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Le.blog.catholique.de.Véronique (Blog personnel)

Voyage de sa Sainteté le Pape Benoît XVI au Liban - 14, 15, 16 Septembre 2012.

17 Septembre 2012, 18:55pm

Publié par Véronique

Benoît XVI au Liban

 

Voyage de sa Sainteté le Pape Benoît XVI au Liban

 

Tous les flashs, cérémonies, et reportages (KTO)

en cliquant sur la photo ci-dessus

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Notre-Seigneur Jésus-Christ veut mettre son amour dans nos coeurs.

16 Septembre 2012, 21:41pm

Publié par Véronique

 

 

Notre-Seigneur Jésus-Christ veut mettre son amour dans nos coeurs.

Il nous demande de les Lui ouvrir et de L'accueillir.

 

Véronique

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Voici le Corps et le Sang du Seigneur (Chant - Communauté de l'Emmanuel)

16 Septembre 2012, 21:18pm

Publié par Véronique







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"pensées de paix, paroles de paix et gestes de paix créent une atmosphère de respect... Que les hommes d'Etat et les responsables religieux y réfléchissent !" : Benoît XVI au Liban.

15 Septembre 2012, 18:16pm

Publié par Véronique

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FLASH
Extrait du discours aux membres des institutions politiques et religieuses
Diffusé le 15/09/2012 / Durée 3 mn

Ce samedi 15 septembre, Benoît XVI a rencontré les membres du Gouvernement, des institutions de la République, le corps diplomatique, les chefs religieux et les représentants du monde de la Culture au palais présidentiel de Baadba, au Liban. Dans son discours, le Pape a lancé un appel à la paix sociale et religieuse au Moyen-Orient. Dans cette perspective, il a appelé à un dialogue entre les hommes basé sur " des valeurs communes à toutes les grandes cultures ".

 

Source : site KTO

RENCONTRE AVEC LES MEMBRES DU GOUVERNEMENT,
DES INSTITUTIONS DE LA RÉPUBLIQUE,
AVEC LE CORPS DIPLOMATIQUE, LES CHEFS RELIGIEUX ET
LES REPRÉSENTANTS DU MONDE DE LA CULTURE

 

DISCOURS DU PAPE BENOÎT XVI

 

Palais présidentiel, Baabda
Samedi 15 septembre 2012

 

[Vidéo]

 

Monsieur le Président de la République,
Mesdames et Messieurs les représentants des Autorités parlementaires, gouvernementales, institutionnelles et politiques du Liban,
Mesdames et Messieurs les Chefs de mission diplomatique,
Béatitudes, Responsables religieux,
chers frères dans l’Épiscopat, Mesdames, Messieurs, chers amis,

 


سَلامي أُعطيكُم [« Je vous donne ma paix »] (Jn 14, 27) ! C’est avec cette parole du Christ Jésus que je désire vous saluer et vous remercier de votre accueil et de votre présence. Je vous remercie, Monsieur le Président, non seulement pour vos paroles cordiales mais aussi pour avoir permis cette rencontre. Avec vous, je viens de planter un cèdre du Liban, symbole de votre beau pays. En voyant cet arbrisseau et les soins qu’il demandera pour se fortifier jusqu’à étendre ses branches majestueuses, j’ai pensé à votre pays et à sa destinée, aux Libanais et à leurs espérances, à toutes les personnes de cette Région du monde qui semble connaître les douleurs d’un enfantement sans fin. J’ai alors demandé à Dieu de vous bénir, de bénir le Liban et de bénir tous les habitants de cette Région qui a vu naître de grandes religions et de nobles cultures. Pourquoi Dieu a-t-il choisi cette Région ? Pourquoi vit-elle dans la tourmente ? Dieu l’a choisie, me semble-t-il, afin qu’elle soit exemplaire, afin qu’elle témoigne à la face du monde la possibilité qu’a l’homme de vivre concrètement son désir de paix et de réconciliation ! Cette aspiration est inscrite depuis toujours dans le plan de Dieu, qui l’a imprimée dans le cœur de l’homme. C’est de la paix que je désire vous entretenir car Jésus a dit : سَلامي أُعطيكُم [« Je vous donne ma paix »] .

Un pays est avant tout riche des personnes qui vivent en son sein. De chacune d’elles et de toutes ensemble dépend son avenir et sa capacité à s’engager pour la paix. Un tel engagement ne sera possible que dans une société unie. Cependant, l’unité n’est pas l’uniformité. La cohésion de la société est assurée par le respect constant de la dignité de chaque personne et la participation responsable de chacune selon ses capacités en engageant ce qu’il y a de meilleur en elle. Afin d’assurer le dynamisme nécessaire pour construire et consolider la paix, il faut inlassablement revenir aux fondements de l’être humain. La dignité de l’homme est inséparable du caractère sacré de la vie donnée par le Créateur. Dans le dessein de Dieu, chaque personne est unique et irremplaçable. Elle vient au monde dans une famille, qui est son premier lieu d’humanisation, et surtout la première éducatrice à la paix. Pour construire la paix, notre attention doit donc se porter vers la famille afin de faciliter sa tâche, pour ainsi la soutenir et donc promouvoir partout une culture de la vie. L’efficacité de l’engagement pour la paix dépend de la conception que le monde peut avoir de la vie humaine. Si nous voulons la paix, défendons la vie ! Cette logique disqualifie non seulement la guerre et les actes terroristes, mais aussi toute atteinte à la vie de l’être humain, créature voulue par Dieu. L’indifférence ou la négation de ce qui constitue la véritable nature de l’homme empêchent le respect de cette grammaire qu’est la loi naturelle inscrite dans le cœur humain (cf. Message pour la Journée mondiale de la paix 2007, n. 3). La grandeur et la raison d’être de toute personne ne se trouvent qu’en Dieu. Ainsi, la reconnaissance inconditionnelle de la dignité de tout être humain, de chacun de nous, et celle du caractère sacré de la vie impliquent la responsabilité de tous devant Dieu. Nous devons donc unir nos efforts pour développer une saine anthropologie qui intègre l’unité de la personne. Sans elle, il n’est pas possible de construire la paix véritable.

Pour être plus évidentes dans les pays qui connaissent des conflits armés - ces guerres pleines de vanités et d’horreurs -, les atteintes à l’intégrité et à la vie des personnes existent aussi dans d’autres pays. Le chômage, la pauvreté, la corruption, les diverses addictions, l’exploitation, les trafics de toutes sortes et le terrorisme entraînent, avec la souffrance inacceptable de ceux qui en sont victimes, un affaiblissement du potentiel humain. La logique économique et financière veut sans cesse nous imposer son joug et faire primer l’avoir sur l’être ! Mais la perte de chaque vie humaine est une perte pour l’humanité entière. Celle-ci est une grande famille dont nous sommes tous responsables. Certaines idéologies, en remettant en cause de façon directe ou indirecte, ou même légale, la valeur inaliénable de toute personne et le fondement naturel de la famille, sapent les bases de la société. Nous devons être conscients de ces atteintes à l’édification et à l’harmonie du vivre ensemble. Seule une solidarité effective constitue l’antidote à tout cela. Solidarité pour rejeter ce qui fait obstacle au respect de tout être humain, solidarité pour soutenir les politiques et les initiatives qui œuvrent en vue d’unir les peuples de façon honnête et juste. Il est beau de voir les actions de collaboration et de vrai dialogue qui construisent une nouvelle manière de vivre ensemble. Une meilleure qualité de vie et de développement intégral n’est possible que dans le partage des richesses et des compétences, en respectant l’identité de chacun. Mais un tel mode de vie convivial, serein et dynamique ne peut exister sans la confiance en l’autre, quel qu’il soit. Aujourd’hui, les différences culturelles, sociales, religieuses, doivent aboutir à vivre un nouveau type de fraternité, où justement ce qui unit est le sens commun de la grandeur de toute personne, et le don qu’elle est à elle-même, aux autres et à l’humanité. Là se trouve la voie de la paix ! Là est l’engagement qui nous est demandé ! Là est l’orientation qui doit présider aux choix politiques et économiques, à chaque niveau et à l’échelle planétaire !

Pour ouvrir aux générations de demain un avenir de paix, la première tâche est donc celle d’éduquer à la paix pour construire une culture de paix. L’éducation, dans la famille ou à l’école, doit être avant tout l’éducation aux valeurs spirituelles qui donnent à la transmission du savoir et des traditions d’une culture, leur sens et leur force. L’esprit humain a le goût inné du beau, du bien et du vrai. C’est le sceau du divin, la marque de Dieu en lui ! De cette aspiration universelle découle une conception morale ferme et juste, qui place toujours la personne au centre. Mais c’est seulement librement que l’homme peut se tourner vers le bien, car « la dignité de l’homme exige de lui qu’il agisse selon un choix conscient et libre, personnellement, c’est-à-dire mû et déterminé de l’intérieur, et non sous l’effet de poussées intérieures aveugles ou d’une contrainte purement extérieure » (Gaudium et spes, 17). La tâche de l’éducation est d’accompagner la maturation de la capacité à faire des choix libres et justes, qui peuvent aller à contre-courant des opinions répandues, des modes, des idéologies politiques et religieuses. L’établissement d’une culture de paix est à ce prix ! Il faut évidemment bannir la violence verbale ou physique. Elle est toujours une atteinte à la dignité humaine, celle de l’auteur comme celle de la victime. Par ailleurs, en valorisant les œuvres pacifiques et leur rayonnement pour le bien commun, on crée aussi l’intérêt pour la paix. Comme en témoigne l’histoire, de tels gestes de paix ont un rôle considérable dans la vie sociale, nationale et internationale. L’éducation à la paix formera ainsi des hommes et des femmes généreux et droits, attentifs à tous, et particulièrement aux personnes les plus faibles. Pensées de paix, paroles de paix et gestes de paix créent une atmosphère de respect, d’honnêteté et de cordialité, où les fautes et les offenses peuvent être reconnues en vérité pour avancer ensemble vers la réconciliation. Que les hommes d’État et les responsables religieux y réfléchissent !

Nous devons être bien conscients que le mal n’est pas une force anonyme qui agit dans le monde de façon impersonnelle ou déterministe. Le mal, le démon, passe par la liberté humaine, par l’usage de notre liberté. Il cherche un allié, l’homme. Le mal a besoin de lui pour se déployer. C’est ainsi qu’ayant offensé le 1er commandement, l’amour de Dieu, il en vient à pervertir le second, l’amour du prochain. Avec lui, l’amour du prochain disparaît au profit du mensonge et de l’envie, de la haine et de la mort. Mais il est possible de ne pas se laisser vaincre par le mal et d’être vainqueur du mal par le bien (cf. Rm 12, 21). C’est à cette conversion du cœur que nous sommes appelés. Sans elle, les ‘libérations’ humaines si désirées déçoivent car elles se meuvent dans l’espace réduit concédé par l’étroitesse d’esprit de l’homme, sa dureté, ses intolérances, ses favoritismes, ses désirs de revanche et ses pulsions de mort. La transformation en profondeur de l’esprit et du cœur est nécessaire pour retrouver une certaine clairvoyance et une certaine impartialité, le sens profond de la justice et celui du bien commun. Un regard nouveau et plus libre rendra capable d’analyser et de remettre en cause des systèmes humains qui conduisent à des impasses, afin d’avancer en tenant compte du passé pour ne plus le répéter avec ses effets dévastateurs. Cette conversion demandée est exaltante car elle ouvre des possibilités en faisant appel aux ressources innombrables qui habitent le cœur de tant d’hommes et de femmes désireux de vivre en paix et prêts à s’engager pour la paix. Or elle est particulièrement exigeante : il s’agit de dire non à la vengeance, de reconnaître ses torts, d’accepter les excuses sans les rechercher, et enfin de pardonner. Car seul le pardon donné et reçu pose les fondements durables de la réconciliation et de la paix pour tous (cf. Rm 12, 16b. 18).

Alors seulement peut croître la bonne entente entre les cultures et les religions, la considération sans condescendance des unes pour les autres et le respect des droits de chacune. Au Liban, la Chrétienté et l’Islam habitent le même espace depuis des siècles. Il n’est pas rare de voir dans la même famille les deux religions. Si dans une même famille cela est possible, pourquoi cela ne le serait-il pas au niveau de l’ensemble de la société ? La spécificité du Moyen-Orient se trouve dans le mélange séculaire de composantes diverses. Certes, elles se sont combattues, hélas aussi ! Une société plurielle n’existe qu’à cause du respect réciproque, du désir de connaître l’autre et du dialogue continu. Ce dialogue entre les hommes n’est possible que dans la conscience qu’il existe des valeurs communes à toutes les grandes cultures, parce qu’elles sont enracinées dans la nature de la personne humaine. Ces valeurs qui sont comme un substrat, expriment les traits authentiques et caractéristiques de l’humanité. Elles appartiennent aux droits de tout être humain. Dans l’affirmation de leur existence, les différentes religions apportent une contribution décisive. N’oublions pas que la liberté religieuse est le droit fondamental dont dépendent beaucoup d’autres. Professer et vivre librement sa religion sans mettre en danger sa vie et sa liberté doit être possible à quiconque. La perte ou l’affaiblissement de cette liberté prive la personne du droit sacré à une vie intègre sur le plan spirituel. La soi-disant tolérance n’élimine pas les discriminations, parfois elle les conforte même. Et sans l’ouverture au transcendant qui permet de trouver des réponses aux interrogations de son cœur sur le sens de la vie et sur la manière de vivre de façon morale, l’homme devient incapable d’agir selon la justice et de s’engager pour la paix. La liberté religieuse a une dimension sociale et politique indispensable à la paix ! Elle promeut une coexistence et une vie harmonieuses par l’engagement commun au service de nobles causes et par la recherche de la vérité qui ne s’impose pas par la violence mais par « la force de la vérité elle-même » (Dignitatis humanae, 1), cette Vérité qui est en Dieu. Car la croyance vécue conduit invariablement à l’amour. La croyance authentique ne peut pas conduire à la mort. L’artisan de paix est humble et juste. Les croyants ont donc aujourd’hui un rôle essentiel, celui de témoigner de la paix qui vient de Dieu et qui est un don fait à tous dans la vie personnelle, familiale, sociale, politique et économique (cf. Mt 5, 9 ; He 12, 14). L’inaction des hommes de bien ne doit pas permettre au mal de triompher. Il est pire encore de ne rien faire.

Ces quelques réflexions sur la paix, la société, la dignité de la personne, sur les valeurs de la famille et de la vie, sur le dialogue et la solidarité ne peuvent demeurer de simples idéaux énoncés. Ils peuvent et doivent être vécus. Nous sommes au Liban et c’est ici qu’ils doivent être vécus. Le Liban est appelé, maintenant plus que jamais, à être un exemple. Politiques, diplomates, religieux, hommes et femmes du monde de la culture, je vous invite donc à témoigner avec courage, à temps et à contretemps autour de vous, que Dieu veut la paix, que Dieu nous confie la paix. سَلامي أُعطيكُم [« Je vous donne ma paix »] (Jn 14, 27) nous dit le Christ ! Que Dieu vous bénisse ! Merci !

Source : site du Vatican

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Vous êtes 500 visiteurs réguliers quotidiennement.

15 Septembre 2012, 08:26am

Publié par Véronique

Chaque jour, vous êtes plus de 500 visiteurs.

Le 3 septembre dernier 570, 542 il y a cinq jours et 548 hier.

Beaucoup d'Africains m'écrivent, encore hier, un aumonier en ce moment à Rome, très proche du Coeur Sacré de Jésus.

Depuis la création de ce blog en mars 2007, vous êtes de plus en plus nombreux, régulièrement.

J'avais fait ce blog afin de témoigner de ma foi, de parler de la grâce, mais Dieu ne l'a pas entendu ainsi, cela ne suffisait pas.

En effet, depuis, beaucoup m'écrivent pour une simple prière, pour de grandes blessures intérieures, notamment dues à un avortement, mais aussi pour sortir du spiritisme, de la magie noire ou  avoir des conseils pour être victime de celle-ci.

Les demandes sont nombreuses et différentes, mais à travers toutes, je vois Dieu qui vous appelle. Je Le bénis.

Vous répondez toujours favorablement à ses appels, et je voudrais vous féliciter et vous en remercier.

Je reçois aussi beaucoup de remercîments pour le contenu de ce blog, mais là encore c'est Dieu qu'il faut remercier en premier. Tout vient de Lui.

 

Pour tout cela, je me confie à vos prières, et vous assure des miennes, quotidiennement, et également pour vos intentions.

Continuons notre chemin ensemble si vous le voulez bien, car l'amour fraternel est une force très puissante, et au combien il est beau et bon d'aller sans cesse vers son prochain. Nous avons besoin de tous pour grandir, et, se donner à Dieu pour cela est nécessaire comme se donner aux autres, sans cesse.

Tous ensemble, main dans la main, le coeur toujours tourné vers Dieu. Et peu importe nos origines, nous sommes tous enfants de Dieu. C'est grand, et Dieu nous aime tant et sommes si importants à ses yeux...

 

En union de prière fraternelle

 

votre soeur Véronique

 

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14 septembre : Fête de la Croix Glorieuse.

14 Septembre 2012, 20:38pm

Publié par Véronique


LA CROIX GLORIEUSE
FÊTE
(627)

La vénération de la Sainte Croix, le 14 septembre, se rattache aux solennités de la dédicace de la basilique de la Résurrection, érigée sur le tombeau du Christ, en 335. Le Christ a offert sur la Croix son sacrifice pour l'expiation des péchés de la multitude ; la Croix est pour le peuple chrétien le signe de l'espérance du Royaume, que le peuple juif célèbre lors de la fête des Tentes. C'est dire de quelle lumière brille la Croix glorieuse de Jésus : objet de mépris, la Croix est devenue « notre fierté ». Si l'arbre planté au paradis originel a produit pour Adam un fruit de mort, l'arbre de la Croix a porté pour nous un fruit de vie, le Christ, « en qui nous avons le salut et la résurrection ».

Sous le règne de l'empereur Héraclius Ier, les Perses s'emparèrent de Jérusalem et y enlevèrent la principale partie de la vraie Croix de Notre-Seigneur, que sainte Hélène, mère de l'empereur Constantin, y avait laissée. Héraclius résolut de reconquérir cet objet précieux, nouvelle Arche d'alliance du nouveau peuple de Dieu. Avant de quitter Constantinople, il vint à l'église, les pieds chaussés de noir, en esprit de pénitence ; il se prosterna devant l'autel et pria Dieu de seconder son courage ; enfin il emporta avec lui une image miraculeuse du Sauveur, décidé à combattre avec elle jusqu'à la mort.

Le Ciel aida sensiblement le vaillant empereur, car son armée courut de victoire en victoire ; une des conditions du traité de paix fut la reddition de la Croix de Notre-Seigneur dans le même état où elle avait été prise. Héraclius, à son retour, fut reçu à Constantinople par les acclamations du peuple ; on alla au-devant de lui avec des rameaux d'oliviers et des flambeaux, et la vraie Croix fut honorée, à cette occasion, d'un magnifique triomphe.

L'empereur lui-même, en action de grâce, voulut retourner à Jérusalem ce bois sacré. Quand il fut arrivé dans la Cité Sainte, il chargea la relique précieuse sur ses épaules ; mais lorsqu'il fut à la porte qui mène au Calvaire, il lui fut impossible d'avancer, à son grand étonnement et à la stupéfaction de tout : « Prenez garde, ô empereur ! lui dit alors le patriarche Zacharie ; sans doute le vêtement impérial que vous portez n'est pas assez conforme à l'état pauvre et humilié de Jésus portant sa Croix. » Héraclius, touché de ces paroles, quitta ses ornements impériaux, ôta ses chaussures, et, vêtu en pauvre, il put gravir sans difficulté jusqu'au Calvaire et y déposer son glorieux fardeau.

Pour donner plus d'éclat à cette marche triomphale, Dieu permit que plusieurs miracles fussent opérés par la vertu de ce bois sacré. À la suite de ces événements fut instituée la fête de l'Exaltation de la Sainte Croix, pour en perpétuer le souvenir.



Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950.

 

 

 

 

Saint Ephrem (v. 306-373), diacre en Syrie, docteur de l'Église
Homélie sur notre Seigneur (trad. bréviaire 3e ven. Pâques rev.)

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La croix, un pont jeté au-dessus de l'abîme de la mort

Notre Seigneur a été piétiné par la mort, mais, en retour, il a frayé un chemin qui écrase la mort. Il s'est soumis à la mort et il l'a subie volontairement pour la détruire malgré elle. Car, sur l'ordre de la mort, notre Seigneur « est sorti en portant sa croix » (Jn 19,17). Mais il a crié sur la croix et il a tiré les morts des enfers...

Il est le glorieux « fils du charpentier » (Mt 13,55) qui, sur le char de sa croix, est venu au-dessus de la gueule vorace du séjour des morts et a transféré le genre humain dans la demeure de la vie (Col 1,13). Et parce que, à cause de l'arbre du paradis, le genre humain était tombé dans le séjour des morts, c'est par l'arbre de la croix qu'il est passé dans la demeure de la vie. Sur ce bois-là avait été greffée l'amertume ; mais sur celui-ci la douceur a été greffée, pour que nous reconnaissions en lui le chef auquel ne résiste rien de ce qui a été créé.

Gloire à toi ! Tu as jeté ta croix comme un pont au-dessus de la mort, pour que les hommes y passent du pays de la mort à celui de la vie... Gloire à toi ! Tu as revêtu le corps d'Adam mortel et tu en as fait la source de la vie pour tous les mortels. Oui, tu vis ! Car tes bourreaux se sont comportés envers ta vie comme des semeurs : ils ont semé ta vie dans les profondeurs de la terre comme on sème le blé, pour qu'il lève lui-même et fasse lever avec lui beaucoup de grains (Jn 12,24).

Venez, faisons de notre amour comme un encensoir immense et universel ; prodiguons des cantiques et des prières à celui qui a fait de sa croix un encensoir à la Divinité et nous a tous comblés de richesses par son sang.

 

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Hymne français avant la révolution française. Il le redeviendra bientôt (prophétie).

14 Septembre 2012, 12:47pm

Publié par Véronique

 
Prions, prions pour que cet hymne redevienne celui de la France, comme il l'était !
Et il le redeviendra bientôt (prophétie).
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France : fille aînée de l'Eglise.
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Union de prière
 
Véronique
 
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Veni Creator
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1. Viens, Esprit Créateur nous visiter
Viens éclairer l'âme des tes fils ;
Emplis nos coeurs de grâce et de lumière,
Toi qui créas toute chose avec amour
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2. Toi le Don, l'envoyé du Dieu Très Haut,
Tu t'es fait pour nous le Défenseur ;
Tu es l'Amour le Feu la source vive,
Force et douceur de la grâce du Seigneur
 
3. Donne-nous les sept dons de ton amour,
Toi le doigt qui oeuvres au Nom du Père ;
Toi dont il nous promit le règne et la venue,
Toi qui inspires nos langues pour chanter
 
4. Mets en nous ta clarté, embrase-nous,
En nos coeurs, répands l'amour du Père ;
Viens fortifier nos corps dans leur faiblesse,
Et donne-nous ta vigueur éternelle.
 
5. Chasse au loin l'ennemi qui nous menace,
Hâte-toi de nous donner la paix,
Afin que nous marchions sous ta conduite,
Et que nos vies soient lavées de tout péché.
 
6. Fais-nous voir le visage du Très-Haut,
Et révèle-nous celui du Fils ;
Et toi l'Esprit commun qui les rassemble,
Viens en nos coeurs, qu'à jamais nous croyions en toi.
 
7.Gloire à Dieu notre Père dans les cieux,
Gloire au Fils qui monte des enfers ;
Gloire à l'Esprit de Force et de Sagesse,
Dans tous les siècles des siècles.
 
Amen ! Alléluia !
 
 
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Le signe de Croix...

13 Septembre 2012, 18:06pm

Publié par Véronique

33OuelletPassion7Le signe de Croix est un grand acte de foi.

Nous n'avons pas idée de la portée de ce geste pieux et confiant envers Dieu, que nous posons sur nous.

C'est cette même Croix qui a racheté le monde, qui reçu le corps et le Sang Précieux de Notre-Seigneur Jésus-Christ.

Jésus a embrassé cette Croix pour nous tous, sans en oublier un seul, Il l'a aimée plus que tout en lui offrant tout son amour.

Notre éternité passe par cette Croix Sainte, Puissante, Victorieuse et Glorieuse.

Non, le signe de Croix n'est pas anodin, ne devrait pas être fait rapidement ni mécaniquement, mais être posé, comme le temps de dire "Je Vous aime et j'ai confiance en Vous" à Dieu le Père, Jésus le Fils et au Saint-Esprit, avec un temps nécessaire à chacun, mais aussi à la Croix, du Christ Jésus Roi et Seigneur, qui nous donne tout.

Par la Croix, Jésus nous montre son amour filial avec son Père.

 

A chacun et à chacune d'entre vous, je vous dis personnellement :

"Toi, recouvre-toi de la Croix, prends le temps de te recouvrir de la Croix d'Amour". 

 

Véronique

 

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Le père Jean-Edouard LAMY a vu Lucifer.

12 Septembre 2012, 17:09pm

Publié par Véronique

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L'avortement : première cause de mortalité en Europe. Une horreur.

8 Septembre 2012, 21:24pm

Publié par Véronique

L'Institut de Politique Familiale (IPF) vient de publier son rapport 2008 sur l'Evolution de la famille en Europe.

 

Quelques chiffres :

En 2006, dans l'Europe des 27,

1 167 775 avortements ont été pratiqués = 3 199 avortements par jour = 133 avortements par heure = 1 avortement toutes les 27 secondes

 

Source : site genethique.org

 

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