Commençons par lire les
paroles que sœur Agnès de Jésus (Agnès de Langeac 1602-1634) a reçues de son ange
gardien :
"Marche par amour et
non par la crainte, car c'est la volonté de ton Époux que tu sois amoureuse de son amour".
"Sœur Agnès, je suis
ici de la part de ton Époux pour te dire que sa volonté est que tu ne passes plus par le chemin de la crainte ni par celui de la tristesse, mais bien par celui de l'amour qui est le plus court et
le plus assuré".
Plus nous nous remplissons de Dieu (Sacrements, prière, adoration…) plus notre abandon
devient humble et vrai.
Nous prenons des forces, Dieu nous les donne par notre grande confiance en Lui, Le
laissant gérer notre vie.
Ainsi la crainte n’a plus sa place dans tout ce que Dieu nous donne à vivre :
« Marche par amour et non par la crainte ».
En effet,
l’amour de Dieu étant infini, Notre-Seigneur Jésus-Christ s’étant laissé tuer, Il a tout souffert jusqu’au bout… « Ce ne sont pas les clous qui me retenaient à la
Croix, c’est l’amour »
(Notre-Seigneur Jésus-Christ à sainte Catherine de Sienne).
Etant
amoureuse de cet amour, nous vivons nos croix dans la joie parce que nous sommes animés par la volonté de notre Époux que nous soyons amoureux de son amour.
« …je suis ici de la part de ton Époux pour te dire que sa
volonté est que tu ne passes plus par le chemin de la crainte ni par celui de la tristesse, mais bien par celui de l'amour qui est le plus court et le plus
assuré".
Ces paroles venant
de l’ange gardien de sœur Agnès de Jésus nous sont adressées aussi. Dieu nous parle à travers elles.
Le temps que nous
pourrions perdre en futilités, à ne pas nous remplir de Dieu, à ne pas Le servir, à ne pas vouloir Le connaître davantage ni à passer du temps avec Lui, sera autant un chemin long et autant
des grâces rendues inutiles.
Ainsi, la voie de
l’abandon filial à la volonté divine, à toujours rechercher Dieu en tout, à toujours tout faire dans l’amour, est le chemin le plus court, car il nous permet de vivre tout ce que Dieu veut que
nous vivions pour nous configurer à son Fils.
Offrir à Dieu notre crainte et notre tristesse en Lui demandant de prendre sur Lui notre fardeau (Matthieu 11, 28-29), nous permet de nous livrer entièrement à nos croix.
Plus nous allons vers Dieu, plus nos croix seront lourdes à porter, et notre âme
s’écrie : « Père, pourquoi m’as-tu abandonné ? ».
Dans cette nuit, l’âme ne sent pas Dieu, Il lui semble être absent.
Bien au contraire, dans cette nuit de l’âme, l’esprit est totalement tourné vers le Père
et imite le Christ : «…il dit : « Tout est accompli. » Il inclina la tête et remit l’esprit. » (Jean 19, 30).
Véronique
(Dieu veut s’adresser à nous par l’esprit ; Satan fera tout pour y mettre obstacle
afin que notre esprit soit tourné ailleurs : télévision, magazines, usage trop important du portable ou de l’internet… il se servira de n’importe quoi pour nous empêcher de passer du temps
avec Dieu – paroles d’un prêtre exorciste que j’ai rencontré l’année dernière)