et, de manière particulière, pour qu’elles soient protégées par les États».

Dans la vidéo du Pape parue ce 2 juillet, le Saint-Père insiste sur les moments difficiles que traversent les familles aujourd'hui, marquées par les incertitudes d'un monde en crise, et demande qu'elles soient «accompagnées avec amour, respect et conseil».

Les réalités familiales aujourd'hui sont différentes d’avant. Immergées dans une culture où le temps est compté, où l’excès de travail empêche parfois de créer un espace de coexistence et où la connexion numérique déplace, dans certains cas, les liens affectifs, de nombreuses familles se sentent seules et souffrent en silence. En ces temps de crise sanitaire, aux conséquences sociales et économiques, il devient encore plus évident que ni les individus ni la société ne peuvent se passer des familles. C'est pourquoi les États doivent promouvoir des politiques qui les entourent et les protègent.

François souligne que la famille «est confrontée à de nombreux dangers». Il remarque aussi que «les parents oublient parfois de jouer avec leurs enfants», avant d’insister sur la nécessité pour l'Église «d'encourager les familles et d’être à leur côté afin qu’elles découvrent des chemins leur permettant de surmonter toutes ces difficultés».

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L’Évangile et les signes des temps

10 Juillet 2020, 11:10am

Publié par Véronique

Une lecture de l’Évangile pour comprendre le temps présent, selon les enseignements du Pape François, dans la lignée du Concile Vatican II : nous sommes dans le temps de la miséricorde, même si l’homme d’aujourd’hui, comme l’affirmait saint Jean-Paul II, semble s’opposer à cette parole.

L’Évangile et les signes des temps

Sergio Centofanti 

Cette année marque le 20e anniversaire de sainte Faustine Kowalska, apôtre de la Divine Miséricorde, et le 40e anniversaire de l’encyclique Dives in misericordia de saint Jean-Paul II. Le Pape polonais avait parcouru prophétiquement la route de la miséricorde, « en suivant la doctrine du Concile Vatican II » et poussé par l’exigence de « découvrir dans le Christ encore une fois le visage du Père, qui est miséricordieux et Dieu de toute consolation (…). C'est pour cela qu'il convient maintenant de nous tourner vers ce mystère: les multiples expériences de l'Église et de l'homme contemporain nous y invitent, tout comme l'exigent les aspirations de tant de cœurs humains, leurs souffrances et leurs espérances, leurs angoisses et leurs attentes.»

Jean-Paul II : l’homme d’aujourd’hui semble s’opposer au Dieu de miséricorde

Saint Jean-Paul II, dans cette encyclique, lançait «un vibrant appel» pour que l’Église fasse connaître toujours plus la miséricorde de Dieu dont l’homme et le monde contemporain ont tellement besoin. Et ils en ont besoin même si souvent ils ne le savent pas. «Plus peut-être que celle de l'homme d'autrefois, la mentalité contemporaine semble s'opposer au Dieu de miséricorde, et elle tend à éliminer de la vie et à ôter du cœur humain la notion même de miséricorde. Le mot et l'idée de miséricorde semblent mettre mal à l'aise l'homme qui, grâce à un développement scientifique et technique inconnu jusqu'ici, est devenu maître de la terre qu'il a soumise et dominée», constatait le Pape polonais dans ce texte publié au début de son pontificat, et présentant donc la structure de sa pensée.

Pape François : c’est le temps de la miséricorde

François, dans le sillage du Concile Vatican II et de ses prédécesseurs, affirme avec force que nous sommes dans le temps de la miséricorde. (Lettre apostolique Misericordia et misera, 2016). Une annonce proclamée avec passion qui remplit de joie les cœurs de nombreuses personnes, mais qui ne manque pas de susciter en certains, même à l’intérieur de l’Église, des doutes et des perplexités, voire une franche hostilité. Certains préfèreraient une justice qui accuse et condamne, alors que la justice de Dieu, au contraire, sauve.

Benoît XVI : la miséricorde est le noyau de l’Évangile

Pour Benoît XVI, «la miséricorde est en réalité le noyau central du message évangélique, c’est le nom même de Dieu, le visage avec lequel Il s’est révélé dans l’ancienne Alliance et pleinement en Jésus-Christ, incarnation de l’amour créateur et rédempteur.» (Regina Caeli du 30 mars 2008). Les évangélistes nous disent que les premiers à critiquer Jésus étaient les scribes et les pharisiens, qui ne supportaient pas que le Seigneur se comporte d’une façon miséricordieuse avec les pécheurs, même ceux qui avaient la plus mauvaise réputation, et soit particulièrement dur avec eux, qui se considéraient comme justes, vrais observants et défenseurs de la Loi transmise par les pères, qui parlait pourtant déjà d’un «Dieu miséricordieux». Mais ils ne voyaient qu’un Dieu justicier, punissant les pécheurs, et accusaient Jésus de transgresser la Loi, de blasphémer et même d’être un démon. Leur colère est compréhensible : ils croyaient être justes, et ils se sentaient critiqués avec âpreté. Ils croyaient défendre Dieu et Dieu les corrigeait avec des paroles dures.

La dureté de Jésus envers les scribes et les pharisiens

Les paroles les plus dures sont les sept malédictions adressées par Jésus aux scribes et aux pharisiens, qui apparaissent dans cet extrait du chapitre 23 de l’Évangile selon saint Matthieu. «Malheureux êtes-vous, scribes et pharisiens hypocrites, parce que vous fermez à clé le royaume des Cieux devant les hommes ; vous-mêmes, en effet, n’y entrez pas, et vous ne laissez pas entrer ceux qui veulent entrer ! Malheureux êtes-vous, scribes et pharisiens hypocrites, parce que vous parcourez la mer et la terre pour faire un seul converti, et quand c’est arrivé, vous faites de lui un homme voué à la géhenne, deux fois pire que vous ! » (…)Malheureux êtes-vous, scribes et pharisiens hypocrites, parce que vous payez la dîme sur la menthe, le fenouil et le cumin, mais vous avez négligé ce qui est le plus important dans la Loi : la justice, la miséricorde et la fidélité. Voilà ce qu’il fallait pratiquer sans négliger le reste. Guides aveugles ! Vous filtrez le moucheron, et vous avalez le chameau ! Malheureux êtes-vous, scribes et pharisiens hypocrites, parce que vous purifiez l’extérieur de la coupe et de l’assiette, mais l’intérieur est rempli de cupidité et d’intempérance ! (…) Malheureux êtes-vous, scribes et pharisiens hypocrites, parce que vous ressemblez à des sépulcres blanchis à la chaux : à l’extérieur ils ont une belle apparence, mais l’intérieur est rempli d’ossements et de toutes sortes de choses impures. C’est ainsi que vous, à l’extérieur, pour les gens, vous avez l’apparence d’hommes justes, mais à l’intérieur vous êtes pleins d’hypocrisie et de mal. (…) Serpents, engeance de vipères, comment éviteriez-vous d’être condamnés à la géhenne?»

Les disciples de Jésus accusés de transgresser la tradition

Quand les scribes et les pharisiens lui demandent pourquoi ses disciples transgressent la tradition des anciens, Jésus répond : «Et vous, pourquoi transgressez-vous le commandement de Dieu au nom de votre tradition ? (…) Ainsi, vous avez annulé la parole de Dieu au nom de votre tradition ! Hypocrites ! Isaïe a bien prophétisé à votre sujet quand il a dit : Ce peuple m’honore des lèvres, mais son cœur est loin de moi. C’est en vain qu’ils me rendent un culte ; les doctrines qu’ils enseignent ne sont que des préceptes humains.» (Mt 15, 3-9)

Jésus adresse aussi des paroles dures à ceux qui se disent croyants : «Ce n’est pas en me disant : “Seigneur, Seigneur !” qu’on entrera dans le royaume des Cieux, mais c’est en faisant la volonté de mon Père qui est aux cieux. Ce jour-là, beaucoup me diront : “Seigneur, Seigneur, n’est-ce pas en ton nom que nous avons prophétisé, en ton nom que nous avons expulsé les démons, en ton nom que nous avons fait beaucoup de miracles ?” Alors je leur déclarerai : “Je ne vous ai jamais connus. Écartez-vous de moi, vous qui commettez le mal !”» (Mt 7, 21-23)

«Je veux la miséricorde et non le sacrifice»

À cette époque, de nombreuses normes religieuses avaient été accumulées, très détaillés, pouvant donner un sentiment de sécurité mais faisant perdre l’essentiel. Jésus, qui était critiqué par les pharisiens parce qu’il mangeait avec les publicains et les pécheurs, disait: «Ce ne sont pas les gens bien portants qui ont besoin du médecin, mais les malades. Allez apprendre ce que signifie : Je veux la miséricorde, non le sacrifice. En effet, je ne suis pas venu appeler des justes, mais des pécheurs.» (Mt9, 12-13)

L’essence du christianisme

Les pharisiens avaient l’habitude de poser des questions-pièges à Jésus pour qu’il réponde oui et non, et le mettre au pied du mur. D’autres fois, ils le mettaient simplement à l’épreuve. À l’un d’eux qui lui demande quel est le plus grand commandement de la loi, Jésus révèle avec clarté que l’essence du christianisme est la charité. «Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de tout ton esprit. Voilà le grand, le premier commandement. Et le second lui est semblable : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. De ces deux commandements dépend toute la Loi, ainsi que les Prophètes.» (Mt 22, 37-40)

Les questions du Jugement dernier

Nous savons que nous serons jugés sur l’amour et nous connaissons déjà les demandes pour l’examen du Jugement dernier. Ce sont les œuvres de miséricorde: «Quand le Fils de l’homme viendra dans sa gloire, et tous les anges avec lui, alors il siégera sur son trône de gloire. Toutes les nations seront rassemblées devant lui ; il séparera les hommes les uns des autres, comme le berger sépare les brebis des boucs: il placera les brebis à sa droite, et les boucs à gauche. Alors le Roi dira à ceux qui seront à sa droite : “Venez, les bénis de mon Père, recevez en héritage le Royaume préparé pour vous depuis la fondation du monde. Car j’avais faim, et vous m’avez donné à manger; j’avais soif, et vous m’avez donné à boire; j’étais un étranger, et vous m’avez accueilli; j’étais nu, et vous m’avez habillé ; j’étais malade, et vous m’avez visité ; j’étais en prison, et vous êtes venus jusqu’à moi !”» (Mt 25, 31-36)

Les «lointains», exemples de charité pour les «prochains»

Notre tentation durable est celle d’enfermer Jésus dans nos schémas, mais Lui va au-delà, comme nous le rappelle la parabole du bon samaritain : un homme considéré comme hérétique qui accomplit un geste de charité, à la différence du prêtre et du lévite qui voient un homme laissé pour mort par des brigands mais n’interviennent pas. Le samaritain, au contraire, a de la compassion, il s’arrête et il prend soin de cet homme.

Le jugement de Dieu est différent de nos jugements. Les paroles de plus grand estime prononcées par Jésus concernent deux personnes éloignées en apparence, qui se rapprochent de Lui non pas pour elles-mêmes mais pour la guérison d’une fille et d’un esclave. Il dit à une Cananéenne : «Femme, grande est ta foi» (Mt 15, 28), et à un centurion : «Amen, je vous le dis, chez personne en Israël je n’ai trouvé une telle foi». (Mt 8, 10). L’amour surmonte toute barrière ou étiquette.

L’humilité de se laisser corriger

Personne n’aime être qualifié de pharisien. Mais en chacun de nous il y a un “docteur de la loi” qui juge le prochain et se sent meilleur que le publicain de service. Nous avons donc besoin d’être corrigés, parfois même d’une façon forte, pour être secoués dans notre dureté. Jésus nous dit à nous tous : «Si votre justice ne surpasse pas celle des scribes et des pharisiens, vous n’entrerez pas dans le royaume des Cieux.» (Mt 5, 20). La justice de Jésus est celle de la miséricorde qui arrive à aimer l’ennemi. La justice de Jésus est le salut.

Lire les signes des temps

Le Seigneur de l’Évangile nous invite à lire les signes des temps pour savoir reconnaître quand Il vient (cf Lc 12, 54-59). Avec le dernier Concile, l’Église a continué son chemin dans la compréhension de la vérité de la miséricorde de Dieu. François continue à parcourir ce chemin, comme l’indique saint Jean-Paul II : «En dehors de la miséricorde de Dieu, il n’y a aucune autre source d’espérance pour les êtres humains» (Homélie au Sanctuaire de la Divine Miséricorde à Cracovie, le 17 août 2002). 

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Notre-Dame de Paris : vers une reconstruction à l’identique

10 Juillet 2020, 11:06am

Publié par Véronique

Notre-Dame de Paris : vers une reconstruction à l’identique
Après le terrible incendie du 15 avril 2019, une question avait agité le débat public en France : allait-on opter pour une reconstruction à l’identique de la cathédrale ou pour un «geste architectural contemporain», comme l'avait suggéré le président Emmanuel Macron? Aujourd’hui, la première proposition semble l’emporter.

Quinze mois après l’incendie qui a ravagé Notre-Dame-de-Paris et ému le monde entier, l’exécutif français a tranché: le joyau gothique sera reconstruit à l’identique. Dans la soirée du jeudi 9 juillet, après une réunion de la Commission nationale du patrimoine et de l’architecture (CNPA),  l’Elysée a déclaré qu’Emmanuel Macron avait «acquis la conviction» d’une reconstruction à l’identique de la mythique flèche de Viollet-le-Duc qui surplombe la cathédrale. 

La CNPA propose globalement une restauration de Notre-Dame et de sa flèche de la façon la plus proche de son état juste avant l'incendie survenu dans la soirée du 15 avril 2019. Peu après l’incendie, le chef de l’État avait lui évoqué la possibilité d’un «geste architectural contemporain», stimulant l'imagination de nombreux architectes, avec parfois des orientations fantaisistes qui auraient d'une certaine façon désacralisé le monument. Certains avaient proposé une flèche en verre, la création sur le toit d'un parc-jardin bio ou une terrasse panoramique…

Réouverture espérée en 2024

Le recteur de Notre-Dame, Mgr Chauvet, précisait sur notre antenne en juillet 2019 que l’ensemble de la reconstruction devrait respecter la structure du XIIe siècle, qui fort heureusement avait pu être préservée. «Je suis garant de la transmission de Notre-Dame», avait souligné le recteur. 

Repoussé en raison du confinement, le délicat démontage de l'échafaudage qui entoure Notre-Dame, déformé et soudé par la chaleur de l'incendie, sera achevé «au plus tard fin septembre», a assuré il y a une semaine le général Georgelin, nommé pour superviser le chantier. De ce démontage dépend le début de la restauration proprement dite de Notre-Dame. Emmanuel Macron prévoit toujours une reconstruction en cinq ans avec une réouverture en 2024.

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10 juillet – Allemagne : PPèlerinage d'Aix-la-Chapelle : la robe de Marie montrée tous les 7 ans

10 Juillet 2020, 11:02am

Publié par Véronique

10 juillet – Allemagne : PPèlerinage d'Aix-la-Chapelle : la robe de Marie montrée tous les 7 ans
« Foutez-moi donc une Vierge là-haut, sur cette montagne ! »

Vingt ans après le débarquement des Français sur les plages de Sidi Ferruch, à l’Ouest d’Alger, en 1830, c’est un mal bien réel qui frappe Oran au XIXe siècle. Une terrible épidémie de choléra survenue en septembre 1849. En un peu plus d’un mois, elle emporte près de 2 000 victimes sur une population estimée à moins de 30 000 habitants, et rien ne semble pouvoir la juguler. «  Le choléra a fondu sur notre pauvre ville comme un vautour qui la couvre de ses ailes noires. Il est presque impossible de sortir de chez soi ni d’ouvrir sa croisée, sans entendre le râle de la dernière heure  », écrit dans une lettre Pauline de Noirefontaine, une Française présente sur les lieux pendant le drame. Les hôpitaux sont débordés, des médecins militaires et des infirmières sont dépêchés de Paris, la population locale fuit les lieux et propage la maladie aux localités avoisinantes. Rien ne semble pouvoir contenir le bacille.

Le général Pélissier, qui commande l’état-major local, prend acte de l’impuissance des moyens temporels et décide de s’en remettre à Dieu et à la Sainte Vierge. L’homme n’a rien d’un premier communiant, comme en témoigne la façon dont il intime à l’abbé Suchet, vicaire général, d’organiser les choses : « Je ne suis pas curé, et pourtant, c’est moi, Pélissier, qui vous le dis : faites des processions ! Foutez-moi donc une vierge là-haut, sur cette montagne ! Elle se chargera de jeter le choléra à la mer. » L’injonction ne se discute guère.

En chantant des cantiques, les fidèles se réunissent dans le quartier de la Marine qui borde la mer et entreprennent de gravir les pentes de l’Aïdour, un contrefort du mont Murdjajo sur lequel les Espagnols, longtemps présents dans la région, avaient bâti le fort de Santa Cruz au XVIe siècle. Une statue de la Vierge les accompagne.

Cet élan de dévotion et de prière connaît un effet immédiat. Un rideau de pluie s’abat sur Oran, lavant le sol, les toits et les murs. La masse d’eau s’engouffre dans les égouts putrides et chasse vers la mer le liquide infect qui s’y était accumulé. La ville est sauvée.

C’est de cet épisode que date l’affection toute particulière des Français d’Algérie pour Notre Dame de Santa Cruz en l’honneur de laquelle une chapelle est bâtie deux ans plus tard, appelée à devenir ensuite un magnifique sanctuaire dominant la baie. En 1965, trois ans après l’indépendance de l’Algérie, l’évêque d’Oran, Mgr Bertrand Lacaste, fait don de la statue de la Vierge aux « pieds-noirs »(1) qui s’étaient installés dans la région de Nîmes et voulaient y perpétuer un culte vieux déjà de plus d’un siècle.

(1)   « Pieds noirs » : il s’agit du surnom donné aux Français nés en Algérie et dont les parents eux-mêmes y sont nés.

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Entendre Dieu, ça s'apprend ... - père Henri Boulad (Vidéo du 15 janvier 2015)

10 Juillet 2020, 10:57am

Publié par Véronique

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Rohan, 18 ans, amoureux de l’Eucharistie, meurt en odeur de sainteté

9 Juillet 2020, 17:50pm

Publié par Véronique

Rohan Kemu, un jeune indien âgé de 18 ans, est mort en odeur de sainteté le 4 juin dernier dans la ville d’Uttan, à l’ouest de l’Inde. Il avait été accueilli 15 ans plus tôt par les religieuses de la Maison mariale de la charité.

Depuis la mort de Rohan Kemu le 4 juin dernier, les religieuses, chez qui vivait ce jeune homme de 18 ans, ne cessent de témoigner de son sourire contagieux et de son amour indéfectible pour Jésus. Né à en 2002 à Mumbai, Rohan était atteint d’une forme sévère de dystonie musculaire, une maladie neurologique qui empêche la personne de contrôler ses mouvements. Il avait perdu sa maman alors qu’il n’avait que 3 ans, et son père, alcoolique et violent, le battait régulièrement. C’est la raison pour laquelle les religieuses de la Maison mariale de la charité, une congrégation fondée par le prêtre italien Mario Prandi, avaient décidé de l’accueillir, à Uttan, ville située à l’ouest de l’Inde.

 

« Il a appris à être heureux, jovial, et toujours souriant »

« Pendant 15 ans, il a été un cadeau pour nous. Il nous a procuré la joie et la grâce de toucher le corps de Jésus », témoigne à Asia News sœur Julie Pereira, la supérieure du couvent. Lorsqu’il est arrivé chez les religieuses, Rohan Kemu était renfermé sur lui-même, à cause du traumatisme subi. « Petit à petit, il a appris à profiter de la vie, à être heureux, jovial, et toujours souriant », raconte le père Godfrey Malu, diacre de la paroisse Notre-Dame de la Mer à Uttan. « Son amour pour l’Eucharistie était si fort que si on ne lui apportait pas la communion, il était bouleversé et se mettait à pleurer ». Sous son oreiller, le jeune Rohan gardait toujours des images de Padre Pio et de Jean-Paul II, les deux saints dont il se sentait le plus proche. Il demandait régulièrement leur intercession pour le soulager de ses souffrances corporelles.

« Rohan a été choisi par Dieu »

Lors de ses vingt derniers jours sur Terre, Rohan Kemu avait une fièvre continue et ne pouvait plus quitter son lit. Jusqu’à la fin, les religieuses de la Maison mariale de la charité se sont occupées de lui. Elles assurent qu’il a laissé derrière lui « une odeur de sainteté » au moment de sa mort. « Rohan a été choisi par Dieu avant sa naissance, pour être un exemple de patience, d’endurance, de miséricorde et d’amour de Dieu » croit le père Godfrey Malu.

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Claire et Luke Winton : la musique pour évangéliser aux périphéries

9 Juillet 2020, 17:30pm

Publié par Véronique

A l’occasion de la sortie du clip “Je cours” le deuxième clip de leur album “Plus haut”, Claire et Luke Winton nous présentent leur projet musical original, à la croisée de la folk et de la country : la musique comme une mission pour évangéliser par la beauté ! Interview.

Comment est né votre groupe ?

Claire : Pour ma part, j’ai participé à plusieurs projets de louange comme Annuncio, le Festival marial… Je composais beaucoup avec ma guitare. Avec Luc, on a fait partie du projet artistique d’une amie commune, autour des ses poèmes et de ses peintures. Luc avait créé pour elle un spectacle avec des fonds musicaux de guitare et des chansons à partir de ses poèmes. J’avais également composé une chanson pour elle. C’est au cours de ce spectacle que nous nous sommes rencontrés, et cette amie est devenue notre témoin de mariage.

Luc : Notre groupe est vraiment un duo. On s’est mariés en 2014. En 2012, après notre rencontre, on a monté un groupe, notamment pour animer une louange avant la messe étudiante à Notre Dame de Paris et un festival chrétien. On se produisait aussi lors de soirées ou à la fête de la musique en jouant des reprises et quelques compos. Notre déménagement en Bretagne a de facto stoppé le groupe. On s’est dit que c’était le moment de faire quelque chose à deux, à partir de nos compositions. Quoi de mieux qu’un album aidé par des professionnels? On vit la musique comme une mission pour évangéliser par la beauté, comme un désir et un vrai plaisir. Tous nos chants ne sont pas engagés. C’est vraiment par notre couple qu’on a monté notre propre projet musical. Ce projet d’album a été très important pour déterminer notre univers et notre identité musicale.

Claire : Par exemple le titre « Je cours », c’est moi qui l’ai composé quand j’étais étudiante à Paris et que la frénésie, le rythme parisien me sont apparus en décalage avec ce que je vivais dans un groupe d’adoration à Paris. Le spectacle initial qui nous a conduit à nous rencontrer, visait à parler de Dieu mais pas toujours directement, avec la beauté des peintures, des textes, des musiques… et c’est quelque chose qu’on a eu envie de poursuivre. On est habités par nos inspirations musicales et nos univers à chacun qui sont différents. On a dû s’harmoniser dans cet album autant que dans le mariage. Plus qu’un groupe c’est un duo, dans la vie et dans la musique.

Quelles sont vos influences musicales respectives ?

Claire : Dans le côté profane, j’aime bien Alanis Morisette, Coldplay. Après j’aime beaucoup Hillsong et toute cette mouvance qui m’a habité toute ma jeunesse comme Rebecca Saint James. J’aime beaucoup Cieux ouverts, j’ai aussi beaucoup écouté Glorious. Ces univers parlent moins à Luc.

Luc : On a des goûts assez proches, mais moi j’ai plutôt été bercé par la culture rock des années 60, 70, 80 que mon père m’a fait découvrir. J’ai été très marqué par Dire Straits et Mark Knopfler, j’ai beaucoup écouté des gens comme Jeff Buckley, et puis tout ce qui a trait à la guitare, la bossa nova, le flamenco, le reggae… un univers très varié, toujours avec un point fort sur la guitare et la polyphonie. J’ai beaucoup écouté, dans les groupes chrétiens, notamment Exo que j’ai découvert à ma conversion. C’était le premier groupe chrétien que je découvrais avec une qualité musicale vraiment bonne. C’était aussi notre objectif, de faire un album de qualité, c’est pour cela qu’on a fait appel à des professionnels, dont Anaël Pin qui a arrangé notre album et qui l’a mixé, et qui a donné toute cette dimension professionnelle au son que peut avoir cet album.

Claire : On s’est découvert un univers commun qui est la country, la folk. On a réalisé intuitivement que ce que composait Luc était en lien avec la folk, on a partagé cet univers en commun. Il y a dans cet album des chansons que chacun a écrite personnellement et ce depuis des années (par exemple la “Nouvelle Eve” composée par Luc à l’âge de 17 ans) et des chansons faites ensemble souvent basées sur un riff de guitare de Luc auquel j’ajoute une mélodie et un texte que nous finalisons ensemble.

Quelle place a la Communauté de l’Emmanuel pour vous ?

Luc : On en est membres depuis 2017. Personnellement, je me suis converti en 97 en allant à Londres servir avec les sœurs de Mère Thérésa. Après cette conversion fulgurante, je me suis retrouvé un peu seul et peu nourri dans ma foi. La providence a fait que l’ESM de Paray (à l’époque EIFE) a mené une mission à Blois ou habitent mes parents. Je m’y suis senti appelé. J’ai donc fait l’EIFE en 98-99, puis j’ai ensuite été engagé dans la communauté pendant 10-12 ans.

Après ma conversion j’avais ce désir de rester dans le monde, et la communauté c’était ça « être dans le monde sans être du monde » et à l’inverse de certaines écoles qui sont isolées dans la nature, je trouvais que la volonté de l’EIFE des faire 3 missions par an, était une volonté d’embrasser le monde et de témoigner.

La force de la communauté, c’est aussi d’être portés par des frères. On est un duo, mais on se rend bien compte que dans nos démarches on compte sur les autres. On a besoin des autres pour porter du fruit. La Communauté de l’Emmanuel a été centrale dans mon cheminement. Quand j’ai rencontré Claire, elle avait du mal avec l’Emmanuel, j’en suis donc parti.

Claire : Avec l’arrivée de notre premier enfant, j’ai pris un nouveau poste. On n’avait plus d’engagement spirituel ou de groupe de prière, et on a senti qu’on était fragiles, qu’un chrétien seul est en danger. On allait à la paroisse de l’Emmanuel de Vannes. J’étais touchée par l’’accueil, vraiment fraternel. J’y ai retrouvé l’esprit fraternel que j’avais vécu dans mon petit groupe de prière d’étudiants à Paris. Après avoir vécu le parcours de l’effusion de l’Esprit en 2017, j’ai eu un grand désir qu’on rentre dans la Communauté, plus que Luc même. Les maisonnées nous portent beaucoup. Je lis le coutumier et c’est une vraie révélation d’un appel profond qu’on a eu tous les 2 à être des chrétiens missionnaires dans le monde et que la communauté peut nous aider à vivre.

Vous positionnez-vous comme chrétiens dans votre album ?

Avec le temps, nous nous définissions comme des chrétiens qui faisons de la musique. Nous chantons des chansons universelles et des chansons chrétiennes. L’un n’empêche pas l’autre. Nous essayons toujours d’être sincère et d’avoir des textes et une musique habitée. Notre album graphiquement n’est pas clairement chrétien. Si on regarde le titre des chansons on peut comprendre qu’il l’est. On a cette volonté d’essayer d’évangéliser aux périphéries. C’est pour cela que le début de l’album est universel. On est dans cette optique d’être attirants, de séduire le monde, de faire par étapes. Certain de nos amis qui ne sont pas chrétiens aiment beaucoup ce que l’on fait, et ils s’arrêtent à la 6e chanson, voilà tout.

En terme de chiffres, ça a été un fort investissement et on en a pas beaucoup vendu, mais ce n’est pas la question. La question, c’est le salut des âmes. Si ça a pu porter du fruit pour une personne, ça valait le coup.

Des fioretti de votre album ?

Claire : J’ai une amie avec qui j’étais en aumônerie toute ma jeunesse. Elle a eu un parcours de santé difficile. Et si elle n’allait plus à la messe, elle restait très spirituelle. Elle a participé à la levée de fonds pour notre album, elle a suivi le projet, et en recevant l’album elle l’a écouté en boucle. Elle m’a dit : « Depuis que j’écoute votre album, je retourne à la messe ». Elle s’est remise à pratiquer, et nous avons vécu des pèlerinages ensemble depuis comme dans notre jeunesse.

On a eu des donateurs parmi notre famille, nos amis non croyants qui ont apprécié les premières chansons un peu plus neutres. Et ma grande sœur a pu nous dire qu’elle était capable de l’écouter jusqu’au bout, ce qui est très étonnant. Elle a une sorte de “phobie” cléricale. Elle a trouvé beaucoup de joie et de sérénité en écoutant l’album. Ça c’est un retour commun a plein d’autres gens : c’est un CD qui fait du bien.

On a un autre témoignage d’un ami prêtre qui nous a beaucoup soutenu. Il en offre à qui veut. Il nous a dit que ça lui donne du courage et de l’élan dans l’évangélisation. Ça lui donne la pêche quoi !

Luc : Dernière chose, j’ai fait un mailing aux radio publiques à la sortie de l’album. Claire n’y croyait pas du tout, mais moi je me suis dit : « On adopte cette posture d’évangélisation universelle, il faut qu’on touche des gens qui ne sont pas dans l’Église ». Et on a eu qu’un seul retour, France Bleu Armorique. On a été accueillis de manière hyper sympa par un animateur radio à Rennes, et il nous a fait une interview audio qui a été diffusée pendant une semaine. En fait, il y avait une interview plus un teasing. On a pu parler, il nous a dit, lui qui est athée, que ça ne le gênait pas que des gens parlent de leur spiritualité, ce qui était pour nous une belle confirmation. L’album a donc été diffusé. On a même eu un message sur Facebook d’une dame qui a écouté 8 AM jusqu’au bout, une chanson assez planante, qui dure bien 10 minutes, elle témoignait qu’elle s’est sentie transportée. Ça fait toujours plaisir !

Claire : Le vendredi on a diffusé sur cette radio profane, une chanson sur la passion du Christ, « Je te dis merci ». Si on a pas tous les retours de ce que ça a fait dans les cœurs, c’était assez fort pour nous de savoir que cette chanson allait être écoutée par des gens non-croyants.

Quels sont vos projets à venir ?

Claire : On aurait la possibilité de faire un petit EP sur le thème de la famille, réunissant une chanson un peu universelle, que j’avais écrite pendant ma première grossesse, des chansons sur le thème de la famille on en a 4 ou 5. Et je continue à composer de la louange, Luc aussi. On se pose la question : pourquoi pas un Winton worship à venir ou on irait carrément dans la louange ? Pour l’instant les concerts son mis en stand by par l’arrivée d’un 3e enfant en septembre. Nous avons fait quelques dates notamment dans des écoles ou sur des évènements diocésains (Frat56, jubilé Saintt Vincent Ferrier…) et il se pourrait que nous soyons encore sollicités en local.

Découvrez un autre titre du groupe  : 8 AM
Plus d’informations sur Claire et Luke Winton

Leur site internet www.clairelukewinton.com

Leur page Facebook www.facebook.com/clairelukewinton

Leur chaine Youtube www.youtube.com/channel/UCSChfvlm1Qk857V232VzEnA

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Corrèze : une immense chartreuse mise en vente

9 Juillet 2020, 08:51am

Publié par Véronique

Corrèze : une immense chartreuse mise en vente

Mise en vente par la Ville de Paris à l’automne prochain, la Chartreuse Sainte-Marie du Glandier, à Beyssac (Corrèze) garde en mémoire une riche histoire monastique entamée il y a plus de huit siècles.

Un monastère gigantesque. Avec ses 16.000 mètres carrés de surface habitable la vente par la Mairie de Paris de la Chartreuse Sainte-Marie du Glandier, à Beyssac, ne passe pas inaperçue. Et c’est sans compter les 16,5 hectares de terrain qui s’ajoutent aux bâtiments. Cet ancien monastère pour hommes sera mis en vente par la Ville de Paris, qui en est propriétaire, du 5 au 7 octobre prochains, avec une mise à prix de 750.000 euros. Situé au milieu d’une forêt de chênes – d’où son nom –, ce lieu fondé en 1219 a une histoire riche. Quand Archambaud VI, vicomte de Comborn, fait construire le monastère qui accueillera immédiatement des moines chartreux, c’est pour expier un crime, dit la légende. On raconte en effet qu’il aurait tué un moine de l’abbaye de Tulle qui s’opposait à l’élection de l’un de ses neveux comme abbé. L’abbaye a vu passer des personnages illustres, comme Dom Jean Birelle, l’un de ses prieurs (XIVe siècle), mort en odeur de sainteté, et qui aurait été pressenti pour succéder au pape Clément VI.

 

Agorastore
La Chartreuse Sainte-Marie du Glandier, à Beyssac (Corrèze).

Au fil des siècles, la chartreuse traverse la guerre de Cent Ans, les guerres de religions et subit les assauts des révolutionnaires, les moines trouvant plusieurs fois refuge dans le château voisin de Pompadour. Au début du XIXe siècle, elle est transformée en forge par un industriel, Charles Lafarge, mais celui-ci meurt empoisonné après avoir consommé un gâteau contenant de l’arsenic et sa femme est condamnée aux travaux forcés à perpétuité après un procès retentissant, ce qui donne aux lieux une aura un tant soit peu sulfureuse.

Agorastore
La Chartreuse Sainte-Marie du Glandier, à Beyssac (Corrèze).

En 1860, les chartreux rachètent l’ancien couvent qui est alors en très mauvais état afin d’y rétablir la vie cartusienne et le lieu reprend son ancien nom, Locus beatae Mariae de Glanderio, qui signifie « Lieu de la bienheureuse Vierge Marie du Glandier ». Ils le reconstruisent en briques tout en respectant le plan traditionnel d’une chartreuse et installent l’électricité. En 1901, au moment de la Loi Waldeck Rousseau sur les congrégations, le monastère est fermé et ils en sont expulsés et le lieu devient propriété de l’État. Au cours de la Grande Guerre, il héberge des enfants belges réfugiés ; il sera ensuite transformé en sanatorium, puis en maison d’accueil pour enfants avec un handicap, et enfin en centre médico-social pour adultes dans les années 1980. Les bâtiments étant très isolés, l’établissement déménage et la chartreuse est donc mise en vente.

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