Dé-confinement - Toujours pas de messe - Pourquoi Dieu laisse faire ?
Après une discussion avec une connaissance, au sujet des messes toujours interdites en public, comme nous l'a annoncé le 1er ministre pour le début du dé-confinement le 11 mai prochain, cette personne m'a expliqué un détail qui, jusqu'à présent, dans l'état initial du confinement, ne m'avait pas percuté l'esprit, en tout cas pas dans ce même sens.
Après réflexion, cette personne me dit que si la messe pour les fidèles n'est toujours pas autorisée, et que Dieu le permet, c'est qu'Il y a ses raisons. Oui, mais lesquelles ? Cette personne consacrée me dit que Dieu ne veut plus de la messe moderne selon le rite ordinaire. Je me suis demandé si ce prêtre n'allait pas un peu loin.
Je lui fais alors un rappel sur l'autel majeur de Notre Dame de Paris toujours debout et intact après l’incendie de l'année dernière, alors que l'autel moderne est depuis détruit . Je lui ai demandé si c'est un signe ? Ce prêtre me dit que oui.
Je sais que des prophéties (de Marie-Julie Jahenny, de Mgr Ottavio Michelini, de sœur Olive Danzé) nous transmettent les messages de Dieu nous expliquant que beaucoup de choses sont à changer notamment d'un point de vue de la liturgie en expliquant les différents problèmes, comme aussi le manque spirituel, et pas que. Restons humbles.
- "J'ai déjà dû te parler de chaos et c'est vraiment le cas de parler de chaos dans la doctrine, dans la morale et dans la liturgie. On a prétendu tout changer, mais tout changer dans un sens qui va contre le Concile, car telle est la substance des faits..." (Jésus à Mgr Ottavio Michelini).
- "C'est un schisme qui se fait jour pour des motifs liturgiques, même si au fond il en couve d'autres.La Communion liturgique émet des dispositions concernant la célébration des Rites sacrés...tous ne s'y conforment pas, loin de là... Si on veut voir comment est brisée l'unité liturgique, qui fait partie de l'ensemble de l'unité ecclésiale, il suffit d'observer comment sont administrés les sacrements... ( Jésus à Mgr Ottavio Michelini).
- TOUT EST BOULEVERSE - "Orgueil que chacuns ont dompté et subjugué ; que d'autres par contre ont caressé et alimenté... D'où la crise de la foi, qui signifie obscurité et qui ne reste pas un fait intérieur et personnel mais se répercute à l'extérieur en impliquant d'autres personnes. En effet, si l'on ne croit plus en la validité des sacrements, on n'ira plus se confesser et à qui demandera des explications, on répondra qu'il suffit de se confesser directement à Dieu, et tout est réglé... on en est arrivé directement à juger plus que suffisante la "confession communautaire" et à conseiller d'espacer les confessions, car on n'a pas du tout besoin de se confesser souvent : il suffit d'un acte de contrition... Cela est si réel que le cas n'est pas rare de confirmands ou de communiants qui, le jour de la première Communion, ont été admis aux sacrements sans avoir été confessés au préalable. Combien de personnes ne se confessent depuis des années et pensent pouvoir s'approcher tranquillement de la Sainte Communion ? Combien de prêtres laissent passer des années et des années sans se confesser ? Oh, mon fils ce sont là des plaies cachées mais réelles, et devant elles et devant tant d'autres méfaits, on se défend en public ou en privé en citant le Concile qui parle de renouvellement... Et c'est ainsi que l'on entendrait le renouvellement ecclésial dont parle le Concile ?...(Jésus à Mgr Ottavio Michelini).
- GASPILLAGE DE SURNATUREL - "Combien de Saintes Messes privées de cette communion vitale, de cette union intime et féconde ! L'amour envers Dieu et l'amour envers le prochain, le prêtre l'atteste dans l'acte le plus important de sa journée, lorsque de façon responsable, en union avec Moi, il s'anéantit lui-même dans l'efficace offrande de sa volonté du Père, et accepte de s'immoler pour les âmes pour lesquelles Moi, Je m'immole sans cesse. En somme : le prêtre doit, dans la Sainte Messe, réellement se donner avec Moi au Père, pour être par le Père donné aux âmes. Cela doit précéder toute activité du prêtre ; sinon il y a gaspillage de temps et de surnaturel ; sinon est rendue stérile, dans sa racine, chacune de ses activités. Fils, si Je te faisais voir comment sont célébrées beaucoup, beaucoup de Messes, tu en demeurerais épouvanté au point d'en mourir... C'est pourquoi, Je te répète : Je veux mes prêtres priant et opérant comme Je fus et le suis. C'est seulement de cette façon qu'ils deviendront, pour eux et pour leurs frères, des instruments de vraie rénovation spirituelle." (Jésus à Mgr Ottavio Michelini - 5 mai 1975)
Il est vrai que la messe selon le rite extraordinaire (messe Saint Pie V) est différente de la messe selon le rite ordinaire.Cela n'enlève en rien le dévouement et la pité de nombreux prêtres dans nos paroisses.
Je ne suis pas contre la messe ordinaire, puisque je m'y rends bien volontiers, qu'il y a des pieux prêtres, que Dieu nous y offre beaucoup de grâces, qu'Il nous inonde de sa présence pendant la messe... Sans oublier la grandeur du prêtre et la place qu'ils ont dans le cœur divin.
Il y a quelques jours, sur mon troisième blog consacré à Marie-Julie JAHENNY, j'ai répondu à la question d'une personne, je cite : " Chère Madame, J'ai trouvé une prophétie du Christ à Marie-Julie, où Il se plaint « Un terrible châtiment a été préparé pour ceux qui montent chaque matin les marches du Très-Saint Sacrement, parce que Je ne viens pas à leurs autels pour être torturé »..." .
En deux jours, le même sujet m'a été présenté : celui de la messe et de l'autel, le cœur même de l’Église et de l'église.
Quand on reprend les conditions du confinement initial, à savoir que même la communion dans la main nous était refusée, cela rajoute, il me semble, un élément essentiel dans le fait que Dieu a laissé faire. Veut-Il que nous prenions l'Eucharistie uniquement dans la bouche ? Il est vrai que nous pouvons communier de cette manière lors de la messe ordinaire. Mais alors, vient en plus ce détail, si édifiant, de l'incendie de Notre-dame de Paris, nous laissant à l'évidence l'autel moderne détruit et l'autel majeur intact pour la messe selon le rite extraordinaire !
Le 17 avril 2003, le Pape Jean Paul II, dans l'introduction de sa lettre encyclique ECCLESIA DE EUCHARISTIA, dit, je cite : L 'Église vit de l'Eucharistie (Ecclesia de Eucharistia vivit). Cette vérité n'exprime pas seulement une expérience quotidienne de foi, mais elle comporte en synthèse le cœur du mystère de l'Église. Dans la joie, elle fait l'expérience, sous de multiples formes, de la continuelle réalisation de la promesse: « Et moi, je suis avec vous tous les jours jusqu'à la fin du monde » (Mt 28, 20). Mais, dans l'Eucharistie, par la transformation du pain et du vin en corps et sang du Seigneur, elle jouit de cette présence avec une intensité unique. Depuis que, à la Pentecôte, l'Église, peuple de la Nouvelle Alliance, a commencé son pèlerinage vers la patrie céleste, le divin Sacrement a continué à marquer ses journées, les remplissant d'espérance confiante..."
L’Église, corps mystique du Christ, vit de l'Eucharistie. Pourquoi Dieu nous laisse actuellement sans l'Eucharistie, nous fidèles ? Le manque de respect envers elle notamment par la communion par la main ? Le manque de préparation pour la recevoir ? La communion spirituelle serait-elle un appel à plus de spiritualité ?...
La continuelle réalisation de la promesse demeure puisque les prêtres célèbrent la messe, oui, mais seuls. Pourquoi Dieu nous en prive ?
L'Eucharistie jouit de cette présence du Seigneur avec une intensité unique. Pourquoi Dieu nous en prive t-il ?
Voilà des questions que nous pouvons nous poser, si nous le voulons.
L'incendie de Notre Dame de Paris nous semblait le pire désastre que nous pouvions vivre. La privation de l'Eucharistie a des conséquences en nous. Alors, pourquoi Dieu nous prive t-Il de l'Eucharistie ?
Après l'incendie, la vision apocalyptique de l'intérieur de la cathédrale Notre Dame de Paris à l'ouverture des portes a été très lumineuse. Rappelez-vous.
La Croix Glorieuse du Christ, toute brillante, s'imposait naturellement en son évidence et ses demandes (elle aura parlé au cœur de chacun), comme si elle nous parlait et illuminait le monde entier. Où se trouve t-elle ? Avec la Pietà où se trouve Marie, notre mère et mère de l’Église, et au niveau de l'autel majeur resté intact.
Pourquoi Notre Dame de Paris ? Pourquoi la France ? Pourquoi cette Croix Glorieuse Illuminée, au pied de l'autel pour la célébration de la messe selon le rite extraordinaire en France, Fille aînée de l’Église ? Pourquoi tout cela à la vue du monde entier ? Pourquoi avec Marie, mère de l’Église ?
N'y a t-il pas plusieurs éléments qui n'en font qu'un ? Les spécialistes expliqueront beaucoup mieux que moi, parce que je n'ai ni leurs connaissances, ni leur compétence.
Prions Dieu de nous éclairer.
Véronique
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