Nos ennemis sont nos meilleurs amis.
Ce matin, en me rendant chez une amie, je conduisais paisiblement ma voiture, et tout d’un coup la voiture se trouvant derrière moi me double, sur la ligne blanche.
Des voitures arrivaient en face, j’ai vraiment cru qu’un accident allait arriver très vite.
Je klaxonne, fais des appels de phares dans l’unique but que le conducteur imprudent se rabatte et prenne moins de risques à se tuer et à tuer tout le monde.
Voilà que ce conducteur freine et s’arrête en plein milieu de la nationale.
J’ai bien attendu une bonne minute avant qu’il reparte.
Il me faisait des gestes pas très jolis, et précis, notamment avec le doigt de sa main droite, la gauche effectivement lui permettait tout de même de tenir son volant !
Je me suis dis que s’il venait de me doubler sur une ligne blanche, avec des voitures arrivant à vive allure en face, c’est qu’il était pressé.
Ensuite j’en ai déduit que s’il s’était arrêté brusquement c’est qu’il était dans un état d’énervement à faire des choses peut-être pas très catholiques.
Afin de me protéger je pense à mon ange gardien, au Sang Précieux de Notre-Seigneur Jésus-Christ… une petite prière donc très vite faite car en même temps il fallait que je reste maître de mon véhicule.
Voilà que le chauffard repart enfin.
Plus loin, nous arrivons à un rond point, il était à nouveau devant moi, et je le vois faire des gestes, et dans l’état de ma naïveté permanente, et avec en plus le soleil qui me gênait un peu, je fixe mon regard afin de découvrir le pourquoi de ses gestes.
Il était encore en train de m’agiter son doigt me faisant remarquer qu’il ne me respectait pas du tout… Il était bien bavard, il n’arrêtait pas d’agiter son doigt !
Ce qu’il faut vous préciser c’est que j’étais en train de rire depuis le moment où nous avions redémarré.
Pourquoi ?
Une parole m’était venue à l’esprit : « Bénissez vos ennemis, priez pour ceux qui vous maudissent… » (Luc 6, 27-28).
Alors je peux vous dire que je bénissais depuis un bon moment au nom de Jésus-Christ ce chauffard qui m’insultait par ses gestes déplacés, je continuais à parler à Notre-Seigneur Lui demandant sa conversion, qu’Il entre dans son cœur...
Bon, apparemment le cœur de cet homme n’était pas encore converti ! Mais moi en revanche j’étais remplie d’une joie et d’une paix incroyables ! Qu’est-ce que j’étais heureuse, oh oui très heureuse ! Et je rigolais toute seule !
Alors oui, je vous le dis, nos ennemis deviennent nos meilleurs amis, car grâce à eux nous vivons l’évangile.
Eh oui, grâce à cet homme qui en avait après moi, j’ai mis en pratique ce que Notre-Seigneur nous a dit :
« Mais à vous qui m'écoutez je dis : Aimez vos ennemis, faites du bien à ceux qui vous haïssent, bénissez ceux qui vous maudissent, priez pour ceux qui vous calomnient. » (Luc 6, 27-28)
Eh oui, Jésus est mon ROI, je suis li-bre !
Véronique (qui en rigole encore… !)
(ceci dit : faites très attention, les hommes sont de plus en plus méchants, violents, et, on ne sait pas ce qui leur passent par la tête – l’actualité le démontre bien)