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Le.blog.catholique.de.Véronique (Blog personnel)

Le programme catastrophique de Mr Macron à la lumière de l'homélie de Saint Jean Paul II, le 1er juin 1980, en France, au Bourget : "France, fille aînée de l'Eglise, es-tu fidèle aux promesses de ton baptême ?".

6 Mai 2017, 14:22pm

Publié par Véronique

A la veille de l'élection Présidentielle prévue demain, j'ai mis en parallèle le programme catastrophique de Mr Macron,, avec l'homélie de Saint Jean Paul II, en France, au Bourget, le 1er juin 1980. Non seulement d'un point de vue économique mais également biopolitique. 

A la fin de son homélie, ces célèbres questions de Saint Jean-Paul II résonnent encore aujourd'hui dans le cœur de la France, notre cher, grand et beau pays :

- "France, fille aînée de l'Eglise, es-tu fidèle aux promesses de ton baptême ?"

"France,France, Fille de l’Eglise et éducatrice des peuples, es-tu fidèle, pour le bien de l’homme, à l’alliance avec la sagesse éternelle ?".

 

J'ai parlé dans cet article de la catastrophe économique du programme de Mr Macron, et je remets à présent le bilan biopolitique des deux candidats restants. On constate que celui de Mr Macron est dénoncé par Saint Jean Paul II en ses termes :

- Le développement contemporain et le progrès auxquels nous participons sont-ils le fruit de l’alliance avec la sagesse? Ne sont-ils pas seulement une science toujours plus exacte des objets et des choses, sur laquelle se construit le progrès vertigineux de la technique? L’homme, artisan de ce progrès, ne devient-il pas toujours plus l’objet de ce processus? Et voilà que s’effondre toujours plus en lui et autour de lui cette alliance avec la sagesse, l’éternelle alliance avec la sagesse qui est elle-même la source de la culture, c’est-à-dire de la vrai croissance de l’homme.

Comment se fait-il que, depuis un certain temps, l’homme ait découvert dans tout ce gigantesque progrès une source de menace pour lui-même? De quelle façon et par quelles voies en est-on arrivé à ce que, au cœur même de la science et de la technique modernes, soit apparue la possibilité de la gigantesque autodestruction de l’homme; à ce que la vie quotidienne offre tant de preuves de l’emploi, contre l’homme, de ce qui devait être pour l’homme et devait servir l’homme?
Comment en est-on arrivé la? L’homme en marche vers le progrès n’a-t-il pas pris un seul chemin, le plus facile, et n’a-t-il pas négligé l’alliance avec la sagesse éternelle? N’a-t-il pas pris la voie « spacieuse », en négligeant la voie « étroite »

On peut dire en même temps que le pouvoir de l’homme sur l’autre homme devient toujours plus lourd. En abandonnant l’alliance avec la sagesse éternelle, il sait de moins en moins se gouverner lui-même, il ne sait pas non plus gouverner les autres. Combien pressante est devenue la question des droits fondamentaux de l’homme!

 

Quel visage menaçant révèlent le totalitarisme et l’impérialisme, dans lesquels l’homme cesse d’être le sujet, ce qui équivaut à dire qu’il cesse de compter comme homme. Il compte seulement comme une unité et un objet!

 

Alors, aujourd'hui, demain, et toujours,  faisons raisonner en nous les questions de Saint Jean-Paul II :

France, Fille aînée de l’Eglise, es-tu fidèle aux promesses de ton baptême?

 

Permettez-moi de vous demander:
France, Fille de l’Eglise et éducatrice des peuples, es-tu fidèle, pour le bien de l’homme, à l’alliance avec la sagesse éternelle?

 

 

 

 

Le programme catastrophique de Mr Macron à la lumière de l'homélie de Saint Jean Paul II, le 1er juin 1980, en France, au Bourget : "France, fille aînée de l'Eglise, es-tu fidèle aux promesses de ton baptême ?".

 

Alors, je voterai contre le programme de Mr Macron, en tant que catholique convaincue, en répondant "Oui" aux deux questions de Saint Jean Paul II, et en disant à la divine sagesse que je vais faire de mon mieux pour cela.

Je me rendrai donc aux urnes, pour ne pas voter blanc, pour ne pas voter nul ou encore m'abstenir, sinon cela pourrait favoriser l'élection du programme de Mr Macron.

Je vais donc voter pour Mme Le Pen.

De ce fait, je ne laisserai pas les lois funestes proposées par Mr Macron atteindre l'homme en sa dignité, je ne vais plus écouter ni regarder les médias (TV, radios, journaux) qui influencent l'opinion (voir l'homélie du père Henri Boulad), parce que je veux être fidèle, pour le bien de l'homme, à l'alliance avec la sagesse éternelle.

(L'enregistrement de l'homélie commence en couleur bleue dans le texte ci-dessous)

VOYAGE APOSTOLIQUE À PARIS ET LISIEUX
(30 MAI-2 JUIN 1980)

HOMÉLIE DU SAINT-PÈRE JEAN-PAUL II

Le Bourget
Dimanche 1er juin 1980

Je commencerai par remercier du fond du cœur tous ceux qui ont tenu à se rassembler ici ce matin, en venant même des lointaines provinces de la France. A tous, mes souhaits les plus fervents, et en particulier aux mères de famille, en ce jour de la fête des mères. Je vous convie maintenant à vous recueillir avec moi.

 

1. Les paroles que nous venons d’entendre ont une double signification: elles terminent l’Evangile comme temps de la révélation du Christ, et en même temps elles l’ouvrent vers l’avenir comme temps de l’Eglise, celui d’un devoir incessant et d’une mission.

 

Le Christ dit: Allez!

I

l indique la direction de la route: toutes les nations.

 

Il précise la tâche: Enseignez-les, baptisez-les.

 

L’Eglise se remémore ces paroles en ce jour solennel, où elle veut tout spécialement adorer Dieu dans le mystère intérieur de la Vie de la Divinité: Dieu comme Père, Fils et Saint-Esprit.

 

Que ces paroles constituent le fondement essentiel de notre méditation, alors que nous nous trouvons tous, par une disposition admirable de la Providence, tout près de Paris, qui est la capitale de la France, l’une des capitales de l’Europe, une parmi bien d’autres, certes, mais unique en son genre, et l’une des capitales du monde.

 

Dans la dernière phrase que rapporte l’Evangile, le Christ a dit: « Allez dans le monde entier » [1].

Je suis aujourd’hui avec vous, chers Frères et Sœurs, en un de ces lieux depuis lesquels, d’une manière particulière, on voit « le monde », on voit l’histoire de notre « monde » et on voit le « monde » contemporain, le lieu d’où ce monde se connaît et se juge lui-même, connaît et juge ses victoires et ses défaites, ses souffrances et ses espérances.

 

Permettez que je me laisse prendre, avec vous, à l’éloquence inouïe des paroles que le Christ a adressées à ses disciples. Permettez qu’à travers elles nous fixions les yeux, au moins un instant, sur le mystère insondable de Dieu, et que nous touchions ce qui, dans l’homme, est durable et par conséquent le plus humain.

 

Permettez que nous nous préparions de cette façon à la célébration de l’Eucharistie, en la solennité de la Sainte Trinité.

 

2. Le Christ a dit aux Apôtres: « Allez..., enseigne toutes les nations... ». De même qu’aujourd’hui je me trouve pratiquement dans la capitale de la France, de même, il y a un an, en ce même jour du premier dimanche après la Pentecôte, je me trouvais dans une grande prairie de l’ancienne capitale de la Pologne, à Cracovie, dans la ville où j’ai vécu et d’où le Christ m’a appelé au Siège romain de l’Apôtre Pierre. J’ai eu là-bas devant les yeux les visages connus de mes compatriotes, et j’ai eu devant les yeux toute l’histoire de ma nation, depuis son baptême. Cette histoire riche et difficile avait commencé, d’une manière admirable, presque exactement au moment où a été réalisée la dernière parole du Christ adressée aux Apôtres: « Enseignez toutes les nations, baptisez-les... ». Avec le baptême la nation est née et son histoire a commencé.

 

Cette nation ― la nation dont je suis le fils ― ne vous est pas étrangère. Dans les périodes les plus difficiles, surtout, de son histoire, elle a trouvé chez vous l’appui dont elle avait besoin, les principaux formateurs de sa culture, les porte-parole de son indépendance. Je ne peux pas ne pas m’en souvenir en ce moment. J’en parle avec gratitude...

 

Bien plus tard qu’ici, les voies missionnaires des successeurs des Apôtres ont atteint la Vistule, les Carpates, la Mer Baltique... Ici, la mission donnée par le Christ aux Apôtres après la Résurrection a trouvé très vite un commencement de réalisation, sinon de manière certaine dès l’époque apostolique, du moins dès le second siècle, avec Irénée, ce grand martyr et père apostolique, qui fut évêque de Lyon. Par ailleurs, dans le Martyrologe romain, on fait très souvent mention de Lutetia Parisiorum...

 

D’abord la Gaule, et ensuite la France: la Fille aînée de l’Eglise!

 

Aujourd’hui, dans la capitale de l’histoire de votre nation, je voudrais répéter ces paroles qui constituent votre titre de fierté: Fille aînée de l’Eglise.

 

Et j’aimerais, en reprenant ce titre, adorer avec vous le mystère admirable de la Providence. Je voudrais rendre hommage au Dieu vivant qui, agissant à travers les peuples, écrit l’histoire du salut dans le cœur de l’homme.

 

Cette histoire est aussi vieille que l’homme. Elle remonte même à sa « préhistoire », elle remonte au commencement. Quand le Christ a dit aux Apôtres: « Allez, enseignez toutes les nations... », il a déjà confirmé la durée de l’histoire du salut, et en même temps il a annoncé cette étape particulière, la dernière étape.

 

3. Cette histoire particulière est caché au plus intime de l’homme, elle est mystérieuse et pourtant réelle aussi dans sa réalité historique, elle est revêtue, d’une manière visible, des faits, des événements, des existences humaines, des individualités. Un très grand chapitre de cette histoire a été inscrit dans l’histoire de votre patrie, par les fils et les filles de votre nation. Il serait difficile de les nommer tous, mais j’évoquerai au moins ceux qui ont exercé la plus grande influence dans ma vie: Jeanne d’Arc, François de Sales, Vincent de Paul, Louis-Marie Grignion de Montfort, Jean-Marie Vianney, Bernadette de Lourdes, Thérèse de Lisieux, Sœur Elisabeth de la Trinité, le Père de Foucauld, et tous les autres. Ils sont tellement présents dans la vie de toute l’Eglise, tellement influents par la lumière et la puissance de l’Esprit Saint!

 

Ils vous diraient tous mieux que moi que l’histoire du salut a commencé avec l’histoire de l’homme, que l’histoire du salut connaît toujours un nouveau commencement, qu’elle commence en tout homme venant en ce monde. De cette façon, l’histoire du salut entre dans l’histoire des peuples, des nations, des patries, des continents.

 

L’histoire du salut commence en Dieu. C’est précisément ce que le Christ a révélé et a déclaré jusqu’à la fin lorsqu’il a dit: « Allez.... enseignez toutes les nations, baptisez-les au nom du Père, et du Fils et du Saint-Esprit ».

 

« Baptiser » veut dire « plonger », et le « nom » signifie la réalité même qu’il exprime. Baptiser au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit veut dire plonger l’homme dans cette Réalité même que nous exprimons par le nom de Père, Fils et Saint-Esprit, la Réalité qu’est Dieu dans sa Divinité: la Réalité tout à fait insondable, qui n’est complètement reconnaissable et compréhensible qu’à elle-même. Et en même temps, le baptême plonge l’homme dans cette Réalité qui, comme Père, Fils et Saint-Esprit, s’est ouverte à l’homme. Elle s’est ouverte réellement. Rien n’est plus réel que cette ouverture, cette communication, ce don à l’homme du Dieu ineffable. Quand nous entendons les noms du Père, du Fils et du Saint-Esprit, ils nous parlent justement de ce don, de cette « communication » inouïe de Dieu qui, en lui-même, est impénétrable à l’homme... Cette communication, ce don est du Père, il a atteint son sommet historique et sa plénitude dans le Fils crucifié et ressuscité, il demeure encore dans l’Esprit, qui « intercède pour nous en des gémissements ineffables » [2].

 

Les paroles que le Christ, à la fin de sa mission historique, a adressées aux Apôtres, sont une synthèse absolue de tout ce qui avait constitué cette mission, étape par étape, de l’Annonciation jusqu’à la Crucifixion... et finalement à la Résurrection.

 

4. Au cœur de cette mission, au cœur de la mission du Christ, il y a l’homme, tout homme. A travers l’homme, il y a les nations, toutes les nations.

 

La liturgie d’aujourd’hui est théocentrique, et pourtant c’est l’homme qu’elle proclame. Elle le proclame, parce que l’homme est au cœur même du mystère du Christ, l’homme est dans le cœur du Père, et du Fils et du Saint-Esprit. Et cela depuis le début. N’a-t-il pas été crée à l’image et à la ressemblance de Dieu? Hors de cela, l’homme n’a pas de sens. L’homme n’a un sens dans le monde que comme image et ressemblance de Dieu. Autrement il n’a pas de sens, et on en viendrait à dire, comme l’ont affirmé certains, que l’homme n’est qu’une « passion inutile ».

 

Oui. C’est l’homme qui est proclamé lui aussi par la liturgie d’aujourd’hui.

 

« A voir ton ciel, ouvrage de tes doigts, / la lune et les étoiles, que tu fixas, / qu’est donc l’homme, que tu en gardes mémoire, / le fils d’Adam, que tu en prennes souci? / A peine le fis-tu moindre qu’un dieu, / le couronnant de gloire et de splendeur; / tu lui as donné pouvoir sur les œuvres de tes mains, / tout fut mis par toi sous ses pieds » [3].

 

5. L’homme... l’éloge de l’homme... l’affirmation de l’homme.

 

Oui, l’affirmation de l’homme tout entier, dans sa constitution spirituelle et corporelle, dans ce qui le manifeste comme sujet extérieurement et intérieurement. L’homme adapté, dans sa structure visible, à toutes les créatures du monde visible, et en même temps intérieurement allié à la sagesse éternelle. Et cette sagesse, elle aussi, est annoncée par la liturgie d’aujourd’hui, qui chante son origine divine, sa présence perceptible dans toute l’œuvre de la création pour dire à la fin qu’elle « trouve ses délices avec les fils des hommes » [4].

 

Que n’ont pas fait les fils et les filles de votre nation pour la connaissance de l’homme, pour exprimer l’homme par la formulation de ses droits inaliénables! On sait la place que l’idée de liberté, d’égalité et de fraternité tient dans votre culture, dans votre histoire. Au fond, ce sont-là des idées chrétiennes. Je le dis tout en ayant bien conscience que ceux qui ont formulé ainsi, les premiers, cet idéal, ne se référaient pas à l’alliance de l’homme avec la sagesse éternelle. Mais ils voulaient agir pour l’homme.

 

Pour nous, l’alliance intérieure avec la sagesse se trouve à la base de toute culture et du véritable progrès de l’homme.

 

Le développement contemporain et le progrès auxquels nous participons sont-ils le fruit de l’alliance avec la sagesse? Ne sont-ils pas seulement une science toujours plus exacte des objets et des choses, sur laquelle se construit le progrès vertigineux de la technique? L’homme, artisan de ce progrès, ne devient-il pas toujours plus l’objet de ce processus? Et voilà que s’effondre toujours plus en lui et autour de lui cette alliance avec la sagesse, l’éternelle alliance avec la sagesse qui est elle-même la source de la culture, c’est-à-dire de la vrai croissance de l’homme.

 

6. Le Christ est venu au monde au nom de l’alliance de l’homme avec la sagesse éternelle. Au nom de cette alliance, il est né de la Vierge Marie et il a annoncé l’Evangile. Au nom de cette alliance, « crucifié... sous Ponce Pilate » il est allé sur la croix et il est ressuscité. Au nom de cette alliance, renouvelée dans sa mort et dans sa résurrection, il nous donne son Esprit...

 

L’alliance avec la sagesse éternelle continue en Lui. Elle continue au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit. Elle continue comme le fait d’enseigner les nations et de baptiser, comme l’Evangile et l’Eucharistie. Elle continue comme l’Eglise, c’est-à-dire le Corps du Christ, le peuple de Dieu.

 

Dans cette alliance, l’homme doit croître et se développer comme homme. Il doit croître et se développer à partir du fondement divin de son humanité, c’est-à-dire comme image et ressemblance de Dieu lui-même. Il doit croître et se développer comme fils de l’adoption divine.

 

Comme fils de l’adoption divine, l’homme doit croître et se développer à travers tout ce qui concourt au développement et au progrès du monde où il vit. A travers toutes les œuvres de ses mains et de son génie. A travers les succès de la science contemporaine et l’application de la technique moderne. A travers tout ce qu’il connaît au sujet du macrocosme et du microcosme, grâce à un équipement toujours plus perfectionné.

 

Comment se fait-il que, depuis un certain temps, l’homme ait découvert dans tout ce gigantesque progrès une source de menace pour lui-même? De quelle façon et par quelles voies en est-on arrivé à ce que, au cœur même de la science et de la technique modernes, soit apparue la possibilité de la gigantesque autodestruction de l’homme; à ce que la vie quotidienne offre tant de preuves de l’emploi, contre l’homme, de ce qui devait être pour l’homme et devait servir l’homme?
Comment en est-on arrivé la? L’homme en marche vers le progrès n’a-t-il pas pris un seul chemin, le plus facile, et n’a-t-il pas négligé l’alliance avec la sagesse éternelle? N’a-t-il pas pris la voie « spacieuse », en négligeant la voie « étroite » [5]?

 

7. Le Christ dit: « Tout pouvoir m’a été donné au ciel et sur la terre » [6]. Il le dit alors que le pouvoir terrestre ― le Sanhédrin, le pouvoir de Pilate ― a montré sa suprématie sur Lui, en décrétant sa mort sur la croix. Il le dit aussi après sa résurrection.

 

« Le pouvoir au ciel et sur la terre » n’est pas un pouvoir contre l’homme. Ce n’est même pas un pouvoir de l’homme sur l’homme. C’est le pouvoir qui permet à l’homme de se révéler à lui-même dans sa royauté, dans toute la plénitude de sa dignité. C’est le pouvoir dont l’homme doit découvrir dans son cœur la puissance spécifique, par lequel il doit se révéler à lui-même dans les dimensions de sa conscience dans la perspective de la vie éternelle. Alors se révélera en lui toute la force de baptême, il saura qu’il est « plongé » dans le Père, le Fils et le Saint-Esprit, il se retrouvera complètement lui-même dans le Verbe éternel, dans l’Amour infini.

 

C’est à cela que l’homme est appelé dans l’alliance avec la sagesse éternelle.

 

Tel est aussi ce « pouvoir » qu’a le Christ « au ciel et sur la terre ».

 

L’homme d’aujourd’hui a beaucoup augmenté son pouvoir sur la terre, il pense même à son expansion au-delà de notre planète.

 

On peut dire en même temps que le pouvoir de l’homme sur l’autre homme devient toujours plus lourd. En abandonnant l’alliance avec la sagesse éternelle, il sait de moins en moins se gouverner lui-même, il ne sait pas non plus gouverner les autres. Combien pressante est devenue la question des droits fondamentaux de l’homme!

 

Quel visage menaçant révèlent le totalitarisme et l’impérialisme, dans lesquels l’homme cesse d’être le sujet, ce qui équivaut à dire qu’il cesse de compter comme homme. Il compte seulement comme une unité et un objet!

 

Ecoutons encore une fois ce que dit le Christ par ces mots: « Tout pouvoir m’a été donné au ciel et sur la terre », et méditons toute la vérité de ces paroles.

 

8. Le Christ, à la fin, dit encore ceci: « Je suis avec vous tous les jours, jusqu’à la fin du monde » [7]; cela signifie donc aussi: aujourd’hui, en 1980, pour toute époque.

 

Le problème de l’absence du Christ n’existe pas. Le problème de son éloignement de l’histoire de l’homme n’existe pas. Le silence de Dieu à l’égard des inquiétudes du cœur et du sort de l’homme n’existe pas.

I

l n’y a qu’un seul problème qui existe toujours et partout: le problème de notre présence auprès du Christ. De notre permanence dans le Christ. De notre intimité avec la vérité authentique de ses paroles et avec la puissance de son amour. Il n’existe qu’un problème, celui de notre fidélité à l’alliance avec la sagesse éternelle, qui est source d’une vraie culture, c’est-à-dire de la croissance de l’homme, et celui de la fidélité aux promesses de notre baptême au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit!

 

Alors permettez-moi, pour conclure, de vous interroger:
France, Fille aînée de l’Eglise, es-tu fidèle aux promesses de ton baptême?

 

Permettez-moi de vous demander:
France, Fille de l’Eglise et éducatrice des peuples, es-tu fidèle, pour le bien de l’homme, à l’alliance avec la sagesse éternelle?

 

Pardonnez-moi cette question. Je l’ai posée comme le fait le ministre au moment du baptême. Je l’ai posée par sollicitude pour l’Eglise dont je suis le premier prêtre et le premier serviteur, et par amour pour l’homme dont la grandeur définitive est en Dieu, Père Fils et Saint-Esprit.

 

Source

 

En union de prière

pour la France, fille aînée de l'Eglise,

pour la conversion des âmes,

pour que nous ayons à cœur le bien et le respect de tout homme, dans notre cœur, dans nos actes,

pour que chaque pays mette tout en œuvre pour le bien commun de ces citoyens, cela évitera l'immigration de masse en toute l'Europe qui n'a plus les moyens d'accueillir convenablement et dignement ceux qui se présentent à elle. Que les pays s'entraident, ensemble pour le bien de tous.

Que dans un élan d'amour de charité fraternels notre prière soit exaucée.

Amen.

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Election présidentielle 2017 - 2e tour - Voter pour le moindre mal, faire barage au programme de Mr Macron

5 Mai 2017, 19:44pm

Publié par Véronique

L'évangile c'est le respect et le bien de tous.

Un jour, un prêtre me disait qu'en cas d'une élection il faut toujours voter en fonction des dix commandements et ensuite pour le moindre mal.

 

Pour nous aider à voter pour le moindre mal,

pour voter le programme de Mme Le Pen

 

Mme Le PEN et Mr MACRON

face aux enjeux principaux de la défense de la famille et de la filiation

Le site Boomerang animé par La Manif Pour Tous a été actualisé : les positions des 2 finalistes sur les questions familiales sont en ligne. Extraits :

Election présidentielle 2017 - 2e tour - Voter pour le moindre mal, faire barage au programme de Mr Macron

Mariage :

  • Marine Le Pen : Créer une union civile (PACS amélioré) qui viendra remplacer les dispositions de la loi Taubira, sans effet rétroactif.
  • Emmanuel Macron : Nous défendrons le mariage pour tous, qui est un acquis fondamental du quinquennat

Location d'utérus (GPA) : 

  • Marine Le Pen : Face aux pressions d’autorités supranationales, maintenir l’interdiction de la GPA
  • Emmanuel Macron : je m’engage à ce que les enfants issus de la GPA nés à l’étranger voient leur filiation reconnue à l’état-civil français.

Genre :

  • Marine Le Pen : vous avez quelque part, comme les socialistes d’ailleurs, toujours une petite tendance, une petite dérive totalitaire.
  • Emmanuel Macron :  Oui, il convient de mener une réflexion prospective sur l’enregistrement à l’état civil des personnes intersexuées

Natalité :

  • Marine Le Pen : Mettre en œuvre une vraie politique nataliste réservée aux familles françaises, en rétablissant l’universalité des allocations familiales et en maintenant leur indexation sur le coût de la vie.
  • Emmanuel Macron : nous défendrons le droit à l’interruption volontaire de grossesse (IVG). 

Ecole :

  • Marine Le Pen : Garantir la liberté de scolariser ses enfants selon ses choix
  • Emmanuel Macron : la lutte contre la haine anti-LGBT doit être abordée dans le cadre de l’enseignement moral et civique

 

 

Le programme de Mr MACRON c'est pour pouvoir continuer cela :

(sans oublier que des millions d'embryons sont éliminés, tués... c'est un grave péché)

ATTENTION : sur cette vidéo des photos et propos peuvent choquer !

 

En union de prière pour la France, fille aînée de l'Eglise, et pour que nous français, nous ayons à cœur l'amour et l'existance de chacun en priorité dans nos vies.

 

Les liens de cet article viennent essentiellement du site Le Salon Beige

 

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Choisir la vie appelle à faire barrage de la manière la plus drastique qu'il soit à Emmanuel Macron

5 Mai 2017, 19:05pm

Publié par Véronique

Choisir la vie appelle à faire barrage de la manière la plus drastique qu'il soit à Emmanuel Macron

Communiqué de Cécile Edel, Présidente de Choisir la Vie :

Chers amis,

Certains d'entre vous nous demandent de nous positionner par rapport au prochain vote qui aura lieu le 7 mai et qui revêt un caractère particulièrement exceptionnel, étant donné l'état de la France notamment en ce qui concerne certaines valeurs fondamentales, réduites pratiquement à néant par le quinquennat suicidaire de François Hollande.

Notre position est claire. Vous savez combien Choisir la Vie se bat depuis des années pour promouvoir le respect inconditionnel de toute vie humaine à temps et à contre temps et pour une politique familiale toujours plus respectueuse des plus fragiles. Vous savez combien nous sommes également attachés à certaines valeurs comme celle de la famille traditionnelle, du mariage entre un homme et une femme, celle de l'école comme lieu de transmission du savoir et non d'idéologies les plus perverses, si dangereuses pour nos enfants…

Ainsi, en conscience et sans le moindre doute, nous demandons à tous ceux qui refusent ce changement de société vers lequel la France s'oriente tragiquement sans que nos concitoyens n'en mesurent pleinement toutes les conséquences, à tous ceux qui ont encore la force, le courage et la détermination nécessaire pour résister, de faire barrage de la manière la plus drastique qu'il soit, à Emmanuel Macron qui est LE candidat de l' "idéologie progressiste et libérale libertaire". Ses priorités ne font plus aucun doute : il s'est publiquement exprimé non seulement sur sa volonté de faire de l'égalité femmes/hommes une "cause nationale", en luttant pour l'émancipation des femmes, émancipation qui passe, bien entendu, par la défense du droit à l'avortement. Le 1er décembre 2016 sur RTL, ne déclarait-il pas que "le vrai défi" était "de rouvrir les Plannings familiaux dans les zones rurales et périurbaines" ? A en croire ses mots, étendre l'accès à l'IVG serait le seul problème auquel le futur président devrait s'attaquer ? C'est vrai, monsieur Macron, que la France se porte très bien en ce moment !

Si vous aviez encore quelques doutes, nous vous conseillons la lecture de la lettre ouverte adressée par Monsieur Macron à la communauté LGBTI* le 16 avril dernier. Par cette lettre, il souhaitait témoigner à ce puissant lobby son soutien indéfectible et inconditionnel, avec à la clé, notamment, la légalisation de la PMA pour les couples de lesbiennes, ainsi que la légalisation et la régularisation des enfants nés de la GPA à l'étranger. Cette lettre a le mérite d'être claire. C'est une prise de position évidente de soutien au lobby LGBT français, avec Pierre Bergé.

Enfin, ne soyons pas naïfs et ayons bien conscience que son programme se déploiera dans toute sa splendeur au niveau de l'éducation de nos enfants, premières victimes de cette idéologie. N'a-t-il pas écrit dans cette fameuse lettre : "Ce combat contre la haine envers les LGBTI aura pour fer de lance l'éducation".

Ainsi, le projet de société d'Emmanuel est limpide, et si nous sommes invités à "discerner dans l'indifférence de notre intérêt personnel et à privilégier le bien commun", je pense qu'il n'y a plus aucun doute possible sur le choix du candidat !

Quelques soient les résultats du second tour, je peux vous assurer que, dès le 8 mai au matin, nous serons toujours là, à vos côtés, pour défendre ceux qui n'ont pas pu donner leur voix !"

Source

 

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La Manif Pour Tous : Macron, c'est non !

5 Mai 2017, 18:44pm

Publié par Véronique

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Le programme de Mr Macron et son coup seraient une catastrophe

5 Mai 2017, 18:12pm

Publié par Véronique

 

Jugement. Le Cercle Necker, composé d'un groupe de hauts fonctionnaires, a minutieusement étudié le programme économique du candidat d'En Marche !, selon Le Figaro. Conclusion : il y a de quoi s'inquiéter” !

L'article

 

Pour les plus faibles et les plus démunis, union de prière

 

 

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Sondages électoraux achetés/Manipulation de l'opinion... - Philippe de Villiers, père Henri Boulad

5 Mai 2017, 17:48pm

Publié par Véronique

France, fille aînée de l'Eglise, union de prière

 

à partir de 15'"50

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Proposition de loi du 3 mai 2017 pour inscrire l'avortement dans la constitution

5 Mai 2017, 17:29pm

Publié par Véronique

France, fille aînée de l'Eglise, union de prière

 

Info relayée par Le Salon Beige

 

 

Proposition de loi du 3 mai 2017 pour inscrire l'avortement dans la constitution

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"Je n'arrive pas à sortir de ma négativité, de mes peurs, je m'autodétruis... (Vos questions)

5 Mai 2017, 17:23pm

Publié par Véronique

Votre message :

Bonjour
Je suis tombée par hasard ici je ne sais pas si ça peut m aider mais je n arrive pas à sortir de ma negativite de mes peurs je m autodetruit j ai parfois la sensation d être habite par le mal il faut pourtant que j arrive à m en sortir! Je prie parfois mais je me décourage tt de suite suis vraiment pas normal ?
Merci

 

Ma réponse (pourquoi je ne réponds pas directement à votre adresse @) :

Bonjour.

Dieu nous tire toujours vers le haut, le meilleur, du positif. Ce qui est contraire à cela n'est pas de Lui. Au fur et à mesure du chemin spirituel, Il nous montre et nous fait comprendre l'importance que nous avons à ses yeux, à quel point Il nous aime, et aussi la beauté, l'importance et la force de notre âme à travers toute la création (Memoria Dei). Vous en faites partie.

Je vous invite à vivre des sacrements (Eucharistie, confession) le plus souvent possible en fonction de vos disponibilités, et à avoir une vie de prière régulière, quotidienne serait mieux. Ne pas le faire par obligation mais par amour, et aussi par votre volonté à vouloir grandir dans la foi, et rendre vivante votre intimité avec Dieu. Même si vous n'avez pas envie de prier, insistez. Au fur et à mesure, vous sentirez la différence avant votre vie de prière et après. Grâce à elle vous reprendrez confiance en vous.

Oui, vous êtes normal, car nous avons tous du découragement dans notre vie de prière. Pour palier à cela, vous pouvez demander à Dieu de vous aider à être régulier dans votre vie de prière, et demander aussi à votre ange gardien de vous le rappeler quotidiennement.

Après un certain moment, on peut discerner s'il y a des améliorations vis à vis de toutes ces choses négatives qui sont en vous, à savoir si elles diminuent, si elles disparaissent.

Je vous invite, lorsque des choses négatives arrive en vous de faire un signe de Croix (comme Saint Dominique lorsqu'il avait des tentations), et à faire une prière toute simple :

"Seigneur Jésus, je refuse tout ce qui n'est pas de Vous. Je vous offre toutes ces choses négatives et tentations qui viennent en moi, je Vous les offre au pied de votre Croix  Sainte, Puissante, Victorieuse et Glorieuse. En échange, je Vous demande votre paix".

Je vous invite aussi à aller prendre conseil auprès d'un prêtre, dans votre paroisse, ou auprès du prêtre exorciste de votre diocèse afin qu'il fasse un discernement (il y aura peut-être besoin de prière de libération ou d'un petit exorcisme). Ceci est nécessaire afin de comprendre l'origine de ces choses négatives. Il y a très certainement des blessures d'enfance (on vous a manqué de respect, on vous disait que vous étiez rien ou/et que vous ne faisiez rien de bien, on vous a humilié, l'un de vos parents vous a rejeté...) qui demandent à être guéries.

Durant la messe, avant de recevoir Jésus dans l'Eucharistie, on dit "Seigneur, je ne suis pas digne de Te recevoir, mais dit une seule parole et je serai guéri". Vous pouvez ensuite continuer en disant : "Seigneur Jésus, venez guérir en moi tout ce qui doit l'être. Je Vous aime, je Vous fais confiance. Aidez-moi à me laissez faire par votre volonté...".

Il est important aussi de se confesser, au moins une fois par mois. Si vous avez touché de près la magie, le spiritisme, il faut le confesser, c'est important et indispensable dans une démarche de foi.

Votre volonté de vouloir vous en sortir est belle à constater à travers votre message, c'est la lumière de Dieu qui est en vous et qui ne demande qu'à vivre et à vibrer en vous. Je bénis le Seigneur pour cela.

Je vais prier pour vous et vous souhaite bonne route vers le Seigneur. Soyez rassuré et en paix.

Je m'appuie sur votre prière et vous assure donc de la mienne.

Fraternellement

Véronique

"Je n'arrive pas à sortir de ma négativité, de mes peurs, je m'autodétruis... (Vos questions)

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France / Présidentielle - Conseils de Mgr Rey, de Mgr Lebrun et de Mgr Aillet

4 Mai 2017, 17:49pm

Publié par Véronique

Message de Monseigneur Rey (de la vidéo ci-dessus)

Faut-il aller voter pour le second tour des élections présidentielles ?
Nous sommes appelés à collaborer loyalement avec les institutions. L’exercice du droit de vote en fait partie. Mais il y a une limite. Si en conscience nous trouvons tous les choix offerts sont profondément mauvais, on peut s’abstenir de voter ou voter blanc.

Quelle est la consigne de vote des évêques de France ?
Votez en conscience ! Tout un chacun doit voter avec sa conscience, aidée par la vertu de prudence. Un catholique n’est pas un militant embrigadé. Tous les catholiques ne votent pas de la même façon. Mais ils recherchent tous la même Vérité. Nous n’obéissons pas aux exclusives de la médiacratie ou aux consignes du prêt-à-penser. Être catholique n’est pas politiquement neutre.

Comment choisir son vote ?
D’abord en priant. La prière nous aide à discerner. Ensuite il y a des principes pour réfléchir. D’abord, il faut considérer tout le programme de chaque candidat. Pas simplement une seule mesure. Que ce soit positif ou négatif, ce n’est pas assez pour adhérer ou rejeter. Ensuite en prenant les critères que donne l’Eglise. A la demande de Jean-Paul II, le cardinal Ratzinger avait donné des points non-négociables. Si vous jugez qu’un candidat contredit gravement un de ces points, alors il faut le disqualifier.

Quels sont les points non-négociables ?
Dans sa note doctrinale de 2002, le cardinal Ratzinger a donné une liste claire. Je vous les donne par ordre d’apparition. (1) Le caractère intangible de la vie humaine. Nous refusons donc l’euthanasie ou une aggravation de l’avortement. (2) La promotion de la famille fondée sur le mariage de deux personnes de sexe différent et la filiation biologique. On ne peut pas accepter la PMA ou la GPA. (3) La liberté d’éducation et le rôle premier des parents. (4) le refus des formes modernes d’esclavage, telles que la drogue. (5) La liberté religieuse. C’est le refus d’un laïcisme sectaire et de la dictature du relativisme. (6) Une économie au service de l’homme. Les ouvriers ou les salariés ne doivent pas être les victimes d’une économie financiarisée et déconnectée du réel qui licencie et délocalise massivement. (7) La recherche de la paix, surtout dans les relations extérieures.

Y a-t-il d’autres critères de discernement ?
Naturellement oui ! La doctrine sociale de l’Eglise est très riches. En dehors du cadre des points non-négociables, l’Eglise a une parole forte sur l’Europe, les racines chrétiennes de notre culture ou les migrations.

Un dernier conseil pour le 7 mai ?
On ne doit pas perdre de vue que notre pays est en souffrance. Les chrétiens doivent participer à sa reconstruction. Ils doivent l’orienter sur les bases solides et universelles que contient l’Evangile. Dans les débats qui nous animent, soyons artisans d’unité. Le concile Vatican II nous rappelle que « personne n’a le droit de revendiquer d’une manière exclusive pour son opinion l’autorité de l’Eglise. »

Pour approfondir : http://www.vatican.va/roman_curia/con...

 

Monseigneur Lebrun, archevêque de Rouen

Voter l’Évangile à la main

Chers frères et sœurs,

Nous aimons  le pays que nous habitons. Nous prions pour lui, et je vous demande à nouveau d’intensifier votre prière, en particulier jusqu’au lendemain des élections législatives.

Voter est une manière d’aimer son pays. Vous le ferez, chacun, en fonction de vos analyses des programmes et de vos convictions politiques. Des points de repères donnés par les évêques sont toujours disponibles sur les sites du diocèse ou de la Conférence des évêques de France.

Je vous invite, surtout, à voter l’Evangile à la main, à ce que votre choix soit éclairé par l’Evangile. Que notre vote soit une manière de le mettre en pratique : « Tu aimeras ton prochain comme toi-même ». Que notre vote soit un vote-l’Evangile-à-la-main, dimanche et, aussi, aux élections législatives, en juin !

Je vous invite fortement à partager avec un frère ou une sœur de la communauté votre vote-l’Evangile-à-la-main. Discutez entre vous, paisiblement et en vérité, de votre choix fait en conscience, loin des peurs ou des réflexes trop humains. Les choix politiques ne peuvent diviser nos communautés. Les dialogues construisent l’unité et préparent l’avenir.

Pour ma part, il ne m’appartient pas de donner une consigne de vote. J’ai confiance.

Comptez sur mon union dans la prière et sur mon amitié.

+  Dominique Lebrun, le 29 avril 2017

Source

 

Monseigneur Aillet, évêque de Bayonne, Lescar et Oloron

Les résultats du premier tour des élections présidentielles présentent un scénario inédit, avec l’effacement des partis classiques de gouvernement, tant à droite qu’à gauche, et l’émergence de candidats atypiques. Des deux finalistes, qui ont rassemblé chacun moins d’un quart des suffrages exprimés, sortira le futur Président ou la future Présidente de la République. Je n’ai pas à commenter ces résultats : la démocratie a fonctionné et nul ne saurait remettre en cause la liberté de vote des citoyens français.

 

 

1.      Voter en conscience

L’évêque que je suis ne donnera évidemment aucune consigne ou indication de vote avant le second tour. Sinon, j’entrerais dans une bataille politique qui n’est pas de la compétence de l’Eglise. Donner des consignes de vote, ce serait même dénier aux fidèles catholiques l’aptitude à se déterminer par eux-mêmes et à assumer de manière responsable leur droit civique, voire se substituer à leur conscience. Sans compter le risque que je prendrais de diviser les catholiques dont je dois reconnaître la diversité des opinions. En revanche, comme Pasteur, je dois encourager les catholiques à accomplir leur devoir de citoyen en conscience : qu’ils décident de voter ou de s’abstenir, que ce soit toujours en conscience. Il s’agit donc pour moi d’exhorter les fidèles à faire œuvre de discernement, c’est-à-dire de choix mûrement réfléchi. Et pour être vraiment libre, le choix doit s’affranchir de toute pression, mot d’ordre, harcèlement de l’image ou du slogan, et exige de prendre du recul et de la hauteur.

2.      Discerner en vue du Bien commun

Si le choix porte sur les moyens, il s’élabore toujours en vue d’une fin. Or la fin dernière de la société politique, c’est le Bien commun qui ne se réduit ni à l’intérêt général, lequel n’est autre que le bien-être matériel, ni à la somme des intérêts particuliers qui sont précisément trop particuliers pour être partageables avec tous. Le Bien commun, c’est le Bien que tous peuvent rechercher en commun, car seul il garantit la dignité et l’épanouissement intégral de toute personne humaine, sans exception, à commencer par la plus fragile et la plus vulnérable. En ce sens, le Bien commun est le plus puissant facteur de cohésion et de paix sociales. A la suite de saint Jean XXIII, le Concile Vatican II l’a défini comme « l’ensemble des conditions sociales qui permettent tant aux groupes qu’à chacun de leurs membres d’atteindre leur perfection d’une façon plus totale et plus aisée » (Gaudium et spes n. 26). Il se décline en un ensemble de biens fondamentaux qui jouent le rôle de principes dans le discernement politique.

3.      Connaître les principes non négociables et la Doctrine sociale de l’Eglise

Pour bien discerner en politique, il faut donc d’abord une connaissance claire de ces grands principes que le Cardinal Ratzinger, à la demande de saint Jean Paul II, a encore appelés des « principes non négociables » : la protection de la vie à toutes les étapes de son développement, de sa conception à sa mort naturelle ; la reconnaissance et la promotion de la structure naturelle de la famille fondée sur l’union stable d’un homme et d’une femme ouverts à la vie ; la protection du droit des parents d’éduquer leurs enfants ; mais encore la promotion du Bien commun sous toutes ses formes : la protection sociale des mineurs et des victimes des formes modernes d’esclavage (drogue, prostitution, pornographie…) ; le droit à la liberté religieuse dans les limites de l’ordre public ; le développement d’une économie qui soit au service de la personne et du Bien commun dans le respect de la justice sociale, du principe de solidarité humaine et de subsidiarité, en refusant de donner « sa confiance aux forces aveugles et à la main invisible du marché » (Pape François) ; la sauvegarde de la paix ; le droit d’émigrer régulé par la protection du droit de ne pas émigrer et le devoir de s’intégrer… On y reconnaîtra des éléments fondamentaux de la Doctrine sociale de l’Eglise qui, pour un catholique, n’est pas facultative dans ses principes, même si dans son application, elle appartient au champ du jugement prudentiel. Elle éclaire le discernement des citoyens catholiques. Ces grands principes ne sont pas pour autant d’ordre confessionnel, car ils sont inscrits dans le cœur de l’homme par nature, même s’ils sont confirmés par la Révélation judéo-chrétienne et l’enseignement constant de l’Eglise.

4.      Le droit à une information juste et indépendante

Pour bien discerner, il faut aussi avoir une connaissance claire des singularités de l’action dans lesquelles on est appelé à appliquer ces grands principes, ce qui nécessite une information vraie et la plus exhaustive possible, non seulement de la situation réelle de la société française, mais encore des solutions préconisées dans leurs programmes par les candidats qui briguent les suffrages de leurs concitoyens.

En cela, la responsabilité des journalistes et des medias est redoutable. Une saine démocratie exige une information juste. Le Pape saint Jean Paul II affirmait en son temps que « la liberté des hommes peut être entravée du fait de la manipulation par les medias qui imposent au moyen d’une insistance bien orchestrée, des modes et des mouvements d’opinion, sans qu’il soit possible de soumettre à une critique attentive les prémisses sur lesquels ils sont fondés » (Centesimus annus, 1991, n. 41). Le Pape François a, de son côté, fustigé à plusieurs reprises les péchés dont peuvent se rendre coupables les journalistes : « La désinformation est probablement le plus grand mal qu’un media puisse infliger, parce qu’elle oriente l’opinion dans une seule direction, en omettant une partie de la vérité » (7 décembre 2016). Une autre fois, il précisait : « Je considère que les péchés les plus graves que commettent les medias sont ceux qui concernent les contre-vérités et les mensonges, et ils sont trois : la calomnie et la diffamation sont graves, mais le plus grave est la désinformation […] La désinformation, c’est ne dire que la moitié des choses, celles qui me conviennent, et ne pas dire l’autre moitié : de sorte que celui qui regarde la Tv ou écoute la radio ne peut bien juger les choses parce qu’il n’a pas tous les éléments, car ils ne lui ont pas été livrés » (22 mars 2014). Sans compter l’influence des lobbies qui peuvent même se servir des medias pour influencer les citoyens : combien de grands medias sont-ils entre les mains de lobbies dont les intérêts financiers, partisans ou idéologiques, l’emportent sur le Bien commun ? Dans le même ordre d’idée, saint Jean Paul II rappelait que « L’Eglise ne peut approuver la constitution de groupes dirigeants restreints qui usurpent le pouvoir de l’Etat au profit de leurs intérêts particuliers ou à des fins idéologiques » (Centesimus annus n. 46).

5.      La vertu de Prudence et le don de Conseil

Comme on le voit, le choix d’un candidat ou d’un autre est d’abord affaire de discernement. C’est l’activité propre de la raison pratique, qu’on a appelée plus haut la conscience. Et la raison pratique est affermie, perfectionnée et stabilisée par la vertu de Prudence qui, pour être d’abord la vertu du gouvernement de soi-même, est encore la vertu du gouvernement de la multitude ou de la participation comme citoyen à ce gouvernement. En outre, la raison pratique a constamment besoin d’être purifiée, « car son aveuglement éthique, découlant de la tentation de l’intérêt et du pouvoir qui l’éblouissent, est un danger qu’on ne peut jamais totalement éliminer » (Benoît XVI, Deus Caritas est, n. 28). La foi et la Doctrine sociale de l’Eglise qui est née des exigences de la foi, sont les forces purificatrices dont la raison a besoin pour exercer un bon discernement.

Il n’est pas interdit non plus de prier l’Esprit Saint pour demander conseil au Seigneur. C’est par le don de Conseil, en effet, que le fidèle catholique peut saisir les vrais enjeux du Bien commun, plus que par l’influence du prêt-à-penser véhiculé par les modes du moment. Comme nous y exhorte l’Apôtre Paul : « Ne vous modelez pas sur le monde présent, mais que le renouvellement de votre jugement vous transforme et vous fasse discerner quelle est la volonté de Dieu, ce qui est bon, ce qui lui plaît, ce qui est parfait » (Rm 12, 2).

Quel que soit le résultat des élections du 7 mai, nous n’oublierons pas pour autant que la Politique n’est pas le dernier mot de la vie des hommes. Après le 7 mai, il sera toujours urgent pour les catholiques d’annoncer l’Evangile avec la conviction « qu’il répond aux nécessités les plus profondes des personnes parce que nous avons tous été créés pour ce que l’Evangile nous propose : l’amitié avec Jésus et l’amour fraternel » (Pape François, Evangelii Gaudium n. 265). Nous devons même être convaincus que dans une société marquée par un individualisme destructeur et une dissolution sans précédent du lien social, l’imprégnation de la société par l’annonce explicite de l’Evangile est aujourd’hui le moyen privilégié pour reconstruire le tissu social. Notre responsabilité est grande, elle va bien au-delà des échéances électorales présentes, elle est déjà perçue et mise en œuvre par de nombreux disciples-missionnaires qui n’ont pas peur de s’engager en Politique et qui savent, s’ils sont encore minoritaires, que ce sont « les minorités créatives qui font l’histoire » (Benoît XVI).

Prions pour la France et entrons dans ce temps long avec la grâce de Dieu.

+ Marc Aillet,  Evêque de Bayonne, Lescar et Oloron, 1er mai 2017

Source

 

 

France / Présidentielle - Conseils de Mgr Rey, de Mgr Lebrun et de Mgr Aillet

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France / Présidentielle / Débat 2017 - La technique commerciale de Mr Macron

4 Mai 2017, 17:00pm

Publié par Véronique

FRANCE - Union de prière

Les deux candidats étaient tendus, bien que l'apaisement était plus visible chez l'une que chez l'autre après quelques minutes. Monsieur Macron n'était pas en paix, cela se voyait par sa salive bien blanche qui le gênait pratiquement à chaque instant, et par toutes les gorgées d'eau qu'il a bu. Il n'était pas tranquille.

Ceci dit, j'ai remarqué un détail qui m'a fait rire plusieurs fois durant tout ce débat.

En effet, Mr Macron a utilisé bien des fois la même technique commerciale, celle de l'écoute active (bien connu dans le domaine de la vente), et celle de la vente.

L'écoute active est une attitude adoptée et adaptée pour entendre tout ce qu'on nous dit et, en le notant dans un petit coin de notre tête afin de s'en resservir au moment opportun.

La technique de la vente est celle-ci :

- la reformulation de ce qu'on nous a dit (redire mot à mot ce qu'on vient de nous dire)

- l'argumentation

- la proposition d'achat

De façon récurrente, Mr Macron a redit (mot à mot) des phrases que venait de dire Mme Le Pen (reformulation), l'a chargé de reproches négatifs à ce sujet (l'argumentation - faite dans le négatif en ce qui concerne Mr Macron - mais lorsqu'il s'agit de vendre on reste dans le positif), puis il retournait la situation en sa faveur "Moi je..." pour déstabiliser Mme Le Pen (proposition d'achat - changée en "Moi je... c'est mieux...").

En tant qu'ancienne V.R.P, j'ai reconnu tout de suite la méthode que l'on m'a apprise.

Lorsqu'il s'agit de porter la France, fille aînée de l'Eglise, je trouve abjecte d'utiliser une telle méthode.

France / Présidentielle / Débat 2017 - La technique commerciale de Mr Macron

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