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Le.blog.catholique.de.Véronique (Blog personnel)

BICENTENAIRE DE LA NAISSANCE DE LEON XIII

9 Septembre 2010, 09:17am

Publié par Véronique

CITE DU VATICAN, 5 SEP 2010 (VIS).

Benoît XVI s'est rendu, ce matin, en visite pastorale à Carpineto Romano, localité située à quatre-vingts kilomètres de Rome, à l'occasion du bicentenaire de la naissance de Vincenzo Gioacchino Pecci, le Pape Léon XIII. Il a célébré la messe sur la place principale devant un millier de fidèles. Au cours de son homélie, il a commenté les lectures du jour évoquant le primat de Dieu et du Christ et a dit que Léon XIII "était un homme de grande foi et de profonde dévotion, ce qui est toujours la base de tout, pour chaque chrétien y compris le Pape. Sans la prière, c'est-à-dire sans l'union intérieure avec Dieu, nous ne pouvons rien faire comme le disait clairement Jésus à ses disciples au cours de la dernière Cène... n'a plus d'importance que l'amour de Dieu et du Christ -a-t-il poursuivi-. Et cette première et principale qualité, c'est ici, dans son village natal, que Vincenzo Gioacchino Pecci l'apprit, de ses parents et de sa paroisse". Rien

Le Saint-Père a aussi souligné qu'il "existe aussi un second aspect dérivant toujours du primat de Dieu et du Christ et que l'on trouve dans l'action publique de tout pasteur de l'Eglise, en particulier de tout Souverain Pontife, avec les caractéristiques propres à la personnalité de chacun... Chaque pasteur est appelé à transmettre au Peuple de Dieu non des vérités abstraites, mais un savoir c'est-à-dire un message qui conjugue foi et vie, vérité et réalité concrète. Léon XIII, avec l'assistance de l'Esprit-Saint, a été capable de faire cela à une période historique parmi les plus difficiles pour l'Eglise, en restant fidèle à la tradition et, en même temps, en se confrontant aux grandes questions ouvertes". Le Saint-Père a ajouté que le magistère social de Léon XIII est devenu "célèbre et impérissable par l'Encyclique Rerum Novarum (1891), et riche de nombreuses autres interventions qui constituent un corps organique, le premier noyau de la doctrine sociale de l'Eglise".

Benoît XVI a aussi évoqué l'Encyclique Catholicæ Ecclesiæ (1890) que son prédécesseur consacra au thème de l'esclavage. A ce sujet, il affirma que "la nouvelle fraternité chrétienne dépasse la séparation entre esclaves et hommes libres et fait naître dans l'histoire le principe de promotion de la personne qui conduira à l'abolition de l'esclavage mais aussi à dépasser toutes les barrières qui existent encore". Evoquant aussi "la promotion humaine apportée par le christianisme dans le cheminement de la civilisation", le Pape a souligné que "les chrétiens, agissant comme de simples citoyens ou associés à d'autres, sont une force bénéfique et pacifique de profond changement, favorisant le développement des potentialités internes à la réalité même. C'est cette forme de présence et d'action dans le monde, proposée par la doctrine sociale de l'Eglise, qui pose la maturité des consciences comme condition de transformations valables et durables".

"A une époque d'anticléricalisme sévère et de manifestations ouvertes contre le Pape, Léon XIII sut guider et soutenir les catholiques sur la voie d'une participation constructive, riche dans son contenu, ferme sur ses principes et capable d'ouverture. Rerum Novarum suscita immédiatement...une véritable explosion d'initiatives: associations, caisses rurales et artisanes, journaux... Un Pape très âgé, mais savant et avec une vision de l'avenir, put ainsi introduire au XX siècle, une Eglise rajeunie prête à affronter les nouveaux défis. C'était un Pape encore politiquement et physiquement prisonnier au Vatican, mais, en réalité, par son magistère, il représentait une Eglise capable d'affronter sans complexe les grandes questions de l'époque".

Le Saint-Père a conclu en "laissant" aux personnes présentes "le commandement ancien et toujours nouveau : aimez-vous comme le Christ nous a aimé, et avec cet amour, soyez le sel et la lumière du monde. Vous serez ainsi fidèles à l'héritage laissé par votre grand et vénéré concitoyen, Léon XIII. Ainsi soit-il dans toute l'Eglise !". Après la messe, le Pape est rentré en hélicoptère à Castelgandolfo pour la prière de l'angélus.

 

 

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MESSAGE POUR LA JOURNEE MONDIALE DE LA JEUNESSE 2011

9 Septembre 2010, 09:07am

Publié par Véronique

CITE DU VATICAN, 3 SEP 2010 (VIS).

Enracinés et fondés en Christ, affermis dans la foi, phrase tirée de l'épître aux Colossiens, est le titre du message que Benoît XVI adresse à la jeunesse catholique en vue de la XXVI Journée mondiale de la jeunesse (Madrid, août 2011). Voici des passages de ce texte, signé le 6 août dernier, fête de la Transfiguration:

"Très souvent je repense aux Journées mondiales de la jeunesse de Sydney en 2008, durant lesquelles nous avons vécu une grande fête de la foi, durant laquelle l'Esprit de Dieu a agi avec puissance, créant une intense communion entre tous les participants, venus du monde entier. Ce rassemblement, comme les précédents, a porté des fruits abondants dans la vie de nombreux jeunes et de l'Eglise entière... A présent, à l'heure où l'Europe a un très grand besoin de retrouver ses racines chrétiennes, nous avons rendez-vous à Madrid, avec le thème: Enracinés et fondés en Christ, affermis dans la foi".

 

1. Aux sources de vos plus grandes aspirations : A chaque époque, et de nos jours encore, de nombreux jeunes sont habités par le profond désir de vivre des relations inter-personnelles en vérité et en solidarité... Me souvenant de ma jeunesse, je sais bien que stabilité et sécurité ne sont pas des questions qui occupent le plus l'esprit des jeunes. S'il est vrai que la recherche d'un emploi qui permette d'avoir une situation stable est un problème important et urgent, il reste que la jeunesse est en même temps l'âge de la recherche d'un grand idéal de vie.. Nous voulions ce qui est grand, nouveau. Nous voulions trouver la vie elle-même dans sa grandeur et sa beauté. Bien sûr, cela dépendait aussi de notre situation. Durant la dictature du national-socialisme et la guerre nous avons été, pour ainsi dire, enfermés par le pouvoir dominant. Nous voulions donc sortir à l'air libre et entrer dans toutes les potentialités de l'être humain. Je crois que, dans un certain sens, cet élan qui pousse à sortir de l'habitude existe à toutes les générations... Est-ce seulement un rêve inconsistant, qui s'évanouit quand on devient adulte? Non, car l'homme est vraiment créé pour ce qui est grand, pour l'infini... Le désir d'une vie plus grande est un signe du fait que Dieu nous a créés, que nous portons son empreinte. Il est vie, et pour cela, chaque créature tend vers la vie. De façon unique et spéciale, la personne humaine, faite à l'image et la ressemblance de Dieu, aspire à l'amour, à la joie et à la paix. Nous comprenons alors que c'est un contresens de prétendre éliminer Dieu pour faire vivre l'homme! Dieu est la source de la vie. L'éliminer équivaut à se séparer de cette source et, inévitablement, se priver de la plénitude et de la joie... La culture actuelle, dans certaines régions du monde, surtout en Occident, tend à exclure Dieu ou à considérer la foi comme un fait privé, sans aucune pertinence pour la vie sociale. Alors que toutes valeurs qui fondent la société proviennent de l'Evangile, tels le sens de la dignité de la personne, de la solidarité, du travail et de la famille, on constate une sorte d'éclipse de Dieu, une certaine amnésie, voire un réel refus du christianisme et un reniement du trésor de la foi reçue, au risque de perdre sa propre identité profonde. Pour cette raison, chers amis, je vous invite à intensifier votre chemin de foi en Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus-Christ. Vous êtes l'avenir de la société et de l'Eglise! Comme l'apôtre Paul l'écrivait aux chrétiens de la ville de Colosse, il est vital d'avoir des racines, des fondements solides. Et cela est particulièrement vrai aujourd'hui, quand beaucoup de jeunes n'ont pas de repères stables pour construire leur vie, ce qui engendre en eux une grande insécurité. Le relativisme ambiant, qui consiste à dire que tout se vaut et qu'il n'y a aucune vérité ni aucun repère absolu, n'engendre pas la vraie liberté mais instabilité, déception, conformisme aux modes du moment. Vous, les jeunes, vous avez le droit de recevoir des générations qui vous précèdent des repères clairs pour faire vos choix et construire votre vie, comme une jeune plante a besoin d'un tuteur, durant le temps nécessaire pour pousser des racines, pour devenir un arbre solide, capable de donner du fruit".

 

2. Enracinés et fondés dans le Christ : Pour mettre en lumière l'importance de la foi en Dieu dans la vie des croyants, je voudrais m'arrêter sur les trois expressions employées par saint Paul dans cette citation: Enracinés et fondés en Christ, affermis dans la foi. Nous pouvons y voir trois images. Enraciné évoque l'arbre et les racines qui le nourrissent. Fondé se réfère à la construction de la maison. Affermi renvoie à la croissance de la force physique ou morale. Ces images sont très parlantes... La première image est celle de l'arbre, solidement planté au sol par ses racines, qui le stabilisent et le nourrissent... Quelles sont nos racines? Il y a bien sûr nos parents, notre famille et la culture de notre pays, qui constituent un aspect très important de notre identité. La Bible en dévoile un autre. Le prophète Jérémie écrit: Béni l'homme qui se confie dans le Seigneur, dont le Seigneur est la foi. Il ressemble à un arbre planté au bord des eaux, qui tend ses racines vers le courant... Etendre ses racines, c'est donc pour Jérémie mettre sa confiance en Dieu, dans la foi. En Dieu nous puisons notre vie... Et Jésus lui-même se présente comme notre vie. C'est pourquoi la foi chrétienne ne consiste pas seulement à croire en des vérités, mais c'est avant tout (...) une relation personnelle avec Jésus Christ. C'est la rencontre avec le Fils de Dieu qui donne à notre vie un dynamisme nouveau... Il y a un moment, durant la jeunesse, où chacun de nous se demande quel sens a sa vie. Quel but, quelle direction ai-je le désir de lui donner? C'est une étape fondamentale, qui peut tourmenter l'âme, parfois même longtemps... Dans ce contexte, je repense à ma jeunesse. D'une certaine façon, j'ai bien eu conscience que le Seigneur me voulait comme prêtre. Mais ensuite, après la guerre, quand au séminaire et à l'université j'étais en chemin vers ce but, j'ai eu à reconquérir cette certitude. J'ai dû me demander: est-ce vraiment ma voie? Est-ce vraiment la volonté du Seigneur pour moi? ... Prendre une telle décision ne se fait pas sans souffrance. Il ne peut en être autrement. Mais ensuite a jailli la certitude. C'est bien cela. Oui, le Seigneur me veut, Il me donnera donc la force. En l'écoutant, en marchant avec lui, je deviens vraiment moi-même. Ce qui importe, ce n'est pas la réalisation de mes propres désirs, mais l'accomplissement de sa volonté. Ainsi, la vie devient authentique... De même que l'arbre a des racines qui le tiennent solidement accroché à la terre, de même les fondations donnent à la maison une stabilité durable. Par la foi, nous sommes fondés en Christ, comme une maison est construite sur ses fondations. Dans l'Histoire Sainte, nous avons de nombreux exemples de saints qui ont fondé leur vie sur la Parole de Dieu... Etre fondé en Christ, c'est répondre concrètement à l'appel de Dieu, en mettant notre confiance en lui et en mettant en pratique sa Parole... Chers amis, construisez votre maison sur le roc... Vous aussi, efforcez-vous tous les jours de suivre la Parole du Christ. Ecoutez-le comme l'ami véritable avec qui partager le chemin de votre vie. Avec lui à vos côtés, vous serez capables d'affronter avec courage et espérance les difficultés, les problèmes, ainsi que les déceptions et les échecs. Sans cesse vous sont présentées des propositions plus faciles, mais vous vous rendez compte vous-mêmes qu'il s'agit de leurres, qu'elles ne donnent ni sérénité, ni joie. Seule la Parole de Dieu nous indique la voie véritable, seule la foi qui nous a été transmise est la lumière qui illumine notre chemin... Ne croyez pas ceux qui vous disent que vous n'avez pas besoin des autres pour construire votre vie. Appuyez-vous au contraire sur la foi de vos proches, sur la foi de l'Eglise, et remerciez le Seigneur de l'avoir reçue et de l'avoir faite vôtre".

 

3. Affermis dans la foi : Soyez enracinés et fondés en Christ, affermis dans la foi. La lettre d'où vient cette citation a été écrite par saint Paul pour répondre à un besoin précis des chrétiens de Colosse... Notre contexte culturel a de nombreuses ressemblances avec celui des Colossiens d'alors. En effet, il y a un fort courant " laïciste ", qui veut supprimer Dieu de la vie des personnes et de la société, projetant et tentant de créer un "paradis" sans Lui. Or l'expérience enseigne qu'un monde sans Dieu est un enfer où prévalent les égoïsmes, les divisions dans les familles, la haine entre les personnes et les peuples, le manque d'amour, de joie et d'espérance. A l'inverse, là où les personnes et les peuples vivent dans la présence de Dieu, l'adorent en vérité et écoutent sa voix, là se construit très concrètement la civilisation de l'amour, où chacun est respecté dans sa dignité, où la communion grandit, avec tous ses fruits. Il y a cependant des chrétiens qui se laissent séduire par le mode de penser laïciste, ou qui sont attirés par des courants religieux qui éloignent de la foi en Jésus-Christ. D'autres, sans adhérer à de telles approches, ont simplement laissé refroidir leur foi au Christ, ce qui a d'inévitables conséquences négatives sur le plan moral... Chers amis, la Croix nous fait souvent peur, car elle semble être la négation de la vie... Je ne peux donc que vous inviter à accueillir la croix de Jésus, signe de l'amour de Dieu, comme source de vie nouvelle. En dehors du Christ mort et ressuscité, il n'y a pas de salut!",

 

4. Croire en Jésus sans le voir : Aujourd'hui, pour beaucoup, l'accès à Jésus est devenu difficile. Ainsi, de nombreuses images de Jésus sont en circulation, qui se prétendent scientifiques et lui retirent sa grandeur, la singularité de sa personne. C'est pourquoi, durant de longues années d'étude et de méditation, a mûri en moi l'idée de transmettre dans un livre un peu de ce qu'est ma rencontre personnelle avec Jésus: pour aider quasiment à voir, entendre, toucher le Seigneur, en qui Dieu est venu nous rencontrer pour se faire connaître... Chers jeunes, apprenez à voir, à rencontrer Jésus dans l'Eucharistie, là où il est présent et proche jusqu'à se faire nourriture pour notre chemin, et dans le Sacrement de la Pénitence, par lequel le Seigneur manifeste sa miséricorde en offrant son pardon. Reconnaissez et servez Jésus aussi dans les pauvres, les malades, les frères qui sont en difficulté et ont besoin d'aide. Ouvrez et cultivez un dialogue personnel avec Jésus-Christ, dans la foi. Connaissez-le par la lecture des Evangiles et du Catéchisme de l'Eglise... Ainsi vous pourrez acquérir une foi mûre, solide, qui ne sera pas fondée uniquement sur un sentiment religieux ou sur un vague souvenir du catéchisme de votre enfance. Vous pourrez connaître Dieu et véritablement vivre de lui, comme l'apôtre Thomas quand il manifeste sa foi en Jésus en s'exclamant avec force: Mon Seigneur et mon Dieu!". 

 

5. Soutenus par la foi de l'Eglise, pour être témoins : Dans l'histoire de l'Eglise, les saints et les martyrs ont puisé au pied de la Croix glorieuse du Christ la force d'être fidèles à Dieu jusqu'au don d'eux-mêmes. Dans la foi, ils ont trouvé la force pour vaincre leurs propres faiblesses et dépasser chaque adversité... Et la victoire qui naît de la foi est celle de l'amour. Tant de chrétiens ont été et sont un témoignage vivant de la force de la foi qui s'exprime par la charité... Le Christ n'est pas seulement un bien pour nous-mêmes, il est le bien le plus précieux que nous avons à partager avec les autres. Et à l'heure de la mondialisation, soyez les témoins de l'espérance chrétienne dans le monde entier.. Nombreux sont ceux qui désirent recevoir cette espérance... Vous aussi, si vous croyez, si vous savez vivre et témoigner de votre foi chaque jour, vous deviendrez instruments pour faire retrouver à d'autres jeunes comme vous le sens et la joie de la vie, qui naît de la rencontre avec le Christ".

 

6. Vers la JMJ de Madrid : Chers amis, je vous renouvelle l'invitation à venir à la Journée mondiale de la jeunesse 2011. Avec une joie profonde, je vous attends chacun personnellement. Le Christ lui-même veut vous affermir dans la foi par l'Eglise. Le choix de croire en Christ et de le suivre n'est jamais facile. Il est toujours entravé par nos infidélités personnelles et par tant de voix qui indiquent des sentiers plus faciles. Ne vous laissez pas décourager, cherchez plutôt le soutien de la communauté chrétienne, le soutien de l'Eglise... L'Eglise compte sur vous! Elle a besoin de votre foi vivante, de votre charité créative et du dynamisme de votre espérance. Votre présence renouvelle l'Eglise, la rajeunit et lui donne un élan nouveau. C'est pourquoi les Journées mondiales de la jeunesse sont une grâce non seulement pour vous mais aussi pour tout le Peuple de Dieu. L'Eglise en Espagne se prépare activement pour vous accueillir et vivre avec vous la joyeuse expérience de la foi".

 

 

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INTENTIONS DE PRIERE POUR SEPTEMBRE

9 Septembre 2010, 09:01am

Publié par Véronique

CITE DU VATICAN, 1 SEP 2010 (VIS).

L'intention de prière générale de Benoît XVI pour le mois de septembre est :

"Pour que dans les régions les moins développées du monde, l'annonce de la Parole de Dieu rénove le coeur des personnes, en les encourageant à être acteurs d'un progrès social authentique".

 

Son intention missionnaire est :

"Pour qu'en ouvrant le coeur à l'amour, l'on mette fin aux si nombreuses guerres et aux conflits qui ensanglantent encore le monde".

 

 

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HILDEGARDE DE BINGEN

9 Septembre 2010, 08:59am

Publié par Véronique

CITE DU VATICAN, 1 SEP 2010 (VIS).

Ce matin, le Saint-Père a tenu son audience générale hebdomadaire sur la place précédent le palais apostolique de Castelgandolfo, et a consacré sa catéchèse à sainte Hildegarde de Bingen (1098-1179), autrement appelée la "prophétesse rhénane".

Avant de présenter la figure de la sainte, le Pape a évoqué la Lettre apostolique de Jean-Paul II Mulieris Dignitatem, publiée en 1988 et qui traitait du "rôle précieux que les femmes ont accompli et accomplissent dans la vie de l'Eglise" et qui exprimait le remerciement de l'Eglise "pour toutes les manifestations du génie féminin au cours de l'histoire... Même au cours de ces siècles d'histoire que nous avons coutume d'appeler Moyen Age, certaines figures féminines se détachent par la sainteté de leur vie et la richesse de leur enseignement", comme Hildegarde de Bingen, issue d'une famille noble et nombreuse qui décida de la consacrer au service de Dieu. Après avoir reçu une bonne formation humaine et chrétienne de Jutta de Spanheim, Hildegarde entra au monastère bénédictin du Disibodenberg et reçut le voile des mains de l'évêque Othon de Bamberg. En 1136, elle fut élue supérieure et poursuivit son devoir "en faisant fructifier ses dons de femme cultivée, spirituellement élevée et capable de gérer avec compétence l'organisation de la vie de clôture", a ajouté le Pape.

Peu après, face aux nombreuses vocations, Hildegarde fonda un autre couvent à Bingen, dédié à saint Rupert, où elle passa le reste de sa vie. "Le style avec lequel elle exerçait son ministère d'autorité est exemplaire pour toute communauté religieuse : elle suscitait une émulation dans la pratique du bien". La sainte commença à décrire ses visions mystiques alors qu'elle était supérieure du Disibodengerg à son conseiller spirituel, le moine Volmar, et à son secrétaire, Richard. "Comme cela arrive toujours dans la vie des vrais mystiques, Hildegarde voulut aussi se soumettre à l'autorité de personnes sages pour discerner l'origine de ses visions craignant qu'elle ne fussent le fruit d'illusions et qu'elles ne proviennent pas de Dieu".  Elle parla à ce sujet avec saint Bernard de Clairvaux qui la tranquillisa et l'encouragea. Puis, en 1147, elle reçut surtout l'approbation du Pape Eugène III qui, lors du synode de Trèves, lut un texte d'Hildegarde que lui avait présenté l'archevêque de Mayence. "Le Pape autorisa la mystique à écrire ses visions et à en parler en public. A compter de ce moment-là, le prestige spirituel de Hildegarde s'en trouva grandi, au point que ses contemporains lui attribuèrent le titre de prophétesse rhénane", a ajouté Benoît XVI.

"Voilà le signe d'une authentique expérience de l'Esprit-Saint, source de tout charisme : la personne dépositaire de dons surnaturels ne s'en vante jamais, ne les montre pas et surtout fait preuve d'une obéissance totale envers l'autorité ecclésiastique. Chaque don donné par l'Esprit-Saint est destiné, en fait, à l'édification de l'Eglise, et l'Eglise, par ses pasteurs, en reconnaît l'authenticité", a conclu le Saint-Père.

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La vie consacrée (vidéo)

6 Septembre 2010, 10:22am

Publié par Véronique

En vue du chapitre général qui se tiendra à Rome en septembre 2010, nous vous proposons quelques vidéos tournées par une équipe internationale de frères. Ces courts reportages présentent l'Ordre dominicain aujourd'hui, à travers des entretiens avec les frères les plus concernés par le sujet.

 

 

 

 

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Chant grégorien - Abbaye Notre-Dame de TRIORS

5 Septembre 2010, 20:27pm

Publié par Véronique

 

 

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Est-il important de recevoir le Sacrement de la Confirmation ?

5 Septembre 2010, 12:57pm

Publié par Véronique

Oui, il est même indispensable à notre vie intérieure avec Dieu, de plus, par lui nous devenons les soldats du Christ !

 

Véronique

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Pour me contacter.

3 Septembre 2010, 09:18am

Publié par Véronique

Certains me demandent régulièrement comment me contacter, et, si cela est possible.

En haut du blog, cliquer sur "CONTACT". Ma réponse se fera sur le blog (car mon adresse mail a été piratée). Ne me mettez pas votre identité, ainsi la discrétion sera respectée.

N'hésitez pas à m'écrire, je suis à votre écoute.

Beaucoup ont reçu déjà des conseils voir même spirituels, des encouragements, du réconfort, des prières... les demandes sont multiples.

Depuis plusieurs mois déjà, des âmes me contactent en me demandent de l'aide parce qu'elles ont touché aux sciences occultes et veulent s'en sortir. Elles ont reçu l'aide d'un prêtre vers qui je les oriente, il est sérieux, disponible... et peut-être que leurs témoignages sur cet article pourraient aider d'autres personnes hésitantes encore ? ! (ne pas citer le nom de ce prêtre, merci, par simple discrétion).

Depuis que je fais ce blog, j'ai remarqué que les âmes ont besoin de conseils et n'ont pas toutes les connaissances qu'elles espèrent tout simplement parce qu'elles ne les trouvent pas.

Je ne prétends pas tout connaître, ni être la meilleure, loin de là, cependant, les demandes continuent. 

Je me souviens, un jour, le père Jean-Claude Sagne  (dont je vous recommande tous les livres) m'a dit : "Véronique, ce qui compte c'est de donner aux autres ce que Dieu nous donne".

Que la volonté de Dieu se fasse donc, puisque tout vient de Lui. Soyons des enfants bien obéissants à sa parole et à sa volonté divine, et, portons de bons fruits. 

 Fraternellement

Véronique  

 

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Des tentations : conduite à tenir dans les tentations - Notre-Seigneur Jésus à soeur Marie LATASTE

2 Septembre 2010, 08:16am

Publié par Véronique

LIVRE SEPTIÈME, chapitre 3

 

  Je lisais un jour ces paroles des saints Livres : Ils m’ont tendu un piège en secret dans le chemin que je suivais. Le Sauveur Jésus vint à moi et me dit :

« Ma fille, la vie de l'homme est traversée par mille embarras et pleine de tentations. Il faut nécessairement combattre ou mourir. Celui qui combat conserve sa vie, pourvu qu'il prenne tous les moyens pour vaincre ses ennemis dans le combat. Si vous aviez un ennemi acharné à votre perte et que vous n’eussiez d’autre espoir de lui échapper que de le combattre, repousseriez-vous le combat ? Ne vous armeriez-vous pas de toutes vos forces ? N’appelleriez-vous pas des amis à votre aide pour marcher ensuite fièrement contre cet ennemi ? Voilà la situation de l'homme en face du démon. Depuis qu'il a été précipité du ciel, le démon poursuit sa révolte contre Dieu. L'homme a été créé, c'est à l'homme qu'il s’adresse, c'est l'homme qu'il veut entraîner avec lui. Que fait-il pour cela ? Il sème partout des embûches et des pièges pour l’entraîner au péché. Voilà pourquoi le prophète s’écriait : Ils m’ont tendu un piège en secret dans le chemin que je suivais.
  « Savez-vous quel est ce secret dont parle le prophète, et quel est ce chemin qu'il parcourait ?

Je répondis : Non, Seigneur.

Ma fille, je veux vous le faire connaître.

Par ce secret et ce chemin, le prophète entend l’intérieur de son âme et sa vie. Là, tout est caché, tout est secret entre Dieu et l'homme. L’âme vit là de sa vie cachée et ignorée, et Dieu la conduit. Mais voici un autre guide, un autre directeur qui se présente et qui s’oppose à Dieu, c'est Satan. Dieu indique la voie, et suivre cette voie c'est marcher à la vie. Satan approche, montre une autre voie qui semble plus brillante que la voie de Dieu, mais qui en vérité conduit à la mort. Pour entraîner l'âme, il emploie toute sorte de ruses et de moyens ; il agit intérieurement et extérieurement par les créatures ou par les facultés de l'âme qu'il obscurcit. Malheur à qui suit la voie qu'il indique, malheur à qui ne s’en détourne pas ! Voilà le commerce de la vie de l’âme située entre Dieu et Satan. Les mondains n'y avisent point, ils ne connaissent point ces secrets de la vie intérieure qui est la seule vie. Je veux vous en entretenir. 

 


  « La vie intérieure ressemble à un chemin caché, inconnu, souterrain. C'est la retraite où l’âme se renferme pendant son passage sur la terre. Dieu seul a le droit de pénétrer cette retraite de l'âme. Il y vient et gagne l’amitié de l'âme par la douceur de sa présence et les consolations qu'il lui fait goûter. Mais afin d’éprouver la fermeté de l’attachement et de l’amour de l'âme, il se plaît à lui retirer le bonheur de sa présence et il permet au démon de la tenter. Le démon aussitôt représente à l'âme la vie qu'elle mène comme pleine d’ennuis et de dégoûts ; il parle des rudes combats qu'il va lui livrer et des fortes tentations qui vont l’assaillir de toutes parts ; il lui dépeint la vie des personnes qui suivent le monde comme pleine de charmes, de bonheur et de félicité ; il l’engage à embrasser cette vie. 

  


  « Heureuse l'âme qui sait en ce moment s’humilier devant Dieu, s’attacher à lui et lui jurer fidélité à jamais !

 
  « Alors le démon exécute ses menaces, il trouble cette âme, il la remplit de pensées déshonnêtes et indécentes, il attaque surtout sa chasteté, qu'il veut ruiner soit par des désirs du cœur, soit par des représentations de l’imagination.
  « Heureuse l'âme qui en ce moment compte sur Dieu, qui ne se trouble pas, qui repousse les pensées mauvaises par le souvenir de ma passion, les représentations indécentes par les représentations de ma mort sur le calvaire, qui s’arme de ma croix et qui la présente au tentateur ! Dieu revient à elle avec plus de consolations, et l'âme s’attache encore plus à lui.
  « Quand le démon agit ainsi, c'est qu'il veut du premier coup être maître de la place, et le plus sûr moyen est une chute contre la vertu de chasteté. Mais il ne procède pas toujours ainsi. Il attaque plus souvent en inspirant des sentiments de crainte, il effraie en montrant à l'âme sa faiblesse, et en l’exagérant à l’extrême. Une âme lâche, craintive, timide est bien vite abattue.
  « Heureuse l'âme qui repousse ces suggestions du démon, qui n’exécute point sa parole, qui oublie même sa faiblesse pour jeter les yeux sur moi et placer l'espérance de son cœur dans mes plaies et ma victoire sur la mort et sur l'enfer !
  « L'âme a résisté ; elle a mis le démon en déroute. Tout n’est pas fini pour elle, et le démon lui représente cette victoire comme une preuve de sa force ; il souffle des pensées de vaine complaisance et d’orgueil, et cherche à l’entraîner ainsi et à la séparer de Dieu. 
  « Heureuse l'âme qui, en ce moment, se rappelle son néant et se souvient qu'elle ne peut rien par elle-même, que Dieu est toute sa force, qu'elle ne peut rien opérer que par lui !
  « Le démon ne se décourage pas encore : il voit l'âme attachée au bien, amie de la vertu ; il l’engagera à des actes de vertu excessifs, qui seront pour elle une occasion de chute, par ce qu'elle n’aura pas agi avec discrétion et discernement
  « Heureuse l'âme qui, en ce moment, juge chaque chose à sa juste valeur, et qui n’emploie pas inutilement ses forces ! Heureuse l'âme qui consulte Dieu et qui a la clarté et la lumière des conseils d’en haut !
  « Enfin, ma fille, le démon fait un assaut général contre toutes les forces de l'âme, il l’attaque à la fois par la sensualité, par l’orgueil, par la suffisance, par la défiance, par la crainte, par la lâcheté, par la paresse, par la présomption. La lutte dure longtemps, les pièges sont tendus partout. Le chemin de l'âme est recouvert par un filet satanique, où, comme un oiseleur, le démon cherche à saisir l'âme et à la réduire en esclavage.
  « O ma fille ! avisez toujours aux pièges que le démon vous tendra sur le chemin de votre vie ; ouvrez vos yeux, considérez attentivement toutes choses. Observez moins votre vie extérieure que votre vie intérieure, moins vos ennemis du dehors que ceux du dedans. Rappelez-vous qu'un piège est tendu sur le chemin que vous parcourez. » 

 


  Après m’avoir ainsi parlé des tentations du démon, le Sauveur Jésus me dit :

« Les tentations viennent du démon ; elles viennent aussi de la nature corrompue par le péché. Le cœur de l'homme est devenu par le péché comme une terre stérile pour le bien, mais très-féconde pour le mal. C'est cette inclination au mal qui a été combattue par tous les saints et changée en eux et par eux avec ma grâce en une inclinaison vers le bien. Ce combat ne leur a pas été préjudiciable, loin de là, il a été la source de leur mérite et de leur sainteté. La tentation n'est donc pas un mal par elle-même, qu'elle vienne du démon ou de votre nature corrompue. Si vous résistez à la tentation et la combattez, cette résistance sera, au contraire, un sujet de mérite et augmentera votre récompense. La tentation ne sera péché qu’autant qu vous succomberez et que vous n'y résisterez point.
  « C'est pourquoi, ma fille, ne vous découragez jamais. Quand vous serez attaquée par une tentation, venez, courez vers moi, pour l’empêcher d’entrer dans votre cœur. Si elle est entrée en vous, ne vous troublez point pour cela, oubliez plutôt la tentation et tenez votre volonté fortement attachée à Dieu. Pour pécher, il faut le consentement de la volonté ; si votre volonté est attachée à Dieu, elle ne le sera point à la tentation, et par conséquent vous n’aurez point péché. Quand la tentation aura été si violente qu'il vous sera difficile de reconnaître si vous avez péché ou non, demandez-vous si vous avez eu du déplaisir, de l’aversion pour elle. S’il en a été ainsi, tranquillisez-vous, c'est là une preuve que votre volonté n’a pas donné son consentement. Or, quand toutes les puissances de votre âme seraient absorbées par une tentation, quand votre esprit, votre imagination, votre mémoire seraient remplis par les représentations les plus mauvaises, si votre volonté ne prête point son consentement, soyez tranquille, vous n’avez point péché

 


  « Pour le péché, il faut matière suffisante, advertance de l’esprit et consentement de la volonté ; à ces trois choses, vous reconnaîtrez toujours votre culpabilité ou votre innocence. 
  « Tenez donc votre volonté ferme à l'heure de la tentation ; ne vous découragez pas, ne laissez pas la crainte prendre entrée dans votre âme ; le découragement de l'âme donne force à la tentation. Toujours confiance et abandon à Dieu, et vous triompherez des tentations les plus fortes, et vos triomphes seront pour vous une source de mérite pour le ciel.
  « Si la tentation est légère, ne faites point d’efforts pour la repousser et l’éloigner. Cela vous fatiguerait, vous manqueriez de force plus tard pour repousser les tentations plus considérables ; conservez votre vigueur pour celles-ci, afin de les repousser victorieusement et de rendre inutiles leurs attaques. Il doit vous suffire, pour les petites tentations, de demeurer unie à Dieu. 
  « Avisez surtout à ne juger personne pour ne point pécher contre la charité. Quand il vous survient une pensée peu flatteuse sur une personne, dites en vous-même : pourquoi la juger ou la condamner ?  Dieu seul connaît le fond de son cœur, pour moi je ne le connais pas et je n’aurai point à en rendre compte. Quand vous remarquerez quelque chose de mal en votre prochain, n’y faites point attention ; si vous voyez au contraire le bien en lui, observez-le et faites-en votre profit. Quand quelqu'un par sa manière de parler vous donnera lieu de croire que ses sentiments ne sont pas ceux d’un parfait chrétien, gardez-vous de le condamner ; supposez plutôt qu'il y a dissimulation de sa part, et que ses sentiments intimes diffèrent de ceux qu'il fait paraître. Ne vous arrêtez pas non plus à l’action d’autrui, si elle ne vous paraît point convenable et si votre conscience ne l’approuve pas. Gardez-vous vous-même d’agir contre votre conscience. Si vous voyez faire le mal, pensez que celui qui le fait n'est peut-être pas aussi coupable qu'il le paraît, et que l’inadvertance, l’ignorance ou tout autre motif connu de Dieu peut diminuer la grandeur de son péché. Quand une personne a de la peine pour une injure qu'elle a reçue et qu'il lui est nécessaire de soulager son cœur en vous parlant de sa peine, vous pouvez l’écouter sans pécher. Refuser de l’entendre, serait augmenter sa peine. Écoutez-la, tachez de la calmer, et gardez-vous de l’aigrir contre celui qui l'a offensée.
  « Faites tout cela, ma fille, sans préoccupation, avec calme, en rendant à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu. À César, c’est-à-dire à vous-même, le mépris, l’humiliation et la reconnaissance de votre néant ; à Dieu ce qui est à Dieu, c’est-à-dire tout le bien qui est en vous, parce qu'il en est le principe et que vous avez eu besoin de sa grâce pour l’opérer.

 

 

 

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