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Le.blog.catholique.de.Véronique (Blog personnel)

Phénomène de lévitation - Bienheureuse Mariam de Jésus Crucifié Baouardy (1846-1878)

17 Avril 2024, 10:40am

Publié par Véronique

PHÉNOMÈNE DE LÉVITATION (36)
 
Bienheureuse Mariam de Jésus Crucifié Baouardy (1846-1878)
 
On connaît de cette atta­chante carmélite palestinienne, qui vécut plusieurs années en France, huit lévitations dûment attestées ; toutes se produisirent au carmel de Pau, entre le 22 juin 1873 et le 5 juillet 1874. Sans vouloir minimiser le moins du monde sa phénoménologie mystique, il convient de parler plutôt de semi- lévitations, dans la mesure où le soulèvement au-dessus du sol s'effectuait toujours à partir d'un appui, si ténu et dérisoire ce dernier eût-il été :
Mariam lévitait pour aller, tel un oiseau, se poser au sommet des arbres. Le processus en a été très bien observé :
Elle avait saisi l'extrémité d'une petite branche qu'un oiseau aurait fait plier ; et, de là, en un instant, elle avait été enlevée en haut*.
Plus explicite, le père Buzy, premier biographe de la bienheureuse, décrit avec précision le prodige :
Soeur Marie s'élevait au sommet des arbres par l'extrémité des branches : elle mettait son scapulaire dans une main, saisissait de l'autre l'extrémité d'une petite branche, du côté des feuilles, et, en un clin d'oeil, glissait par l'extérieur de l'arbre jusqu 'au sommet. Une fois montée, elle se tenait sur des branches trop faibles pour soutenir normalement une personne de son poids (...) au sommet d'un tilleul, assise à l'extrémité de la plus haute branche qui, normalement, n'aurait pas dû la soutenir. Sa figure était resplendissante. Je l'ai vue redescendre de l'arbre comme un oiseau, de branche en branche, avec beaucoup de légèreté et de modestie**.
Dans ce cas précis, il semble que se soient associées une soudaine et extraordinaire légèreté objective du corps de l'extatique - pour que des rameaux en supportent le poids, celui-ci devait avoir été modifié - et une non moins étonnante vélocité et agilité. De toute façon, les deux phénomènes sont du même ordre que la lévitation stricto sensu.
Dès qu'elle avait repris conscience, Mariam ne se rappelait plus rien - elle se demanda un jour ce que faisait une de ses sandales au faîte d'un arbre, où elle était restée accrochée -, et elle eût été fort en peine de donner de l'événement une autre explication que celle qu'elle énonçait en extase : « L'Agneau m'a tendu les mains ».
 
*Amédée Brunot, Mariam, la petite Arabe - Soeur Marie de Jésus-Crucifié, Mulhouse, Ed. Salvator, 1981, p. 43.
** Ibid., pp. 43-44
 
Lire aussi : Le combat spirituel dans la vie de Marie de Jésus crucifié (Étude du père Jean-Claude SAGNE) (Lien)

 

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